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 Now, you're mine [- 18 ans]

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Connor MacDonald
Connor MacDonald

Western Highlands and islands

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Un MacDonald se bat pour ce qui lui appartient.

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MessageSujet: Now, you're mine [- 18 ans]   Now, you're mine [- 18 ans] EmptyVen 29 Mar - 10:18

Now, you're mine
Liusaidh & Connor

© sweet peach


    « Et bien, on dirait que nous y voilà ! Si on m'avait dit un jour que j'assisterais au mariage de Connor MacDonald, je n'y aurais pas cru ! »

    J'observais le regard rieur de Iain, mon cousin et ami, ma conscience aussi, le plus souvent. Iain était un homme plus sage et plus réfléchi que moi, plus enjoué aussi. Il avait été un compagnon de jeu, un compagnon d'armes et aujourd'hui, celui qui serait témoin de mes épousailles avec la jeune Dingwall. On se demandait comment deux hommes aussi différents que lui et moi pouvions nous entendre aussi bien. C'était une erreur de penser ainsi. Parce qu'il y avait de fréquentes frictions entre nous, mais Iain était sans doute le seul dont l'avis m'importait un tant soit peu et que je pouvais écouter de temps à autres. Il était inutile de dire qu'il n'était pas aussi volage que moi, même s'il aimait boire pour faire la fête et qu'il était un excellent guerrier lui aussi. Mais il avait la capacité de chérir la vie et d'y trouver toujours une source d'émerveillement. Tout soldat qu'il fut, Iain croyait aux sornettes concernant le folklore local, la destinée et toutes ces foutaises que j'avais choisi d'ignorer depuis fort longtemps.

    « Nous aurions du parier, au moins aurais-je récupéré un peu d'argent en compensation. »

    « Ne sois pas si cynique Connor, ta promise est loin d'être un laideron. Tu l'as dit toi-même : elle te plaît. »

    « Pour la mettre dans ma couche oui, pour me retrouver lié à elle devant Dieu, pas forcément. »

    « De toutes façons, aucune ne t'aurait convenu. »

    Je soupirais. L'heure approchait. Je n'étais pas nerveux à proprement parler. Impatient peut-être. Qu'on en finisse, que ce soit enfin fait et qu'on n'en parle plus. Toutes cette effervescence... Ma mère était aux anges de marier son fils et avait tout préparé, avec l'aide de ma plus jeune sœur. En ces temps troubles, un mariage était signe d'espoir pour elle apparemment. D’espoir de quoi ? Je n'en avais pas la moindre idée. Allen y était passé avant moi, puis Moïra. Je me souvenais encore de son visage crispé le jour de son mariage. Mariée à un Laird et pas n'importe lequel... De quoi être impressionnée, mais ma sœur avait su faire d'une alliance politique, un mariage d'amour.

    « Tu sais que tu es censé lui jurer fidélité... »

    « Tu ne vas pas t'y mettre toi aussi ! Je ne la ridiculiserais pas Iain ! Je pensais que tu me connaissais mieux que cela ! »

    « Oh, je ne parlais pas de t'afficher avec tes maîtresses... Je parlais d'y renoncer totalement. »

    Là, je le regardais comme s'il venait de proférer la pire ineptie que j'ai jamais entendue et sans doute était-ce le cas. Allons, depuis le temps que nous nous connaissions... Simplement songer que je puisse rester fidèle à mon épouse était idiot.

    « Serais-tu tombé sur la tête que je n'en aurais pas été averti ? »

    Iain se fendit d'un sourire, toujours de bonne humeur.

    « Pas à ma connaissance... Mais sincèrement Connor pourquoi aller chercher ailleurs, ce que tu auras déjà ? Lady Liusaidh est jeune, jolie, raffinée, éduquée... J'ai croisé peu de femmes aussi attirantes. Pourquoi aller dans d'autres lits quand elle t'y attendra ? »

    J'allais ouvrir la bouche pour répliquer, quand je me trouvais soudain à courts d'arguments. Je n'aimais pas Liusaidh, mais je n'étais pas davantage amoureux de mes autres conquêtes. Je recherchais juste le plaisir, et je ne savais pas résister aux charmes féminins.

    « Et bien, pour le goût de la conquête, naturellement. »

    Iain soupira, avant de me tapoter la tête du bout de l'index, d'un geste qui m'agaça.

    « Il serait peut-être temps de penser comme un homme Connor. »

    « Si tu es là pour me faire la leçon, tu peux me laisser, je crois que j'ai eu ma dose au cours des dernières semaines. »

    « Pas assez apparemment, puisque ça ne semble pas rentrer dans ta petite tête. »

    Il haussa les épaules, avant de sourire de nouveau.

    « J'en connais qui vont faire une tête d'enterrement aujourd'hui... A peu prêt les trois quart de la population féminine du château... Tu devrais faire attention à ta jeune épouse, la jalousie peut-être mauvaise conseillère et il pourrait lui arriver du mal. »

    « Aucune n'irait jusqu'à blesser ou tuer ma femme quand même. »

    « Pour quelqu'un qui fréquente si assidûment le sexe féminin, je te trouve bien naïf... Fais attention à elle, Connor. »

    Et cette fois, Iain ne plaisantait plus. Nous échangeâmes un regard et j'acquiesçais solennellement, avant que cela ne prenne fin et qu'il me prenne par le coude.

    « Allez, il est temps ! »

    Je suivis mon cousin jusqu'à la chapelle attenante à la forteresse, là où allait se dérouler le mariage. J'étais vêtu de mon tartan aux couleurs de mon clan et je fis mon entrée alors que l'assistance prenait déjà place. Il y eu soudain un silence de mort, alors que les portes de la chapelle s'ouvraient de nouveau. Sur Liusaidh cette fois. Et je ne savais si c'était un jeu de lumière en cette journée d'automne ensoleillée ou sa beauté qui irradiait, mais elle avait toute la grâce des anges en cet instant. Je sentis Iain me donner un coup de coude, avant de me décocher un clin d'œil complice pour bien me faire comprendre que ma fiancée était magnifique et qu'il avait remarqué que j'en étais impressionné. Je lui lançais un regard d'avertissement, avant que la jeune femme ne s'avance, pour venir jusqu'à moi. Elle était accompagnée de son frère, naturellement, trêve éphémère, le temps d'un mariage.

    Symboliquement, il me donna sa main et je m'en emparais, vrillant mon regard à celui de ma ravissante fiancée, tournant le dos à l'assemblée pour regarder le prêtre. Un coin de mes lèvres se retroussa en un sourire, alors que je lui glissais à l'oreille dans le même mouvement :

    « Vous êtes éblouissante. »

    Et c'était la vérité. Je cessais de la regarder pour me concentrer sur le prêtre qui commençait son laïus, qui était d'un ennui tellement profond que j'écoutais à peine. il était question de foi, d'union devant Dieu, de devoir et je décrochais totalement, mon esprit vagabondant alors qu'il continuait de parler, jusqu'à ce qu'il nous faille échanger nos vœux. Iain me tendit l'alliance qui allait sceller nos destins et je m'en emparais, avant de reprendre la parole :

    « Par cet anneau, moi, Connor MacDonald, je m'engage à vous prendre pour épouse, Liusaidh Dingwall, à veiller sur vous, à vous protéger, à être à vos côtés dans les jours heureux comme le malheur, dans le bonheur, comme dans la douleur. Je vous promets respect, soutien et fidélité. Je m'efforcerais d'être un bon mari et, dans les années à venir, un bon père, si Dieu nous accorde ses faveurs et bénit cette union. »

    Si tout le reste était vrai, le dernier point était plus délicat, mais je ne pouvais pas y couper, néanmoins, ma voix ne changea pas d'un iota. Je glissais alors l'anneau à son doigt, non sans une drôle d'émotion, sans doute due à la solennité du moment, alors que nous étions les cibles de tous les regards et que dans quelques secondes, je serais irrémédiablement lié à cette femme...



Dernière édition par Connor MacDonald le Jeu 4 Avr - 19:18, édité 1 fois
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Liusaidh MacDonald
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MessageSujet: Re: Now, you're mine [- 18 ans]   Now, you're mine [- 18 ans] EmptySam 30 Mar - 17:35

Now You're mine
Connor


« Alors ? Comment je suis ? »

Je me tournais vers ma belle-sœur qui était assise sur le lit de la chambre que j’occupais jusqu’à mon mariage dans le château du clan MacDonald. Nous étions arrivés la veille, après un long trajet depuis nos terres. Quitter mon domaine avait été plus dur que je ne l’aurais cru, je ne savais pas si j’allais revenir un jour, c’était peut-être la dernière fois que je voyais ce château perdu dans la pleine. Les gens de ma famille ayant fait le déplacement étaient peu nombreux, après tout qui voudrait se jeter dans la gueule de l’ennemi juste pour un mariage ?! Raghnall n’avait failli ne pas venir… Il était à l’origine de cette histoire, de ce mariage et il avait voulu rester au château à cause de l’état de Hilde. Mais cette dernière ne l’avait pas laissé faire ! Même si elle risquait d’accoucher à tout moment elle avait absolument tenue à assister à mes noces et avait fait le déplacement. Mon frère n’avait rien pu faire pour lui faire changer d’avis, de toute façon il était bien trop fou d’elle pour lui refuser quoi que ce soit ! Brendan était là aussi, mais à son visage j’avais plus l’impression qu’il assistait à mes funérailles plutôt qu’à mon mariage, et je savais qu’au fond de lui c’était un peu ce qu’il ressentait. Ma mère quant à elle n’avait pas fait le déplacement mais j’étais d’un côté heureuse qu’elle ne soit pas là, je ne voulais pas l’entendre vendre mes mérites comme si je n’étais qu’un bête de foire dont on voulait tirer le meilleur prix. Elle avait prétexté sa santé trop fragile et je lui avais dit adieu sans avoir le cœur trop serré…

« Tu es magnifique ! Tu vas faire des jalouses ! »

Je souriais à Hilde qui était après tout ma meilleure amie, nous allions bientôt être séparées… Je risquais en effet de faire des jalouses, je ne pouvais m’empêcher de penser qu’une majorité des femmes présentes à mon mariage auraient déjà partagées la couche de celui qui allait être mon époux…

« Tu n’imagines pas à quel point ! »

Je n’avais rien dit à Hilde sur la réputation de Connor, je n’avais pas envie d’entendre quelqu’un me plaindre ou me regarder avec pitié. Mais je me doutais qu’elle en avait tout de même entendue parler.

« Il faut dire que ton futur époux est loin d’être repoussant, il doit avoir une longue liste d’admiratrices et de conquêtes. »

« Sur ce point-là je suis assez chanceuse, j’aurais pu être mariée à un vieil homme… »

Oui, avec Connor j’avais au moins de la chance sur le physique, au souvenir de notre dernier baiser, un frisson me parcourra. Je ne savais pas ce qu’allait donner notre union mais d’un certain côté j’avais hâte de le découvrir !

Le moment tant redouté allait arriver, j’étais nerveuse, j’allais être le centre de l’attention, j’allais lier ma vie à une autre personne, qui restait malgré tout un étranger pour moi ! Quelqu’un frappa à la porte et mes frères entrèrent. Ils souriaient, je ne voulais pas qu’ils aient l’air triste à mes noces, je ne me voulais pas me souvenir d’eux de cette manière. Brendan avança le premier et me prit dans ses bras.

« Tu es magnifique, on va ne voir que toi. »

Je lui souriais, il n’avait jamais été du genre à faire des compliments mais aujourd’hui était un jour spécial après tout. J’allais quitter ma famille pour en rejoindre une autre. Hilde se leva, aidée de son époux, elle prit le bras de Brendan en me souriant.

« Il est temps d’y aller, bonne chance. »

Elle me souriait, elle posa un baiser sur ma joue et sortir avec Brendan pour aller s’installer dans la chapelle avec tous les autres convives, la cérémonie allait bientôt débuter. Je soupirais et me tournais vers mon frère, une fois qu’ils furent partis. Il ne cessait de me regarder.

« Tu es tellement belle…Et je réalise juste maintenant que je vais te perdre. »

Il ne fallait pas qu’il me fasse pleurer, pas maintenant. Je me jetais dans ses bras, comme je le faisais lorsque j’étais enfant. Il était mon frère, même s’il était Laird, il restait mon grand frère.

« Ne dis pas des choses comme ca, tu ne me perdras jamais, je serais toujours ta petite sœur. »

« Tu seras surtout Lady MacDonald. Tu sais je ne t’ai jamais demandé ce que tu ressentais vis-à-vis de ton mariage, et toi tu n’as rien dit, je suis désolé… »

« C’est ton rôle de me trouver un époux, tu aurais dû le faire un jour ou l’autre, et tu aurais pu en trouver un bien pire. »

Je souriais et le serrais dans mes bras une dernière fois. Il me regarda et posa un baiser sur ma joue.

« Allons-y. »

Je réajustais ma couronne de fleurs sur mes cheveux et nous sortîmes de la chambre pour aller jusqu’à la chapelle. Les couloirs étaient vides, tout le monde devait attendre l’entrée de la mariée… Les portes de la chapelle se dessinèrent finalement devant nous, mon cœur battait si vite… Raghnall s’arrêta un moment et me regarda.

« Tu es prête ? »

Je ne pouvais rien dire, si j’ouvrais la bouche je risquais de fondre en larmes. J’hochais simplement la tête. Il resserra sa main autour de la mienne et fit signe aux gardes, postés là, de nous ouvrir les portes.

Les portes s’ouvrirent et un silence assourdissant s’installa dans la chapelle, tous les yeux étaient vrillés sur moi. Certains admiratifs d’autres menaçants… Mon frère me tira un peu et nous descendions l’allée, j’avais rêvée de ce jour toute ma vie et il était là. Je levais la tête et vis mon futur époux qui m’attendait. Il avait fière allure, il était magnifique dans son tartan aux couleurs de son clan. Je sentais son regard à lui aussi sur moi. J’avais l’impression que cette allée mesurait des mètres et que nous ne parviendrons jamais au bout, je sentis la main de mon frère se serrer un peu plus sur la mienne alors que nous approchions.

C’était le grand moment, nous y étions. Raghnall lâcha ma main pour la donner à Connor, un geste tellement symbolique. Sentir à nouveau la peau de mon fiancé contre la mienne me donna des frissons. Il me regardait, ses yeux ne quittaient pas les miens, comme lors de notre première entrevue son regard me traversait de toute part. Alors nous nous tournâmes vers le prêtre afin que la cérémonie commence. Au passage je le sentis s’approcher de moi et me murmurer à l’oreille, que j’étais éblouissante. Je le regardais surprise qu’il me dise cela alors que nous étions dans la maison de Dieu, enfin surtout avec le sourire qui accompagnait son commentaire. Je perdais mes mots je ne savais quoi lui dire. Mais la voix du prêtre me tira vite de mes pensées.

Son discours était long et d’un ennui profond, je n’avais jamais aimé aller à la messe mais aujourd’hui cela semblait tellement plus long que d’ordinaire. Je n’écoutais que d’une oreille bien trop préoccupée par celui qui était tout près de moi et qui serait sous peu mon époux. Mais à nouveau la voix du prêtre me sortir de mes rêveries, nous devions échanger nos vœux. Il commençait…J’étais nerveuse mais je ne le montrais pas. Il récita alors son discours qu’il avait sans doute dû apprendre par cœur sans en avoir néanmoins écrit une seule ligne. Me jurer fidélité ? Pourquoi n’arrivais-je pas à croire cela… ?Un bon mari, un bon père…Avoir des enfants me semblait tellement lointain, tellement abstrait… Il prit à nouveau ma main et glissa un anneau en or à mon annulaire… Ce simple anneau voulait dire que je lui appartenais. Je remplis mes poumons d’air afin de réciter mes vœux à mon tour, ma mère avait voulu me dire quoi dire mais j’avais refusé. Je pris l’alliance que l’on me tendait, je ne fis même pas attention à qui, bien trop troublée par Connor.

« Par cet anneau, moi, Liusaidh Dingwall, je m'engage à vous prendre pour époux, Connor MacDonald. Je m’engage à être la présence à vos côtés dans la joie et la peine comme dans la santé et la maladie. Je vous jure, devant Dieu et les hommes, obéissance, fidélité, loyauté et respect. Je vous jure d’être un soutien sans faille et une épouse accomplie, jusqu’à ce que la mort nous sépare. »

Je pris sa main dans la mienne et glissait l’alliance à sa main gauche. Je ne pouvais quitter son regard, comme si le monde autour de nous n’existait plus…Le prêtre continua son discours, je n’entendis pas un mot de ce qu’il dit. Jusqu’à entendre, je vous déclare mari et femme, unis par le lien du mariage.

Ca y est, j’étais mariée nous étions époux, et maintenant ? Qu’allait-il se passer ? Allait-il m’embrasser encore… ?

© will o' the wisp

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MessageSujet: Re: Now, you're mine [- 18 ans]   Now, you're mine [- 18 ans] EmptyDim 31 Mar - 18:41

Now, you're mine
Liusaidh & Connor

© sweet peach


    Naturellement, après mes vœux, vinrent ceux de Liusaidh. Je m'étais creusé la tête pour écrire les miens, les rendre le plus sincère possible, sans devenir un parjure à la première occasion. Je lui devais au moins un peu d'honnêteté et Iain m'avait assisté, m'aidant quand je ne trouvais pas comment formuler mes phrases... Je n'étais pas un adepte des grands discours lorsqu'ils me touchaient personnellement. Et qu'y avait-il de plus personnel que de lier sa vie à celle d'une femme... De jurer de la protéger, de la soutenir dans les meilleurs comme les pires moments de sa vie ? Le seul point qui péchait était la fidélité, mais je ne pouvais pas faire l'impasse dessus, même si je me doutais que dans l'assistance, tout le monde devait s'en amuser, et personne n'y croire, du moins personne qui me connaissait.

    Liusaidh n'était pas venue seule sur nos terres. Elle était accompagnée de quelques guerriers du clan Dingwall et naturellement, de ses deux frères, bien qu'il aurait été logique qu'ils ne viennent pas au vu de la conjoncture actuelle. Ils étaient en terre ennemie. Pour aujourd'hui, ils étaient tolérés, mais dés demain, ils devraient partir, notre hospitalité ayant des limites. Dés demain, ils seraient de nouveau nos ennemis et laisseraient leur bien le plus précieux en otage... Quelle folie. Et quelle folie d'avoir emmené la femme de Raghnall, enceinte jusqu'aux yeux. Qu'avaient-ils donc en tête pour lui permettre de voyager quand il était évident que la naissance ne tarderait plus et que les routes étaient si longues et pénibles.

    Et dangereuses.

    Était-ce donc l'air des Eastern Highlands qui rendait les femmes si indisciplinées et inconscientes ? J'espérais que Liusaidh saurait se plier aux règles qui faisaient loi ici. Sinon, son intégration risquait d'être vraiment difficile... Déjà qu'elle partait avec un sérieux handicap... Enfin, quand j'en eus terminé, ce fut à elle de parler et de prononcer ses vœux. Combien de temps y avait-elle réfléchi ? Cela était-il venu facilement ? Savait-elle ce qu'elle allait dire depuis des années, rêvant au grand amour et à son mariage, avant de les changer en découvrant son mari pour les adapter aux circonstances ? Je n'en avais aucune idée, mais je l'écoutais attentivement. Si le discours du prêtre était ennuyeux, la douce voix de Liusaidh était fascinante.

    Elle me jurait devant Dieu, obéissance, fidélité, loyauté et respect... Si je n'avais guère de doutes pour les trois derniers points, étrangement, pour le premier, j'étais perplexe... Obéissance ? Et bien, il semblerait que nous soyons deux à proférer des promesses que nous ne pourrions pas tenir. Parce que c'était dans notre nature. A moins de changer radicalement... Je songeais aux paroles d'Aodhan concernant le mariage. Il avait affirmé que le mariage nous changeait, que nous le voulions ou non, que cela soit subtile ou pas. J'avais ris, assurant avec toute mon inexpérience de ces choses là que jamais ma femme n'aurait la moindre emprise sur moi... Il n'avait pas insisté, mais son petit sourire en coin en disait long...

    Liusaidh s'empara de ma main. Comme j'avais pris l'alliance des mains de Iain, elle prit celle qu'elle me destinait et me la glissa au doigt. J'avais l’impression d'être brûlée au fer blanc par ce simple anneau qui enserrait mon annulaire. En quelques minutes, nous étions devenus mari et femme, en quelques minutes, elle était devenue Liusaidh MacDonald. Je regardais cet anneau fixement, entendant vaguement le prêtre terminer son office pour nous déclarer mari et femme. J'avais l'impression de ne pas être vraiment là, comme si cela ne m'arrivait pas réellement, ne réalisant pas encore tout ce que cela impliquait et pourtant, ce n'était pas moi qui sacrifiais le plus.

    Je relevais soudain les yeux vers elle, alors que l'assemblée se levait pour nous saluer. Je me demandais à quoi elle pouvait bien penser en cet instant... A sa liberté perdue ? A sa famille qu'elle abandonnait ? Nos regards se croisèrent. Et un sourire en coin recourba ma lèvre, avant que je ne m'empare de son visage et ne l'embrasse, comme sous le pommier... Mais sans ce goût d'interdit, sans furtivité, alors que désormais j'avais tous les droits sur elle. Je pris mon temps, forçant le barrage de ses lèvres avec délicatesse mais fermeté, un avant goût de ce qui nous attendait cette nuit. Un rappel de cette promesse faite chez elle, dans son domaine. Je cessais de l'embrasser, avant de lui offrir mon bras avec un léger sourire :

    « Lady MacDonald... »

    Maintenant, elle était mienne... Cette beauté angélique était mon épouse et même si je n'appréciais pas ces chaînes, je devais admettre être assez fier de remonter l'allée avec elle à mon bras. Nous eûmes le droit aux félicitations, plus ou moins sincères. Je ne m'éloignais guère de Liusaidh, même si les membres de son clan l'entouraient. Je ne savais s'ils lui souhaitaient bonne chance et compatissaient à son malheur, lui donnaient des conseils ou la rassuraient. De mon côté, on me félicita pour la beauté et le rang de mon épouse. Même si certaines de mes maîtresses passées ne pouvaient s'empêcher de quelques piques ironiques.

    Les paroles de Iain me revinrent en mémoire. Se pourrait-il que la jalousie puisse les pousser au pire avec Liusaidh ? Je savais les femmes de vraies vipères entre elles. Capables des pires bassesses. Je jetais un regard en coin à Liusaidh, me demandant si elle était un peu heureuse ou totalement accablée. Pour ma part, c'était assez confus... je ne réalisais pas. Mais je n'étais pas malheureux, étrangement. Et j'étais enfin plus serein après des jours de pression, elle pouvait enfin retomber.

    Naturellement, l'office se suivit par le banquet et Liusaidh et moi étions à la table d'honneur, le centre de l'attention. On déposa un calice devant nous, une coupe commune, censée symboliser notre unité. Un jeune valet y versa du vin et je le goûtais, avant de tendre la coupe à mon épouse et lui murmurer :

    « Comment vous sentez-vous maintenant que le pas est franchi ? »

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Liusaidh MacDonald
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MessageSujet: Re: Now, you're mine [- 18 ans]   Now, you're mine [- 18 ans] EmptyLun 1 Avr - 9:18

Now You're mine
Connor


Je n’avais jamais imaginé mon mariage de cette façon… Bien sûr comme n’importe quelle petite fille je voulais croire au parfait conte de fées mais en grandissant j’avais dû me rendre à l’évidence, les conte de fées ca n’existe pas. Je pensais que ca serait le plus beau jour de ma vie, que j’unirais ma vie à quelqu’un que j’aimerais de tout mon cœur et qui me rendrait cet amour en retour, mais la réalité était bien différente. Les mariages d’amour n’étaient pas permis, du moins mon rang me forçait à faire un mariage arrangé, un mariage avec un inconnu. Je pensais que mon père serait là et que c’est lui qui donnerait ma main à mon futur époux, mais il n’était pas là. La guerre me l’avait pris et aujourd’hui je me mariais loin de chez moi, dans un clan ennemi du mien et je sentais les regards sur moi, je n’étais qu’une étrangère, une ennemie…

Seuls mes frères et ma belle-sœur avait fait le voyage, ainsi que quelques soldats, mais ma famille était bien peu représentée. Il y avait une trêve pour ce mariage, si les invités pouvaient éviter de se jeter les uns sur les autres et de s’entretuer, la journée n’en serait que meilleure. Les MacDonald regardaient les miens d’un œil menaçant et méprisant… Hilde était plus qu’enceinte, le bébé risquait d’arriver d’un jour à l’autre, et je voyais bien que les gens se demandaient ce qu’elle faisait ici dans son état. Mais le principal c’est qu’elle était là ! Dans la situation inverse j’aurais sans doute fait la même chose, elle était ma meilleure amie, j’aurais tout fait pour elle, même un long et dangereux voyage à huit mois et demi de grossesse. Brendan semblait tellement sur ses gardes, alors que Raghnall se rendait compte qu’il venait de donner sa sœur et qu’il la perdrait…

Ecrire mes vœux avait été plus simple que je ne le pensais. Bien sur j’avais une idée de ce que je dirais depuis quelques temps déjà mais je l’avais adapté à Connor. Notre brève mais instructive rencontre m’avait permis d’entrevoir qui il était. Je ne pouvais guère parler d’amour, j’aurais été ridicule. Bien sur certains points étaient obligatoires, je devais lui jurer fidélité et respect. Mais obéissance… ? Je n’étais pas certaine d’y parvenir, mais après tout il me jurait fidélité alors nous étions tous les deux bien trop optimistes. Je savais qu’il ne serait pas fidèle, il en était simplement incapable. Et il savait que je ne serais pas obéissante, c’était dans ma nature.

Je passais l’alliance à sa main gauche, ce simple anneau en or signifiait que nous étions mariés, unis devant Dieu et les hommes. J’étais à lui… Je venais de perdre ma liberté. Le prêtre annonça enfin que nous étions mari et femme, les invités se levèrent, surement profondément ennuyés de cette cérémonie et heureux de enfin pouvoir quitter cette chapelle, pour nous saluer et nous féliciter. Mais je ne les voyais pas, je ne les entendais pas. Toute mon attention était portée sur Connor, allait-il m’embrasser… ? Devant tous ces gens… ? Avant que je ne puisse comprendre ce qu’il m’arrivait il s’empara de mon visage. Ce baiser était terriblement différent du premier, maintenant il avait tous les droits, mais je frissonnais toujours autant à son contact. Je n’arrivais pas à réfléchir, je ne pensais qu’à ses lèvres sur les miennes et j’en voulais plus. Son baiser fut bien plus fougueux que dans mon souvenir et j’aurais voulu qu’il dure encore. Il se retira finalement, je reprenais mon souffle, totalement chamboulée. Je ne comprenais pas pourquoi il avait tant d’emprise sur moi ! La nuit à venir ne m’effrayait plus autant, j’étais presque impatiente. Nous n’avions échangés que deux baisers et à chaque fois j’avais ressenti des émotions inconnues mais tellement agréable, j’en voulais plus !

Connor m’offrit son bras, il semblait très satisfait de lui. A présent j’étais Lady MacDonald, mon nom dans sa bouche sonnait divinement bien. Je pris son bras et nous quittions la chapelle. Les gens s’agglutinaient autour de nous, je tenais toujours le bras de Connor, pas très rassurée d’être éloigné de lui et perdu au milieu des siens. Hilde et mes frères s’approchèrent pour me féliciter, même si je savais qu’au fond il ne le pensait pas vraiment… Je vis de nombreuses femmes approcher Connor et me regarder de haut ou d’un regard menaçant, tiens ca devait être ses maitresses. Je soupirais, blessée qu’elles soient présentes à notre mariage. Mais je relevais la tête, j’étais son épouse, c’est à moi qu’il avait passé la bague au doigt. J’étais Lady MacDonald et je ne me laisserais pas faire par ces femmes, pas aujourd’hui. J’étais fière d’être à son bras, il faut dire que nous formions un beau couple et j’espérais qu’aujourd’hui plus que jamais elles mouraient de jalousie.

Après la cérémonie nous nous rendions dans la grande salle, pour le banquet. Les invités étaient avides de manger et surtout de boire. La cérémonie ne les intéressaient guère, mais pouvoir se saouler ca c’était autre chose. Nous nous installions à la table d’honneur, nous étions le centre de l’attention, je n’aimais guère être le centre de l’attention, je détestais ca en fait. Tous ces gens qui espionnaient mes moindres faits et gestes, je priais pour que tout ca se finisse au plus vite. Une coupe fut posée devant nous et du vin y fut versé, j’avais oublié cette tradition de partager au banquet… Connor en but une gorgée avant de me tendre la coupe et de me demander comment je me sentais maintenant que nous étions mariés. Je soupirais, avant de porter la coupe à mes lèvres, j’avais besoin de soutien, le vin ferait l’affaire. J’en bus une gorgée avant de la reposer devant nous et de poser mes yeux sur Connor.

« Je ne sais pas, tout ca semble irréel. »

J’avais encore du mal à réaliser que nous étions vraiment mariés, même si la bague à mon doigt me le rappelait bien. Connor n’avait pas l’air dépité, étrangement, un sourire ornait son visage, serait-il heureux de ce mariage ?

« Et vous Connor, quelles sont vos impressions ? »

Après tout nous étions deux à avoir renoncés à nos vies, à notre liberté. J’attendais sa réponse et regardais autour de moi, plusieurs femmes me fixait. Bien sur elles étaient toutes magnifiques, mais semblaient dangereuses. Devoir affronter les maitresses de son époux était quelque chose à laquelle je ne m’attendais pas du tout, mais j’allais devoir y faire face tout de même.

« Je peux vous dire que de nombreuses femmes ici ne sont pas ravies de tout, on dirait presque qu’elles assistent à des funérailles. »

Je n’étais pas aveugle et je voulais savoir ce qu’il ferait pas rapport à ca, j’étais son épouse maintenant, je ne voulais pas être ridiculisé à cause des frasques de mon époux. Je regardais les autres invités, la famille de Connor semblait heureuse. Cela me fit sourire, sa famille semblait bien différente de la mienne, il avait encore son père…

« Votre mère semble très heureuse…Bien que vous soyez marié à une ennemie.»

Toute mère voulait voir son enfant marié, mais j’étais une ennemie après tout et personne ne voulait de ca.

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MessageSujet: Re: Now, you're mine [- 18 ans]   Now, you're mine [- 18 ans] EmptyLun 1 Avr - 18:26

Now, you're mine
Liusaidh & Connor

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    Les festivités pouvaient enfin commencer après cette cérémonie un peu trop longue et ennuyante. Nous étions de fervents catholiques, là n'était pas la question, mais il fallait admettre que la perspective d'un banquet avec bonne chair et alcool à profusion était plus réjouissante que le mariage en lui-même. Mais avant cela, il fallait passer par les bons vœux de mariage, les mises en garde, les conseils et j'en passe. Je subis cela docilement, avant d'enfin mener mon épouse jusqu'à la table, y prenant place et permettant ainsi aux convives de faire de même. Ses deux frères et sa belle sœurs étaient près d'elle, ma famille était près de moi. Mes parents étaient ravis, tandis que Iain me gratifiait de sourires de connivences qui avaient le don de m'énerver. On ne pouvait pas dire que Liusaidh était une jeune demoiselle effarouchée, elle avait déjà 24 ans, mais quelque part, c'était sans doute préférable pour notre couple futur, même s'il m'était difficile de penser de cette façon. De penser en termes de couple. Et pourtant, je l'avais bien appelée Lady MacDonald.

    Nous prîmes place à la table d'honneur, commençant par partager notre vin comme le voulait une vieille coutume et je profitais de nos places côte à côte pour savoir un peu ce qu'elle pensait de ce mariage. Nous avions tous les deux vécu dans l'expectative de ce moment après tout. Et maintenant... C'était fait. Rapidement. Trop rapidement. C'était juste cela... Une petite cérémonie un peu longuette et voilà, j'avais la bague au doigt. La réponse de Liusaidh me fit sourire alors qu'elle disait trouver cela irréel. J'étais totalement d'accord avec elle. Sans y faire vraiment attention, je jouais avec mon alliance, la faisant tourner machinalement, pas habitué à ce bijoux, qui pourtant, n'allait plus quitter mon doigt... Elle me retourna ma question.

    « Cela n'est pas si... horrible que je le pensais... Sans vouloir vous offenser. Mais je pense que je ne réalise pas encore tout ce que cela implique. »

    Passer plusieurs nuits auprès de la même femme... Vieillir avec elle à mes côtés. Avoir des enfants avec elle, qui seraient mes héritiers.. Toutes sortes de petits détails qu'il m'était difficile d'appréhender. Je ne me projetais pas dans l'avenir, pas d'un point de vue personnel en tous les cas. J'avais toujours été instable de ce côté là, le plus instable de tous. Liusaidh attira mon attention sur mes quelques maîtresses qui étaient présentes ce soir, des filles de mon clan, des femmes même, parfois, plus rarement, cela était compliqué et tout n'était pas permis.

    « Votre place est convoitée Liusaidh, je ne vous l'ai pas cachée. Vous voilà mon épouse, officiellement, celle qui portera mes héritiers, celle qui partagera ma couche, quoiqu'il advienne et dont je ne me lasserais jamais. »

    Elle serait bien la seule qui ne serait pas que de passage dans ma vie finalement, quand toutes les autres n'étaient que plaisirs éphémères. Certaines n'étaient plus mes amantes depuis quelques temps déjà, d'autres, avaient encore la joie de me voir rejoindre leurs draps... Mais pour les quelques jours à venir, j'allais m'employer à concevoir un héritier. Ma main trouva alors la sienne et j'enlaçais mes doigts aux siens, avant de les porter à mes lèvres et de les baiser, montrant ainsi à ceux et surtout celles qui nous regardaient quelle place mon épouse avait désormais à mes côtés. Non, contrairement à ce que tout le monde pensait autour de moi, je n'étais pas si idiot que cela, au point d'humilier mon épouse en lui étant infidèle de façon trop voyante et éhontée. J'avais un semblant de respect pour son rang. Et un peu d'amour propre.

    « Vous soucier d'elles est leur accorder trop d'importance. Je ne leur est jamais rien promis, ni laissé espérer. Je n'ai aucune maîtresse régulière. C'est à vous que j'ai prêté serment. »

    Je relâchais sa main, avant de boire de nouveau dans la coupe. Je n'allais pas m'enivrer au point d'être saoul, mais je n'allais pas non plus me priver de ce genre de fête. La musique se mit à raisonner pour accompagner le repas dans la Grande Salle.

    Elle me fit alors remarquer que ma mère semblait heureuse de ce mariage. Je jetais un regard à cette dernière, qui souriait, aux côtés de mon père qui s'entretenait avec son voisin.

    « Ma mère se désespérait de me voir marié je pense. Et d'avoir d'autres petits enfants... Il n'y a que ma nièce pour le moment, et elle ne la voit pas aussi souvent qu'elle le souhaiterait. Quand nous aurons des enfants et si ma mère est encore de ce monde, elle pourra les voir grandir. »

    Je lui adressais un clin d’œil, bien que je ne me sente absolument pas prêt à être père et à assumer ce rôle. Je n'étais pas lié à ma nièce, pas vraiment. Eimhir était très proche de Cinead en revanche.

    « Vous savez, elle se moque que vous soyez une ennemie... Ce n'est pas votre clan qui compte pour elle. C'est vous. Vous apprendrez à la connaître. Et elle cherchera à vous apprivoiser. Vous n'avez rien à craindre d'elle. Si vous avez besoin de conseil, de compagnie ou simplement de vous épancher, elle sera ravie de tenir ce rôle. »

    Je haussais une épaule alors que l'on servait les plats.

    « Moïra a été accueillante avec vous. Dites-vous que ma mère est encore plus chaleureuse pour vous faire une idée. En revanche, j'ai cru remarquer que vos frères ne semblaient pas en liesse. Si cela ne m'étonne pas de votre cadet, dont j'ai compris les sentiments quelque peu méfiants à mon égard, je ne comprends pas la mine attristée de Raghnall. Il a obtenu ce qu'il voulait non ? »
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MessageSujet: Re: Now, you're mine [- 18 ans]   Now, you're mine [- 18 ans] EmptyMar 2 Avr - 17:11

Now You're mine
Connor

Entourés de notre famille le banquet pouvait commencer. L'alcool coulait à profusion et la nourriture à foison, beaucoup n'était là que pour ce banquet, boire et manger gratuitement et avoir une bonne raison de se saouler. Après tout le mariage du futur Laird est une bonne raison de célébrer. Tous les regards étaient vrillés sur moi, mais aucun n'avaient la même expression. Je voyais ceux qui enviaient Connor d'avoir une jeune et jolie épouse, ceux qui méprisaient son choix d'épouser une ennemie à leurs clan, ceux qui n'étaient là que pour se saouler. Celles qui me plaignait d'être mariée à un homme si volage, celles qui enviaient ma position et maudissait le jour de ma naissance. Et il y avait ceux qui semblaient ce réjouir pour nous, ils étaient en minorité bien évidemment.

Mari et femme, nous étions mariés, unis pour la vie, jusqu'à ce que la mort nous sépare. J'avais encore du mal à réaliser que j'étais une femme mariée et non plus une simple jeune fille de bonne famille. J'avais un époux à présent, je fis tourner mon alliance à mon doigt, ce simple anneau voulait dire que je lui appartenais. C'était tellement nouveau, j'avais l'impression de flotter dans un rêve, comme si je n'étais pas dans mon corps, comme si j'assistais à la scène sans pouvoir y participer. Je ne savais pas quoi penser de tout ca, j'étais une épouse et je serais une mère. Tout le monde attendait cela de moi, que je donne des enfants à Connor et de préférence des fils. Je retournais la question à mon époux, il semblait comme moi, il ne semblait pas tellement réaliser ce qui nous arrivaient.

« Je crois qu'aucun de nous ne réalise vraiment, mais vous ne m'offensez pas. Je dois avouer que tout a été plus simple que ce j'imaginais. »

Nous allions apprendre à être des époux aux jour le jour, il n'y avait pas de guide pour ce genre de choses. Le mariage était nouveau et avait été moins pire que ce que je présentais. Peut-être parce que je l'avais rencontré avant et que j'étais moins apeurée. Maintenant c'était fait, à quoi bon se plaindre. Mais ce soir il y avait nombre de femmes qui me regardaient d'un regard menaçant, sûrement les maîtresses de mon époux, ou du moins des femmes qui étaient déjà passées dans ses draps. Connor ne semblait pas leur accorder trop d'importance. Il avait raison ma place était convoitée, autant en tant que châtelaine, que dans le lit de mon mari. Mais j'étais son épouse, c'est moi qui portait son alliance à la main gauche, c'est moi qui lui avait été donnée devant Dieu et les hommes. Je serais la mère de ses enfants, celle qui partagerait toujours sa couche, sans qu'il ne se lasse jamais... ? Je n'étais pas réellement certaine de ce dernier point, il finirait par se lasser de moi et de jeter son dévolu sur une femme plus jeune et plus jolie, ainsi tournait le monde.

« Le jour où vous aurez vos héritiers vous vous lasserez bien vite de moi. »

Après tout il allait avoir ses héritiers et plus aucune obligation vis à vis de moi, j'aurais rempli mon rôle et lui le sien. Je soupirais, espérant néanmoins que ce jour n'arriverait pas. Sans que je ne m'y attendre il prit ma main et enlaça nos doigts, puis il porta ma main à sa bouche et la baisa, devant tout le monde. Je ne pouvais le quitter des yeux bien trop troublée. Ce geste en disait tant, aux yeux des siens il montrait que j'étais sienne et d'un côté j'étais satisfaite que ses maîtresses voient ca. C'était mon court moment de triomphe. Il avait raison une fois encore, me soucier d'elles leur donnaient trop d'importance alors qu'elles n'en n'avaient pas. Il ne leur avait rien promis, rien fait espéré, il avait juste recherché le plaisir entre leur bras. Il n'avait pas de maîtresses régulière, j’étais un peu rassurée.

« Je ferais tout pour que vous n'ayez jamais de maîtresses régulière. »

Après tout j'étais la seule capable de le retenir dans mon lit, et je comptais bien y arriver. Je ne laisserais pas mon époux m'échapper.

Sa famille semblait heureuse, sa mère rayonnait. Comme j'aurais aimé avoir une mère comme la sienne, souriante et chaleureuse. Je l'avais vu très peu de temps, mais la mère de mon époux semblait si gentille. Rien à voir avec celle qui m'avait mise au monde... Il me dit alors que sa mère désespérait de le voir marier un jour et qu'elle voulait des petits-enfants. Visiblement sa seule petite fille, la fille de Moïra et Aodhan, elle la voyait peu. Quand nous aurons des enfants, elle pourra alors pleinement en profiter. Je souriais, cette femme devait être une grand-mère parfaite, elle débordait d'amour. Il m'adressait un clin d'oeil, nous n'avions guère parler d'enfants encore.

« Nous devrions vite lui donner des petit-enfants alors. »

Dis je en lui rendant son clin d'oeil. Je ne savais pas si je serais une bonne mère, mais après tout c'était là le but du mariage, avoir une descendance. Mais avoir des enfants me semblait tellement abstrait, tellement lointain. Mais je savais que Connor voulait des fils, n'importe quel homme en veut. Il a besoin d'avoir des héritiers et c'est mon devoir de lui en donner.

Je craignais que sa famille soit hostile vis à vis de moi à cause de ma naissance, après tout j'étais une ennemie de leur clan. Mais Connor me certifia que sa mère ne s’arrêterait pas ca du tout. Elle me prendrait pour qui je suis, cela ma rassurait de savoir que je pouvais compter sur quelqu'un.

« J'en serais ravie également. »

Cela me changerait de la présence de ma mère qui n'avait jamais été là pour moi, du moins pas comme une mère aimante mais uniquement pour me faire des remarques. Je m'étais bien entendue lorsque j'avais rencontrée sa sœur Moïra et sa mère était encore plus chaleureuse. J'étais certaine que nous nous entendrions bien. Mais il me fit remarquer que si sa mère avait l'air ravie, mes frères quant à eux n'avaient pas l'air ravi du tout. Il savait que Brendan n'appréciait guère cette union, mais Raghnall après tout avait eu ce qu'il voulait... Je soupirais, c'était dur pour moi de les voir si triste le jour de nos noces, mais je ne pouvais rien y faire. J'avais tenté en vain de leur faire changer d'avis, mais ils ne parvenaient pas à esquisser un sourire.

« Comme je vous l'ai dit Brendan était contre notre mariage, il n'approuve pas notre union. Je crois que pour lui assister à mon mariage avec vous est la même chose que s'il assistait à mes funérailles... »

Dis je à regret. Parce que finalement c'était la vérité. Brendan s'était battu bec et ongles avec Raghnall pour que ce mariage n'ai pas lieu, il avait été hors de lui en apprenant l'existence de ce contrat et encore plus lorsque notre frère avait décidé de s'en servir.

« Quand à Raghnall je crois qu'en tant que chef de clan, il est content, il a réussi à nous marier. Mais aujourd'hui c'est mon frère qui assiste à mon mariage, et non le chef de clan. Il réalise qu'il vient de marier sa petite sœur. Il réalise juste maintenant qu'il va me perdre... »

Mon frère n'avait pas réaliser avant que nous serions séparés et qu'on se perdrait l'un l'autre, penser à cela ma fendait le cœur. Je tentais de sourire à mon époux, pour cacher ma peine, mais je n'y parvenais guère.

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MessageSujet: Re: Now, you're mine [- 18 ans]   Now, you're mine [- 18 ans] EmptyMar 2 Avr - 18:07

Now, you're mine
Liusaidh & Connor

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    Oui, c'était exactement cela. Les choses avaient été plus simples que je ne le pensais, elle exprimait très bien le fond de ma pensée. Il n'y avait rien d'insurmontable, il avait suffi de nous laisser porter par les événements et le tour était joué. Quant aux conséquences, il était encore trop tôt pour vraiment les appréhender finalement. Ce que je savais, c'était qu'il me faudrait trouver sa couche bien souvent pour concevoir des héritiers, ce qui n'était pas pour me déplaire, ma ravissante épouse étant plus qu'attirante. Elle ne manqua pas de remarquer les regards d'autres femmes sur nous et je lui fis remarquer qu'elle ne devait pas s'en soucier, finalement, c'était elle Lady MacDonald, pas ces femmes et elle avait quelque chose que les autres n'avaient pas, des prérogatives qui leur était interdites. Mais elle me rétorqua aussitôt que quand j'aurais mes héritiers, je me lasserais vite d'elle. Que répondre à cela ? C'était possible oui... Les années allaient la faner, lui faire perdre sa fraîcheur, les grossesses alourdiraient sa silhouette gracile et elle deviendrait moins désirable alors que de jeunes beautés se présenteraient à moi... Pour autant, au delà de nos caractères explosifs, peut-être que quelque chose se tisserait entre nous.

    « Avez-vous si peu confiance en vos charmes ? »

    Elle semblait bien défaitiste et pensait ne pas être capable de retenir un homme. Ou du moins l'homme que j'étais. A sa décharge, il fallait admettre que le défi était de taille. Quelle femme pouvait espérer me garder bien longtemps dans ses filets sans que je ne m'en lasse ? Liusaidh n'avait sûrement pas tort, mais je ne voulais pas jeter un voile sur son humeur en ce jour de liesse. Pour bien affirmer qu'elle était mon épouse et également, renforcer son statut auprès de moi auprès de tous, je m'emparais de sa main que je baisais. Je sentis le regard de Iain sur moi, songeur. Mon cousin et ami me connaissait bien et sans doute était-il en train d'évaluer mes gestes et mes paroles. Lui aussi serait un soutien pour Liusaidh, il était charmant, doux, prévenant, agréable... Et loyal.

    J'affirmais à Liusaidh ne pas avoir de maîtresse régulière, aucune femme qui puisse prendre un ascendant sur elle et se targuer d'avoir une emprise sur moi. Certaines pouvaient être tentées de la rabaisser et lui dire qu'elles, au moins, ne m'avaient pas été imposées et que j'étais venu librement à elles, mais aucune n'était une sérieuse rivale finalement. Liusaidh affirma alors qu'elle ferait tout pour que je n'ai jamais de maîtresse régulière. Un sourire amusé fut la seule réponse que je lui offris à ce moment précis. Peut-être était-elle capable de m'éblouir, de me surprendre. Elle en était bien capable.

    Elle me fit alors remarquer que ma mère semblait heureuse de ce mariage, même si elle était une ennemie. A ce sujet, je la rassurais, ma mère se fichait de son nom, c'était la personne qu'elle était qui l'intéressait. Elle ne la connaissait pas, n'avait eu que des ouï dires, mais était déjà contente qu'elle soit jeune et à mon goût. Moïra lui avait peut être fait part de ses impressions également... Mais je savais aussi qu'elle était heureuse de voir son fils marié et espérait bien que je cesserais mes frasques et trouverais le bonheur dans mon mariage. Ça, évidemment, je le tus à mon épouse. Je doutais répondre à ce désir de ma mère... En revanche, c'était la vérité de dire qu'elle voulait des petits enfants à choyer, ne voyant pas assez Eimhir. Liusaidh me répliqua alors que nous devrions vite lui donner des petits enfants.

    « Voilà une excellente idée... »

    Nous allions donc nous atteler assez souvent et ardemment à concevoir un enfant. Les prochaines nuits risquaient d'être assez intenses et la mariée fortement fatiguée dans les premiers temps. Je la rassurais sur l’accueil que pouvaient lui faire mes proches. Certes, beaucoup lui seraient hostiles, mais pas tous. Elle me répondit qu'elle serait ravie de pouvoir compter sur ma mère. J'en profitais pour souligner les mines maussades de ses frères. Effectivement, la réaction de Brendan n'était pas vraiment une surprise, même si comparer notre mariage à ses funérailles était un peu exagéré.

    « Oh, j'en serais presque vexé... j'espère quand même que vous serez mieux en vie et mariée à moi, que morte et entre quatre planches... votre frère devrait relativiser un peu. »

    Mais concernant son frère, s'il avait eu ce qu'il voulait, il venait de réaliser qu'il avait perdu sa sœur.

    « Peut-être aurait-il du y songer avant. »

    Ma voix était sèche et aucunement compatissante pour ce Laird qui n'avait aucune envergure. Mais Liusaidh, derrière son sourire, était mélancolique.

    « Vous a-t-il réellement perdu ? Bien qu'ennemis, je ne vous empêcherais pas de garder quelques contacts avec votre famille. Tant que vous ne me trahissez pas, cela ne me dérange pas. »

    Ils pourraient correspondre naturellement. Je n'avais pas l'intention de parler de politique et guerre avec Liusaidh de toutes façons, elle ne pourrait guère lui dire quoique ce soit, à moins que je ne le désire et ne manipule les informations que je pourrais lui livrer pour qu'elle les rapporte à son frère. Mais cela prouverait alors qu'elle ne m'était pas loyale. L'utiliser était tentant, mais amoral... Et peut-être que Liusaidh était sincère en disant qu'elle me serait fidèle maintenant qu'elle était une MacDonald et avait définitivement tiré un trait sur sa famille, les Dingwall...

    La soirée continua ainsi, alors que Liusaidh discutait avec ses frères, que ma mère l'abordait avec un sourire et l’accueillait chaleureusement, que Iain se présentait comme son chevalier servant vers qui se tourner si je n'étais pas correct, il défendrait alors son honneur. Il plaisantait, mais je devinais la mise en garde derrière son humour et répondit d'un ton grinçant. Après quelques heures, il fut temps pour la mariée de se retirer, comme le voulait la coutume. Les femmes la suivraient, nous laissant entre hommes, alors qu'elle allait être préparée pour m'attendre. Je lui glissais à l'oreille :

    « Je ne vous ferais pas languir bien longtemps, je vous le promets. »

    Une étincelle malicieuse s'alluma dans mes yeux clairs. Liusaidh allait avoir tout le temps pour s'angoisser alors qu'on la préparerait.
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MessageSujet: Re: Now, you're mine [- 18 ans]   Now, you're mine [- 18 ans] EmptyMer 3 Avr - 10:13

Now You're mine
Connor


J'avais toute confiance dans mes charmes, du moins au jour d'aujourd'hui. Pour le moment je représentais une nouveauté, sa toute jeune épouse qu'il faudrait initier aux plaisirs de la chair. Mais dans dix ans, quand il aura eu ses héritiers tant désirés, je n'étais pas certaine qu'il continue à visiter ma couche. Il y aurait toujours une jeune et jolie servante pour le dévier de notre couche. Connor semblait avoir la conquête dans le sang, il ne pourrait guère résister à un joli visage et des formes généreuses. Et je craignais qu'il ne se lassa rapidement de moi. Bien sur je ferais tout pour qu'il n'en soit rien, mais je restais bien innocente dans ce domaine alors qu'il devait avoir un grand nombre de femmes pleine d'expérience à disposition.

« Je ne doute guère de mes charmes aujourd'hui, mais dans dix ans... »

Je soupirais, je ne préférais ne pas y penser, je voulais profiter de cette journée ou du moins essayer. Après tout j'avais rêvé de ce jour toute ma vie et enfin il était là, bien différent de tout ce que j'avais pu imaginer. Le seul geste de tendresse de Connor fut de prendre ma main et de l'embrasser, j'en frissonnais. Comme n'importe quelle petite fille je rêvais d'un mariage d'amour mais je devais bien me rendre à l'évidence le mien n'en serait pas un, du moins pas dès le début. On ne pouvait guère prévoir ce que l'avenir nous préparait. Nous serions fixés dans quelques années. Mais même sans amour je ne comptais pas me laisser marcher sur les pieds par toutes les femmes qui étaient passés dans les draps de mon époux. Il n'avait pas de maîtresse régulière, ce qui était rassurant dans un sens, je n'aurais pas de vraie rivale. Et je ferais de mon mieux pour qu'il n'en n'ai jamais, ces femmes ne devaient pas m’impressionner, c’est moi qui portais l'alliance, j'étais son épouse, je devais à tous prix garder cela dans ma tête.

Sa famille semblait bien plus se réjouir que la mienne, après tout ils gagnaient une fille quand la mienne en perdait une. La mère de Connor avait l'air radieuse, réellement heureuse que son fils se marie enfin visiblement. Je n'avais pas encore eu le temps de beaucoup parler avec elle, mais elle semblait gentille, peut-être ne serais-je pas si seule que ca dans ma nouvelle vie. Comme n'importe quelle mère, elle devait souhaiter voir son fils marié, dans une situation stable. Je me doutais bien qu'elle devait tout connaître de ses frasques, une mère sait toujours ce genre de choses, et d'un côté elle devait espérer que ce mariage calmerait son fils. Mais je ne pouvais pas le lui promettre. Connor m'expliqua qu'elle voyait très peu sa seule petite file, la fille de Moïra et Aodhan. Cela devait être difficile de ne pas pouvoir profiter de ses petits-enfants, cette femme semblait être née pour aimer, elle ferait une grand-mère exceptionnelle. Je ne sais pas comment j'ai pu avoir le courage de dire à mon tout jeune époux que dans ce cas nous devrions lui donner des petits-enfants rapidement... Il semblait partager mon idée, ce qui ne m'étonnait guère.

La nuit à venir marquerait un nouveau départ dans ma vie, mais je préférais ne pas y penser, pas maintenant alors que j'étais entouré de tout ces gens. Sa famille avait l'air chaleureuse, jusqu'ici personne ne me traitait comme une ennemie, pour le moment. Mes frères quant à eux, ne semblaient pas heureux d'être là, du tout. Je soupirais expliquant à Connor, que Brendan était absolument contre notre mariage et que pour lui assister à mon union avec un ennemi de notre clan, revenait presque à assister à mes funérailles. Mon frère avait toujours été comme ca, c'était soit banc, soit noir, il ne connaissait pas le gris. Je posais ma main sur celle de Connor.

« Je préfère également être en vie et mariée avec vous, que six pieds sous terre. Il s'y fera... »

Il n'aurait pas le choix, ce mariage était prononcé, nous ne pouvions plus faire marche arrière. J'expliquais alors pourquoi Raghnall semblait si triste lui aussi. Bien sur il avait eu ce qu'il voulait, c'était son idée après tout, mais il se rendait compte qu'il me perdait, juste aujourd'hui. Connor répliqua qu'il aurait du y penser avant, sur un ton sec. Je soupirais, il avait raison, mais il restait mon frère et je le perdais aussi... Je baissais la tête, un peu triste. Puis il me demanda s'il m'avait réellement perdu, il permettrait que je reste en contact avec mes frères. Un sourire sincère fendit mon visage.

« Vraiment ?! Je ne pensais pas que vous l'autorisiez... Je vous l'ai déjà dit je ne serais jamais une espionne au compte de mon frère, je suis votre épouse, vous avez ma loyauté, je ne vous trahirais jamais. Mais mes frères m'ont presque élevé lorsque mon père est mort...Je ne pourrais pas les laisser derrière moi si facilement... »

Je baissais la tête, je ne parlais jamais de mon père en temps normal, c'était trop douloureux. Mais lorsqu'il était mort à cause de cette guerre, mes frères avaient pris le relais et avait pris soin de moi. Ils étaient ma famille, le même sang coulait dans nos veines malgré tout.

La soirée semblait réussie, les gens buvaient, riaient. La joie régnait. Je discutais alors avec Iain, qui était le cousin de mon époux. Il était très agréable et diamétralement différent de Connor.

« Milady je serais votre chevalier servant si votre époux se montrait incorrect. »


J'esquissais un sourire, j'allais bien m'entendre avec lui. Il serait un réel soutien, mais je voyais que Connor ne semblait guère aimer cela.

« Si une telle chose arrive je viendrais à vous Messire. »

« Je vous en prie appelez moi Iain. »

« Alors merci Iain. »

Connor avait perdu son sourire, j'avais tout de même le droit de parler à son cousin. Cet homme semblait bien, finalement sa famille était accueillante, je n'avais guère de soucis à me faire...
Puis il fut finalement l'heure de se retirer, la nuit ne faisait que commencer mais le banquet était fini pour moi. La partie la plus redoutée allait finalement arriver. Je redoutais ce moment, ma belle impatience venait de s'envoler. J'allais me lever pour me retirer lorsque Connor me glissa à l'oreille qu'il ne me fera pas languir bien longtemps. Je devais garder la tête haute et ne pas lui montrer que déjà mon cœur battait plus vite.

« Je vous attendrais Connor. »

J'accompagnais ma réponse d'un sourire avant de me lever. La mère de Connor me rejoint aussitôt, elle me prit par le bras et m'attira à travers la grande salle. Je ne regardais pas derrière moi, je ne voulais pas voir le visage de mes frères. Cet instant devait être invivable pour eux...Leur sœur offerte à un autre. La mère de Connor était douce et sa présence me rassurait.

« N'ayez crainte ma chère tout va bien se passer. »


Je ne pouvais rien répondre à cela, je me contentais de lui sourire. Toute une floppée de femme nous accompagnait, je n'en connaissais aucune. Je n'aimais guère tout ce remue-ménage. Nous arrivâmes finalement dans une vaste chambre que je n'avais jamais vu. Était-ce celle de Connor ? Ou celle qui m'était destiné pour qu'il me rende visite la nuit ? Je n'en savait rien. Tant de monde s'agitait autour de moi pour me préparer pour cette nuit. J'avais l'impression d'être une bête de foire, je détestais cela. On retira la couronne de fleurs de mes cheveux et je sentis qu'on délaçait déjà ma robe. Je soupirais et regardais la mère de Connor qui semblait voir mon malaise.

« Souhaiterez vous moins de monde très chère ? »

« Cela serait merveilleux. »

Elle me souriait chaleureusement, les autres femmes étaient plus que surprise, ce n'était pas la tradition, mais à cet instant précis je n'avais que faire de la tradition, c'était bien la dernière chose qui me préoccupait. La mère de mon époux, appelle une jeune femme qui ne semblait guère plus âgée que moi.

« Liusaidh voici Maggie, elle sera votre femme de chambre. »

Je lui souriais en guise de remerciements, elle fit sortir toutes les autres femmes, dont une partie était sûrement les maîtresses de Connor. Avant de fermer la porte, elle se tourna vers moi, je vis qu'elle hésité à me dire quelque chose.

« Bonne nuit et nous vous angoissez pas trop. »

Sur ce elle ferma la porte, me laissant avec la jeune femme. Elle semblait un peu timide. Elle commença à me parler, elle était gentille, nous allions bien nous entendre. Elle m'aida à quitter ma robe pour ne garder que ma chemise et entreprit de brosser mes cheveux, en me posant des questions sur où je vivais avant, tout pour me détendre et me faire oublier ce qui allait arriver. Puis il fut temps qu'elle s'en aille, elle m'aida à me coucher, et pris congé. La chambre était plongée dans le noir, j'entendais battre mon cœur, l'angoisse montait malgré tout. Je levais ma main et regardais mon alliance qui brillait aux quelques rayons de la lune.

Je ne puis dire combien de temps passa, je savais juste que je ne devais pas m'endormir, pas encore. Puis au bout d'un moment qui me sembla être une éternité, j'entendis des pas dans les escaliers, mon cœur se remit à battre à la chamade, les pas s’arretèrent devant la porte et cette dernière s'ouvrit sur Connor. Ca y est il était là... J'étais tétanisée, qu'est ce que je devais dire ? Qu'est ce que je devais faire ?

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MessageSujet: Re: Now, you're mine [- 18 ans]   Now, you're mine [- 18 ans] EmptyMer 3 Avr - 18:15

Now, you're mine
Liusaidh & Connor

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    Je demeurais muet quand elle réitéra que dans 10 ans, elle pourrait bien être fanée et ne plus être à mon goût. Il aurait été hypocrite que de lui répondre le contraire. En vieillissant, les femmes devenaient moins désirables, c'était un fait. Finalement, qu'est-ce qui retenait un homme auprès d'une femme, qu'est-ce qui faisait qu'ils pouvaient encore se désirer après des années ? Sans doute l'amour. Aimer l'autre au delà de son physique, aimer son être et continuer à le voir autrement. Autant dire que cela n'était pas prêt d'arriver entre Liusaidh et moi. C'était ce qu'il se passait entre Aodhan et Moïra, même si en 13 ans, cette dernière n'avait guère changé, demeurant d'une grande beauté. Mais malgré leur amour, ils avaient des différents et les rumeurs circulaient à leur sujet. L'amour n'empêchait pas les désaccords, ni même de se déchirer.

    Je n'avais jamais été porté sur la famille. Je restais distant avec les miens. On pouvait penser à de l'indifférence, mais ce n'était pas tout à fait cela, simplement, je n'étais pas très démonstratif, dés lors qu'il s'agissait de sentiments. Cela faisait bien longtemps qu'il en était ainsi. J'avais souffert de vivre dans l'ombre de mon frère, de voir combien mes sœurs l’idolâtraient, mon père l'adorait. J'en avais conçu une certaine rancœur et un mécanisme de défense bien rôdé qui me détachait d'eux. Il n'y avait guère que ma mère qui pouvait se targuer d'avoir des marques d'affection de ma part. Liusaidh semblait surprise d'ailleurs, du sourire de cette dernière et je lui expliquais en quoi elle était heureuse en cet instant, tout comme elle n'avait pas à craindre mes parents ou mes sœurs.

    Mais si eux, étaient joyeux, je remarquais que les frères de Liusaidh n'étaient pas à la fête. Il fallait avouer que si ce mariage ne m'apportait rien de concret, c'était quand même un beau mariage avec une femme de haut rang. Si je n'attendais pas de liesse de la part de Brendan, qui, comme mon épouse me le fit remarquer, voyait ce mariage de la même manière que ses funérailles, je m'étonnais de l'air attristé de Raghnall. Ceci s'expliquait simplement par le fait qu'il venait de s’apercevoir qu'il avait perdu sa sœur. Je répondis sans doute sèchement à ce sujet. Peut-être que le Laird devrait parfois réfléchir davantage avant de prendre des décisions ? Ne voyait-il pas plus loin que le bout de son nez ? Cependant, je n'étais pas totalement insensible et dénué de tact et je vis bien que le fait de perdre ses frères peinait Liusaidh. Je lui proposais alors de garder contact avec eux, si le cœur lui en disait, tant qu'elle ne me trahissait pas. Son sourire fut plus sincère que tous ceux qu'elle avait pu m'offrir jusqu'à maintenant. Elle s'étonna de cette proposition, avant de me rassurer... Et d'accepter tacitement ce cadeau.

    « Disons que c'est mon cadeau de mariage. »

    Si je n'étais pas très famille, je pouvais concevoir que d'autres le soient. Et qu'on puisse s'aimer et se manquer entre frères et sœurs, surtout après la perte d'un proche. Étrangement, la mort d'Allen ne nous avait pas rapproché. Sans doute était-ce en partie ma faute, trop inabordable et renfermé pour laisser entrer mes sœurs. Le seul dont j'étais proche, c'était Iain, Iain qui ne se fit pas prier pour se montrer galant avec mon épouse, sous mon regard agacé. Il plaisantait bien sûr, mais je savais aussi qu'il était tout ce qu'une jeune femme comme Liusaidh pouvait souhaiter comme époux : courtois, beau, galant... Fidèle.

    La soirée continua, jusqu'à ce que Liusaidh sonne le départ des femmes. Je lui promis alors de ne pas être long et la laissais partir, restant avec les autres hommes.

    « Elle est vraiment charmante. »

    « C'était quoi ce petit numéro toute à l'heure, Iain ? »

    « De quoi tu parles ? »

    « Tu sais très bien de quoi je parle. »

    « Connor... Elle est seule parmi nous, avec un mari qui dédaignera ses draps sitôt qu'elle sera enceinte pour satisfaire son goût de la conquête... Je voulais juste lui assurer de mon soutien quand tu l'oublieras. »

    Je restais muet devant son irrespect.

    « Aurais-tu trop bu ? »

    « Absolument pas et bien moins que toi. Qui sait, peut-être que j'arriverais à t'enseigner comment te comporter avec ton épouse. »

    « Je n'ai aucune leçon à recevoir de toi. »

    J'avais bu oui, mais pas au point d'être ivre. J'avais les idées très claires et les remontrances de Iain commençaient sérieusement à me taper sur les nerfs. Mon regard était ombrageux... mauvais signe.

    « Peut-être... Joli geste que de lui permettre de garder contact avec les siens. »

    « Cela ne le coûte rien et pourrait même m'être utile. »

    « Ah évidemment, ce n'était pas simplement pour lui faire plaisir, de la gentillesse et de la prévenance. »

    « Non, ça n'en était pas. »

    Je reposais mon verre sèchement, la discussion était close et Iain dut le sentir. Il n'insista pas. Je n'avais pas besoin qu'il joue ma conscience. Pas ce soir. Je vidais encore quelque chopes, avant de finalement me décider à mettre un terme aux festivités. J'eus le droit aux clins d’œil grivois de mes pairs alors que je quittais la table. Tout le monde savait exactement ce qui allait se passer. Idée quelque peu dérangeante... Je ne savais combien de temps j'avais mis avant de la rejoindre, mais arrivé en bas des escaliers, je hélais une servante.

    « Ramène moi deux coupes de vin. Nous serons dans la chambre. Fais vite. »

    Je la laissais partir, avant de monter les marches, pour finalement pousser la porte. Cette chambre n'était pas la mienne, mais la sienne. La mienne se trouvait juste à côté, une chambre de guerrier, quand celle-ci attendait encore que son occupante la personnalise. Il n'était pas encore question de faire chambre à part, mais parfois, cela arriverait. C'était aussi dans les usages. Et cette chambre était sans doute plus agréable pour une demoiselle que la mienne. Je m'emparais d'une torche, pénétrant dans la chambre pour apercevoir la silhouette de Liusaidh dans le lit. Sans dire un mot, j'allumais quelques bougies, avant de déposer la torche.

    « Nul besoin de pénombre, il n'y ai rien que vous ayez à me cacher. »

    J'avisais la cheminée.

    « Désirez-vous que j'allume le feu ? »

    Avait-elle froid ? J'essayais de la mettre à l'aise. J'étais plus que détendu. On frappa à la porte et la servante entra, tête baissée, posant un plateau avec les deux coupes de vin sur la table. Elle s'en alla sans dire un mot, refermant derrière elle. Je m'emparais des deux coupes, avant de venir m'asseoir près de Liusaidh sur le lit, lui tendant une des deux coupes :

    « Vous semblez nerveuse. Tenez, il est délicieux. »
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MessageSujet: Re: Now, you're mine [- 18 ans]   Now, you're mine [- 18 ans] EmptyMer 3 Avr - 20:30

Now You're mine
Connor


Pouvoir garder le contact avec ma famille était important pour moi. Bien sur j'avais dit à Connor qu'une fois mariée je tirerais un trait sur les miens, mais au bout du compte, je ne crois pas en être capable. Je ne leur devais plus rien, je n'étais plus loyale à Raghnall, il n'était plus mon Laird. Maintenant il serait uniquement mon frère, un point c'est tout. Mon allégeance allait à mon époux à présent et à travers lui au Laird Macintosh. Mais je ne pensais pas qu'il me laisserait garder contact avec mes frères. Ca aurait été si difficile de ne pas savoir que mon neveu ou ma nièce soit né, comme le bébé allait, à qui il ressemblait. Ne pas savoir que Brendan allait se marier et selon ses termes, se passer la corde au cou. Je ferais toujours partie de leurs vies à distance. Nous avions grandis ensemble, je ne pouvais pas les oublier et les laisser derrière moi comme si de rien n'était. Je savais être forte mais pas à ce point. Connor précisa que c'était son cadeau de mariage, comme s'il disait ca sans vraiment en tenir compte, sûrement une idée de passage. Mais ca comptait pour moi.

« Merci. »

C'était l'une des meilleures nouvelles que l'on m'avait annoncée aujourd'hui. Je suis par la suite que je trouverais du soutien parmi la famille de Connor. Sa mère était très attachante et semblait décidée à ce que je me sentes ici chez moi, ce qui était finalement le cas. Son cousin, Iain était un homme fort intéressant et très séduisant. Il semblait être l'opposé de mon époux, mais les deux hommes semblaient très proches. Ses paroles ma rassurèrent, je pourrais compter sur lui. Et bien que je ne le connaissais réellement que depuis quelques minutes, j'avais l'impression que je pouvais lui faire confiance. Un sentiment que je ne ressentais pas toujours en présence de mon époux. Je voyais bien que cette conversation lui déplaisait beaucoup, il n'appréciait sans doute pas d'être dégradé de la sorte devant son épouse. Ou alors il n'aimait pas qu'un homme, autre que lui, parle ainsi à sa femme. Je n'en n'avais encore aucune idée. Mais je savais que Iain serait un soutien lors de mes débuts ici, je pouvais compter sur lui quoi qu'il arrive.

Puis il fut temps de partir, enfin pour moi. Je savais ce qui allait suivre et malgré les paroles rassurantes que Connor avait eu lors de notre rencontre chez moi, je ne pouvais pas m'empêcher d'être un peu angoissée. J'étais encore vierge, je n'avais aucune idée de ce qui m'attendais. Ma mère était restée bien évasive à ce sujet, ou le peu qu'elle avait dit m'avait plutôt effrayée. Pourquoi parlait-elle de douleur et devoir contraignant alors que Connor parlait de plaisir... ? Il n'avait pas voulu en dire plus et je n'avais pas questionné ma mère. Un reste de pudeur m'avait retenue de questionner ma belle-soeur.

En ce moment précis j'appréciais que ma mère ne soit pas ici, elle m'aurait ridiculisé. Je n'aurais été pour elle qu'une bête de foire à présenter. J'entendais sa voix d'ici, mais regardez comme elle est joli et bien formée en plus... Je préférais chasser ces pensées de mon esprits. Sentir le regard de ses femmes sur moi suffisait amplement ! J'avais l'impression d'^tre un objet, on me préparait, comme si j'étais incapable de le faire moi même. Je n'aimais pas avoir tant de monde autour de moi, j'avais toujours été indépendante et je comptais bien le rester malgré mon nouveau statut ou le rang de ma naissance. La mère de mon époux du voir mon malaise et fit vider la chambre en claquement de doigt, quel soulagement.

A présent je n'avais plus qu'à attendre, je n'arrivais pas à arrêter mon cerveau de fonctionner. Je me posais des centaines de questions, l'angoisse montait petit à petit. Et je ne parvenais pas à la diminuer. J'observais cette chambre, qui était bien froide autant en température, qu'à la décoration. Elle était vide, sans âme. Je doutais qu'elle appartienne à Connor.

Le moment tant redouté sembla arriver, quand des bruits de pas se rapprochèrent. Soudain la température de la pièce ne semblait plus si basse que cela. La porte finit par s'ouvrir pour laisser découvrir Connor, mon époux. Sa présence ne m'apaisait guère, c'était bien tout le contraire ! L'obscurité emplissait la pièce et je voyais que son ombre. Jusqu'à qu'il allume quelques bougies, je le voyait. Il avait raison je ne pouvais rien lui cacher, du moins je ne le pouvais plus. Il était mon époux, il avait tous les droits sur moi... Je soupirais à cette idée. Il me demanda alors si je désirais qu'il allume la cheminée. Il est vrai qu'il ne faisait pas très chaud...

« S'il vous plaît. Cette pièce est assez froide. »

La chair de poule recouvrait mes membres, de froid ou d'appréhension, ca je ne le savais pas. Soudain quelqu'un frappa à la porte, je fus assez surprise que quiconque ose venir déranger des époux le soir de leurs nuits de noces. Mais ce n'était qu'une servante qui nous apporta deux verres. Connor pris les coupes, s'approcha de moi et s'assit tout près, trop près. Ma respiration s'accélérait, sa présence me troublait toujours autant, sans que je ne puisse le contrôler. Il me tendit une coupe, oui j'étais nerveuse. Je la prit et en but une gorgée, en effet il était délicieux, mais j'avais déjà bu plus que de raison ce soir.

« Je ne sais si m'enivrer est la solution à la nervosité. »

J'étais nerveuse, oui, plus que je ne le pensais. Il s'éloigna pour allumer le feu, j'étais angoissée et dans ce genre de situation je ne peux m'empêcher de parler, c'est plus fort que moi. Je peux devenir la pire bavarde. Mais il m'arrivait peu souvent de ressentir ce degré de nervosité.

« En tout cas cette soirée a été un succès. Votre cousin est une personne forte intéressante. »

Il était bien plus qu’intéressant. Un instant je me permettais de penser à quoi ressemblerait ma nuit de de noces si j'avais été mariée à un homme comme Iain... Mais ce n'était guère le bon moment pour penser à ce genre de choses.

« Espérons que la nuit sera à la hauteur de la soirée... »


Voilà j'avais pensé à haute voix, encore une fois. Je priais pour qu'il dise ou fasse quelque chose, qui me ferait taire. Je craignais de dire des absurdités, s'il ne me calmait pas...

« Cette chambre est la vôtre...?»

C'était plus fort que moi, mais je me demandais si nous allions faire chambre à part et qu'il ne viendrait visiter ma couche juste pour faire son devoir et vite s'enfuir par la suite...

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MessageSujet: Re: Now, you're mine [- 18 ans]   Now, you're mine [- 18 ans] EmptyMer 3 Avr - 21:22

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    « Ce n'est pas la solution, mais cela peut aider. »

    Je lui laissais la coupe de vin, posant la mienne sur la petite table prêt du lit, pour me lever et aller allumer le feu afin de réchauffer la pièce. Il était même inacceptable qu'une servante ou un valet n'aient pas été envoyé plus tôt pour le faire, laissant la jeune femme m'attendre dans le noir. Certes, les fourrures tenaient chaud, mais tout de même... les ténèbres étaient lugubres. Déjà que la mariée avait peur... Autant apporter un peu de chaleur dans cette ambiance froide. J'avais trouvé Liusaidh solaire lors de son entrée dans la chapelle. Je voulais retrouver cette flamme en elle. Je feu se mit alors à ronfler à ma grande satisfaction, avant que je n'entende mon épouse, parler de cette soirée et surtout de mon cousin. Je me redressais, contrarié qu'il lui ai fait si bonne impression. Jalousie ? Absurde, qu'est-ce que cela pouvait bien me faire ce qu'elle pensait de lui et de moi ? Des résultats de la comparaison qu'elle pouvait faire entre nous. Sans doute pas très flatteur pour moi d'ailleurs, au niveau du caractère.

    « Iain a le don de se faire aimer des gens, c'est indéniable. »

    Mon ton était un peu raide. Je fis demi tour pour la regarder.

    « Il semblerait qu'il vous ai fait bonne impression. Il est un allié précieux pour moi, il le sera pour vous. »

    Étouffer les sentiments étranges qui m'étreignaient et qui n'avaient pas lieu d'être. J'avais confiance en Iain pour ne pas commettre d'erreur vis à vis de mon épouse, aussi charmant pouvait-il se montrer. Mais j'allais devoir lui mettre les points sur les i. Il ne faudrait pas qu'elle s'amourache de mon cousin parce qu'il était là quand je ne l'étais pas. Elle émit alors l'espoir que la nuit serait à la hauteur de la soirée.

    « Laissez-moi vous détromper Liusaidh... »

    Je me rapprochais de nouveau d'elle, me rasseyant sur le lit, avant de glisser une main dans ses cheveux dénoués.

    « Elle sera bien meilleure que cette soirée. »

    Elle me demanda alors si c'était ma chambre. La nervosité semblait lui délier la langue. Je souris légèrement, avant de secouer négativement la tête.

    « Non, vous voyez cette tapisserie ? Derrière, il y a une porte qui mène directement à mes propres appartements. Mais c'est une chambre de soldat, guère adaptée à une lady. Celle-ci sera la vôtre, vous pourrez l'agencer à votre goût... Votre espace personnel, votre bulle où vous retirer parfois, où vous reposer. »

    Je marquais une pause, englobant la chambre du regard, avant de préciser :

    « Ma chambre ne vous est pas interdite, naturellement. Mon lit vous est grand ouvert. »

    De la malice se glissa dans mon sourire. Avoir chacun ses quartiers avait ses avantages et n'empêchait sûrement pas de passer la nuit ensemble. Mais il y aurait des fois où je ne serais pas là, parti en campagne. Il était certain également, que je ne laisserais plus aucune maîtresse se glisser dans mon lit avec Liusaidh dans les parages. Sa chambre et la mienne, ne seraient que pour notre couple.

    Je lui pris alors sa coupe des mains, la déposant à côté de la mienne.

    « Vous voilà bien bavarde tout à coup... »

    Lentement, ma main s'approcha du lien qui retenait sa chemise de nuit, le défaisant avec précaution, avant de tirer dessus et d'ouvrir largement la chemise sur sa gorge. Je fis glisser l'encolure sur son épaule, avant d'y apposer les lèvres, goûtant sa peau si douce, si vierge de toute caresse.

    « Détendez-vous Liusaidh. Je vous ai fais une promesse. »

    Que tout se passerait bien, que cela serait agréable pour elle. Et j'allais tout faire pour que ce soit le cas... Pour qu'elle ne soit pas malheureuse dans ce mariage. Pas totalement. Doucement, je dégageais sa poitrine, admirant ses seins ronds et hauts, encore fermes, des seins de jeune fille. Mes lèvres y goûtèrent le plus naturellement du monde, en agacèrent les sommet avec agilité, avec habitude, sans précipitation. Lui donner du plaisir, lui apprendre ce que c'était ne ferait que l'ouvrir plus facilement, lui faire accepter la suite... La détendre. Avec la même délicatesse, je m'emparais de sa chemise et la lui ôtais, tandis qu'elle m'aidait à se défaire de ce simple tissu qui révéla sa nudité parfaite. La lumière des flammes dansait sur son corps d'albâtre en quelque chose de fascinant.

    « Magnifique... »

    Je caressais sa poitrine, embrassais sa gorge, attendant avant de profaner ce qui était encore inviolé, la patience pour le plaisir... Mais mon envie était plus que perceptible, elle aurait eu tort de penser que je ne la désirais pas violemment en cet instant... Cela se sentait dans l’avidité de mes baisers, dans ma façon de caresser son corps... Je me débarrassais de mon tartan et de ma chemise, torse nu devant elle alors qu'un médaillon ornait encore ma poitrine. Je pris la main de Liusaidh, posant sa paume à plat sur mon torse avant de souffler :

    « Vous êtes mienne. Et je suis vôtre. Laissez libre court à ce tempérament de feu que je n'ai fait qu'effleurer... »
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Liusaidh MacDonald
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MessageSujet: Re: Now, you're mine [- 18 ans]   Now, you're mine [- 18 ans] EmptyJeu 4 Avr - 10:56

Now You're mine
Connor


Cette situation avait quelque chose d'absurde. Je n'étais pas préparée à cela. Je n'avais jamais ressenti une telle angoisse. Je n'imaginais même pas dans quel état je serais si je n'avais pas eu l'opportunité d'évoquer cette nuit avec Connor avant notre mariage. Je me doutais bien que très très peu de jeunes épouses avaient évoqué leur nuit de noces avec leurs époux avant le jour de leur mariage. Mais nous nous l'avions fait et malgré ca j'avais peur. J'essaiyais d'imaginer ce qu'avait pu ressentir Hilde, à attendre cette nuit pendant trois ans et demi...Parfois mon frère pouvait vraiment être stupide. Maintenant ils étaient fou amoureux l'un de l'autre, mais il n'avait pas agit dans les règles. Ce soir j'avais bu plus que d'ordinaire. Je n'avais jamais été saoul et je tenais plutôt bien au vin, et j'espérais que l'alcool m'aiderait à me détendre, mais pour le moment je ne ressentais rien...Il faisait froid dans cette pièce sombre, mais Connor alluma enfin le feu. C'était bien mieux. Je lui parlais alors de son cousin, qui était un homme fort différent de lui et fort agréable. Savoir qu'il serait là, dans ma nouvelle vie, me rassurait énormément. J'avais cru voir que Connor n'avait pas apprécié que son cousin s'exprime si ouvertement avec moi... Oui Iain avait indéniablement un don pour se faire aimer des gens. Il était si agréable, si courtois, si souriant, tout le contraire de mon époux. Il se retourna pour me regarder et ajouta qu'il m'avait fait bonne impression et qu'il serait pour moi un allié comme il l'était pour lui. Il serait également un allié pour moi, contre Connor. Je sentais que si j'avais des problèmes avec mon époux, je pourrais me tourner vers son cousin, et qu'il prendrait mon parti, du moins qu'il ne me laissera pas.

« Oui votre cousin m'a fait une forte bonne impression, c'est vraiment quelqu'un de fort agréable, j'espère le connaître mieux. »

Je ne sais pas si j'aurais du dire ca, je ne savais pas exactement quel était le ressenti de mon mari par rapport à tout ca. Peut-être ne souciait-il guère de qui parlait à son épouse, ou alors n'appréciait-il pas du tout... ? Je ne sais pas si l'alcool me donnait du courage ou si ma nervosité me faisait penser tout haut.

« Cela vous dérange t-il ? Je veux dire que Iain soit si serviable avec moi, votre épouse ? »

Je devais savoir, au moins pour savoir à qui je pouvais parler. Après tout Connor avait un caractère comme le mien, je me doutais bien, qu'il pouvait exploser sans prévenir.

La soirée avait vraiment été très agréable et les invités avaient sembler beaucoup s'amuser. J'espérais que la nuit soit aussi bien, je ne savais pas ce qui m'attendais et je me remettais ma confiance dans ses mains pour cette nuit. Malheureusement une fois encore javais pensée tout haut. Me détromper ?! Que voulait-il dire ? Elle allait être pire ? La peur m'envahit un instant, ses paroles étaient à double sens et à cet instant je ne captais que le sens qui ne présageait rien de bon... Il s'approcha alors à nouveau. Mon cœur battait plus fort, il s'assit juste à côté de moi et glissa une main dans mes cheveux, je frissonnais encore. Il précisa alors que cette nuit serait bien meilleure que la soirée, soulagement... Mais d'un côté je ne pouvais que le croire, rien que le fait qu'il passe une main dans mes cheveux me troublais, je ne préférais pas penser à la suite...

Je lui demandais alors si cette chambre était la sienne. Il me répondit que non, le contraire m'aurait étonné, cette chambre était vide, sans âme. Il m'expliqua alors qu'il y avait une porte, derrière une tapisserie, qui donnait directement à ses appartements. Celle-ci serait la mienne, que je pourrais agencer comme je le souhaitais. Ce n'était pas plus mal d'avoir un endroit à soi... Il continua en disant que bien évidemment sa chambre ne m'était pas interdite et que son lit m'était grand ouvert... J'aurais pu rougir à ces mots, mais vu la situation il y avait bien plus gênant. J'espérais juste qu'il ne recevrait pas ses maîtresses ici, qu'il ne coucherait pas avec elles dans notre couche...

Il prit la coupe que j'avais dans les mains, pour la poser sur une petite table à coté. Il me dit alors, d'un sourire, que j'étais bien bavarde. J'esquissais un sourire, ce n'était pas habituel.

« La nervosité me fait parler plus que de raison. Mais n'ayez crainte je suis rarement comme ceci... »


Si angoissée, si stressée. En temps normal j'étais même quelqu'un de plutôt discret. Mais la c'était simplement plus fort que moi. Lui n'était pas angoissé, il savait ce qui allait se passer, il menait la danse, il n'avait aucune raison de l'être.

Alors, lentement, sa main s'approcha de ma chemise de nuit, il détacha le lien qui la tenait avant d'ouvrir largement le haut de ma chemise, laissant découvrir ma gorge et le début de ma poitrine. Mon cœur manqua un battement et ma respiration devenait plus difficile. Il fit glisser la chemise sur l'une de mes épaules, découvrant ma peau. Il posa alors sa bouche sur mon épaule, je frissonnais d'autant plus. Je fermais les yeux pour apprécier cette caresse, il était le premier... Il me dit alors de me détendre, plus facile à dire qu'à faire. Il m'avait fait une promesse, oui c'était la seule chose qui m'empêchait de ma pâmer je crois. Je ne cessais de me répéter dans mon esprit que tout va bien se passer. Ca va aller, tout ira bien, auto-persuasion... J'étais incapable de dire quoi que ce soit. Il me réduisait au silence par son simple contact.

Alors il fit descendre ma chemise un peu plus, laissant découvrir ma poitrine. Jamais personne ne m'avait vu nue, du moins aucun homme, j'étais pudique, enfin un peau. Et être découverte comme ca, sous ses yeux, me gênait un peu. Mais il était mon époux... Alors il posa ses lèvres sur mes seins, je tressailli. C'était si intime, si gênant, si bon... Je brûlais sous ses caresses. Finalement il avait sans doute raison cela pouvait être très agréable. Je fermais les yeux pour apprécier encore plus cette nouvelle caresse. Je gémissais doucement. Alors il s'empara de ma chemise et entreprit de ma la retirer, je l'aidais à me débarrasser de bout de tissu, qui soudainement me semblait de trop. J'en voulais plus, je voulais lui donner mon corps, et cette chemise devenait une entrave. Mais une fois nue, je rougissais un peu, vaguement embarrassée, il me regardait j'étais doublement embarrassée. La seule lumière de la chambre était les flammes de la cheminée qui éclairaient nos corps. Il murmura que j'étais magnifique, personne n'avait dit ca, jamais. En même temps c'était aussi la première fois que j'étais nue devant un homme. Au moins je plaisais à mon époux, c'était un point positif.

Puis il continua ses caresses, ses mains prirent le relai de ses lèvres sur ma poitrine. Ses mains étaient chaudes, rugueuses, des mains de soldats. Ses lèvres étaient dans mon cou et me rendais folle. Finalement ma mère avait tord, ce n'était pas si horrible, du moins pour l'instant c'était parfait.

Je ne savais pas quoi faire, des me mains, de mes lèvres. Il me donnait de plaisir beaucoup, mon corps s'enflammait sous ses caresses, sous ses baisers qui se faisait plus avide. Lui aussi prenait-il du plaisir ? Alors il se débarrassa de sa chemise et de son tartan, il était à présent torse nu. Il était tellement beau. Il prit alors ma main et la posa contre son torse. Peau contre peau, je respirais difficilement. Il était à moi, du moins pendant cette nuit, je devais laisser libre court à mon tempérament, à mon instinct.

Je ne savais pas comment faire, mais je me laisser guider par mes pulsions. Je n'avais pas envie de parler, pas maintenant. Je posais mes lèvres sur les siennes, l'embrassant avidement, alors que je m'accrochais à ses larges épaules. Nos baisers n’avaient maintenant plus rien de timide, ils révélaient fort bien la passion qui brûlait entre nous à cet instant. Alors je l'attirais plus près de moi et finalement le poussait sur le lit, pour qu'il soit allongé. Un sourire collé au lèvres je m'installais au dessus de lui, à califourchon. J'étais comme possédée par une force inconnue, sans crainte, ni timidité. Je posais mes lèvres sur les siennes, brièvement, avant de dériver sur sa joue et finalement descendre dans son cou. Mais mains étaient sur son torse, le caressant. Et mes lèvres descendirent sur son torse, je posais de simple baiser sur sa peau, contre son cœur que je sentais battre fort.

Je ne me serais jamais cru capable de faire cela, mais c'était comme si une partie de moi que je ne connaissais pas venait de se réveiller. Je sentais des parties de mon corps s'enflammer, des parties que jusque là j'avais ignoré... Je descendais sur son torse arrivant à son nombril, je laissais glisser ma langue à l'intérieur, je le sentais tressaillir. Je sentais quelque chose de dur contre mes cuisses, j'oubliais que j'étais encore bien innocente et que je ne savais rien. Je posais un dernier baiser à la lisière de son kilt et je me redressais un peu.

« Je crois que l'un de nous est encore trop habillé. »


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MessageSujet: Re: Now, you're mine [- 18 ans]   Now, you're mine [- 18 ans] EmptyDim 7 Avr - 16:57

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    « Vous en aurez probablement l'occasion. »

    Je répondais d'un ton neutre, u_n peu froid alors qu'elle me parlait de Iiain. Ah celui-là... Il allait m'entendre demain matin. J'allais lui apprendre à jouer au joli cœur avec ma femme ! Si je n'étais pas quelqu'un de fidèle, je n'appréciais guère que l'on fasse des avances à ma jeune épouse, surtout de la part de mon cousin. Même si pour lui, ce n'était qu'une façon d'être courtois et de la mettre à l'aise, pour elle qui se retrouvait mariée à un homme qui lui avait clairement fait comprendre qu'il ne croyait pas en l'amour, l'épaule compatissante d'un homme de belle allure, pouvait être plus que séduisante. Or, il serait plus que malvenu que ma femme s'éprenne de mon cousin et meilleur ami... J'allais devoir mettre les choses au point avec lui et qu'il fasse attention à son attitude, comme j'allais devoir faire attention à Liusaidh. Je ne savais que trop ce que pouvait faire une femme délaissée... Pour en avoir moi même consolé plusieurs. Je détesterais de me retrouver dans la situation du mari cocu. A mon avis, j'avais du montrer un peu trop clairement que cela me contrariait quand elle reprit la parole en me demandant si cela me dérangeait que Iain soit serviable avec elle.

    « Non, pourquoi cela me dérangerait-il de vous voir faire l'apologie d'un autre homme que votre époux, le soir de vos noces ? »

    J'étais ironique en cet instant. Oui, cela me dérangeait. Pas qu'il soit serviable, mais qu'elle m'en parle maintenant. C'était un coup à me couper toute envie de l'honorer cette nuit. Parce que je ressentais les tiraillements de la jalousie. Et si je prenais sur moi, je risquais d'exploser si jamais elle continuait dans ce sens. Au diable Iain et la soirée, cette nuit était pour nous. L'aboutissement de ce mariage. Je me rapprochais d'elle, caressant sa joue, repoussant une mèche de ses cheveux, avant de lui dire que la nuit serait bien meilleure encore que la soirée.

    Elle me demanda si cette chambre était la mienne et je lui répondis que c'était la sienne, la mienne étant non loin de là, accessible par une porte dérobée. Et toujours ouverte pour elle si cela le désir lui prenait de venir me rendre visite une nuit où nous ne partagerions pas la même couche. Mais elle prenait aussi le risque que je ne sois pas là... Peut-être occupé à des activités nocturnes bien particulières avec d'autres femmes. Même si je ne les ramènerais plus dans ma chambre, plus avec Liusaidh à côté.

    Je m'emparais alors de sa coupe et la posais sur la table de chevet, faisant remarquer qu'elle était bien bavarde. Elle rétorqua que c'était du à la nervosité, avant de me rassurer à ce sujet. Je souris légèrement. Et j'entrepris de balayer son angoisse une bonne fois pour toutes, et quoi de mieux que de justement lui faire découvrir l'amour ? Du moins l'acte sexuel. Lentement, je défis sa chemise de nuit, embrassant sa peau, la délestant de ce tissu devenu trop encombrant pour pouvoir admirer la beauté de son corps de jeune femme à la lumière du feu. Et ce que j'avais sous les yeux me plaisait. Je me doutais qu'elle ne s'était jamais montrée ainsi à un homme et je soufflais qu'elle était magnifique pour qu'elle se rassure sur sa beauté et sur le spectacle qu'elle m'offrait. Je la sentais pourtant encore pétrifiée. Je l'embrassais, la caressais, avant de cesser pour m'emparer de sa main et poser sa paume contre ma poitrine, lui faisant toucher ma peau nue, espérant l’enhardir un peu.

    Elle avait autant le droit de me toucher que moi.

    Cela sembla être un déclic alors qu'elle s'emparait de mes lèvres, laissant libre court à son désir, à sa passion. Et avec surprise, je la sentis prendre les rênes, me repoussant alors que je m'allongeais sur le dos et qu'elle s'enhardissait au point de me grimper dessus, un petit sourire victorieux aux lèvres, sans doute fière de pouvoir faire d'un homme plus fort qu'elle ce qu'elle voulait. S'il y avait bien un endroit où une femme pouvait prendre l'avantage, c'était pendant l'acte intime... Sa bouche dévia, descendant le long de mon cou, sur mon torse, alors que ses mains se promenaient librement sur ma peau. J'étais surpris de sa soudaine hardiesse, mais finalement, n'avais-je pas deviné le fond qui couvait sous son apparente douceur ? En quoi cela était-il si étonnant qu'elle ne fasse pas comme toutes les autres jeunes filles vierges ? Elle ne voulait pas être passive, pas être terrorisée et là, il n'était aucunement question de terreur entre elle et moi. Elle descendit plus bas et je sentis les muscles de mon ventre se contracter sous ses caresses alors qu'un délicieux frisson s'emparait de mon être. D'ordinaire, c'étaient les veuves et les femmes mariées qui se plaisaient à montrer leur expérience. Liusaidh n'en avait aucune, je sentais une certaine maladresse dans ses gestes, mais elle laissait libre cours à son instinct et c'était la meilleure chose à faire, ne pas réfléchir, surtout pas.

    Sa langue laissait un tracé humide et pourtant brûlant sur ma peau et je l'observais avec un mince sourire aux lèvres, sentant que ses attentions avaient l'effet escomptés sur moi alors que ma virilité se durcissais sous le kilt. Je ris légèrement quand elle affirma que l'un de nous deux était encore trop habillé.

    « En effet. Besoin d'aide Milady ? »

    Je l'aidais à me retirer ce qu'il me restais de vêtements, pour nous retrouver sur un pied d'égalité. Je fus très vite aussi nu qu'elle et la manifestation de mon désir pour elle en étendard et impossible à camoufler.

    « Nous voilà à égalité Liusaidh... Si vous aviez des doutes concernant mon attirance pour vous, vous avez la preuve sous les yeux que je vous trouve très désirable... Et que votre hardiesse est récompensée. »

    Je m'étais redressé pour susurrer à son oreille, avant de mordiller le lobe avec douceur.

    « Il semblerait que ce ne soit plus de l'angoisse que vous ressentiez... »
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MessageSujet: Re: Now, you're mine [- 18 ans]   Now, you're mine [- 18 ans] EmptyLun 8 Avr - 11:58

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Visiblement mon époux n'appréciait guère que nous parlions de son cousin. Après tout il faut dire que le soir de notre nuit de noces était sans aucun doute le mauvais moment d'en discuter. Mais le sujet était venu sans que je ne le veuille réellement. Son cousin Iain, avait été l'un des premiers à m'aborder aujourd’hui et il avait vraiment été très sympathique, il m'avait rassuré et je savais que je pourrais trouver chez lui un soutien, même face à Connor, surtout face à lui. Car je me doutais bien que si je venais à avoir des soucis avec mon époux je ne trouverais pas beaucoup de personnes qui seraient de mon côté. J'étais chez lui, dans son château, dans son clan, mais je savais à présent que si j'en avais besoin, son cousin serait là. Mais visiblement ce sujet ne plaisait pas à Connor, voyait-il en son cousin un danger ? Je doutais qu'il puisse être jaloux, il n'avait que faire de moi, il ne m'aimerait jamais, comment pourrait-il être jaloux ? Non ca ne pouvait pas être ca.

« Oui mais c'est à vous mon époux, que je donne mon corps. »

Je pouvais bien faire l’apologie de tous les hommes du clan, il n'y en aurait qu'un avec qui je partagerais mon lit. Il n'avait pas à se faire du soucis pour cela, je lui serais fidèle, je l'ai promis devant Dieu et les hommes. Et puis je crois que je serais bien incapable de partager mon intimité avec un autre que mon mari, je ne pourrais pas le trahir.

La journée avait été longue, j'avais comme l'impression qu'une vie entière s'était passée. Ce matin en me réveillant, je n'étais que Liusaidh Dingwall, une jeune fille de bonne famille. Et ce soir j'étais Lady Luisaidh MacDonald, épouse et future châtelaine... En une seule journée ma vie entière avait basculée. Il y avait eu une longue et ennuyeuse cérémonie, je n'avais pas écouté un traître mot de ce que le prêtre avait bien pu dire, bien trop troublée par la présence de Connor si près de moi. Puis il y avait eu ce repas, bien que fort distrayant, il avait été extrêmement long... Et là j'étais dans un lit qui serait le mien, prête à perdre mon innocence, prêtre à devenir une femme.

Cette chambre allait être mienne, j'allais devoir faire quelque chose pour la rendre plus accueillante. Je ne pourrais pas rester dans un endroit si froid et sans âme. Connor m'expliqua que sa chambre se trouvait tout près, derrière une porte cachée. J'avais donc libre accès à ses appartements, comme il aurait sans doute libre accès au miens. Je ne savais pas si j'aurais le courage de le rejoindre, de rentrer dans son intimité. J'espérais de tout cœur qu'il ne rencontrerait pas ses maîtresses dans ses appartements, je ne le supporterais pas de les savoir si près, et dans le lit qu'il partagerait aussi avec moi !

Mais ce soir il ne serait là que pour moi, ce soir ca ne serait que lui et moi... J'étais nerveuse et je ne pouvais m'empêcher de parler encore et encore. Mais je savais qu'il ne brusquerait pas, il avait promis, cette nuit serait agréable pour lui ainsi que pour moi. Je ne pouvais que le croire, après tout j'étais bien sans expérience alors que lui en débordait. Il retira la coupe de vin de mes mains et ses mains commencèrent à se poser sur moi. Il dégagea mon cou et le haut de ma poitrine, y posant de brûlants baisers sur ma peau étrangère à ce genre de brûlure. Tout en continuant à irradier ma peau, il entreprit de me débarrasser de ma chemise de nuit, je l'aidais, j'en voulais plus et ce bout de tissu représentait une entrave dont je devais me libérer. Je n'avais jamais découvert mon corps nu aux yeux d'un homme, mais il était mon époux et il avait tous les droits sur moi. C'était tellement nouveau, tellement inconnu je ne savais pas quoi faire, quoi dire. Il me donnait du plaisir et je ne savais pas quoi faire pour lui en donner aussi ou en tout cas réagir convenablement.

Puis il prit ma main dans la sienne et la posa sur son torse, sur sa peau. Je brûlais à ce contact. J'avais moi aussi le droit de le toucher. C'était comme découvrir son cadeau le matin de Noël. Je fus prise d'un élan d'audace et de désir et j’entrepris de découvrir son corps. Je m'emparais de ses lèvres avant de le pousser sur le lit, et de me mettre à califourchon sur lui. Mes gestes étaient maladroits et peu assurés mais je me laissais mener par mon instinct sans essayer de réfléchir. Je savais que si je commençais à réfléchir, tout serait plus difficile et je me renfermerais sur moi. Après l'avoir embrassé avec passion et envie, je posais des baisers langoureux sur tout son corps. Je sentais sa peau frémir sous mes lèvres, quelle satisfaction, j’esquissais un léger sourire. Après avoir torturé son cou, son torse, je descendais sur son ventre, bien décidée à lui faire de l'effet, mais déjà une barrière de vêtement m'empêchais d'aller plus loin. Je lui fis alors remarquer que l'un de nous étaient bien trop habillé. J'étais nue depuis longtemps déjà. Il rit légèrement visiblement d'accord avec moi. Il m'aida alors à lui retirer ce dernier bout de tissu qui nous empêchait d'être peau à peau et de voir son corps dans son entièreté.

Il était nu, autant que moi, je ne pu m'empêcher de le regarder, de l'admirer, son corps était tout en muscle, magnifique. Mes yeux descendais à son torse, son ventre et finalement sa virilité. Je n'avais jamais rien vu de tel auparavant. Il me dit alors qu'à présent nous étions à égalité, et que je ne pouvais plus douter de l'attirance que j’exerçais sur lui. Je baissais les yeux, gênée, c'était tellement nouveau. J'avais envie de tendre la main et de toucher la preuve de son désir, mais je ne savais pas comment il réagirait, je ne savais pas ce qu'il fallait faire.

Il se redressa un peu et murmura à mon oreille que ce n'était plus l'angoisse que m'animait à présent, il me mordit délicatement le lobe de l'oreille, je gémissais. Je posais mes deux mains sur son torse, haletante.

« Non l'angoisse s'est envolée... »

Je bougeais un peu mes mains sur sa peau nue et à vif. Je baissais les yeux sur sa virilité entre nous, j'étais toujours à califourchon sur le haut de ses cuisses. Je ne savais pas quoi faire, mais je sentais la chaleur monter de plus en plus.

« Je vous veux... »

Je n'aurais jamais pensé dire ca, mais c'était ce que je ressentais. Mon cerveau ne marchait plus, c'était viscéral, physique, mon corps le réclamait mais j'étais à court d'outils, qu'est ce que je devais faire... Je le regardais interdite et un peu bête, comme une enfant.

« Mais je ne sais pas comment faire... »

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MessageSujet: Re: Now, you're mine [- 18 ans]   Now, you're mine [- 18 ans] EmptyMar 9 Avr - 19:12

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En effet, c'était à moi qu'elle donnait son corps. Et en étant femme, mieux valait qu'elle ne soit pas infidèle. Si je pouvais faire des incartades, il était hors de question que mon épouse fasse de même, au risque que cela tourne très mal pour elle... J'étais possessif, et sans doute pas très tolérant. Mais c'était ainsi. Je jetais le sujet de Iain aux orties. J'avais bien l'intention de lui faire oublier mon charmant cousin. Je m'employais alors à la détendre, à la rassurer. C'était sa première fois, naturellement et autant que mon expérience serve à en faire autre chose qu'une petite chose terrifiée et pas très affriolante.

Mais Liusaidh répondit bien au delà de mes attentes, quand, enhardie, elle prit les choses en main, se permettant de me repousser pour venir me dominer, et explorer ainsi mon corps, que je finis par mettre totalement à nu sous ses yeux innocents. Je sentis l'admiration dans son regard alors qu'elle posait les yeux sur moi et voyant, sans aucun doute, un homme nu pour la première fois. Je lui avouais alors que sa hardiesse, ses caresses, avaient eu l'effet désiré sur moi et que je la trouvais désirable, ma virilité dressée le lui prouvant, mais comprenait seulement ce que cela signifiait, elle qui devait être si naïve concernant ces choses là de la vie ?

Je me redressais, susurrant à son oreille que l'angoisse ne semblait plus avoir de prise sur elle. Plus de peur, plus de nervosité, mais la découverte du plaisir. Seulement, elle avait également ses limites, malgré toute son envie de me découvrir, il arrivait un moment où son inexpérience était flagrante. Mais cela ne me démotivait pas du tout. Elle avoua que son angoisse s'était effectivement envolée, continuant timidement son exploration, avant de baisser les yeux sur ce qui faisait de moi un homme et prouvait mon désir. Elle avoua me vouloir et je souris, avant qu'elle ne me regarde avec un petit air perdu, avouant ne pas savoir quoi faire ou comment faire.

« Alors laissez-moi vous guider. »

Mes doigts s'enroulèrent autour de son poignet, avant de porter sa main vers mon bas ventre, lui faisant effleurer du bout des doigts mon sexe durcit.

« J'aime les femmes un tant soit peu entreprenantes... Vous apprendre Liusaidh. »

Je lâchais sa main, avant de l'embrasser de nouveau :

« Et nous avons tout le temps pour cela. »

Je la fis rouler sur le côté, la faisant allonger sur le dos, inversant nos positions. Il y avait bien des façons de faire l'amour, mais pour la première fois, mieux valait rester dans le conventionnel et le classique, le passage serait déjà assez douloureux pour elle, autant que cela se passe le mieux possible et que la douleur soit fugace et noyée dans un océan de plaisir. Je baisais ses lèvres, alors que ma main effleurait sa poitrine pour descendre le long de son ventre et s'introduire entre ses cuisses... Avec un petit sourire en coin, je parcourus sa poitrine, son ventre, de baisers, ma langue laissant quelques sillons humides de ci de là... Jusqu'à ce que je descende plus bas, la goûtant, jouant avec le bouton de son plaisir et lui arrachant des gémissements de plaisir tandis que son corps se tordait sous la divine torture.

Il fallait qu'elle soit détendue, il fallait qu'elle soit prête à m’accueillir, ses peurs envolées. La douleur serait présente, mais fugace. Si Liusaidh était correctement préparée, cette nuit de noces lui laisserait un goût de paradis et l'envie que cela recommence. Si ça se passait mal, il demeurerait toujours une appréhension qui gâcherait nos futurs rapports. L'air de rien, j'avais une pression énorme sur les épaules, mais j'étais serein. Quoiqu'elle pense de mes frasques avec les femmes, j'avais au moins acquis de l'expérience et la capacité d'écouter ma partenaire et d'anticiper ses désirs.

Je glissais alors mes hanches entre ses cuisses écartées, continuant de l'abreuver d'attentions, avant de lentement pénétrer en elle, la sentant se crisper quand je sentis l'hymen. Si elle n'avait pas compris à quoi je faisais allusion lors de notre discussion sous le pommier, peut-être allait-elle comprendre à ce léger blocage, à cette petite douleur aiguë. Je ravis sa douleur sur ses lèvres, m'immobilisant un instant, une question muette au fond des yeux.[/list]
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MessageSujet: Re: Now, you're mine [- 18 ans]   Now, you're mine [- 18 ans] EmptyMer 10 Avr - 13:29

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Il était mon époux, le seul homme à qui je donnerais mon corps, e seul qui aurait sur ce dernier tous les droits. Autant j'avais de grosses raison de douter de sa fidélité, il me l'avait dit lui même. Autant de son côté il pouvait être rassuré, je lui serai à jamais fidèle. Je serais incapable de tromper mon mari, de le trahir. Qu'une femme puisse avoir un amant semblait le pire péché sur terre, elle en perdrait son honneur, sa réputation et sans aucun doute sa famille également. Mais qu'un homme prenne une maîtresse semblait dans l'ordre des choses, presque normal, banal. C'était tellement injuste... Mais je ne ressentais pas le besoin d'aller me faire consoler dans d'autres bras que les siens, du moins pas encore. C'était notre première fois, et je devais avouer que j'étais tout de même nerveuse, même si je gardais en tête la promesse de Connor.

Je ne sais pas ce qu'il m'avait pris mais sentir sa peau sous mes mains, m'avait donné une certaine forme de courage. J'avais pris les commandes pendant un court instant, il était à ma merci. Je découvrais son corps, de mes mains, de mes lèvres. J'étais encore bien maladroite, mais sentir sa peau tout contre la mienne, me rendait déjà folle. Il finit par se débarrasser de tout ses vêtements, j'étais sans voix. Je n'avais encore jamais vu un homme dans son plus simple appareil, et encore moins dans cet état... Qu'est ce que ca voulait dire... ? C'était du jamais vu, mais j'avais une irrépressible envie de le toucher. Ma mère avait visiblement oublié de me raconter une très grande partie de ce qu'étais les relations intime entre un homme et sa femme.

Je n'étais plus angoissée, plus du tout, et il semblait le sentir. Il mordit le lobe de mon oreille, je sentais mon corps s'échauffer encore plus, ma respiration devenait plus difficile, mon cœur s'emballait. Je n'avais jamais ressenti de telles émotions, je ne réfléchissais plus, ce n'était pas cérébral. Tout ce que je savais c'est que je le voulais, je voulais sentir son corps contre le mien, sa peau, ses lèvres. C'était physique, je le voulais. Mais je n'avais aucune idée de ce que je devais faire, je me sentais bien bête à cet instant, j'étais pire qu'une jeune fille de quinze ans. Je n'avais aucune expérience, j'étais encore vierge, il allait être mon premier et dernier amant. Il devait me guider, lui avait connues un nombres incalculables de femmes avant moi... Je lui avouais que je n’avais aucune idée de quoi faire, de comment faire. Le contraire aurait été inquiétant...

Comme je m'en doutais il était là pour me guider, je lui faisais confiance pour cela du moins. Il enroula ses doigts autour de ma main et l'approcha dangereusement de son bas ventre, non il ne pouvait pas faire cela ?! C'était trop intime, trop...Mais d'un autre côté j'en mourais d'envie. Il fit effleurer mes doigts sa virilité tendue. C'était une impression étrange, il était à la fois dur comme de la pierre et doux comme du velours. Le toucher comme ca enflamma encore plus cette partie de moi, entre mes cuisses, qui jusque là ne s'était pas faite remarquer. Il me dit alors qu'il aimait les femmes un tant soit peu entreprenantes. Je ne pouvais lâcher des yeux sa virilité, je ne voulais pas croiser ses yeux pas maintenant. Il avait raison j'apprendrais, je ne comptais pas être une femme passive.

« J'apprends vite. »

Je resserrais mes doigts autour de son sexe, j'en voulais plus. Sa main tenait toujours la mienne, je descendis un peu le long de sa virilité avant qu'il ne lâche ma main. Nous aurons toute une vie pour apprendre, après tout nous étions mariés depuis seulement quelques heures et déjà la passion flambait entre nous.

Alors il repris la main et me fis rouler sur le côte pour se retrouver au-dessus de moi. Son corps s'appuyait contre le mien, je ressentais la chaleur de sa peau, et l'ardeur de son désir contre ma cuisse. Je ne savais pas ce qui allait se passer, mais je n’eus guère le temps d'y penser, déjà il s'empara à nouveau de mes lèvres, me faisant tout oublier. Ses lèvres sur les miennes, m'embrasait, sa langue contre la mienne, me rendait folle. Alors je sentis sa main descendre sur mon corps, sur ma poitrine, mon ventre, qui se contracta à son passage, pour arriver entre mes cuisses. Je sursautais de surprise, c'était choquant ! Mais très vite cette idée me quitta, tout ce que je ressentais c'était du plaisir. Je gémissais... Alors ses lèvres quittèrent mon visage pour laisser des races chaudes et humides sur tout mon corps. Pour arriver .

Je me redressais un peu, non ce n'était pas possible ! Mais il avait bien sa tête entre mes cuisses, je voulais l'en empêcher mais quand je sentis la chaleur de sa bouche là, je ne contrôlais plus rien, s'en était finit de moi. Je ne savais plus où j'étais, qui j'étais. Mon corps était en effervescence, ma peau me brûlait, mon sang bouillait. Je ne voulais pas qu'il s'arrête, mais plus ca allait et plus je sentais que mon corps allait lâcher d'un instant à l'autre, je ne pourrais pas supporter cette douce torture bien longtemps. Je ne pouvais taire mes gémissements, je me tordais, c'était trop bon. J'allais mourir de plaisir.

Il arrêta enfin de me torturer et remonta entre mes cuisses, que j'avais ouvertes instinctivement. Ma respiration était réellement devenue difficile. Nos corps étaient en ébullition. Alors je sentis son membre dressé à l'entrée de mon intimité, je tressaillis et d'un mouvement de rein il me pénétra. Une douleur aiguë se fit sentir, ca brûlait, j'avais mal... Je comprenais ce qu'il voulait dire à présent, comment il pouvait savoir que j'étais encore pure. Je fermais les yeux sous cette invasion, il était en moi, fort et puissant. Je devais m'habituer à sa présence, et à cette horrible brûlure. Je réalisa alors qu'il avait arrêté de bouger. J'ouvris alors les yeux et croisa les siens. Il ne disait rien, mais je comprenais ce qu'il voulait dire. Il savait que j'aurais mal. Mais même si cette douleur était encore là, j'en voulais plus, ca ne pouvait pas être que douloureux, il m'avait promis le contraire.

« Continuez... »

Je me doutais bien que mon visage exprimait le contraire, je grimaçais, mais je voulais voir la suite, j'en voulais plus. Alors je passais mes jambes autour de sa taille et posais mes talons sur ses fesses pour l'encourager.

« Connor s'il vous plaît. »

Dis-je dans un murmure, la douleur s'estompait un peu, il devait continuer, je le lui demandais, c'est ce que je voulais ! Je donnais alors un coup de hanches pour l’inciter à bouger.

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MessageSujet: Re: Now, you're mine [- 18 ans]   Now, you're mine [- 18 ans] EmptyMer 10 Avr - 19:46

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    J'espérais qu'elle apprenait vite, j'avais de grands espoirs en elle... Je devinais une femme qui ne serait pas soumise, que ce soit dans la vie ou dans un lit... Si le fait qu'elle puisse ne pas m'écouter au quotidien ne me ravissait pas et promettait de belles disputes et claquages de portes, je gageais que son audace au niveau intime me ravirait. Elle était encore timide, impressionnée, même, totalement ignare de l'anatomie masculine. Il lui fallait un petit coup de main. Avec délicatesse mais fermeté, je m'emparais de son poignet, approchant ainsi sa main de cet endroit si intime et inédit pour elle. Je sentais qu'elle était presque choquée par cette indécence... Et pourtant, quand ses doigts se refermèrent autour de cette épée de chair, je retins à grand mal un soupir de bien être. Curieuse, ou se prenant au jeu, Liusaidh se permit même d'affermir son emprise, sans trop serrer, explorant cette terre totalement inconnue avec la candeur d'une enfant.

    Mais elle était également encore perdue, ayant besoin d'un peu d'aide pour savoir quoi faire. Elle n'aurait plus rien à faire pour le moment. Je la fis rouler sur le côté, pour mieux reprendre possession de son corps, pour mieux l'explorer de nouveau, le goûter, le caresser, l'embrasser, la cajolant, y mettant tout mon art... Mais ce n'était pourtant pas un froid calcul, je ressentais un réel désir pour elle, une passion que je ne pouvais simuler. Comme je ressentais la sienne. Il y avait une alchimie certaine entre nous... S'il n'y avait pas d'amour, au moins y avait-il du désir et c'était déjà plus que beaucoup de couples mariés.

    Avec une délicieuse indécence, je glissais mes doigts dans la chaleur moite de son intimité, avant que ma langue ne prenne le relais, la faisant vibrer, malgré son air outré, très vite balayé par le plaisir, qui la faisait gémir et soupirer, rayonner au bord de l'extase. C'était si facile de donner du plaisir aux femmes quand on connaissait leurs corps. Liusaidh ne dérogeait pas à la règle d'ailleurs. Je sentais ma propre impatience monter, me gagner. Je n'y tins plus. La préparer était nécessaire, mais j'avais besoin de la sentir se refermer sur moi et me procurer le même plaisir, même si elle n'en avait aucune conscience pour le moment.

    Alors, je me glissais en elle, jusqu'à m'immobiliser quand je sentis cette résistance propre aux jeunes femmes pures, comme elle me l'avait garantit. Je m'arrêtais un instant, l'observant, tandis qu'elle me demandait de continuer. Son visage reflétait une douleur réelle. Pourtant, ses jambes s'enroulèrent autour de ma taille, m'attirant plus profondément en elle. Elle me supplia alors et je souris, avant d'accéder à sa requête, bougeant lentement, avec des mouvements amples, baisant ses lèvres entre ouvertes et soufflant contre sa bouche :

    « La douleur ne sera très bientôt plus qu'un mauvais souvenir Liusaidh. »

    Je bougeais en elle, en une danse millénaire, exécutée un nombre incalculable de fois par tous les êtres humains... Que cela soit par amour, par devoir, par violence... Nous y goûtions tous, ou presque. Certains aimaient cela plus que d'autres. Je faisais bien entendu partie des personnes qui ne pouvaient se passer de ce bonheur si simple à obtenir, à ces moments de lâcher prise totale que j'affectionnais. Mon cœur battait la chamade dans ma poitrine, ma respiration se faisait plus rapide, plus rauque, alors que j'accélérais naturellement le rythme, les coups de reins se faisant plus rapides, moins profonds, alors que je sentais le plaisir monter doucement, mais inexorablement... Un plaisir que je ne pouvais pas vraiment retenir ou ralentir, même si je prenais mon temps entre ses cuisses, jouant de ses gémissements et de sa façon de se cramponner à moi et de m'imprimer son rythme, de soulever son bassin à ma rencontre.

    Et naturellement, vint le moment de la délivrance. Une brusque décharge de plaisir alors que je me tendais brusquement au dessus d'elle, me crispant en lâchant ma semence en son sein, honorant ainsi notre contrat. Elle était mon épouse, elle était totalement mienne et j'espérais que cet avant goût de nos nuits futures ne lui laisserait pas un souvenir amer, mais bel et bien l'envie de recommencer et d'explorer de nouvelles sensations, de nouveaux jeux... Faire d'un devoir, une envie.

    Je laissais passer quelques secondes de silence, avant de baiser doucement ses lèvres.

    « Et maintenant Milady, vous ai-je menti ? »

    N'avez-vous pas prit de plaisir ? N'avez-vous pas aimé et passer un meilleur moment que durant toute la soirée du festin ?.
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Liusaidh MacDonald
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MessageSujet: Re: Now, you're mine [- 18 ans]   Now, you're mine [- 18 ans] EmptyJeu 11 Avr - 9:17

Now You're mine
Connor

Je n'avais jamais rien vécu de tel. J'avais l'impression d'être une autre personne, comme si une part encore inconnue de moi se réveillait subitement et prenait le dessus. Pour le moment je dois dire que cette nuit de noces se passait bien, je ne savais pas ce qu'il adviendrait plus tard mais je faisais confiance à Connor. L'angoisse qui m'avait paralysé plus tôt s'était envolé maintenant, totalement évaporée. Tout ce que je voulais c'est qu'il ne s'arrête pas, même si je restais quelque peu timide face à ses impressionnants attributs masculins. Je n'avais jamais rien vu de tel, je n'avais jamais vu un homme nu, enfin mes frères lorsque nous étions enfant ca ne compte pas. Et encore moins dans un tel état, c'était à la fois gênant mais terriblement attirant. Il prit ma main dans la sienne et approcha mes doigts de sa virilité. C'était tellement indécent, mais aussi tellement bon. Ce nouveau moi aimait ca. Je gageais que les nuits futures allaient être fort intéressantes...

Je restais néanmoins innocente face à tout ca, je n'avais aucune expérience, contrairement à lui... Il prit le dessus et m'emmena dans des lieux improbables. C'était comme si mon corps se réveillait sous ses mains et sous ses lèvres. Certaines parties de mon corps étaient restées endormies pendant toutes ces années et prenaient vie grâce à lui. Ses mains sur moi, ses lèvres, c'était à damné un saint. Je ne savais pas mettre les mots sur ce que je ressentais, tous les muscles de mon corps se contractaient à son passage. Ma peau s’échauffait sous ses caresses.

Je n'aurais jamais cru que le devoir conjugal pouvait être aussi délicieux et aussi indécent. Il glissa ses doigts au cœur de mon intimité, comment supporter ca. C'était de la torture à l'état brut, je gémissais de plaisir. Il n'avait pas menti. Puis ses lèvres remplacèrent ses doigts...Non il ne pouvait pas faire ca ! Mais c'était encore meilleur, le plaisir balaya toute gêne et je profitais juste de cet instant. Je ne savais pas si je pourrais résister longtemps. Mon corps se tendait, j'allais craquer, il allait me tuer. Je ne pensais à rien d'autre, mon cerveau était mort, je ressentais, plus rien n'existait autour de moi, de nous. Comme si le monde en cet instant ne comportait plus que lui et moi.

Mais le plaisir ne dura pas... Il remonta en moi et me pénétra...Je n'avais jamais ressenti une telle douleur, la brûlure était insupportable et le sentir en moi inoubliable. Je devais me faire à cette intrusion, ca allait passer, ca devait passer, ca ne pouvait pas finir comme ca. Les larmes étaient au bord de mes yeux, mais je les retins. Il ne bougeait plus, attendant que je dise quelque chose. Je voyais dans ses yeux qu'il voulait savoir si je pouvais continuer, il savait que j'aurais mal. Ca allait finir par s'estomper, ca devait s'estomper. Alors avec encore une grimace sur mon visage je lui demandais de continuer, je ne voulais pas que ca s'arrête, il devait continuer. Je passais mes jambes autour de sa taille, le suppliant de ne pas s'arrêter. Un sourire parcourut son visage et alors il recommença à bouger lentement, je gémissais. Il posa un baiser sur mes lèvres. Bientôt un mauvais souvenir ? Je l'espérais, je ressentais encore cette déchirure mais je me concentrais sur son corps si près du mien en cet instant.

Alors il se mit à bouger, à aller et venir de plus en plus vite. Ses coups de reins se faisaient plus passionnés, plus rapides. La douleur finit par disparaître totalement, je ne ressentais plus rien, sauf qu'il était en moi et que c'était merveilleux. Je resserrais mon étreinte autour de lui. Mes mains dans son dos. Je bougeais le bassin en rythme de ses assauts, pour qu'il puisse aller plus loin. C'était tellement bon. Alors c'était ca le devoir conjugal, pourquoi tout le monde en faisait une telle histoire ? C'était merveilleux ! Il m'avait pris ma virginité et à présent j'étais à lui.

Ses assauts étaient de plus en plus fort, je n'allais plus tenir longtemps. Je sentais mon corps trembler, mes muscles se serrer. Mon cœur n'avait jamais battu si vite, j'allais craquer sous peu. Alors soudainement mon corps entier se tendit et mes muscles se resserrèrent autour de lui. Je me brisais en mille morceaux, je n'avais jamais ressenti cela. Je ne voyais plus rien, mon corps était dans tous ses états. J'étais à la limite de perdre connaissance. C'était une déflagration de plaisir à l'état pur. Je le vis quelques secondes après moi se tendre à son tour et je sentis quelque chose se déverser en moi.

Je reprenais ma respiration lentement, je reprenais mes esprits aussi. J'avais le cerveau à l'envers, mon cœur se calmait un peu et reprenait un rythme plus ou moins normal. Alors il posa un doux baiser sur mes lèvres, me ramenant à la réalité. Il était toujours au dessus de moi, il était toujours en moi. Non il n'avait pas menti !

« Vous avez respecté toutes vos promesses et encore plus ! »

Je n'avais jamais rien connu de tel et c'était grisant. Je voulais que ca recommence, j'aurais voulu qu'on ne s'arrête jamais. J'étais encore bien innocente mais plus vierge. Nous étions toujours nu l'un sur l'autre, l'un dans l'autre. Je passais mes mains sur ses bras, sur son torse. Il était tellement beau et il était à moi.

« Est-ce toujours ainsi ? »

J'avais pris énormément de plaisir malgré la perte de ma virginité et cette douleur. Mais il avait raison maintenant ce n'était plus qu'un mauvais souvenir, ce n'était pas ce dont je me rappellerais de ma nuit de noces. Pour moi ca avait été merveilleux mais pour lui ? Après tout il avait tellement d'expérience et avait du connaître tellement de femmes, que je devais être moins bien que toutes ces dernières... Je passais mes mains dans son dos et sur ses fesses, avant de lever les yeux sur lui.

« Et vous Connor, avez vous pris du plaisir ? »

Après tout déflorer une vierge ne devais pas être très passionnant. Je n'avais pas été ténorisé, il avait su calmer mes craintes et mes angoisses, mais je restais tout de même une oie blanche. Mes gestes étaient maladroits, j'espérais qu'il avait lui aussi apprécier cette nuit. Je voulais être capable de le garder dans mon lit...Je devais savoir s'il avait aimé cette nuit avec moi. Je me rendais a lors compte que je n'aimais pas qu'il partage cette intimité avec d'autres femmes que moi, ca me rendait furieuse en fait...

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MessageSujet: Re: Now, you're mine [- 18 ans]   Now, you're mine [- 18 ans] EmptyVen 12 Avr - 11:43

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    Je savourais ces instants qui suivaient la délivrance, encore enfoui en elle. Lentement, mon cœur reprenait un rythme normal, ma respiration se faisait plus tranquille et moins erratique, même si je sentais la fine pellicule de sueur qui recouvrait ma peau refroidir, malgré le feu dans l'âtre. Mais j'étais loin d'éprouver le moindre frisson de froid, je me consumais en réalité. Ou plutôt, je venais de le faire. Je décidais de rompre le silence qui s'installait fatalement après ce moment d'union intime pour lui demander si je lui avais menti concernant cette première nuit. J'avais abordé le sujet de façon éhontée alors que c'était totalement déplacé quand nous nous étions retrouvés seuls, mais je ne voulais pas qu'elle craigne ces quelques heures, qu'elle me craigne tout court, même si je voulais son respect et son obéissance. Si pour cela, elle devait craindre mes colère, alors tant pis, nous en passerions par là, mais jamais je n'irais jusqu'à violenter ou même frapper une femme. Même en rage, je trouvais le moyen de détourner l'objet de ma colère.

    Elle avoua alors que j'avais respecté mes promesses et plus encore. Apparemment, l'expérience s'était révélée plus que positive pour elle et je souris en coin satisfait de la tournure des événements, hochant la tête pour en prendre bonne note.

    « Sachez une chose Milady, je ne suis pas un menteur. »

    Au moins une qualité que l'on pouvait m'octroyer. Même s'il m'arrivait d'omettre certains détails ou de rester secret, si je disais quelque chose, je le pensais. Je n'étais pas un menteur patenté. J'avais un franc parler qui pouvait m'attirer des ennuis si je n'y prenais garde. Il m'avait fallu apprendre à tenir un peu ma langue et à accepter de me taire, même comme je trouvais quelque chose d'injuste ou d'idiot. Surtout quand j'étais face à un supérieur. Avec Aodhan, je mettais de l'eau dans mon vin. Si je pouvais m'opposer à mon père, quand il devenait le Laird, je n'avais plus rien à dire, jusqu'à ce que je prenne sa place...

    Les caresses de Liusaidh sur ma peau me ramenèrent au présent, alors qu'elle explorait encore ma peau avec douceur et une petite hésitation innocente amusante. Et sa question l'était tout autant.

    « Vous voulez dire, est-ce que cela procure toujours autant de plaisir ? »

    Il y avait une expression malicieuse dans mes yeux alors que je reformulais sa question avec des mots plus explicites. Que répondre à cela ? Il y avait des hauts et des bas, tout dépendait de l'humeur des deux personnes, de la fatigue, des préoccupations... parfois, les deux amants n'étaient pas forcément en phase. Parfois totalement. Liusaidh et moi étions sur la même longueur d'onde apparemment. Elle n'était pas frigide, elle ne se retenait pas, elle ne se choquait pas de certaines pratiques et je pariais qu'elle pourrait même me surprendre, agréablement.

    « Non. Cela n'est pas toujours ainsi. Sinon, cela serait trop facile. Il y a des couples pour qui c'est juste un devoir et pour qui il n'y a nul plaisir... Parce que l'homme est indélicat, parce que la femme est dégoûtée par son époux... Parce qu'il n'y a rien entre eux. Et puis, chaque personne est différente, toutes les femmes ne sont pas aussi réceptives que vous. Je ne peux pas vous promettre que chaque fois sera aussi bien... Il y en aura des meilleures... Et d'autres plus médiocres, parce que vous serez fatiguée, parce que l'un de nous ne sera pas d'humeur... Que sais-je encore. »

    Autant être franc, ce n'était pas l'extase à chaque fois. Parfois, la femme n'atteignait même pas l'orgasme, elle avait du plaisir, mais ne faisait qu'en frôler les cimes, sans les atteindre. Cela arrivait plus souvent qu'on ne pouvait le penser, mais certaines avaient la délicatesse de faire semblant. Ses mains quittèrent mon torse pour mon dos et mes fesses, m'arrachant un frisson délicieux. Je n'étais pas prêt à remettre le couvert tout de suite, mais si elle continuait ses caresses innocentes, il se pourrait que nous remettions cela plus rapidement que je ne le pensais.

    Elle me demanda alors si j'avais pris du plaisir. Charmante question de la part d'une innocente qui ne connaissait rien aux hommes.

    « S'il y a quelque chose qu'un homme ne peut dissimuler, c'est son plaisir ma chère. Oui, j'ai aimé cela. Suffisamment pour avoir envie de vous montrer de nouvelles façons de se sonner l'un à l'autre, suffisamment pour être encore dans vos bras... Pour ne pas souhaiter dormir tout de suite. »

    Un sourire de loup recourba mes lèvres, avant que je n'embrasse sa poitrine.

    « Vous êtes exquise Liusaidh. Un joyau de l'est. Et vous êtes à moi. »

    Il y avait une farouche possessivité dans des paroles pourtant proférées d'une façon douce. Je quittais pourtant sa chaleur, m'arrachant à son étreinte, avant de rouler sur le dos, l'attirant pourtant à moi pour garder la chaleur de son corps contre le mien, un petit intermède avant de reprendre les festivités.

    «J'en déduis que cette expérience ne vous a pas rebuté... Seriez-vous prête à remettre cela cette nuit ? »
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MessageSujet: Re: Now, you're mine [- 18 ans]   Now, you're mine [- 18 ans] EmptyVen 12 Avr - 13:22

Now You're mine
Connor


C’était comme si mon esprit volait au-dessus de mon corps, j’avais l’impression de planer. J’entendais mon cœur battre si fort dans ma poitrine, comme il ne l’avait jamais fait auparavant. Comme si tous mes membres étaient anesthésiés, je ne sentais rien, j’étais dans un autre monde. Je savourais cet instant, je l’ancrais profondément dans ma mémoire. Ma nuit de noces avait été plus qu’agréable. J’avais l’impression de découvrir mon corps, comme si pendant toutes ces années il ne vivait pas, aujourd’hui sa vie commençait. Je me souvenais alors de cette conversation que nous avions eut la première fois que nous nous étions rencontrés. Je comprends encore mieux aujourd’hui pourquoi des fiancés ne sont pas censés en parler, on ne devrait pas parler de cela à une jeune fille. Je ne connaissais rien à l’amour physique avant cette nuit, à part les mises en gardes de ma mère, j’étais persuadée qu’elle avait simplement voulue m’effrayer. Connor avait raison, il avait su cette nuit que j’étais pure, je ne lui avais pas menti.

Et lui aussi avait tenu ses promesses. Il avait promis que cette nuit serait agréable, sans peur. Et même si j’avais eu mal, il avait eu raison cette nuit avait été plus qu’agréable. Il me dit alors qu’il n’était pas un menteur, je l’avais déjà remarqué. Il disait toujours ce qu’il pensait, d’une franchise parfois cassante, mais sans s’en rendre forcément compte. Il disait les choses comme elles étaient, sans mentir. J’étais pareil moi aussi, je disais toujours ce qu’il me passait dans l’esprit, enfin dans la mesure du convenable.

« Je crois que ni vous ni moi, ne sommes des menteurs. »

Je faisais bien évidemment allusion à ma virginité que je venais de lui offrir, personne n’était passé avant lui, il était le premier et le dernier. Notre vie future risquait d’être mouvementée, si l’un comme l’autre nous nous montrions incapable d’être calme et de ne pas être franc. La vérité et l’honnêteté étaient importantes dans un mariage, mais au moindre problème nous risquions de nous dire les pires horreurs. Les murs du château allaient trembler.

Cette expérience avait été bouleversante, et je ne savais pas si dans l’avenir ca allait être ainsi. Je caressais ses bras et son torse du bout des doigts, en lui demandant. Oui je voulais savoir si on prenait tant de plaisir à chaque fois. Je voyais bien que mon innocence l’amusait, et il prenait un malin plaisir à la perturber. Il me répondit, en toute franchise encore une fois, que ce n’était pas si bon à chaque fois. Pour certains couples ca ne l’est jamais… Je frissonnais à l’idée que Connor ai pu être violent ou indélicat cette nuit, je ne l’aurais pas supporté. Passer sa première nuit avec un homme violent et qui nous dégoute, quelle horreur…

« Merci de ne pas avoir été indélicat… »

Et puis chaque personne était différente, j’étais trop réceptive ? Et puis les humeurs entraient en compte également…

« C’est mal d’être réceptive ? »

Je me rendais bien compte que je devais avoir l’air d’une enfant de dix ans, mais il devait me guider, m’aider. Je voulais le garder dans mes bras et dans mes draps, je devais savoir comment y parvenir. J’espérais néanmoins qu’il y aurait plus de meilleures que de médiocres.

Cette nuit avait été pour moi merveilleuse, mais pour lui ? Je n’avais pas autant d’expérience que ses maitresses habituelles, je n’étais pas certaine que de son côté il avait pris du plaisir. Passant mes mains dans son dos et sur ses fesses parfaites, je lui posais la question. Après tout nous étions mariés il n’y avait pas de honte à voir. Il m’avoua alors qu’un homme ne pouvait pas cacher son plaisir et qu’il avait aimé cela. Je souriais, satisfaite. Après tout il aurait pu détester. Du moins il avait suffisamment aimé pour m’en apprendre plus et ne pas vouloir dormir de si tôt.

« Je pensais que déflorer une vierge n’avait rien de très attrayant… »

Son sourire de prédateur s’afficha sur son visage et il se pencha pour embrasser ma poitrine, je fermais les yeux pour savourer cette divine caresse. Jamais personne ne m’avait dit de telles choses. J’avais toujours rechigné à appartenir à quelqu’un, comme si j’étais un animal, mais dans sa bouche, cela sonnait très différemment.

« Uniquement à vous. »

Il n’aurait pas à me partager, contrairement à moi qui devais le partager avec toutes les autres femmes qui passeront dans sa couche.
Il se retira alors de moi, j’esquissais une grimace, j’avais encore un peu mal. Il roula sur le dos et je pensais qu’il allait rejoindre un côté du lit et s’endormir, mais au lieu de ca, il m’attira vers lui. Je me collais à lui, à a chaleur. Je posais ma tête sur son torse et posait une main dessus. Il déduisait bien, cette expérience ne m’avait pas rebouté bien au contraire ! Mais je n’aurais jamais pensé qu’il voudrait le refaire cette nuit ! J’étais surprise et je frissonnais rien qu’à l’idée de ses mains, ses lèvres sur mon corps, le sentir en moi…

« Non Connor je ne suis pas rebuté et je serais prête à le refaire quand vous le souhaitez ! »

Après tout c’était lui qui menait le jeu !

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MessageSujet: Re: Now, you're mine [- 18 ans]   Now, you're mine [- 18 ans] EmptyVen 12 Avr - 22:20

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    « En effet. »

    La belle était bien vierge. Comme je le lui avais dis, c'était quelque chose de facilement vérifiable... Cette résistance, cette douleur, inévitable ou presque. Je n'avais pas croisé beaucoup de femmes pour qui cela s'était passé sans douleur, mais je n'avais pas non plus mis des centaines de vierges dans mon lit. Liusaidh pouvait tout avoir d'une femme faite, ses questions concernant ce genre de choses étaient bien innocentes et même rafraîchissantes. Je fis mon possible pour me montrer le plus honnête possible, sans pour autant avoir des mots trop crus. Non, ce n'était pas toujours ainsi. C'était parfois mieux, parfois pas terrible. Il y avait des conditions qui faisaient que cela se passait bien ou mal. Je les lui exposais. Il y avait des mariages malheureux, parce que l'homme blessait sa femme dans son désir égoïste de rechercher son propre plaisir, ou par son inexpérience. On pouvait dire ce qu'on voulait, mettre un homme sans expérience et une femme vierge ensemble pour la première nuit et c'était la catastrophe assurée, l'échec... Laissant un goût amer à quelque chose qui pouvait être très beau et fusionnel.

    Elle me remercia alors de ne pas avoir été indélicat et je retins un petit rire. Oh, cela aurait sûrement fait rire mon entourage d'entendre de telles paroles. Je n'étais pas réputé pour être délicat avec les autres, que ce soient des hommes ou des femmes, j'étais parfois brusque, brutal, avec une franchise qui blessait, une froideur indifférente offensante. Mais effectivement, pour ce genre de choses, j'offrais un contraste assez étonnant... Deux visages, deux attitudes.

    « C'était sans doute la moindre des choses. Surtout que je ne souhaitais pas que vous fuyiez notre couche par peur de moi. »

    Autant jouer franc jeu, il y avait évidemment un intérêt de ma part à ce sujet. C'était calculé, mais c'était en même temps totalement logique. Elle me demanda si c'était mal d'être réceptive et cette fois, je ris légèrement, un rire grave, à peine formulé, plutôt intérieur, qui fit trembler ma poitrine.

    « Non, pas à mon goût en tous les cas. »

    Je penchais légèrement la tête, avant d'ajouter :

    « Votre plaisir entraîne le mien. Il n'y a rien de pire que faire l'amour à une femme qui n'exprime rien. »

    Si elle avait peur que je n'ai pas pris de plaisir, j'eus tôt fait de la rassurer et elle répondit qu'elle pensait que déflorer une vierge n'avait rien de très attrayant.

    « Cela ne l'est pas, c'est vrai, mais c'était la condition de ce mariage et puis... Maintenant vous ne l'êtes plus. »

    Mon sourire indiquait clairement que j'avais bien des idées en tête pour la suite de la nuit, alors que je reportais à l'assaut de sa poitrine, affirmant qu'elle était belle et qu'elle était à moi, avec possessivité. Une possessivité farouche. Loin de s'en offusquer, elle me répliqua qu'elle n'était effectivement qu'à moi. Je me retirais d'elle, satisfait, momentanément rassasié, l'attirant près de moi pour conserver sa chaleur et l'empreinte de son corps contre le mien. Je demandais alors si elle était prête à recommencer et elle m'affirma que ce serait quand je le souhaitais.

    « Voilà une réponse plaisante à entendre... Et cela pourrait être plus tôt que vous ne le pensez. »

    Nous badinions, le temps que je sois de nouveau opérationnel, sa main caressant mon corps de façon presque inconsciente mais suffisamment pour m'éveiller de nouveau au désir. Après un petit interlude, nous recommençâmes, nous redécouvrant, nous explorant encore, tandis que je la mettais en confiance, lui apprenant le pouvoir de ses caresses sur mon corps. Car oui, une femme agile avait bien du pouvoir sur son mari, sur n'importe quel homme en réalité. Cette nuit là, j'éveillais Liusaidh à la sensualité, à la sexualité et nous ne tombâmes de sommeil que bien des heures plus tard, une poignée d'heures avant le lever du jour.

    Je n'étais pas un gros dormeur et je fus tiré du sommeil un peu trop tôt à mon goût. Liusaidh était à mes côtés, encore endormie, le visage détendu par le sommeil, sa main posée sur mon torse. Doucement, je la repoussais, me levant en me faisant le plus discret possible, avant de remettre mes vêtements. Mais sans doute que l'absence à ses côtés la fit émerger, à moins que je n'ai fais trop de bruits malgré tout, car je croisais soudain son regard, encore ensommeillé, mais posé sur moi.

    « Bonjour. »
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MessageSujet: Re: Now, you're mine [- 18 ans]   Now, you're mine [- 18 ans] EmptySam 13 Avr - 16:15

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Je n’imaginais même pas ce qu’il se serait passé si jamais je n’étais pas arrivée vierge à mon mariage. Bien sur une femme se devait d’être pure pour son époux mais pourquoi le contraire ne pouvait-il pas être vrai aussi ? Un homme prendrait mal que quelqu’un soit passé avant lui avec son épouse mais une femme devait accepter qu’elle n’était pas la première dans la couche de son mari. Je crois que Connor aurait tout fait pour annuler le mariage si j’avais perdu mon innocence avec un autre que lui ! Heureusement nous n’en n’étions pas là. Je lui avais dit qu’il serait le premier, je n’avais pas menti. Bien sur aucun fiancés n’auraient dû avoir à parler de cela avant leurs noces, mais je crois que nous n’avions vraiment rien à voir avec les autres !

Cette nuit, du moins le début, avait été pour moi indescriptible…Je me demandais alors si c’était toujours ainsi, après tout ce n’était que ma première fois, alors que Connor ne devait même plus compter… Mais il m’expliqua que ce n’était pas tous les couples qui vivaient ce plaisir physique, pour beaucoup cela revenait à un devoir à exécuter, sans plaisir, sans envie. Quelle horreur. J’avais eu de la chance que Connor ne soit pas une brute, il avait été patient et doux. Je n’étais pas certaine qu’il était ainsi dans la vie, mais cette nuit dans notre lit il l’avait été. Je le remerciais d’avoir été si délicat. Il me répondit que c’était la moindre des choses, sans doute. Je comprenais bien que s’il voulait des héritiers il avait tout intérêt à essayer d’éviter d’effrayer leur future mère. Il avait réussi.

« Vous avez réussi, je ressens beaucoup de choses envers vous mais pas de la peur. »

Le désir, l’envie, la passion, oui. La peur non, du moins pas dans ses draps. J’étais une personne très différente ici et surtout innocente. Il allait me modeler à sa façon, à son envie. Il devait m’orienter, me guider, je ne savais pas quoi faire, comment me comporter. Mais visiblement être réceptive n’était pas un problème, du moins pas pour lui. Mon plaisir entrainait le sien… S’il me retouchait comme il l’avait fait, il pourra être entrainé. Mais comment ne pouvait-on rien ressentir ?!

« Comment peut-on ne rien exprimer… ?! »

J’étais vraiment surprise, l’acte physique était si intense que personne ne pouvait rester de glace, c’était juste impossible ! Comment ne pas réagir à ses mains, à ses lèvres chaudes et humides… Je frissonnais rien qu’à y penser. Mais malgré tout j’espérais que lui aussi avait eu du plaisir, je n’étais pas une proie intéressante par rapport à celles qui fréquentaient habituellement ses draps. Mais il avait raison, c’était la condition de ce mariage, je devais être vierge. Mais maintenant je ne l’étais plus, j’étais sa femme, et le fait que ce soit lui mon premier amant, que ce soit lui à qui j’ai offert ma virginité renforçait ce lien d’appartenance. Je vis bien à son sourire qu’il avait des idées en tête, ca ne m’étonnais guère.

« Je vous promets d’être plus attrayante dans le futur. »

Je voulais le garder dans mon lit, je voulais qu’il renonce à toutes ses maitresses pour moi. Je restais persuadé que j’aurais sur lui un certain pouvoir lorsque nous serions au lit… A regret il se sépara de moi pour rouler sur le dos, mais m’attira à lui. Je restais contre son corps chaud. Il me demanda alors si j’étais prête à remettre ca, rien que d’y penser mon corps frétillait. J’étais plus que pour, bien que je pensais qu’une nuit de noces était courte, mais visiblement pas avec mon époux, qui semblait heureux de ma réponse et qui m’annonça que l’on risquait de le refaire plus vite que je ne le pensais.

« Je n’attends que vous Connor. »

Nous continuâmes à parler, de nous, de cette nuit. Mes mains caressaient son corps sans vraiment faire attention et visiblement il réagissait. Alors nous recommençâmes. Je crois que c’était encore mieux que la première fois, cette fois aucune douleur, aucune pudeur. Sous ses mains j’étais une autre femme totalement différente. Entre ces draps je n’étais qu’à lui, corps et âme. Je finis par m’endormir absolument épuisée, comme jamais je ne l’avais été.

Ce ne fut pas le soleil qui me sortit de ce précieux sommeil réparateur, mais le manque de chaleur. Toute la nuit, du moins l’infime partie où nous avions dormis, je l’avais senti tout contre moi, il me réchauffait. Mais là, soudainement, le froid gagna notre couche. J’ouvris les yeux, encore fatiguée. Le jour se se levait, il était encore tôt. Je regardais autour de moi, pour voir Connor hors du lit en train de se revêtir. Le feu dans l’âtre s’était éteint et il faisait bien froid. L’atmosphère était elle aussi bien plus froide… Connor se tourna alors vers moi et me dit un simple bonjour… Bien différent de cette nuit. Le jour s’était levé et la réalité s’était installée.

« Bonjour Connor. »

J’aimais l’appeler par son prénom, je le trouvais beau, et puis ca créait une sorte de lien… Il avait revêtu ses vêtements de la veille, et je me sentais soudain bien nue devant lui, en fait j’étais nue. Je remontais le drap sur mon corps et baissais la tête à la recherche de ma chemise.

« Vous vous levez déjà ? Le lit est bien froid sans vous. »

Il était encore très tôt, il n’avait pas besoin d’y aller déjà. Je devrais sans doute me montrer satisfaite qu’il ai passé la nuit avec moi et qu’il ne soit pas retourné à ses propres appartements après avoir accompli son devoir conjugal.

© will o' the wisp

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Connor MacDonald
Connor MacDonald

Western Highlands and islands

▷ MESSAGES : 866
▷ INSCRIPTION : 19/03/2013
▷ LOCALISATION : Western Highlands and Islands
▷ ÂGE : 31 ans
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Un MacDonald se bat pour ce qui lui appartient.

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MessageSujet: Re: Now, you're mine [- 18 ans]   Now, you're mine [- 18 ans] EmptyDim 14 Avr - 9:44

Now, you're mine
Liusaidh & Connor

© sweet peach


    J'étais satisfait. Liusaidh n'était pas une petite brebis apeurée. Elle n'avait pas peur de moi, ou du moins de l'intimité avec moi. Je ne souhaitais pas que ma femme me craigne, c'était une évidence et je n'avais jamais donné de raisons aux femmes de le faire d'ailleurs. Sauf quand elles se montraient trop insistantes et ne comprenaient pas que mon bon plaisir prévalait sur leurs envies. Je ne restais jamais longtemps avec la même maîtresse, me lassant vite, même si elle était douée. Comme je l'avais dit à Iain, j'avais besoin de la conquête. Je lui avouais l'avoir trouvée expressive et elle s'en inquiéta avant que je ne la rassure : cela n'était en rien un défaut, bien au contraire, son plaisir excitant le mien. Elle se demanda alors comment on pouvait rester de glace lors d'un tel échange et mon sourire se fit un brin matois.

    « Tout dépend de la qualité de l'amant ma chère. »

    Et sans me vanter, de ce côté là, elle avait plutôt de la chance. Il suffisait d'être maladroit, peu inexpérimenté et la première fois n'était agréable ni pour l'un, ni pour l'autre. Heureusement, ma première avait été une femme expérimentée, alors que je n'étais qu'un adolescent un peu gauche, elle m'avait éveillée aux plaisirs de la chair et ce plaisir n'avait plus disparu depuis alors que j'avais fait mes armes sur ce terrain délicieux. Elle exprima également ses craintes de ne pas avoir été à la hauteur du fait de sa virginité et j'espérais la rassurer encore une fois alors que c'était une condition sine qua none de ce mariage. Nous le savions tous deux, il n'y avait pas eu de surprises et pour quelqu'un d'encore pur, elle s'était bien débrouillée, je ne pouvais pas le nier. D'ailleurs, désormais, il n'y avait plus cet obstacle entre nous, plus cette douleur, ce qui rendrait la chose encore plus agréable alors qu'elle me promettait d'être plus attrayante à l'avenir.

    « Vous l'êtes déjà Liusaidh. »

    Belle, désirable... l'expérience viendrait. Et sa hardiesse promettait de superbes nuits dans ses bras. D'ailleurs, je me sentais bientôt l'envie de retourner à l'assaut de ses chairs tendres et conquises et elle m’accueillit les bras ouverts en me soufflant n'attendre que moi. Cette nuit fut longue en plaisir, mais courte en sommeil et malheureusement, je m'éveillais alors que l'aube pointait le bout de son nez, n'ayant jamais été un tir au flanc capable de dormir pendant des heures indues, surtout quand il y avait tant de choses à faire.

    Je quittais donc la chaleur du lit et de son corps pour m'habiller en silence, mais je captais assez vite le regard de mon épouse sur moi, la saluant de façon un peu impersonnelle. L'interlude magique de la nuit était terminée, place à la réalité de la journée, et à ses nouvelles fonctions d'ailleurs. Elle me répondit alors, avant de dire que le lit était froid sans moi.

    « J'ai bien des choses à faire en ce nouveau jour. Bien que la proposition de rester à vos côtés soit tentante, je me dois de la décliner. »

    Et de fait, il était réellement tentant de goûter une dernière fois au plaisir avec elle, avant de commencer une longue journée... Mais je résistais à l'appel de la chair.

    « Les vôtres partent ce matin, je me dois d'être là pour leur départ. Vous pouvez demeurer au lit ou bien demander à Maggie de vous aider à vous préparer pour saluer une dernière fois votre famille. Aujourd'hui, c'est votre premier jour en tant que Lady MacDonald et il ne sera sans doute pas de tout repos... Tous ici sont à votre service. Par devoir. A vous de gagner leur cœur ma mie. »

    Je marquais une pause, terminant de me vêtir, avant d'ajouter :

    « Nous nous verrons plus tard. Bonne journée Liusaidh. »

    Et sans un regard en arrière, je quittais la chambre, laissant la nuit et son ivresse éphémère derrière moi, laissant ma jeune épouse seule dans cette chambre froide. Elle allait devoir s'y faire, la vie ici était rude et ma femme allait devoir montrer qu'elle était forte et capable de relever les défis qui allaient parsemer son chemin.
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