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 Brothers and sisters are as close as hands and feet... well that's not really close, is it ? | PV Connor

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MessageSujet: Brothers and sisters are as close as hands and feet... well that's not really close, is it ? | PV Connor   Brothers and sisters are as close as hands and feet... well that's not really close, is it ? | PV Connor EmptyMer 27 Mar - 10:25


Brothers and sisters are as close as hands and feet... well that's not really close, is it ?
Connor & Moira

« Est-ce vrai que votre frère vient à la cour My Lady ? » Dans son miroir, la jolie brune pouvait voir la jeune servante qui était en train de la coiffer. Elle était originaire d’un petit village proche de la résidence principale de la famille Macintosh. Et bien qu’elle n’était entré au service de Moira que quelques mois plus tôt, elle semblait déjà être sous le charme de Connor, comme bien trop d’autres femmes au château d’ailleurs. Moira espérait juste que Bridget ne finirait pas le cœur brisé comme toutes les conquêtes de son frère. Pendant un moment, elle songea à mettre en garde la jeune femme qu’elle dont elle avait appris à apprécier le caractère optimiste et confiant, mais finalement elle s’en abstenait. Ce n’était pas vraiment un sujet dont on parlait ouvertement. D’habitude elle ne se mêlait pas des histoires de son frère, jugeant que cela ne la regardait pas, mais elle voulait tout de même éviter que cette jeune femme ne finisse le cœur brisé comme pratiquement toutes les autres conquêtes de Connor. Peut-être devrait-elle trouver un travail à Bridget qui la tiendrait occupée pendant tout le séjour de Connor ? C’était certainement une option sur laquelle elle devait réfléchir, même si finalement rien ne lui disait que son frère s’intéresserait à la servante en question. Mais ne disait-on pas qu’il valait mieux prévenir que guérir. Perdue dans ses pensées, la jolie brune resta quelque temps silencieuse, comme si elle avait décidé d’ignorer la question de sa servante. Mais après quelque temps, elle finit tout de même par répondre « Oui. » Peut-être que si Bridget aurait été chez les Macintoshs depuis plus longtemps, elle aurait su que Connor n’était pas vraiment le sujet de discussion préféré de la dame de la maison. La relation qu’elle avait avec son frère n’était pas des plus fusionnelles, loin de là même. Il arrivait à Moira de se demander pourquoi Connor avait survécu et pas Allen. Non pas qu’elle souhaitait la mort à l’unique frère qui lui restait, mais qu’avait-il donc de plus que leur aîné ? Moira avait toujours vu en Allen une sorte d’idéal, une admiration enfantine dont elle ne s’était jamais entièrement défaite. Et sans doute que leur différence d’âge y avait également joué un rôle : pendant bien des années, elle avait vu en lui un héros, et cette vision des choses n’avait jamais vraiment changée même après qu’elle était partie de la demeure familiale pour épouser Aodhan. Et sans doute qu'après la mort de son aîné, elle avait commencé à l'idéaliser sans vraiment s'en rendre compte. Tandis que Connor… et bien, c’était Connor. Leur relation n’avait jamais été aussi facile que celle qu’elle avait entretenue avec leur frère aîné. Songeuse, la jolie brune finit par se lever, attrapant la cape que la servante lui tenait avant de sortir de sa chambre. Elle avait prévue de profiter de cette belle matinée d’automne pour faire une balade à cheval.
Elle était en train de traverser les couloirs, direction les écuries quand une porte s’ouvrit et un visage bien connu apparut non loin d’elle. « Connor. Je ne m’attendais pas à vous voir. » La voix de Moira était neutre, polie, et pourtant, on pouvait clairement voir un brin d’ironie dans son regard. La coutume aurait voulu qu’il vienne également rendre visite à sa sœur, ne serait-ce que par politesse. Et pourtant, elle n’avait pas de doutes sur le fait que cela n’avait certainement pas été l’intention de son frère. Ils avaient beau avoir le même sang, mais aucun d’eux n’était particulièrement enchanté à l’idée de voir l’autre. « Si j’en juge par votre sourire, votre entrevue avec mon époux semble s’être bien passée ? » Pendant un instant, elle avait songé lui demandait si son sourire était dû au fait qu’il ait réussi à convaincre Aodhan d’annuler ses fiançailles, mais elle se retenait… pour le moment. Les couloirs n’étaient pas vraiment le lieu idéal pour leurs échanges de piques, alors autant éviter de faire jaser des soi-disant disputes avec son frère en plus des rumeurs qui circulaient au sujet d’une éventuelle séparation du couple Macintosh…
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Connor MacDonald
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MessageSujet: Re: Brothers and sisters are as close as hands and feet... well that's not really close, is it ? | PV Connor   Brothers and sisters are as close as hands and feet... well that's not really close, is it ? | PV Connor EmptyMer 27 Mar - 12:40


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Connor & Moira

L'entretien avec Aodhan s'était bien passé. Je n'étais pas vraiment plus éclairé concernant les raisons qui l'avaient poussé à accepter mon mariage, mais nous avions décidé d'en tirer un certain profit. Je saurais bien me débrouiller avec les informations que je pourrais récolter de ci de là. Et il ne fallait pas oublier Liusaidh. Même si elle savait que sa faille deviendrait ses ennemis, elle ne pourrait pas couper tout lien avec eux et d'ailleurs, je ne l'y encouragerais pas, bien au contraire. Si elle pouvait même continuer à leur écrire ou prendre des nouvelles, cela ne serait qu'un avantage pour moi, si je pouvais guider la plume et les paroles de mon épouse. Ce n'était pas moi qu'elle trahirait, mais eux. Mais pour cela, j'allais devoir jouer tout en finesse... Jamais elle ne l'accepterait de son plein gré, je le craignais. A moins qu'elle ne tombe désespérément amoureuse de moi et soit prête à tout pour gagner mon amour, mais je ne la pensais pas si étourdie que cela. Ce n'était plus une enfant de 15 ans bercée d'illusions, même si elle avait certains espoirs...

Mais ce qu'il ressortait de cet entretien, c'était que la trêve risquait fort de prendre fin lors de ce fameux banquet chez la reine et que mon seigneur était tout disposé à reprendre les armes. Moi et les miens également. Mais nous allions devoir nous marier rapidement avec la jeune Dingwall, avant que les choses ne s'enveniment... Ce serait sûrement l'occasion de fuir le mariage, mais je n'étais pas un lâche. Je l'avais évité, mais maintenant que j'étais au pied du mur, je ne reculerais pas, pas plus que je n'ourdirais quelque plan pour y échapper. Et surtout, j'avais été nommé dans le conseil de guerre d'Aodhan. Ni mon père, ni mon frère n'avaient eu cet honneur. Il y avait de quoi être fier... je ne savais pas si cette idée lui trottait dans la tête depuis un moment, ou s'il l'avait fait sur le coup d'une impulsion subite quand je lui avais révélé ce que j'avais apprit, lui prouvant ma loyauté une fois de plus, mais pas les armes à la main. Sans compter qu'il semblait convaincu que j'avais l'étoffe d'un bon chef. Un compliment que je prenais comme tel et conservais en mémoire.

Ils n'étaient que trop rares des personnes de qui on attendait une quelconque approbation...

Je quittais Aodhan finalement, me dirigeant à travers le château des Macintosh, jusqu'à tomber nez à nez avec ma sœur au détour d'une porte. Il n'y aurait aucune effusion d'amour, pas même d'affection comme on pouvait le voir entre certains frères et sœurs. Pas entre nous en tous les cas. Je me fendis d'une petite courbette, avec un sourire un brin ironique aux lèvres.

« Moïra, ma chère, quel plaisir de vous voir. Il se trouve que j'avais des affaires urgentes à régler avec mon suzerain. »

Il ne m'échappa pas qu'elle pensait que je l'éviterais pendant mon court séjour. Et sans doute avait-elle raison de penser ainsi. A quoi bon faire semblant ? Pourtant, je demeurais courtois, même si mon sourire était à la limite de la moquerie, mais elle était bien habituée à cette arrogance, à cette morgue de ma part, surtout la concernant. De plus, j'étais d'excellente humeur. Ce qu'elle remarqua naturellement. Je me demandais ce qu'elle pouvait bien penser concernant cette entrevue.

« On ne peut mieux en effet. »

Je marquais une pause, prêt à repartir, la laissant continuer ses activités et moi les miennes, avant de me raviser et de faire preuve d'une pointe de savoir vivre tout de même. Et de gratitude quelque part.

« Même si je trouve qu'il était risqué de vous envoyer en émissaire chez les Dingwall pour mon mariage avec Liusaidh, je dois avouer avoir été surpris du travail que vous aviez effectué auprès de ma fiancée... Sans doute ne pensiez-vous pas un mot de ce que vous lui avez dit, mais vous avez su apaiser quelques unes de ses craintes... je me suis occupé de celles qui demeuraient. »

Je laissais planer un silence, avant de sourire en coin.

« Ainsi donc, il m'arrive d'être charmant ? »

Je regardais autour de nous, avant de reprendre d'un ton plus bas :

« Peut-être pourrions nous faire quelques pas pour discuter de cela. Ça fait longtemps que nous n'avons pas partagé un moment seul à seule et nous avons sans doute quelques petites choses à nous dire, qu'en dites-vous Moïra ? »
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MessageSujet: Re: Brothers and sisters are as close as hands and feet... well that's not really close, is it ? | PV Connor   Brothers and sisters are as close as hands and feet... well that's not really close, is it ? | PV Connor EmptyJeu 28 Mar - 19:06


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Connor & Moira

« Oh, mais le plaisir est tout de mon côté mon cher frère. » rétorqua Moira sur le même ton ironique que celui employé par Connor. Elle était parfaitement en mesure de s’imaginer ce dont il avait dû parler d’Aodhan : son mariage avec Liusaidh Dingwall. Elle s’était souvent demandé pourquoi Aodhan avait accepté. Après tout, il ne semblait pas vraiment avoir de raison pour le faire. Était-ce uniquement par respect pour les Macdonalds ? Elle en doutait fortement. Sans doute comptait-il en tirer un quelconque bénéfice politique de cette histoire, même si elle ignorait lequel. Et en vue de leur relation quelque peu houleuse, sans doute était-il préférable qu’elle ne se mêle pas des sujets de politique en ce moment. De toute manière, elle connaissait assez bien Aodhan pour savoir que même s’il lui accordait beaucoup de libertés, il était bien préférable qu’elle ne se mêle pas de ses décisions. Le seul sujet auquel elle était bien incapable de le laisser faire sans rien dire était bien entendu cette guerre interminable, et cela mettait à rude épreuve leur couple. A vrai dire, Moira était étonnée que son frère ne profitait pas de l’occasion pour remuer le couteau dans la plaie comme il aimait tant le faire en temps normal. Au contraire, il semblait même sympathique… Et bien qu’elle aurait aimé que ça soit autrement, elle ne pouvait pas s’empêcher de se demander ce qu’il pouvait bien avoir en tête. Pourquoi se comportait-il de la sorte ? Venant de lui, on pouvait presque croire qu’il était en train de la remercier… Enfin, cela n’aurait pas été Connor s’il n’aurait pas au moins lancé une pique. Pendant un moment, Moira regardait son frère. « Me connaissez-vous donc si mal ? Quelle raison aurais-je de mentir à votre future épouse ? D'autant plus que Lady Dingwall semble assez intelligente pour remarquer lorsque quelqu'unne lui dit pas la verité. » Moira était une personne franche, du moins dans la mesure où elle pouvait se le permettre. Elle n’allait donc certainement pas mentir uniquement pour faire plaisir à une étrangère. Et puis de toute manière, pourquoi donner de faux-espoirs à sa future belle-sœur ? Elle découvrirait bien assez tôt la vérité. Moira aurait pu parler des défauts qu’elle trouvait à son frère, mais elle avait préféré se taire à ce sujet, sachant parfaitement qu’elle n’était pas objective sur ce sujet. Au contraire, sa présence semblait faire ressortir les côtés les plus désagréables de son frère… « Je dois avouer que cela n’a pas été si simple, étant donné que votre réputation vous précède. J’espère seulement ne pas mettre trompée, et que vous la traiterez vraiment avec tout l’honneur dû à une dame de la maison Macdonald… et que vous tenterez au moins d’être plus discret pour éviter de l’exposer à la risée de tous avec vos nombreuses liaisons. » Sans doute serait-il bien trop demandé à Connor d’être fidèle à son épouse, mais au moins, il pouvait faire preuve d’un peu de tact. Cela allait certainement déjà être assez dure pour elle de devoir quitter sa famille, ses amis pour se rendre dans un lieu où chacun allait la regarder d’un œil méfiant. Et même si Liusaidh ne semblait pas se faire beaucoup d’illusions sur ce mariage, Connor pouvait du moins tenter de lui faciliter les choses, ou du moins de ne pas les aggraver. Elle observait son frère d’un œil attentif. « Mais je suis heureuse d’entendre que vous avez su apaiser ses craintes. Peut-être que cela rendra les choses un peu plus faciles pour elle. » Quant au fait d’être charmant… et bien, il pouvait parfaitement l’être, il n’y avait pas de doutes à ce sujet. Il avait ce que l’on pouvait qualifier d’un physique avantageux, et il savait parfaitement s’en servir. Un sourire se dessina sur le visage de Moira, un sourire qui aurait parfaitement pu passer pour aimable, mais il n’était pas bien difficile de comprendre qu’elle se moquait gentiment de lui. « Eh bien, c’est ce que vous pensez n’est-ce pas ? Et apparemment vous n’êtes pas le seul. » Elle faisait allusion aux nombreuses conquêtes de son frère. Après tout, toutes ces femmes ne devaient certainement pas être séduites uniquement à cause du titre de futur Laird Macdonald ou des éventuelles prouesses en combats du jeune homme, bien que cela devait certainement lui aider. Une fois de plus, la jeune femme observa un moment son frère avant de répondre : « Je songeais justement à partir en balade, peut-être pourriez-vous m'accompagner ? Nous pourrions parler en toute tranquillité. » Sans que quelqu’un n’écoute notre conversation. Enfin, la jeune femme ne le dit pas à haute voix, mais il était claire qu’ils pensaient tous les deux la même chose…
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MessageSujet: Re: Brothers and sisters are as close as hands and feet... well that's not really close, is it ? | PV Connor   Brothers and sisters are as close as hands and feet... well that's not really close, is it ? | PV Connor EmptyVen 29 Mar - 8:06


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Connor & Moira


    Un léger rictus se dessina sur mes lèvres quand Moïra me répondit sur le même ton. Si elle était une femme douce et aimante avec Aodhan, j'avais la nette impression que j'étais capable de faire ressortir ses plus vilains côtés. Comme elle faisait ressortir les miens, soit dit en passant. Je n'étais pas ironique ou blessant tout le temps et pas avec tout le monde, mais le fait était qu'avec elle, j'étais souvent exécrable et piquant. Et elle me le rendait bien. Une sorte de cercle vicieux. Né de quoi au juste ? Je n'aurais su le dire... Mais il me semblait que si nous n'avions jamais été proches, le décès d'Allen avait terminé de creuser un fossé infranchissable entre nous. Son frère préféré, mort au combat, ne lui restait que l'autre avec lequel elle n'avait jamais eu la moindre relation fraternelle... Pas de chance. J'avais survécu, après 10 années de guerre, j'étais encore de ce monde... Chanceux ou doué ? Peut-être un peu des deux. En tous les cas, mon seigneur reconnaissait mes qualités et venait de les récompenser, de quoi me mettre de bonne humeur pour le reste de la journée et même Moïra ne saurait gâcher cette belle humeur. Rarement elle en avait profité, elle devait en être étonnée. Je me montrais courtois, chose rare. Je savais pourtant qu'entre elle et Aodhan, les choses n'étaient pas aussi idylliques que l'on pouvait le penser.

    Ma sœur était contre cette guerre et aurait voulu que son époux cesse de guerroyer pour rester auprès d'elle. Souhait fou d'une femme amoureuse. Jamais Aodhan ne ferait cela, aussi fort puisse-t-il aimer sa femme et je ne comprenais pas que Moïra y songe seulement. Quel déshonneur si les Macintosh et tous leurs clans affiliés pliaient maintenant ! La guerre était affaires d'hommes. Les femmes n'étaient à leurs côtés que pour enfanter et, à la rigueur, les accueillir quand ils revenaient des batailles, pour un peu de paix entre deux combats.

    Du bout des lèvres, je la remerciais à mots couverts des mots qu'elle avait eu pour rassurer Liusaush à mon endroit. Elle n'avait pas dépeint un tableau si noir de moi que je l'aurais pensé et cela m'avait fortement surpris. Je souris légèrement à sa réponse. Pourquoi mentir ? Et bien parce qu'il me semblait qu'aux yeux de ma sœur je n'avais aucune réelle qualité, voilà pourquoi. Qu'importe que Liusaidh soit intelligente ou pas... Moïra était venue pour conclure le mariage et elle y était parvenue.

    « Dire ce que vous pensez de moi, réellement, n'aurait sans doute pas été mentir. Mais cela aurait pu effrayer ma fiancée, je vous l'accorde et vous n'étiez pas là pour saboter ce mariage. »

    Moïra reprit en avouant que cela n'avait pas été simple au vu de ma réputation de coureur de jupons qui me précédait. Liusaidh en avait entendu naturellement parler et se faisait du soucis à ce sujet, concernant les nombreuses ennemies qu'elle pourrait bien avoir au château en devenant ma femme. Et je ris légèrement quand elle me fit la leçon concernant la façon dont je devais traiter mon épouse et la discrétion dont je devrais faire preuve si je conservais des maîtresses.

    « C'est amusant. Vous tenez tous le même discours à ce sujet. Je ne sais si je dois m'en montrer amusé ou vexé. »

    Je me penchais légèrement vers ma sœur, avant de reprendre son interrogation :

    « Me connaissez-vous donc si mal ? Elle sera mon épouse, la mère de mes enfants, la dame du futur Laird. Je ne souffrirais pas que quiconque lui manque de respect et oublie qui elle est et quelles sont ses prérogatives. J'ose espérer que Liusaidh tiendra ses promesses concernant son rang et son rôle à jouer auprès de moi. En échange, je veillerais à sa protection, naturellement. Je ne maltraite pas les femmes, Moïra, ne vous en déplaise. Je n'en ai jamais forcé aucune à entrer dans mon lit. J'ai brisé des cœurs, c'est vrai, mais qui puis-je si certaines s'illusionnent ? N'ayez crainte, je ne songeais pas à afficher mes maîtresses en public, au risque de l'humilier. Je ne suis pas aussi indélicat que vous semblez tous le penser. Ni aussi stupide. »

    D'abord mon père, puis Aodhan et voilà que Moïra s'y mettait à son tour. Pensaient-ils donc que je n'avais rien dans la tête ? Que je n'étais pas capable de considérer ma femme avec les égards qui lui étaient dû ? Moïra avait commencé à rassurer ma fiancée, il me semblait que j'avais terminé d'apaiser ses craintes... Jusqu'à même la faire languir de nous retrouver au mariage pour assouvir le feu que j'avais fait naître dans son ventre en l'embrassant. J'osais escompter qu'elle ne serait pas une timide mariée rougissante et tremblante, sur le point de défaillir quand je viendrais la rejoindre dans notre lit. J'espérais que cet avant goût de ce qui l'attendait lui donnerait le courage nécessaire pour accomplir son devoir et y prendre du plaisir.

    « Peut-être. Je suis conscient des sacrifices qu'elle fera. Loin des siens, une étrangère, voire une ennemie au sein de notre clan... Elle sera seule. A moins que sa belle famille montre l'exemple en l'acceptant... J'ai cru comprendre que vous vous étiez plutôt bien entendues. Peut-être aura-t-elle au moins une alliée en territoire hostile. »

    Moïra s'amusa du terme charmant, me faisant remarquer que c'était ce que je pensais et mes conquêtes aussi.

    « Étrangement, charmant ne reste pas le qualificatif que l'on me donne une fois ces femmes esseulées. »

    Je savais les conquérir, gagner leur cœur. Que je sois bel homme, futur Laird, et bon guerrier, ne suffisait pas toujours avec les plus récalcitrantes. Il fallait alors se montrer sous un jour qu'elles attendaient et j'étais doué pour les séduire avec les mots. C'était si aisé finalement. Je proposais alors de continuer cette conversation en marchant un peu et Moïra me proposa plutôt une balade. Que nous nous retrouvions en tête à tête pour discuter, sans oreilles indiscrètes.

    « Je vous suis Milady. »

    Je la laissais passer devant, nous conduisant jusqu'aux écuries. L'on prépara nos chevaux, avant que nous ne les montions et que je ne laisse Moïra décider de notre itinéraire. Quand nous nous fûmes éloignés, je repris le fil de la discussion :

    « J'ai appris que vous alliez accompagner Aodhan au château de la reine. Vous et votre fille. Pourquoi ? Pensez-vous que vous pouvez encore éviter une guerre que nous savons tous prête à reprendre ? »
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MessageSujet: Re: Brothers and sisters are as close as hands and feet... well that's not really close, is it ? | PV Connor   Brothers and sisters are as close as hands and feet... well that's not really close, is it ? | PV Connor EmptyMar 2 Avr - 18:37


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Connor & Moira

« Je ne suis certainement pas la personne la plus apte à dresser un portrait de vous qui soit fidèle, alors il m’a semblé mieux d’omettre certains points moins… élogieux. » Moira était parfaitement consciente que dans la présence de l’autre, aucun d’eux ne se comportait comme il l’aurait fait en présence de quelqu’un d’autre. Moira n’était pas connu pour être particulièrement cinglante, bien qu’elle savait se montrer blessante avec ses mots, souvent sans même faire exprès. Chose dont Aodhan pouvait certainement témoigner. Mais avec Connor, c’était autre chose. Elle n’avait pas l’impression que les piques qu’elle pouvait lui lancer le touchaient vraiment. Peut-être que sur le moment, elle l’agaçait, mais elle était sûre qu’elles ne le blessaient pas plus que ça, et elle ne ressentait pas le besoin de s’excuser parce qu’elle avait été trop sèche. Tout comme lui ne semblait pas regretter ses paroles. Le problème n’était même pas que Moira n’appréciait pas son frère. Le même sang coulait dans leurs veines, et dans un certain sens, cela les liait. Et pourtant, ils semblaient bien incapables de se comprendre ou simplement de s’entendre.
La jeune femme resta songeuse un moment. Tous lui rappelaient de traiter sa future femme avec respect ? Qui d’autre avait bien pu lui en parler ? Leur père ? Aodhan ? Quoique, elle doutait que son époux ne veuille se mêler du mariage de son beau-frère. Comme il l’avait si bien dit l’autre jour, cette affaire ne le concernait pas plus que ça… « Eh bien, j’espère que vous saurez prendre cette remarque à cœur. » ‘…puisque je ne semble pas être la seule à juger nécessaire de vous le rappeler’ rajouta-t-elle dans sa tête. Quant à la façon dont Connor traitait les femmes… et bien, sans doute ne seraient-ils jamais du même avis. Parfois, Moira se demandait comment on pouvait être aussi stupide. Pas Connor, mais les autres femmes. Certes, Connor pouvait se montrer charmant, très charmant même s’il le souhaitait. Mais prendre toutes ces risques, perdre toute chance d’avoir une vie normale par la suite, et tout ça uniquement pour ses beaux yeux ? Voilà bien quelque chose que Moira ne pouvait comprendre. Sur un ton quelque peu ironique, elle finit par répondre : « En effet, vous ne les maltraitez pas, vous vous contentez de leur briser le cœur, de leur prendre leur honneur. » D’une voix plus conciliante, elle rajouta : « Je n’ai jamais fait l’erreur de vous croire stupide. J’avais assuré à votre future épouse que vous êtes bien trop fière pour la mettre dans une situation où elle serait à la risée de tous. Et je suis heureuse de ne pas mettre trompée à ce sujet. » La fierté n’était sans doute pas une qualité en soi, mais dans ce cas, la fierté de Connor allait plutôt faciliter les choses pour Liusaidh qui n’allait malgré tout pas avoir une position enviable, du moins pas dans un premier temps. Loin des siens, dans un clan ennemi et en plus en plein milieu d’une guerre où elle allait certainement se demander à chaque fois si son époux n’allait pas tuer un de ses frères, ou inversement. En guise de réponse, Moia hocha la tête avant de rajouter : « Je ferais mon possible pour l’aider à s’habituer à sa nouvelle vie. » Et la prendre sous sa protection si besoin était. Mais Moira avait l’impression que Liusaidh allait parfaitement être en mesure de se débrouiller seule, bien qu’il devait certainement être bien plus agréable de savoir que tout le monde ne la considérait pas comme une ennemi. Malgré tout, la jolie brune ne savait pas encore à quel point elle pouvait faire confiance à sa future belle-sœur. Seul l’avenir allait pouvoir le lui dire. Sans vraiment le vouloir, Moira repensa au premier temps après son mariage. A l’époque, sa nouvelle position ainsi que sa belle-famille l’avaient intimidée. Ce n’était finalement que grâce à Aodhan qu’elle s’était rapidement habituée à sa nouvelle place, et elle espérait que Connor tente lui aussi de faciliter les choses à sa future épouse. Après tout, il était certainement la personne la mieux placée pour le faire…
Un sourire mi-amusé, mi-moqueur se dessina sur le visage de la jolie brune lorsqu’elle entendit la remarque de son frère. Il était vrai que pour ces femmes, charmant n’était certainement pas le premier mot qui leur passait par la tête si on leur demanderait de décrire Connor. « Vous m’avez toujours été une énigme mon cher frère, de pouvoir vous montrer charmant et sans cœur à la fois. » Même Moira ne pouvait pas nier que s’entretenir avec son frère était agréable. Il avait de l’esprit et ne semblait jamais être à court de réponse… Sans parler du fait qu’il savait retourner vos propres mots contre vous. Mais cette faculté, il la partageait avec sa future épouse… autant dire que leur relation allait certainement être électrique, puisque quelque chose disait à Moira que Liusaidh n’allait pas se laisser séduire aussi facilement que les autres femmes que Connor avait pour habitude de mettre dans son lit. Un sourire amusé se dessina sur le visage de la jolie brune tandis qu’elle se dirigeait vers les écuries. Rapidement, elle envoya une servante prévenir les hommes qui avaient été censés l’accompagner pour leur dire que finalement elle n’aurait pas besoin de leurs services.

Une fois en selle, Moira attendit d’être à quelque distance du château pour continuer la discussion avec son frère. En entendant sa question, elle resta un moment silencieuse. Oui, elle espérait que sa présence éviterait qu’Aodhan ne profite du rassemblement pour renouveler sa déclaration de guerre, bien qu’elle doutait que son époux ne soit aussi stupide que de provoquer la reine de la sorte tant qu’il serait encore sur le territoire des Dunbroch. Mais si la question était si elle espérait pouvoir éviter que la guerre ne recommence, la question était non. Oui, elle espérait qu’il y ait la paix. Mais elle n’était pas aussi simple d’esprit que de penser qu’Aodhan allait aussi facilement accepter une trêve. « Ma place n’est-elle pas aux côtés de mon époux ? » La réponse avait été donnée avec un léger sourire dessiné sur les lèvres, si bien que Connor devait certainement se douter que sa sœur ne disait pas l’entière vérité, et d’ailleurs cette dernière finit par rajouter après un petit moment de silence. « Il est vrai que je souhaite que cette guerre prenne fin avant qu’il n’y ait d’autres morts parmi mes proches. Mais je ne suis pas naïve au point de croire que j’ai une telle influence sur mon époux ou qu’il y ait quelque chose en mon pouvoir pour arrêter ce massacre ne continue. » Moira s’arrêta de parler. Elle s’était déjà trop éloignée du sujet de départ, à savoir le banquet en honneur du retour des triplets. « Pourquoi le fait que j’accompagne mon époux auprès de la reine vous dérange-t-il ? Auriez-vous préféré que je décline l’invitation sans raison valable ? » La dernière phrase avait été dit sur un ton quelque peu froid, indiquant qu’elle n’appréciait pas vraiment les reproches qu’elle avait l’impression d’entendre entre les lignes. Après tout, Aodhan avait accepté qu’elle vienne – même si elle avait dû imposer sa décision sur ce coup – alors pourquoi Connor la critiquait-elle ? « En revanche, cela n’a pas été mon idée d’emmener Eimhir avec nous, mais vous savez certainement que votre nièce a un don pour imposer sa volonté. » avec un sourire sur les lèvres, elle rajouta « Elle tient cela de son père. »
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MessageSujet: Re: Brothers and sisters are as close as hands and feet... well that's not really close, is it ? | PV Connor   Brothers and sisters are as close as hands and feet... well that's not really close, is it ? | PV Connor EmptyJeu 4 Avr - 10:15


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    « Naturellement. »

    Je me disais aussi... Il y avait trop d'incompréhension entre Moïra et moi pour que nous puissions être objectifs l'un envers l'autre. Des frères et sœurs, que seulement deux années séparaient, mais qui se connaissaient pourtant si mal. Et nos plus mauvais côtés ressortaient en présence de l'autre, évidemment, histoire de bien corser les choses. Moïra ne manqua pas de me faire la morale concernant mon comportement avec ma future épouse et je soupirais, lassé de ces éternelles remontrances. J'en avais eu plus que mon lot cs derniers temps. Cela sembla surprendre ma sœur d'ailleurs, avant qu'elle n'espère que je saurais prendre cette remarque à cœur.

    « Le message est passé. »

    Est-ce qu'il serait appliqué, là était toute la question, mais je n'allais pas l'ajouter. Je serais discret, voilà tout ce que je pouvais promettre. Je me demandais ce que dirait Moïra si elle apprenait que son mari m'avait offert sur un plateau ses servantes récemment arrivées. Sans doute qu'elle n'apprécierait pas qu'Aodhan soit dans la combine de mon comportement volage, mais je n'avais aucunement l'intention de dénoncer mon beau frère, surtout quand il me promettait ainsi une nuit des plus divertissantes.

    Je tins quand même à préciser que je ne maltraitais pas la femmes, que je les les forçais pas davantage à répondre à les avances. Moïra ne semblait pas de cet avis, jugeant que je leur birais le cœur et leur prenais leur honneur. Je haussais un sourcil :

    « Rien qui ne m'ait été offert de leur plein gré. »

    Certaines femmes m'avait résisté. Amoureuses de leurs maris, tenant trop à leur virginité, je n'en avais jamais forcé aucune, je n'avais jamais menti à aucune concernant mes intentions, purement charnelles. Qu'y pouvais-je si le désir les rendait prêtes à ce genre de sacrifices ou qu'elles espéraient quelque chose de moi qui ne viendrait jamais. Ma sœur ajouta d'une voix plus posée qu'elle ne l'avait jamais pensé stupide et qu'elle avait compté sur ma fierté pour ne pas la déshonorer. Je ne répondis rien à cela. Sans doute avait-elle raison, mais j'avais quand même assez d'honneur pour ne pas humilier ma femme, même si je ne l'aimais pas et qu'elle m'avait été imposée. Moïra assura ensuite qu'elle ferait son possible pour aider Liusaidh à s'adapter à sa nouvelle vie et sa nouvelle famille.

    « C'était bien ce que j'avais cru comprendre. »

    De ce que Liusaidh m'avait dit, Moïra s'était montrée fort aimable et chaleureuse avec elle et cela l'avait touchée. Je ne doutais pas que ma future épouse avait envie de faire de sa belle sœur une alliée. Et ma sœur n'était pas contre. Je fis une petite aparté sur le qualificatif de charmant, peut-être moins utilisé par les jeunes femmes délaissées. Moïra commenta en me disant que j'avais toujours été une énigme, de pouvoir être aussi charmant et pourtant sans cœur à la fois. Je souris légèrement à cette phrase.

    « C'est tout un art, je vous l'accorde. »

    Pourquoi la détromper ? Sans cœur ? Pas tout à fait, mais disons que je ne me laissais sûrement pas guider par mes sentiments. Une grossière erreur selon moi. Nous arrivâmes ainsi devant les écuries et scellâmes les chevaux, avant de nous mettre en retour. Et quand nous fûmes éloignés de la forteresse Macintosh, je ne parlais plus de mon futur mariage, mais du fait que ma sœur avait décidé d'accompagner son époux au banquer organisé par la reine Merida. Une décision que je désapprouvais totalement, même si je n'avais pas mon mot à dire.

    La réponse de Moïra m'amusa. Cela n'en était pas vraiment une, une question posée pour gagner du temps ou me faire réfléchir.

    « Votre place est en sécurité, avec votre fille. »

    Moïra ajouta qu'elle espérait effectivement que cette guerre prendrait fin, évitant ainsi de lui arracher d'autres proches. L'image d'Allen s'imposa à mon esprit et peut-être au sien également. Je revoyais ses larmes lors de son enterrement, son chagrin, si véridique, si authentique, si palpable dans l'air...

    « Si vous êtes présente, cela risque de restreindre les actions de votre époux, y avez-vous songé ? »

    C'était en cela, que je me demandais si elle ne l'avait pas fait sciemment pour empêcher une guerre. Elle pouvait être un moyen de pression sur Aodhan. Un otage même, si Merida se révélait perfide. Peut-être voyais-je le mal où il ne se trouvait pas... Mais mieux valait être prudent. Qu'importe que la reine voit là un affront. Cela ne ferait qu'accélérer la déclaration de guerre, qui était inéluctable de toutes façons.

    « C'est dangereux. Cela pourrait être un piège. Votre place n'est pas en territoire ennemi Moïra. Et on peut toujours trouver une excuse pour décliner une invitation. »

    Elle ajouta que concernant Eimhir, cela n'était pas de son fait, mais bien la volonté de ma nièce. Je soupirais devant cet aveu. 13 ans et déjà, elle imposait sa volonté à ses parents.

    « Je ne garantirais pas que cela vient exclusivement du côté paternel Moïra. Vous n'êtes pas en reste dans ce domaine, bien que vous le faites de façon plus subtile. N'avez-vous pas pensé qu'Aodhan puisse craindre pour vous deux lors de ce banquet ? »
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MessageSujet: Re: Brothers and sisters are as close as hands and feet... well that's not really close, is it ? | PV Connor   Brothers and sisters are as close as hands and feet... well that's not really close, is it ? | PV Connor EmptyVen 12 Avr - 16:30


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Connor & Moira

Moira avait toujours su que son frère ne devait certainement pas comprendre la liberté qu’Aodhan laissait aux femmes de son clan, et en particulier à celles qui lui tenaient à cœur. Sans doute que si une telle situation venait à se reproduire dans le futur, il laisserait sa femme dans son château, sans même songer à l’y emmener. Pauvre Liusaidh, une vie bien différente de celle à laquelle elle était habituée semblait l’attendre sur l’île de Skye. Et dans un certain sens, la remarque de son frère – bien que correspondant au point de vue de la plus part des hommes – agaçait Moira. Elle répondit donc sur un ton quelque peu ironique, un sourire dessiné sur son visage : « Et la vôtre sera aux côtés de votre épouse une fois marié. Mais nous savons tous les deux que chacun ne reste pas toujours à la place qu’on lui impose, n’est-ce pas ? » Si seulement il savait ce qui l’attendrait dans le futur ! Liusaidh Dingwall ne semblait pas être une femme qui se contentait de se laisser ranger dans un placard parce que cela arrangeait son époux, bien au contraire même. Elle semblait avoir assez de caractère pour faire voir de toutes les couleurs à Connor, et sans doute qu’une fois mariés, il finirait par avoir un autre point de vue sur la chose.
Quant au fait de restraindre éventuellement les actions d’Aodhan, bien sûr que Moira avait songé à cette éventualité. D’un certain côté, elle espérait même que cela serait le cas, que cela empêcherait Aodhan de déclarer la guerre une fois de plus. Peut-être que cela avait quelque chose de presque mesquin de la part de Moira de tenter d’influencer le comportement de son époux de cette manière. Elle se demandait s’il se doutait de quelque chose. Quoique, s’il se sentait contrarié, elle l’aurait certainement remarqué puisqu’Aodhan ne tolèrerait pas qu’on s’oppose à lui. Pas dans cette situation du moins. Ou peut-être se doutait-il de quelque chose, mais préférait ne rien dire tant qu’elle n’entreprendrait rien ? Elle ne saurait le lui dire. En tout cas, elle préférait se taire pour le moment et ne pas répondre à la question de son frère.
La jolie brune devait avouer que son frère venait de marquer un point. Si, elle pouvait parfaitement comprendre qu’Aodhan puisse s’inquiéter pour elle, ainsi que pour Eimhir et Rowena. Après tout, depuis aussi longtemps que durait cette maudite guerre, il ne se passait pas un jour où elle ne craignait pas pour la vie de son époux, espérant qu’une fois la nuit tombée sa fille aurait toujours un père. Alors oui, elle savait ce qu’était la crainte. Et oui, elle était consciente que ce banquet pouvait mal tourner, raison pour laquelle elle aurait espéré laisser Eimhir au château. Mais en même temps, ce banquet représentait à ses yeux un espoir pour une éventuelle paix. Et c’était bien la raison pour laquelle elle souhaitait accompagner Aodhan. Sans doute que sa présence n’aurait pas une grande importance quant au résultat final, mais elle espérait tout de même que de cette manière, son époux songerait au moins à accepter la paix, si telle était réellement l’intention de la reine. « Que craignez-vous au juste Connor ? Que mes ‘caprices’ comme vous semblez les appeler fassent perdre aux Macdonalds perdent les faveurs de votre laird ? Ou craignez-vous la réaction d’Aodhan s’il devait m’arriver quelque chose, qu'il se détournerait de votre famille ? Car vous ne vous inquiétez certainement pas pour moi uniquement par amour fraternel, n’est-ce pas ? » Elle marqua une pause avant de rajouter : « Rowena nous accompagnera également. Allez-vous lui tenir le même discours ? » Après tout, Moira n’était pas la seule à avoir décidé d’assister au banquet de la reine. Toute la famille Macintosh y assisterait, exceptée sa belle-mère qui avait préféré éviter le long trajet jusqu’au château des Dunbroch. Sans doute que Moira était un peu trop sèche envers son frère, mais elle avait toujours eu du mal lorsqu’on lui faisait la leçon comme si elle n’était qu’un enfant. Il était son frère, certes, mais ils n’avaient jamais été particulièrement proches… alors pourquoi cet élan soudain ‘ d’amour fraternel’ ? D’autant plus qu’en toute logique, les affaires du couple Macintosh ne regardaient pas Connor. Le seul qui pouvait dire quelque chose à ce sujet était bien Aodhan, hors celui-ci avait accepté, en grinçant des dents, mais accepté tout de même. Moira n’avait d’ailleurs pas de mal à s’imaginer que son époux n’apprécierait certainement pas la tournure qu’avait pris cette conversation, ne supportant pas que l’on critique sa famille. Mais il n’allait jamais le savoir, cela se passait uniquement entre Connor et sa sœur. Pendant quelques instants, la jolie brune resta silencieuse, avant de finalement rajouter sur un ton un peu plus aimable, presque réconciliant même : « Je suis consciente que vous vouliez bien faire, mais croyez-vous réellement qu’Aodhan ait besoin d’aide pour s’imposer au sein de sa propre famille ? » Laird Macintosh avait beau laisser beaucoup de libertés aux membres de son clan, y compris aux femmes, mais chacun savait quand il était mieux de se taire. Un mot d’Aodhan aurait suffi pour que Moira reste au château avec Eimhir et Rowena, mais à la place, il leur avait plus ou moins laissé le choix.
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MessageSujet: Re: Brothers and sisters are as close as hands and feet... well that's not really close, is it ? | PV Connor   Brothers and sisters are as close as hands and feet... well that's not really close, is it ? | PV Connor EmptyVen 12 Avr - 21:32


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Connor & Moira


    Moïra ne manqua pas de me piquer au vif en me répliquant presque aussitôt que ma place était prêt de mon épouse et non pas dans le lit d'autres femmes. Elle marquait un point, mais j'étais un homme et elle était une femme, si Aodhan lui laissait des libertés, ce n'était pas mon cas et c'était peut-être pourquoi nous avions tant de mal à nous entendre... Si différents, avec des points du vue qui s'opposaient totalement. J'étais pour que la femme reste au foyer, se taise et éduque les enfants, tenant la maisonnée quand j'étais absent, parti guerroyer. Moïra n'adhérait pas à cette image un peu trop réductrice du rôle d'une femme. Aodhan non plus apparemment, résultats, il mettait sa femme et sa fille en danger...

    « Seuls mon Laird et mon suzerain peuvent n'imposer quoique ce soit. Je suis un homme Moïra et ne vous en déplaise, je jouis d'une liberté que vous pouvez jalouser sans jamais l'acquérir, c'est ainsi. »

    En résumé, pas la peine de me faire la leçon sur ma place d'époux, je n'avais aucun ordre à recevoir d'elle ou de qui que ce soit à ce sujet. Pas même de mon père ou d'Aodhan d'ailleurs. Si cela concernait les affaires des clans, la guerre, il n'y avait aucun soucis, mais dés lors qu'on touchait à la sphère privé, je restais le seul maître de mon destin et de mes actes. Alors qu'une femme devait obéissance à son époux, même si ma sœur avait tendance à l'oublier.

    Et si je désapprouvais sa venue là bas, c'était parce que je pensais fortement qu'elle allait influencer Aodhan, l'empêcher de faire ce qu'il voulait, d'avoir les coudées franches, par peur de représailles sur sa femme et sa fille. Et parce que Moïra avait de l'influence sur mon beau-frère, malgré tout. Il serait gêné et j'étais certain qu'elle y avait pensé et que c'était la raison pour laquelle elle l'accompagnait. Ma sœur était intelligente, je n'en avais jamais douté. De plus, il aurait l'esprit préoccupé par la sécurité de sa femme et de la chair de sa chair... Bref, cela me contrariait qu'elle parte avec lui, tout simplement.

    Moïra me demanda alors ce que je craignais réellement. Je souris quand elle parla de ses caprices qui pourraient nous retirer les faveurs des Macintosh. Elle avait tort, je n'avais même pas songé à cela. Elle ajouta que je ne m'inquiétais sans doute pas pour sa sécurité, avant de m'apprendre que la sœur d'Aodhan serait également du voyage.

    « Rowena n'est pas ma sœur. »

    Je marquais une pause, avant de reprendre sans la regarder :

    « Non, je ne crains pas des retombées sur notre clan par vos agissements. Je n'ai pas besoin de vous pour avoir les faveurs de mon Laird. Je siégerais à son conseil de guerre ce soir, avant votre départ demain. »

    J'apprenais ainsi à Moïra ce qui m'avait rendu de bonne humeur lors de cet entretien avec son époux : une place au conseil de guerre d'Aodhan Macintosh. Et pas parce que j'étais son beau frère, puisque cela faisait presque 14 ans que c'était le cas. Je ne le devais qu'à moi. Je tournais la tête vers elle, avant de reprendre d'un ton un brin ironique :

    « Je m'inquiète parce qu'Aodhan n'aura pas les coudées franches avec Eimhir et vous dans l'équation. Vous cherchez la paix, nous cherchons la guerre, parce que la situation actuelle n'est pas acceptable. Mais votre cœur de femme et de mère vous fait craindre de perdre un être cher. Vous avez déjà connu le deuil, vous ne voulez pas revivre ça et vous retrouver dans la situation d'Aileen. »

    Aileen... L'épouse d'Allen, devenue veuve trop tôt, avant même de connaître les joies de la maternité et qui se retrouvait en dame de compagnie de Moïra. Moïra devait craindre de perdre son époux, ce qui semblait légitime. Elle avait déjà perdu un frère, même si je savais que perdre le second ne la plongerait pas dans une aussi grande affliction. Je détournais la tête de nouveau, haussant une épaule, alors que j'avais touché un point sensible avec une indifférence blessante. Pourtant, je repris d'un ton nonchalant :

    « Mais quoique vous pensiez, vous êtes ma sœur et je ne souhaite sûrement pas que vous soyez tuée lors d'un piège. J'ai déjà perdu un frère, je ne souhaite pas perdre une sœur, qu'importe que nous nous aimions ou pas. »

    Ce n'était pas de l'amour fraternel, mais pourtant nous avions les mêmes parents, les mêmes loyautés... Nous étions liés et malgré notre mésentente et nos piques, ce lien demeurait fort. Non, je ne souhaitais pas sa mort. Elle ajouta alors qu'Aodhan n'avait pas besoin d'aide pour s'imposer au sein de sa famille.

    « Je ne cherche pas à aider Aodhan. Il gère sa famille comme il le souhaite. Je voulais simplement vous faire part de mon désaccord concernant votre décision. J'ai conscience que cela ne changera rien. Je suis votre frère, n'ai-je pas le droit de vous faire part de mon avis ? »


Dernière édition par Connor MacDonald le Mar 16 Avr - 15:09, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Brothers and sisters are as close as hands and feet... well that's not really close, is it ? | PV Connor   Brothers and sisters are as close as hands and feet... well that's not really close, is it ? | PV Connor EmptyDim 14 Avr - 20:42


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Connor & Moira

Moira souria à la remarque de son frère, un de ces sourires moqueurs qui veulent tout dire et qui montre à celui d’en face que l’on sait bien mieux que lui, qu’un détail important lui échappe et l’empêche de réellement comprendre la situation. Décidément, Connor ne semblait voir en sa sœur qu’une femme qui prenait plaisir à se rebeller contre son mari ou à imposer son opinion. Peut-être était-ce ca une des raisons pour lesquelles ils ne s’étaient jamais entendus : il n’avait jamais su la comprendre, comme elle ne l’avait jamais réellement compris. Vu le caractère de son époux, il était bien mieux que Moira soit consciente de sa place. Elle savait profiter des nombreuses libertés qu’Aodhan lui laissait, tout en sachant se taire et se plier aux volontés d’Aodhan quand cela était nécessaire. Mais le rôle d’une épouse ne se limitait pas uniquement à mettre au monde des héritiers comme son frère semblait le penser – tout comme leur père d’ailleurs. Non, elle devait aussi soutenir son mari ou même lui faire remarquer lorsqu’il était en tort. En privé bien entendu, et de manière plus ou moins subtile puisque la plupart des hommes n’appréciaient pas entendre leurs épouses mettre en questions leurs décisions ou les contredisent. Même Aodhan ne l’appréciait pas toujours, mais au cours des années, Moira avait appris non pas à le manipuler, mais à tenter de lui faire comprendre de temps à autre son point de vue. Et sur certains points, il demandait même l’avis de Moira, bien qu’il gardait bien entendu le dernier mot. Comme le mariage d’Eimhir quand il serait d’actualité, mais pour le moment, il n’y avait encore rien de prévu à ce sujet. En tout cas, la jeune femme resta silencieuse face à la remarque de son frère, s’il voulait croire qu’elle l‘avait réduit au silence et que la jolie brune n’avait rien à ajouter, qu’il le fasse. Mais fait était qu’elle avait désormais bien plus de libertés qu’elle n’aurait pensé possible en quittant l’île de Skye pour aller épouser l’héritier du clan Macintosh.

Quand Moira avait parlé de ses caprices et des risques que ceux-ci retirent les faveurs d’Aodhan au clan Macdonald, elle n’y avait pas cru un seul instant. Si elle en avait parlé, c’était tout simplement parce que cela avaient été les mots de leur père quand il avait entendu parler pour la première fois des disputes du couple Macintosh. Après tout, ce mariage avait été purement stratégique… et quel avantage pouvait-il y avoir si le chef du clan n’éprouvait plus d’intérêt pour sa femme ? Mais Duncan avait sous-estimé l’attachement qu’Aodhan portait à son épouse. Leurs disputes le peinaient tout autant qu’elle, elles mettaient à mal leur vie de couple et tenaient souvent Aodhan éloigné de la couche de sa femme, et pourtant, ils s’aimaient toujours autant qu’ils ne l’avaient fait avant la guerre. La guerre… Comme quoi, ce sujet semblait tout simplement impossible à éviter. Même maintenant, la discussion était revenue à ce point. « Cela ne m’étonne pas que vous êtes partisan de la guerre : elle vous sied, n’est-ce pas ? » Il pouvait prendre cette remarque comme il le voulait, mais Moira ne pouvait pas s’empêcher de penser à tout ce que Connor avait gagné grâce à ce bain de sang : non seulement après la mort de leur frère aîné sur le champ de bataille, il était devenu l’héritier du clan, mais maintenant il s’était vu accorder une autre distinction. Conseiller de guerre. C’était une grande élévation pour celui qui n’avait pas été censé hériter de quoique ce soit en premier lieu, excepté le nom de famille. Sans doute était-elle bien trop méchante sur ce coup, après tout, Connor n’avait rien demandé de tout cela. Peut-être avait-il jalousé Allen en secret, mais certainement pas au point de souhaiter sa mort…
Pendant un long moment, elle regarda son frère tout en restant silencieuse. A vrai dire, il avait visé en plein dans le mille. Oui, elle craignait plus que tout de perdre son époux, le père de sa fille, mais surtout l’homme qu’elle aimait. Mais il n’y avait certainement rien d’anormal à cela. Après tout, le matin d’une bataille, personne ne pouvait dire qui serait encore en vie une fois la nuit tombée. Et Moira n’était certainement pas la seule à craindre pour un être cher. « Et combien de cœurs de femmes devront encore être brisés parce que leurs époux, leurs fils ou leurs frères partent en bataille pour ne jamais revenir ? Et regardez vos guerriers : la plupart ne souhaiteraient-ils pas être chez eux, à cultiver leurs terres ? Terres que vos bains de sang rendent incultivables. Peut-être faut-il avoir un cœur de femme pour remarquer que cette guerre ne peut mener à rien de bon… » Sans doute que de telles paroles auraient pu être considérées comme trahisons envers les Macintosh, mais Aodhan ne connaissait déjà que trop bien les arguments de sa femme, et s’il aurait voulu la voir pendre au bout d’une corde pour ses paroles quelques peu rebelles comparées à celles de son époux, il l’aurait certainement déjà fait. Moira n’avait jamais caché son opinion sur cette guerre, bien qu’en général, elle préférait se taire, ne parlant de la sorte qu’aux personnes proches d’elle… et éloignant la plupart des personnes d’ailleurs. Au château, elle avait parfois l’impression de n’être qu’une intruse. Même Eimhir semblait la détester pour tenir tête de la sorte à Aodhan… La jolie brune soupira. Elle ne pouvait finalement qu’espérer qu’un jour sa fille la comprendrait… mais ce jour semblait encore lointain.
Une fois de plus, la jolie brune observa son frère. Simplement lui faire part de son désaccord ? Ce sujet devait réellement lui tenir à cœur pour qu’il prenne la peine de lui en parler. « Bien sûr que c’est votre droit. » Après tout, il était son frère. Sauf que depuis le mariage de Moira, elle avait augmenté dans l’échelle sociale, et malgré la promotion de son frère, il se trouvait désormais en dessous d’elle, si bien qu’elle ne lui devait plus obéissance, comme cela avait été le cas avant. « Que pensez-vous qu’il se passera au banquet, puisque vous semblez si anxieux ? » Pensait-il réellement que Merinda – peu importe si elle était une bonne reine ou non – allait faire exécuter tous ses invités ? Sans doute serait-ce l’occasion idéale pour atteindre tous les chefs des grands clans d’un coup, mais en faisant cela, elle aurait signé son propre arrêt de mort. Personne n’accepterait une reine qui agissait de la sorte. Peut-être réussirait-elle à s’imposer par la terreur sur les territoires des clans « rebelles », mais cela ne serait certainement qu’une histoire de temps jusqu’à de nouveaux chefs ne réapparaissent et mettent à mal le pouvoir de la reine. Et il vaincraient, puisque cette fois au moins ils s’allieraient tous contre une même personne. L’Écosse ne serait pas divisée comme c’était le cas maintenant.
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MessageSujet: Re: Brothers and sisters are as close as hands and feet... well that's not really close, is it ? | PV Connor   Brothers and sisters are as close as hands and feet... well that's not really close, is it ? | PV Connor EmptyMar 16 Avr - 15:07


Brothers and sisters are as close as hands and feet... well that's not really close, is it ?
Connor & Moira


    Moïra ne répondit rien suite à mes paroles, se contentant de sourire, de ce petit sourire agaçant qui signifiait qu'elle ne disait mot, mais n'en pensait pas moins et me laisser deviner qu'elle en savait davantage que ce qu'elle voulait bien me dire. C'était typiquement ce genre de petit sourire en coin, ce petit sourire supérieur de celle qui sait qui avait tendance à me faire sortir de mes gonds. Mais je n'étais pas décidé à me disputer avec ma sœur aujourd'hui. J'étais de bonne humeur et même Moïra ne saurait la faire s'envoler. Quoique si quelqu'un était bien capable d'y parvenir, c'était bel et bien elle...

    Mais qu'elle puisse penser que je vienne lui faire la leçon et tenter de la dissuader simplement parce que sa mort pourrait nous retirer les faveurs des Macintosh dépassait l'entendement. Non, je n'y avais pas songé une seule seconde. Je n'avais pas besoin de ma sœur pour avoir les faveurs de mon laird, il m'avait nommé à son conseil de guerre et pas parce qu'il couchait avec ma sœur, mais parce que je lui avais démontré ma loyauté et mon esprit calculateur. Et parce que j'étais un bon guerrier, la preuve en était que j'étais toujours vivant quand d'autres avaient rejoins l'au delà.

    C'est alors que Moïra me fit remarquer qu'elle n'était pas étonnée que la guerre me plaise, puisqu'elle me seyait. Je me raidis légèrement, les sous entendus ne m'échappant malheureusement pas. Oui, la guerre m'avait apporté beaucoup : un statut d'héritier qui m'aurait échappé en d'autres temps, notamment et aujourd'hui, une place de conseiller qui aurait sûrement été dévolue à Allen, si brillant et si supérieur à son cadet... Étonnant comme après tant d'années, je pouvais encore nourrir de la jalousie pour Allen, alors même qu'il était mort... une rancune tenace... Mais je n'avais pourtant pas souhaité sa mort.

    « Effectivement. La guerre permet aux hommes de se révéler. »

    De prouver leur courage, leur honneur, leur loyauté. Des qualités dont je n'étais pas dépourvu, n'en déplaise à Moïra.

    « Je devine le cours de vos pensées. Vous pourriez crier que cela reviendrait à la même chose. Mais quoique vous pensiez de moi, Moïra, jamais je n'ai souhaité la mort d'Allen, même si celle-ci m'a offert ma place aujourd'hui. »

    Ils avaient beau ne pas se comprendre, ils se connaissaient. Il pouvait interpréter le sarcasme dans sa voix, les silences, lourds de sous entendus... Il savait ce qu'elle pensait tout simplement, il savait son chagrin d'avoir perdu son frère préféré et également le fait qu'elle aurait préféré que ce soit Connor qui trouve la mort lors de cette bataille et non pas Allen. Un fait qui creusait un fossé infranchissable entre eux. Et les insinuations sournoises de Moïra ne me mettaient pas dans les meilleures dispositions alors que je me montrais à mon tour perfide concernant son souhait de voir son époux demeurer à ses côtés, soulignant le fait qu'en tant qu'épouse, elle ne pouvait que supporter et attendre.

    Un long silence s'installa, avant qu'elle ne le rompe, en me demandant combien il faudrait encore de cœurs de femmes brisés, parce que leurs hommes partaient à la guerre et n'en revenaient pas, avant de me demander si certains guerriers ne préféreraient pas rester tranquillement chez eux à cultiver leurs terres. Je soupirais.

    « Et cette paix instable ne mènera à rien de bon non plus. Tant que Merida sera sur le trône, rien de bon n'arrivera. Et comme elle ne sembla pas toute disposée à l'offrir à un des chefs de clans, il faut bien l'obtenir par la force des armes, Moïra. Votre époux ferait un excellent roi et notre pays trouverait enfin la paix. N'y avais-vous pas songé ? Parfois, les sacrifices sont nécessaires pour un objectif plus juste. »

    Je marquais une pause, avant de regarder dans le lointain :

    « Cela a toujours été le lot des femmes d'attendre et de prier. Un rôle ingrat, je le conçois. Comme je conçois vos angoisses et vos peurs. Mais ne pouvez-vous comprendre nos motivations ? »

    J'essayais de me montrer diplomate, exercice dans lequel je n'étais pas très à l'aise. Mais je comprenais effectivement les peurs de ma sœur. Qu'elle exprimait assez librement, de même que son opinion à la limite de la trahison. Mais comme je n'avais aucun intérêt à en faire quoique ce soit, elle pouvait se confier sans rien craindre de ma part. Quand elle me demanda pourquoi je lui parlais de cela, sous entendant que je n'avais aucun droit sur elle, je me contentais de répondre que je parlais en tant que frère aîné, conscient que de toutes façons, je n'avais aucun ordre à lui donner, ni même une conduite à tenir à lui souffler.

    Elle me demanda alors ce que je pensais qu'il pouvait se passer au banquet pour être si anxieux et je haussais les épaules.

    « Je n'en sais rien Moïra. Simplement, réunir tous les clans, convier leurs familles, en un même endroit... Je n'aime pas cela. Je ne pense pas Merida assez sotte pour commettre un massacre massif, mais je ne pense pas non plus que cela soit totalement anodin. Appelez cela de la méfiance, de la paranoïa ou de l'instinct, mais je ne suis pas tranquille, voilà tout. Soyez prudentes. »

    Je levais le nez vers ce ciel d'automne, encore beau, avant de demander :

    « Je rentre demain sur l'île de Skye... Souhaitez-vous que je transmette un message à père et mère ? Ou à notre sœur ? »
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MessageSujet: Re: Brothers and sisters are as close as hands and feet... well that's not really close, is it ? | PV Connor   Brothers and sisters are as close as hands and feet... well that's not really close, is it ? | PV Connor EmptyJeu 18 Avr - 19:28


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Si elle aurait entendu dire son frère dans une autre situation que la guerre permettait aux hommes de se révéler, la jolie brune en aurait certainement rit. Elle était mariée à Aodhan Macintosh, si bien qu’elle était bien placée pour connaitre l’importance que les hommes accordaient à la guerre, qu’ils passaient cette gloire gagnée sur un champ de bataille avant tout. Mais pour beaucoup, la gloire n’était qu’un rêve, un idéal qu’ils n’atteignaient jamais puisqu’ils mourraient avant la fin de la bataille, ou à la bataille suivante. Et que leur valait le fait de s’être battus valeureusement une fois qu’ils étaient morts ? Le fait qu’il soit mort ‘avec honneur’ sur un champ de bataille n’apaisait pas la douleur que ressentaient ses proches à la perte d’un être cher. Tous ces morts qui ne changeaient rien au résultat final. Dix ans que la guerre durait, et pourtant, aucun des partis n’avait un avantage significatif sur les autres. Combien d’années devaient encore s’écouler, combien d’hommes mourir dans une guerre qu’ils n’avaient pas choisie avant que ce carnage ne s’arrête ? « Qu’y a-t-il donc de si glorieux à prendre la vie d’un autre homme ? Et à quoi la ‘gloire’ gagnée en combat vous sert-il si vous ne rentrerez plus jamais chez vous ? » La jolie brune appuya sur le mot gloire, le prononçant avec dédain, montrant bien qu’à ses yeux, cette ‘distinction’ n’avait pas de grande valeur. Au contraire, cela n’avait rien de valeureux ou d’honorable. Sans parler sur le fait que cela allait à l’encontre de Dieu. Ne disait-il pas ‘tu ne dois point tuer’ ? Enfin, cela ne servait certainement à rien que de vouloir convaincre un guerrier assidu que la guerre ne pouvait rien amener de bon. C’était comme si vous tentez de faire un bouc un jardinier : une mission perdue d’avance, peu importe les arguments que vous utilisez. Si quelqu’un souhaitait prouver sa loyauté à son seigneur, n’y avait-il pas d’autres moyens que de jouer au boucher avant de devenir lui-même l’abat ? Après tout, elle était loyale à Aodhan sans pour autant partir en guerre à ses côtés… Sans doute était-ce un privilège réservé aux hommes que de comprendre cette définition quelque peu particulière d’honneur et de loyauté.
La jolie brune soupira à la réponse de son frère. Au fond d’elle, elle avait toujours su que Connor, peu importe les défauts qu’elle avait tendance à lui trouver, n’avait certainement pas souhaité la mort de son aîné. Jaloux il l’avait peut-être été, mais jamais envieux au point de souhaiter qu’il arrive malheur à Allen. « Je sais. » Elle resta un moment silencieuse avant de rajouter : « Je suis allée trop loin, et je m’en excuse. » Après tout, pour une fois que cela se passait – relativement – bien entre eux, autant éviter d’envenimer les choses par de tels coups bas, d’autant plus qu’ils savaient tous deux parfaitement que cela n’était pas vrai. Le silence qui s’installa ensuite entre eux était long et pesant, et ce fut finalement Moira qui le brisa avec des paroles bien peu optimistes, et la réponse de Connor ne montrait qu’à quel point ils avaient des avis divergents sur la chose. « Si, j’y ai songé, et ce ne sont pas les capacités de mon époux à devenir un grand roi dont je doute. Mais admettons que cette guerre continue et qu’il finisse par monter sur le trône, est-ce que cela ne créerait-il pas un précédant auquel tout seigneur mécontent se réfèrerait pour justifier une future rébellion ? Pensez-vous réellement que tout s’arrêtera lorsqu’Aodhan sera monté sur le trône ? Même s’il gagne, il y aura toujours des gens qui comploteront contre lui, ou plus tard contre Eimhir lorsqu’elle le suivra sur le trône. Est-ce cela que vous appelez paix ? Devoir craindre des complots partout ? » Peut-être avait-elle une vision bien trop pessimiste de la chose, mais elle ne restait pas moins persuadée que peu importe les qualités d’Aodhan, il ne parviendrait jamais à se faire respecter par la population entière. Et même s’il parvenait, qui disait qu’un jour Eimhir n’allait pas subir le même sort que la reine actuelle ? Quant à la question si elle pouvait comprendre la motivation des hommes pour cette guerre, sa réponse était simple. « Non, je ne le puis. La guerre a déjà duré 10ans et il ne faut pas être guerrier pour comprendre qu’elle n’a mené à rien jusqu’ici. Pensez-vous réellement que la situation changera dans un futur proche ? Combien d’années vous faudra-t-il pour voir que continuer de la sorte ne mènera à rien ? Ne me méprenez pas : je ne soutiens pas la reine, ni souhaite-je la défendre. Mais ne croyez-vous pas que cette guerre est bien plus nuisible au pays que ne puisse l’être une reine faible ? » Une fois de plus, les paroles de la jeune femme étaient proches de la trahison, et si Aodhan les aurait entendu, cela aurait certainement fini dans une des disputes légendaires du couple Macintosh. Mais Connor, comment réagirait-il ? A vrai dire, cela intriguait Moira. Elle savait qu’elle ne pourrait pas le faire changer d’avis, il était bien trop persuadé de la justesse de sa cause pour cela. Déciderait-il de partir ? Ou tenterait-il de répondre à ses questions, quitte à commencer une discussion sans queue ni tête ?

L’attention que Connor semblait avoir à son égard ou plutôt le fait qu’il semblait réellement craindre qu’il puisse lui arriver quelque chose avait quelque chose de touchant, et pour une fois, Moira n’avait aucune envie de répondre sur un ton sec. A la place, elle adressa un léger sourire à son frère. « Je le serais. » Contrairement à sa belle-sœur, Moira n’était pas réellement du genre à toujours s’attirer des ennuis, mais il allait de soi qu’une fois au château Dunbroch, elle allait être encore plus prudente qu’à l’ordinaire, bien que cela n’allait certainement pas un garant pour que tout se passe bien si jamais son frère avait raison et que la reine préparait un mauvais coup… Quoique, Moira ne croyait pas que Merinda irait jusque-là, mais ce n’était pas pour autant qu’il ne fallait pas se méfier. La voix de Connor la sortit une fois de plus de ses pensées. Comme bien souvent, son frère ne semblait pas vouloir étendre son séjour auprès de son suzerain puisqu’il projetait rentrer demain sur le domaine qui allait un jour être le sien. « C’est gentil de votre part, mais je ne pense pas que cela sera nécessaire. Je compte m’y rendre en personne après le banquet de la reine. » Cela avait été l’idée d’Aodhan de proposer à Moira de se rendre auprès de sa famille, tout particulièrement auprès de sa mère puisque celle-ci était souffrante. Mais entre le voyage dans les terres de l’Est, et le futur départ vers le nord pour assister au banquet de la reine, Moira n’avait pas encore eu l’occasion de se rendre sur l’île qui l’avait vu naître. « Mais vous pourriez peut-être leur porter une lettre de ma part ? » Elle en avait écrit une ce matin même, et celle-ci était toujours posée sur la table de la jolie brune, attendant d’être envoyée. Certes, son frère n’était pas un simple messager, mais puisqu’il lui avait proposé de transmettre un message, peut-être accepterait-il également de leur apporter une lettre…
La jolie brune jeta un regard vers le ciel. Il faisait beau pour une journée d’automne, et pourtant, des nuages noirs étaient suspendues un peu plus à l’Ouest. Sans doute le temps n’allait-il pas tarder à changer… « Peut-être devrions nous rentrer. »
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MessageSujet: Re: Brothers and sisters are as close as hands and feet... well that's not really close, is it ? | PV Connor   Brothers and sisters are as close as hands and feet... well that's not really close, is it ? | PV Connor EmptyDim 21 Avr - 19:14


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    Je soupirais face aux questions de ma sœur, légitimes pour une femme... Comment lui expliquer ? Comment lui faire comprendre le point de vue des hommes ? Que se battre pour son seigneur était l'honneur des hommes ? Leur devoir même ? Que fuir un combat, que ne pas prendre part à la guerre serait d'une couardise incroyable. Certes, tuer était un manquement grave à un commandement de Dieu, mais c'était aussi une nécessité.

    « Prendre la vie d'un homme en combattant pour une juste cause n'est pas la même chose qu'assassiner un homme... C'est une entorse à un de ses commandements, mais un manquement qu'il pardonne dans certains cas... L'honneur est quelque chose de précieux Moïra. Plus précieux que l'or ou la gloire. Mais je préfère mourir les armes à la main, que mourir de maladie dans un lit. De toutes façons, nous mourrons tous un jour. A nous de décider comment nous voulons vivre. »

    Je n'étais pas certain qu'elle soit sensible à cet argument... Mais qu'elle comprenne le point de vue d'une guerrier, comme je pouvais comprendre le point de vue d'une épouse et une mère, d'une fille et d'une sœur.

    « Et puis, je suis fidèle à mon Laird, s'il m'appelle pour combattre à ses côtés, je le suis. »

    Il n'y avait guère d'autre moyen pour un homme de prouver sa fidélité. Et puis, autant ne pas se voiler la face, s'il y avait un domaine dans lequel j'étais bon, c'était bien dans celui de la guerre, une épée dans la main. Moïra ne pouvait sans doute pas comprendre non plus combien il m'était difficile de me démarquer de l'ombre d'Allen. Elle n'avait sans doute jamais compris combien il était difficile d'être le cadet d'un homme adulé... Et ce qu'elle insinua ensuite en lui disant que la guerre m'allait bien, qu'elle me seyait, que j'avais su en tirer profit, me fit tiquer et réagir, remettant les points sur les i avec ma sœur. Oui, j'avais su tirer mon épingle du jeu, mais je n'avais pas enfoncer la lame dans la poitrine de mon frère pour en arriver là. Et c'était bien là l'intérêt d'avoir plusieurs enfants : pouvoir avoir un héritier même quand l'un des enfants mourrait. Notre père avait été sage de séparer ses fils et de se permettre ainsi de se reposer sur le cadet pour succéder à l'aîné, même si j'avais du tout apprendre sur le tas, rapidement.

    Moïra dut s’apercevoir qu'elle était allée trop loin alors qu'elle s'excusait finalement après mes reproches sous jacent. Cela me laissait un goût amer et finalement, je finis par lâcher :

    « Vous savez, il y a une chose dont je suis certain depuis que je vous ai vu pleurer à l'enterrement d'Allen : vous auriez préféré que nos places soient inversées. Je l'ai compris et accepté. Mais que vous poussiez la rancœur jusqu'à me penser capable d'avoir souhaité cette mort et me reprocher d'en avoir tiré profit, c'est bien mal me juger. »

    Voilà, c'était enfin dit... 4 ans à ressasser cet épisode, à vouer une rancœur tenace à ma sœur pour ce que je devinais comme sentiments chez elle, à ses regards lancés sur moi. Le moment d'aborder le sujet semblait propice. Je n'en avais jamais rien dit, dissimulant habilement mes failles derrière mon attitude, mais cette fois, c'était trop. Pensait-elle donc que l'envie et la jalousie m'aient rongé à ce point ? Que je n'avais aucun honneur ?

    Nous repartîmes sur le sujet de la guerre, sans doute moins délicat, bien que nous ne soyons résolument pas d'accord, alors que je lui exposais mon point de vue. Si Moïra pouvait accepter que son mari fasse un excellent roi d'Ecosse, elle demeurait persuadée que jamais la guerre ne cesserait, que toujours, un ambitieux chercherait à voler sa couronne, comme c'était le cas en ce moment avec Merida.

    « Je crains malheureusement que cela ne soit inévitable, qu'importe qui montra sur le trône. Mais un homme comme votre époux a le charisme, et la poigne nécessaire pour se faire respecter et limiter ce genre de rébellion. »

    Je marquais une pause...

    « C'est aussi là l'intérêt de savoir choisir ses alliés et de faire des mariages politiques... »

    Même si cela ne devait pas plaire à ma sœur... Imaginer marier Eimhir à un ennemi, juste pour gagner sa fidélité... Et Cinead et Rowena étaient encore libres pour le moment. Moi, j'étais enfin fiancé... Et à l'ennemi qui plus est. Comment savoir ce que l'avenir réservait? Les anciennes rivalités pouvaient devenir alliance avec le jeu du pouvoir. Mais malgré cela, Moïra aspirait à la paix, même avec une souveraine indigne.

    « Je me demande combien de fois vous avez eu cette conversation avec votre époux et l'avez exaspéré en même temps. »

    Même si je restais calme, j'avais bien l'impression qu'en discuter des heures ne changerait rien, qu'aucun de nous ne changerait de point de vue.

    « L'histoire de notre pays a été forgé dans la guerre. C'est notre lot quotidien. Pour le moment, ce sont des luttes intestines... imaginons qu'un ennemi extérieur décide de nous attaquer... Si Merida est encore au pouvoir, elle n'aura pas les épaules de défendre ce pays et alors nous courrons à notre perte, sous le joug d'un oppresseur. Rien ne nous garantit que les Vikings ne reviendront pas un jour... ou d'autres. Et alors, il faudra un souverain capable de galvaniser les hommes pour faire de nous une armée et défendre ceux qui nous sont chers. »

    Malgré cela, elle se rendrait au banquet et je l'enjoignis alors d'être prudente, tout simplement, ce qu'elle m'assura. Je lui avouais alors partir demain, lui demandant si elle souhaitait que je transmette un message à nos parents. Une offre qu'elle déclina, avoyant qu'elle comptait s'y rendre après le banquet. Je ne dis rien, mais j'espérais que ce banquet se déroulerait bien et qu'elle en reviendrait, de même qu'Eimhir et Aodhan. Cependant, elle pensa qu'il pourrait porter une lettre et j'acquiesçais.

    « Je pense que je peux jouer les messagers oui. »

    J'avais dit cela avec une pointe d'ironie avant de lever le visage vers le ciel à mon tour quand elle parla de rentrer.

    « Comme il vous plaira Milady. »
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MessageSujet: Re: Brothers and sisters are as close as hands and feet... well that's not really close, is it ? | PV Connor   Brothers and sisters are as close as hands and feet... well that's not really close, is it ? | PV Connor EmptyDim 28 Avr - 21:59


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Moira ne savait pas réellement si elle devait rire à cet explication ou non. Est-ce que Connor croyait vraiment devoir lui expliquer à quel point l’honneur était quelque chose de précieux ? « Vous semblez oublier que je suis l’épouse d’Aodhan Macintosh depuis plus de treize ans. Je sais parfaitement l’importance de l’honneur. » La jolie brune avait elle aussi son honneur, bien que les hommes ne semblaient pas accorder de telles ‘privilèges’ aux femmes. Pour eux, l’honneur d’une femme était tout simplement qu’aucun homme excepté son époux ne la touche. Mais la définition que la jolie brune avait de cette notion était bien plus vaste. Sa réputation. Sa famille. Son mariage. Il y avait bien des notions qui entraient en jeu. Elle savait également que sur ce point, Aodhan partageait l’opinion de Connor. C’était sans doute là le point de départ de leurs nombreuses disputes. Pour son époux, il n’y avait rien de plus glorieux que de mourir au combat. Pire, parfois Moira avait même l’impression qu’il cherchait la mort, qu’il désirait tomber au combat. Voilà justement quelque chose que la jolie brune était incapable d’accepter. L’idée de perdre son époux, l’homme qu’elle aimait, lui était tout simplement insupportable. Et pas seulement ça. Eimhir était bien trop jeune pour pouvoir prendre la suite de son père. Si quelque chose arrivait à Aodhan, ce serait sans doute au tour de Cinead d’être à la tête du clan. Et malgré tout le respect qu’elle avait pour son beau-frère, jamais il ne serait un aussi bon exemple à Eimhir que le pouvait être son père. Enfin, avec un peu de chance, ce cas n’arriverait jamais. « Je comprends votre vision de l’honneur. Mais ne pensez-vous pas que cela soit égoïste ? Pour vous, mourir les armes à la main est peut-être glorieux. Avez-vous pensé aux personnes qui tiennent à vous ? Ou dans le cas d’Aodhan, avez-vous à toutes les personnes dont il est responsable ? S’il venait à lui arriver quelque chose… » la jolie brune déglûtit. Non, elle ne voulait même pas penser à cette éventualité, et pourtant… « Sans doute serait-ce ce qu’il désire… et pourtant, pour le clan, ce serait la pire des choses qui puisse lui arriver. Eimhir n’a pas encore l’âge de prendre à la suite. Et Cinead… malgré tout le respect que je lui porte, il n’a pas la poigne pour une telle tâche. » Sans doute que Connor n’allait pas apprécier de tels discours. N’était-il pas de l’avis qu’une femme ne devait pas avoir d’opinion concernant la politique, si ce n’était celle de son époux ? Qui sait, peut-être changerait-il ce point de vue restrictif qu’il avait lorsqu’il serait mariée avec Liusaidh… après tout, la jeune femme ne semblait pas être du genre à se plier si facilement aux hommes.

Moira avait remarqué qu’elle était allée trop loin en insinuant que Connor avait finalement à tout remercier à la guerre, que sans elle il n’aurait jamais une telle position. « Contrairement à ce que vous semblez croire, je ne souhaite pas votre mort Connor, comme vous n’avez pas souhaité celle d’Allen. Nous ne sommes peut-être pas proches, mais vous restez mon frère. Je… je ne vous mentirez pas en disant ne jamais avoir souhaité cela. Mais depuis, j’ai souvent prié Dieu de ne pas réaliser ce vœux irréfléchi que j’ai pu faire dans un moment de douleur. Bien que je sois consciente que cela ne change rien à vos yeux. » Cela était dur pour Moira d’avouer de telles choses, et pas seulement parce que ce genre de sentiment avait quelque chose de honteux. Mais peut-être était-il bon d’aborder le sujet, de faire table raz. Nier aurait certainement fait qu’empirer les choses, alors peut-être que la vérité crèverait enfin l’abcès.
Quoique… Le sujet de discussion changea rapidement pour se tourner une fois de plus vers la guerre, sans doute un sujet bien moins délicat que la relation entre frère et sœur. Quant au trône d’Écosse… Aodhan ferait un grand roi, il n’y avait pas de doute à ce sujet. Mais est-ce qu’elle arriverait à le soutenir comme il le méritait, à lui être une bonne reine ? Elle n’en était pas sûre. Contrairement à son époux, elle ne désirait pas ce pouvoir. « Je vous l’ai déjà dit, je ne doute pas une seconde que mon époux ferait un excellent roi. Mais Eimhir ? Bien sûr, son père pourrait lui choisir un époux assez influent pour pouvoir la soutenir… mais je crains qu’elle sera bien trop fière pour l’accepter. Peut-être pensez-vous qu’Aodhan la gâte trop, mais attendez d’avoir vous-même des enfants, peut-être en jugerez-vous autrement. » Moira avait eu de la chance. Elle avait servi à son père pour augmenter son influence, rien de plus. Sa chance avait été de tomber sur un époux qui la respectait et la chérissait. Était-ce donc si difficile à comprendre qu’elle souhaitait une telle chose pour sa fille ? Elle n’allait pas jusqu’à dire que sa fille devrait choisir son époux librement. Non, cela irait bien trop contre les habitudes. Elle espérait seulement qu’Aodhan ne se soucierait pas uniquement de ce que le mariage lui apporterait, mais également du fait que sa fille pourrait être heureuse avec le mari qu’il lui choisirait. Mais sur ce point, elle n’avait sans doute pas de soucis à se faire : son époux ne donnerait jamais leur fille à n’importe qui. S’il la marierait un jour. « Vous avez la chance d’avoir une fiancée jeune et belle. Imaginez que père ait poursuivi ses plans et vous aurez obligé à épouser une femme bien plus vieille que vous. Quel âge avait-elle déjà ? Quarante ans ? » Leur père avait souhaité cette union uniquement pour gagner les terres de ce clan, puisque la dame en question était l’unique héritière. En termes de politique, cela aurait certainement été un bon parti pour Connor. Mais inutile de dire qu’aucun des deux époux auraient été heureux de cette décision. « Je ne veux pas dire par là que le mariage d’Eimhir ne doit pas être une décision politique. Je veux seulement qu’elle soit heureuse, et je sais qu’Aodhan le souhaite aussi. » Est-ce que Connor pouvait comprendre une telle chose ? Après tout, pour lui les femmes n’étaient qu’un objet de plaisir. Sans doute qu’il ne tenterait pas d’être fidèle à sa future épouse. Mais Moira devait avouer que son frère ne serait certainement pas le pire des époux.
A la remarque de Connor, la jolie brune se mordit la lèvre. C’était donc reparti. Les piques de son frère vis-à-vis de son mariage. « Continuez, je vous en prie. Je suis sûre que votre théorie pourquoi mon mariage se dégrade avec les années est fort intéressante à entendre, n’est-ce pas ? Souhaitez-vous mettre encore un peu plus de sel dans mes plaies ? Je vous en prie, continuez, vous êtes sur la bonne voie. » Ses éternelles disputes avec son époux blessaient la jolie brune bien plus qu’elle ne l’admettrait à son frère. Il ne pouvait pas savoir le nombre de nuits qu’elle avait passée seul avec des larmes aux yeux. Et il ne le saurait certainement jamais. Mais heureusement pour elle, Connor ne semblait pas déterminé à insister sur le sujet. Mais ses éternelles leçons au sujet de la guerre fatiguaient la jeune femme. « Je ne m’y connais certainement pas en stratégie militaire, mais il me semble qu’un ennemi est le plus vulnérable lorsqu’il est divisé. Et si moi, une femme sans le moindre savoir dans l’art de la guerre sait cela, ne pensez-vous pas que les ennemis dont vous parlez sachent également ? » Elle laissa le reste en suspens. Sans doute n’avait-elle pas besoin de lui parler du nombre d’années que leurs ennemis avaient eu pour se préparer, et qu’ils avaient regardé l’Écosse s’entredéchirer, et bien trop d’hommes en âge de porter des armes tomber ? De toute manière, elle n’aurait certainement jamais le même point de vue sur ce sujet que son frère, ou même qu’Aodhan. Voilà une des raisons pour lesquelles elle était heureuse du changement de sujet. Parler de leur famille, voilà un sujet bien moins prompt à disputes. « Merci. » Au moins, de cette manière, elle était sûre que sa lettre arriverait sans encombre à destination. Lorsque son frère accepta de rentrer, la jeune femme ne dit rien mais fit pivoter son cheval pour revenir sur ses pas. « Je n’ai pas encore eu l’occasion de vous le demander, mais que pensez-vous de votre future femme ? »
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MessageSujet: Re: Brothers and sisters are as close as hands and feet... well that's not really close, is it ? | PV Connor   Brothers and sisters are as close as hands and feet... well that's not really close, is it ? | PV Connor EmptySam 4 Mai - 15:50


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    « Vous savez son importance, mais ne la comprenez pas forcément. »

    Et je n'étais pas forcément la personne la plus indiquée pour lui inculquer ces valeurs, d'un point du vue masculin. Si Aodhan n'y parvenait pas, je n'étais certainement pas l'homme de la situation. Nos rapports avec Moïra étaient trop tendus. Cela faisait bien longtemps que nous ne nous comprenions plus, pourtant, je faisais un effort pour tenter de m'expliquer. D'expliquer pourquoi nous faisions la guerre, pourquoi je voulais que mon Laird soir roi d'Ecosse et pas un autre. Mais Moïra n'avait pas tout à fait tort en disant que cela ne réglerait sans doute rien, qu'Aodhan devrait sans cesse faire respecter sa loi et sa fille ensuite. Je n'étais en effet pas certain qu'une femme soit capable d'endosser ce rôle seule. Avec un époux solide, peut-être... Mais on voyait bien combien Merida avait du mal à s'imposer auprès de ses vassaux. Eimhir serait-elle différente ? Moïra me demanda si ce n'était pas égoïste de souhaiter mourir au champ de bataille, sans penser au chagrin que pouvait causer une mort auprès des proches, sans penser que dans le cas d'Aodhan, il n'y avait pas vraiment d'héritier pour le moment, Eimhir étant trop jeune et Cinead n'ayant pas les aptitudes pour être un Laird. Je souris légèrement, avant de répliquer :

    « Certains hommes se révèlent parfois une fois sortis de l'ombre... »

    Et cette phrase n'avait rien d'anodine, puisque c'était mon cas, même si je n'avais sûrement pas les mêmes responsabilités qu'Aodhan et si mon père était encore le laird. Si je venais à mourir, il resterait Moïra et Iseabail. Mieux valait que je ne décède pas, mais nous ne pouvions jurer de rien. Et je n'avais pas manqué de faire remarquer à ma sœur que le fait qu'elle aurait préféré que je meurs à la place d'Allen ne m'avait pas échappé. Qu'elle me fasse remarquer que j'avais tout gagné à la mort de mon frère était sans doute vrai, mais fortement déplacé et déplaisant, alors qu'elle me prêtait des intentions viles que je n'avais jamais eu envers mon frère. Je l'avais admiré, envié, jalousé, mais de là à souhaité sa mort ? Non, jamais.

    Moïra se rendit compte qu'elle était allée trop loin, s'excusant alors, avant d'ajouter que contrairement à ce que je pensais, elle ne souhaitait pas que je disparaisse, comme je n'avais pas souhaité la même chose pour notre frère. C'était exactement cela : nous n'étions pas proches, mais nous étions issus de la même fratrie et nous portions haut les couleurs de notre clan. Pourtant, elle avoua avoir pensé cela, et prier ensuite Dieu de ne jamais exaucé ce vœu. Même si je le savais, même si elle le regrettait, se l'entendre dire était douloureux, mais je verrouillais mon cœur, masquais mes émotions, comme toujours et haussais les épaules.

    « Il n'y a là rien que vous m'appreniez. Mais on dirait que Dieu a été clément avec moi. »

    Et n'avait pas envie de m'appeler auprès de lui maintenant. Ou peut-être qu'il se moquait bien des prières d'une sœur égarée par le chagrin. Ou par les remords. Il avait sans doute mieux à faire. Parler de la guerre était moins éprouvant que de parler de nos sentiments l'un envers l'autre, même si c'était encore un autre sujet de désaccord, sans être de discorde. Aodhan roi, c'était toute la famille qui devait vivre ce bouleversement. Moïra avait conscience que le choix de l'époux d'Eimhir serait alors plus important encore, mais elle craignait que la fierté de sa fille n'entre en jeu et je soupirais. Depuis quand une jeune fille à marier avait-elle quelque chose à dire à ce sujet ? Moïra devina mes pensées en me demandant de ne pas juger et d'avoir moi-même des enfants.

    « Je ne suis pas certain que cela change ma façon de penser concernant l'éducation d'un enfant, Moïra. »

    Si Eimhir n'avait pas été enfant unique, cela aurait sans doute été différent, mais pour le moment, Dieu refusait un second enfant à ma sœur et mon beau-frère.

    « Ce n'est pas une question de fierté, mais de bon sens, tout simplement. »

    Moïra n'avait rien eu à dire quand elle avait été promise à Aodhan et je me rappelais encore combien elle avait été terrifiée d'être ainsi propulsée femme du larid, si jeune. Sans doute y pensait-elle également en cet instant.

    « Tous les mariages d'intérêts ne sont pas malheureux. Vous, mieux que quiconque, pouvez en attester, non ? »

    Aodhan était un homme bien, sévère, mais juste et totalement fou de ma sœur. Même si cela ne les empêchait pas de se disputer, des discordes qui faisaient enfler les rumeurs. Étaient-ils finalement si heureux que cela ? Et Moïra ne manqua pas de me rappeler que moi-même, j'avais eu de la chance que notre père me fiance à Liusaidh Dingwall, jeune et belle, et pas une mégère déjà bien âgée.

    « 38 si je me souviens. Même si je n'ai pas mon mot à dire, cette union aurait été stupide. N'attend-on pas de moi des héritiers ? Qu'espérer d'une femme déjà fanée ? Mais si cela avait du être fait, et bien, je m'y serais plié. Il y a quantité de jolies demoiselles qui n'attendent qu'un geste de ma part après tout. »

    En gros, même si je n'avais pas été heureux en mariage, même si je n'avais pas désiré mon épouse, j'aurais pu me consoler ailleurs. Le mariage n'était qu'une formalité, rien ne m'obligeait à partager ma vie avec mon épouse, juste à lui faire des enfants, ce qui aurait été compliqué avec une lady de cet âge, mais passons. Je me doutais que ce discours ne plairait pas à ma sœur, mais c'était la réalité. Malheureux avec mon épouse ? Pas de problème, on pouvait être heureux dans les bras d'une autre femme. Mais Moïra voulait que sa fille soit heureuse, ce qui était sans doute naturel. Je fis alors remarquer que la conversation ne menait à rien et que cela devait agacer Aodhan et je fus surpris que ma sœur le prenne si mal alors qu'il n'y avait aucune volonté de la blesser pour une fois.

    « Je ne pensais pas toucher un point si sensible. »

    Et j'étais sincère. Mais je devinais alors que c'était une vraie plaie pour elle... Son mariage battait-il de l'aile ? Davantage que le disaient encore les rumeurs ? Je laissais tomber le sujet, reparlant de la guerre et du désir de chacun de s'asseoir sur le trône d’Écosse, avant que Moïra ne me fasse remarquer qu'un ennemi tirerait profit de cette division.

    « Si. Et peut-être nous faudrait-il cela pour enfin sortir de ce marasme. »

    Quand elle me demanda combien de temps je comptais rester, je répondis que je partirais le lendemain et lui proposais de remettre une lettre à nos parents de sa part. Puisque je retournais sur l'île de Skye... Et je savais que sa famille manquait à ma sœur.

    « De rien. »

    Moïra proposa de rentrer alors que le ciel se couvrait et j'acceptais, faisant pivoter mon cheval alors que nous prenions le chemin du retour. Moïra me demanda alors ce que je pensais de ma future femme. Je gardais un instant le silence, avant de finalement lâcher :

    « Comme vous l'avez fait remarquer, elle est jeune et belle. Tout à fait à mon goût physiquement. Concernant notre entente... Je ne saurais m'avancer. Liusaidh m'a semblé avoir un caractère bien trempé et ne pas être habituée à ce qu'on lui dise non... Chérie par ses frères sans doute. J'ai peur que la forteresse ne résonne de disputes mémorables... Au moins ne m'ennuierais-je pas avec mon épouse.»

    Le reste du trajet se fit quasiment en silence, ponctué de quelques mots, avant que nous ne rentrions et que nous nous séparions. Pour une fois, ce moment passé tous les deux, même s'il n'avait pas été sans heurts, ne s'était pas mal terminé. C'était si rare, qu'il était important de le noter.
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Connor MacDonald
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Western Highlands and islands

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MessageSujet: Re: Brothers and sisters are as close as hands and feet... well that's not really close, is it ? | PV Connor   Brothers and sisters are as close as hands and feet... well that's not really close, is it ? | PV Connor EmptyDim 9 Juin - 9:49

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