nom ✘ Weir prénom ✘ Ciaran clan ✘ Aucun âge ✘ 33ans statut ✘ Célibataire famille ✘ Orphelin métier/rang ✘ Ancien chevalier, aujourd'hui forgeron qualités ✘ Malgré mon enfance mouvementée et mon absence plus ou moins totale de repères stables, je suis un garçon doux et respectueux envers les gens qui le méritent. Je suis également très indépendant et débrouillard, sûrement plus par absence de choix que par réelle compétence d’ailleurs, mais ces qualités semblent toujours persister alors j’en profite. Posé et réfléchis, je n’agis jamais sans avoir médité même s’il peut arriver que je sois un peu impulsif... Ainsi donc, je suis capable de montrer un très grand sang froid lors de situations délicates (mon sang pouvant néanmoins devenir très rapidement bouillant si nécessaire...) et faire preuve de grande sagesse pour me sortir de mauvais pas. Même si je peux semblais mystérieux et distant, je sais aussi me montrer très protecteur avec les gens qui comptent vraiment pour moi; et je suis largement assez courageux pour faire tout le nécessaire afin veiller à leur bien être mental ou physique. Avec la gente féminine, je suis assez maladroit et je tente à vrai dire de l’éviter autant que possible mais cela ne m’empêche pas d’être un grand romantique prêt à décrocher la lune pour l’élue de mon cœur... Très discret, je suis aussi un confident dévoué et loyal qui ne vous embêtera jamais avec ses problèmes dont je ne parle absolument jamais. Pas plus que de mon passé d’ailleurs... défauts ✘ Mon enfance n’a pas réellement contribué à ma socialisation et j’ai très tôt préféré être un loup solitaire. Pas asocial mais assez distant et méfiant de la société en général. Je n’ai jamais été considéré comme un être humain normal à l’époque et ça a sûrement ajouté à cette sensation d’isolement qui est devenu aujourd’hui une sorte de besoin constant. Attention, ça ne fait pas de moi un peureux non plus, c’est juste une préférence, une habitude tenace... Et rares sont les personnes qui m’ont prouvé que j’avais tort d’agir de la sorte. On peut donc souvent me trouver froid et je dois admettre que c’est parfois bien plus qu’une impression: il m’arrive d’être froid, voire même mauvais, mais j’ai mes humeurs et mes têtes, comme tout le monde... Sans compter que je suis extrêmement rancunier alors si je vous en veux, vous le saurez et vous en paierai aussi le prix. J’avoue qu’il m’arrive aussi d’être jaloux, pas de biens matériaux mais... Comment dire... D’attention? J’ai toujours été délaissé, mal-aimé et j’aimerai tellement que ça change que les effusions de sentiments aient tendance à me donner la nausée. Et je n’apprécie pas trop qu’on tourne autour d’une certaine personne dont je tairai le nom... En résumé je pense pouvoir dire que je suis un loup déguisé en agneau, capable du plus grand sang froid pour mieux arriver à mes fins.... loyal(e) envers ? ✘ Les MacNeil, qui m'ont accueilli et à qui je dois beaucoup. Et, dans l'absolu, les MacIntosh, bien que je me refuse aujourd'hui à prendre part à la guerre.groupe ✘ Western Highlands and Islands avatar ✘ Orlando Bloom

QUE PENSES-TU DE CETTE GUERRE ? J'étais... Aux premières loges de cette guerre, un chevalier parmi tant d'autres, suivant les ordres qu'on voulait bien lui donner. Efficace, je ne posais pas de question. Je n'ai pas choisi mon adoubement, le destin m'a rangé dans les rangs, la guerre n'était pour moi qu'un travail qu'on avait eu la gentillesse de m'offrir, une échappatoire à l'étrange servitude dans lequel j'étais piégé. Seulement j'ai rapidement compris que je m'étais bêtement et simplement engagé dans une autre servitude, bien plus néfaste et égoïste que je n'aurais pu l'imaginer... J'ai quitté ce massacre avant de faire une chose que je n'aurai pas pu me pardonner et aujourd'hui je fuis cette guerre comme on peut fuir la peste. Plus jamais je ne prendrais l'épée, cette effusion de sang n'est qu'une triste mascarade à laquelle je ne crois plus et en laquelle, finalement, je n'ai jamais cru. Si je devais choisir un camp? Je me rangerais du côté des MacIntosh mais ce serait bien plus par loyauté envers les MacNeil que par pure conviction.
TU CROIS AUX LÉGENDES, À LA MAGIE ? J'entends des histoires parfois, et j'aimerai vraiment y croire... Comme il serait agréable de savoir qu'une armée de fées s’apprête à venir faire régner la paix sur nos terres ou quelque chose du genre. Seulement ma vie ne m'a jamais vraiment donné de preuves. Rien de magique, de transcende. Si la magie existait, ma mère n'aurait peut-être pas subi le même sort, et moi avec? Si tout cela existait, pourquoi cette guerre, pourquoi nous laisser nous entre-tuer? J'ai vu bien trop d'horreur autour de moi pour pouvoir croire en quelque chose de beau et d'aussi grand que la magie... Pessimiste? Oui, je ne vous le cache pas, et je le vis plutôt bien. En ce qui concerne le côté "légende", je les connais, toute les connaît, mais pour moi ce ne sont que des mots, de jolies paroles pour rassurer les enfants et rendre plus idiots les adultes trop crédules. En règle générale, je crois ce que je vois et, pour le moment, je ne vois rien....
DES GOÛTS ET DES COULEURS, IL NE FAUT DISCUTER Je n'ai pas eu une vie facile, c'est peut-être pour cela que mes goûts sont aussi simples: un bon repas, une belle après-midi ensoleillée (et Dieu sait qu'elles sont rares), le sourire d'une jolie femme, le rire d'un enfant... Je pars du principe qu'il faut profiter de chaque instant comme si c'était le dernier, et j'ai cru tant de fois que je vivais mon dernier jour... À part ça, je ne pense pas pouvoir lister tout ce que j’aime, pas plus que je ne peux lister tout ce que je déteste... Chose qui est peut-être aussi due à mon passé? Je déteste les gens comme mon père, ces monstres qui pensent que les femmes ne sont que des objets bons pour satisfaire leurs désirs les plus bestiaux. Mon père... Une chance que je ne l’ai jamais connu... Je déteste aussi cette guerre stérile, ces morts inutiles et tant d’autres choses. Mais j’ai appris à passer outre et à ne profiter que des bons côtés, ces petits instants si rares et pourtant si précieux. En ce qui concerne mes passions, je dirais volontiers mon nouveau travail. L’art de la forge, la délicatesse des lames. En les voyant j’ai parfois du mal à imaginer qu’elles puissent être aussi néfastes....
ET DANS DIX ANS ? Dans dix ans? Qui sait si je serai encore en vie d’ici là! 44 ans c’est un âge honorable! Mais ce que je souhaite vraiment c’est que les choses ne soient plus aussi sombres. Plus de guerre. Je ne me vois pas marié et pourtant j’aimerai voir un enfant quelque part dans ma vie, lui offrir ce que je n’ai jamais eu, être le père que je n’ai jamais eu. Bien sûr c’est aussi une idée qui me fait un peu peur car je n’ai pas eu de modèle mais... C’est un risque que je veux bien prendre. Enfin, quand la paix sera de retour bien sûr, je ne veux pas offrir ce monde à ma descendance, je lui souhaite un monde meilleur. Et je le souhaite à tout le monde...

Enfant, j'ai subi les quolibets les plus amers. Je n'étais qu'un bâtard après tout, un enfant non désiré, hors mariage et conçu dans la violence... Souvent, je remercie le ciel de ne pas avoir connu ma mère, je n’aurais pas supporté de la voir subir tout ça, je n'aurais jamais pu la regarder dans les yeux, trop conscient de l'horrible souvenir que je représente... Quant à mon père, au contraire, j'aimerais le connaitre, savoir qui il est pour pouvoir venger ma mère, me venger.

Mais le destin en a voulu autrement: ma mère m’a abandonné alors que je n’avais que quelques jours et c’est une vieille dame qui s’est chargée de mon éducation. Par pitié sans doute d’ailleurs, mais quelle importance, elle m’a sauvé la vie et a pris grand soin de moi jusqu’à mes dix ans. Une partie de mon existence dont je garde un souvenir assez doux et confortable malgré les langues de vipères... Car oui, j’étais un bâtard, je n’étais pas son fils même si, dans mon cœur d’enfant, elle était bien plus qu’une mère. Mais la vie dans le château où elle était cuisinière était assez agréable pour me le faire oublier... Sans compter qu’elle m’offrait l’exemple d’une femme forte qui ne se laissait jamais atteindre par les dire des autres.

On pourrait donc croire que la chance me souriait enfin mais mon enfance m’apprit aussi une leçon d’importance: Toutes les bonnes choses ont une fin...

Muira s’éteint à l’aube de mes dix ans et je me trouvais une fois de plus abandonné. Une sorte de tradition vraisemblablement, une malédiction qui s’était abattu sur moi dès la naissance... Naïf, effondré, j’acceptais sans broncher l’étrange servitude dans laquelle le maître d’armes du château décida de me plonger. Que pouvais-je dire de toute façon, si je voulais rester là-bas il fallait que quelqu’un s’occupe de moi et il était le seul à s’être proposé. Je me transformais donc en jeune domestique, obéissant à ses moindres désirs tout en participant activement à ses leçons.

Le jour, je transportais le matériel de mon maître dans tout le château, je m’occupais de son cheval et de son armure, je lui portais son repas et m’assurais qu’il ne manque jamais de boisson. Le soir, je prenais une épée et il m’expliquait comment m’en servir. Étant toujours avec lui, j’apprenais aussi beaucoup en regardant les autres faire et c’est sûrement pour cette raison que mes progrès furent aussi rapides. Parfois j’ai même l’impression de l’avoir rendu fier, mais je n’étais qu’un enfant et j’avais tellement besoin de cette attention qu’il est possible que je sois dans l’erreur...

Quoi qu’il en soit, mon talent donna envie à mon maître de faire de moi un chevalier et il y mit donc du cœur à l’ouvrage, faisant de moi son valet d’arme officiel (bien que mon véritable statut ne changeât pas réellement). À douze ans, j’apprenais enfin à monter à cheval; et je fus écuyer à l’âge de seize ans. N’étant pas issu d’une famille noble, mon adoubement n’était pas du tout programmé mais j’avais fait mes preuves et le royaume avait besoin de chevaliers...

Ainsi donc, à vingt ans tout rond, mon seigneur fit de moi un chevalier. J’étais heureux de cet honneur même si ce n’était pas réellement ma vocation. Maintenant, j’étais libre et indépendant, je pouvais vivre ma vie et être fier. Ma mère aurait été fière... Et maintenant je pouvais défier mon père si jamais j’en avais l’occasion... Chose qui était fermement ancré dans mon esprit à l’époque et qui l’est beaucoup moins aujourd’hui, surtout après toutes ces horreurs...

S’en suivit une période assez étrange pour moi, une sorte d’errance officielle. Mon corps était sur les champs de bataille, mais mon esprit était ailleurs. Dès lors, cette histoire de guerre ne me concernait pas, j’étais là parce qu’il fallait que j’y sois... Ou plutôt, parce que je n’avais nulle part ailleurs où aller. Et je ne faisais rien de mal dans le fond: je me battais contre d’autres chevaliers, innocents peut être, mais formés pour le combat (ou à peut près).

Seulement la guerre ne se limite jamais au champ de bataille et je l’ai appris à mes dépens...

Un village à brûler, des femmes, des enfants, tant d’innocents qui auraient pu mourir ce jour-là. Inutile de vous dire que j’ai refusé cette mission et qu’elle fut mon ultime. Comment aurais-je pu faire une chose pareille? Ce n’était pas humain et surtout, ce n’était pas juste. Tout ça parce que ces pauvres gens étaient soupçonnés d’entretenir des relations avec les clans des Western Highlands, tout ça pour rien. Risquant ma vie pour sauver la leur, j’aidais certains d’entre eux à quitter le village, en sauvant autant que je le pouvais...

Un acte qui ne resta pas impuni et pour lequel je n’eus pas le moindre petit regret.

Comme le veut la coutume, je fus condamné à la potence pour trahison mais, enragé par le nouveau tournant qu’avaient pris les choses, je parviens à m’enfuir en tuant au passage bon nombre de mes anciens compagnons d’armes. Je pense sincèrement avoir frôlé la folie ce jour-là... Et si je n’avais pas rencontré les MacNeil, peut-être que j’aurais plongé pour de bon dans la démence... Mais comment réagir autrement? Du meurtre pur et simple, le tout donné comme un ordre sacro-saint! Ce n’était pas moi, je ne pouvais pas aller aussi loin et franchir cette limite.

Finalement, cet évènement m’a fait prendre conscience de ce que je voulais vraiment... Enfin non, de ce que je ne voulais pas, de ce que je ne pouvais plus supporter. Je n’étais pas fait pour être un chevalier, un combattant...

Blessé, je passais de nombreux jours à errer seul en direction des Western Highlands où je pensais pouvoir trouver refuge, bien que je ne pense pas avoir réellement eu ce plan en tête à ce moment précis. Je voulais juste fuir, le plus loin possible de mon sort et du sort de mon pays...

Après plusieurs jours à lutter contre la douleur, la faim et la folie, je tombais presque sans vie dans un champ de Dryas. Très honnêtement, j’attendais la mort depuis longtemps déjà, trop fier pour aller la chercher directement sur l’échafaud qui me tendait les bras dans mon ancien royaume... Seulement, le destin décida une fois de plus de contrecarrer mes plans en envoyant à mon secours la famille MacNeil.

Je fus récupéré par des hommes travaillant pour eux et accueilli dans leur domaine avec une gentillesse que je n’avais plus connue depuis fort longtemps. Personne ne me demanda qui j’étais vraiment, il me suffit de leur dire que j’avais fui la guerre qui faisait rage dans mon village et que ce dernier avait été détruit. Un mensonge, certes, mais je n’avais pas vraiment le choix car la loi est formelle : déserter ou trahir son camp méritait la potence... Sans compter que j’étais chevalier d’un camp adverse et je ne tenais pas à ce qu’ils me prennent pour un quelconque infiltré que j’étais très loin d’être.

Verdict, depuis plusieurs mois maintenant, je suis un survivant et un simple forgeron qui travaille pour eux. Enfin ma vie semble se calmer et l'horizon s'éclaircit. Je crains bien sûr que cela ne sache durer mais, je profite au possible de chaque minute que la vie veut bien m'offrir. Et encore plus aujourd'hui qu'elle m'offre la vue d'une jolie jeune femme qui m'effraie presque au moins autant qu'elle ne m'attire... Ou peut-être est-ce simplement parce que j'avais toujours pris soin d'éviter la gente féminine pour ne pas faire une veuve au combat? Je l'ignore mais l'amitié qui nous lie aujourd'hui est l'une des choses qui comptent le plus pour moi avec cette nouvelle 'famille' que je protégerai de ma vie. Même si je n'ai plus jamais l'intention de tenir une épée pour me battre dans cette fichue guerre...

pseudo ✘ Lily prénom ✘ Céline âge ✘ 22ans où avez-vous trouvé le forum ? ✘ écrire ici. comment le trouvez-vous ? ✘ Grâce à Miss Eireen Dunegan présence sur le forum ✘ 4j/7 minumum autre chose à dire ? ✘ Heureuse de faire votre connaissance!

Très chouette fiche, le personnage de Ciaran est super intéressant et ne parlons même pas du lien avec Eireen. Puis le et dans dix ans, est trop mognon. C'est donc avec plaisir que je te valide cher compatriote !

Bravo à toi mon enfant, comme tu dois le deviner : tout est parfait pour que tu puisses tranquillement te balader sur les terres d’Écosse. Avant toute chose, il va falloir faire quelques petites manipulations. Et oui ! Alors, pour commencer, nous te prions s'il te plaît d'aller recenser ton avatar si tu ne veux pas te le faire sucrer, sans le faire nous ne pourrons pas mettre à jour le bottin. Pour continuer va donc faire un tour du côté des liens, qui sait ça pourra t'aider à forger des affinités pour ton personnage et dieu seul sait quoi d'autres ! D'ailleurs en parlant d'affinités, si tu as envie de créer un scénario, ça se passe dans ce petit coin là sait-on jamais si l'envie te dit ! Et plus qu'un petit point à savoir, jette toi à l'eau en ce qui concerne le flood, y faire un petit tour pour bien s'intégrer et décompresser un petit peu.

Sur ce, tout le staff de WOTW te souhaite de bien t'amuser sur ce forum !
L’Écosse n'attend plus que toi.