nom ✘ hay, la famille des fiers métallurgistes. prénom ✘ melendil, ça ne signifie pas grand chose, voir rien du tout. clan ✘ les hay, métallurgistes de talent. les macguffin n'hésitent jamais à faire appelle à eux s'ils ont besoin de pièces de métal de qualité. âge ✘ quarante-trois ans. mais quiconque le traitera de vieux récoltera d'un bon coup de marteaux là où je pense. statut ✘ veuf. disons que les loups et les promenades en forêt ne font pas bon ménage. mais il l'aimait, non de dieu. famille ✘ arran hay, son frère aîné, dorénavant trépassé. amhlaidh hay, trente-six ans, domhnall hay, vingt-sept ans, lachlan hay, vingt-quatre ans et mairin hay sont par conséquent ses nièces et neveux.métier/rang ✘ forgeron. peut-être même l'un des meilleur de lowlands, et du clan. après tout, il en a fait son métier, alors qu'il aurait pu grimper sur le trône des Hay. qualités ✘ débrouillard, intelligent, observateur, optimiste, honnête. défauts ✘ têtu, irascible, impulsif, impatient, arrogant. loyal envers ? ✘ sa famille, car rien n'est plus précieux que la famille. puis, lorsque les tensions se feront sentir, il se rangera auprès des macgriffin, non sans ronchonner, car la guerre, il s'en fou. groupe ✘ lowlands. avatar ✘ le sexy robert downey jr.

que penses-tu de cette guerre ? Melendil était déjà un adulte lorsque celle-ci éclata, et les conséquences sont claires à ses yeux : un bain de sang. Il se considérerait comme neutre dans cette guerre stupide et pathétique s'il le pouvait. Mais malheureusement, il est l'oncle de l'actuel dirigeant des Hay, et ne peut pas rester silencieux et refuser de se battre pour l'honneur de sa famille. Le clan des métallurgistes à toujours été fidèle aux McGuffins, dirigeants du territoire où ils ont élus domiciles. Lorsque les poings se lèveront, lorsque les épées transperceront, lorsque les haches fenderont, lorsque le sang coulera, alors Melendil brandira son marteau et écrasera les ennemis des MacGuffin. Il tuera, il teintera son arme du rouge des DunBroch, des McIntosh et des Dingwall parce que ceux-là s'en prendront à son sang. Car ceux-là voudront les anéantir. Car ceux-là n'hésiteront pas. La famille est une pierre précieuse que l'on se doit de protéger. Quiconque touchera un cheveux des Hay goûtera au marteau destructeur de Melendil. tu crois aux légendes, à la magie ? Les légendes ne servent qu'à effrayer, contenter ou amuser les gamins lorsque l'heure est venue d'aller au lit. Tous les mioches y ont eu droit à un certain âge, mais cette douce époque est révolue depuis longtemps pour Melendil. L'époque où, d'une impulsion ils suivaient des feux follets imaginaires, ou il hurlait devant une teinture d'ours dévoreurs d'hommes, ou un murmure le soir le faisait bondir de son lit en appelant désespérément sa mère. C'est au tour de Melendil de conter ses histoires comme on les lui a apprise, d'effrayer les gamins qui couinent parce que le marchant de sable ne sème pas des putains de rochers pour qu'ils ferment leurs satanés bouches de pleurnichards. Non, Melendil ne croit pas à ses foutaises inventées par des bonnes femmes tordues qui n'avaient rien d'autre à faire dans leurs pauvres demeures dépourvues de présence masculine. des goûts et des couleurs, il ne faut discuter Melendil a la métallurgie dans les veines. Quand il était gamin, il n'hésitait pas à aider son père à l'atelier, faisait des tâches d'abord mineures, comme manier le soufflet, ou mettre les pièces de métal chauffées à blanc dans l'eau. En grandissant, Melendil a approvoisé les flammes, l'enclume et le marteau. Il excelle dans l'art du forgeage, et à préféré se pencher sur ce métier que de prendre la place de son frère décédé à la tête des Hay, c'est pour dire qu'il aime ça. + Melendil a toujours aimé la boisson. Mais, lorsque sa femme était encore de ce monde, il ne s'y plongeait que rarement, car celle-ci n'aimait pas le retrouver fracasser, et babillant des inepsies dans son lit. Mais lorsque celle-ci quitta son monde, il s'y replongea, corps et âme. Il tente désespérément de noyer son chagrin dans la bière sans y parvenir. + Melendil a horreur du printemps pour une raison simple et indigne d'un homme : il est allergique au pollen. Oui, vous avez bien compris. Au printemps, il éternue, il a le nez qui coule, les yeux qui pique et une folle envie d'encastrer dans un mur quiconque fera une remarque à ce sujet. + Melendil préfère forger des plastrons et des heaume que des lames. Alors, tout son talent de créateur se révèle, et il fait de véritables merveilles des armures des chevaliers. Même qu'il a trouvé un moyen de les affiner, qu'elles soient plus légères, permettant de meilleurs mouvements lors des combats. Il garde jalousement secret la technique qui lui a permis cette prouesse. + Melendil aimait sa femme, Eilidh, de tout son coeur. Il l'aimait comme le loup hurle son amour à la lune. Il l'aimait comme le ruisseau qui rejoins éternellement la mer. Il l'aimait comme... Il l'aimait juste, putain. Et elle n'est plus là pour l'enlacer et lui souffler des mots doux à l'oreille. + Melendil ne peut pas voir en peinture les gens qui mentent, qui violentent les femmes, qui s'en prennent à plus faible qu'eux. Ces gens-là, selon lui, mériteraient un bon coup de marteau dans la gueule pour remettre leurs idées en place. et dans dix ans ? Melendil n'arrive pas à se projeter dans l'avenir. Il n'y arrive plus, depuis la mort prématurée de son épouse. Avant, il s'imaginait dans ses bras, entouré de bambins qui grandiront, deviendront des hommes forts ou des femmes exceptionnelles. Mais il n'obtient rien de tout ça. Il n'obtint que mort, sang, larmes, souffrance et désespoir. Melendil ne peut tout simplement plus se projeter dans l'avenir, car il ne sait pas de quoi son chemin sera tapissé. De sang ? De joie ? De larmes ? De sourires ? De malheur ? De bonheur ? Qui sait.

« Mmmh... Mon amour... » Eilidh blotissait son corps dénudé contre celui de son époux, enfouissant son visage dans sa nuque. Elle respira l'odeur âpre, métallique mais terriblement masculine de l'homme qu'elle aimait. Elle fit glisser un doigt à l'ongle parfaitement limé sur sa peau humide où roulaient des perles de sueur, des perles de plaisir. Elle embrassa sa nuque avec délicatesse, douceur, langueur, amour alors que Melendil frissonnait. Il inspirait et expirait lentement, les yeux clos, enserrant le corps gracile de son épouse. Il enfouit son visage dans ses cheveux blonds qui sentaient le miel, les fraises et les pommes de pin. Tout ce qu'il aimait. Il caressa le dos de son épouse de ses doigts calleux, détruis par la métallurgie. « ...Je t'aime. » Termina-t-il. Les lèvres chaudes et râpeuses de l'homme embrassèrent le crâne de son épouse. Bon dieu. Qu'est-ce qu'il aimait sa femme. Qu'est-ce qu'il aimait quand leurs deux corps se liaient. Qu'est-ce qu'il aimait sentir son corps contre le sien. Qu'est-ce qu'il aimait Eilidh Hay. Qu'est-ce qu'il l'aimait, putain. Melendil n'arrêtait pas de se le répéter. Je t'aime, je t'aime, je t'aime, je t'aime, je t'aime, je-

Jusqu'à ce qu'Eilidh meurt. Jusqu'à ce qu'elle disparaisse de la vie de Melendil. Ne laissant derrière elle qu'une blessure qui ne se refermera jamais. Ne laissant derrière elle qu'un coeur à la crevasse béante et saignante ; un coeur meurtri, détruit, piétiné. Melendil se souviendra de ce jour funeste jusqu'à ce qu'il soit dans son lit de mort. Jusqu'à ce qu'il rejoigne Eilidh. Ils s'aimaient. Ils s'aimaient comme des fous. Comme des jeunes adolescents inconscients. Comme la lune et les étoiles. Comme... Ils s'aimaient depuis quinze ans. D'un amour fou, d'un amour passionné, d'un amour intense, d'un amour fiévreux, d'un amour exaltant, d'un amour destructeur. Lors d'une chaude journée d'été, ensoleillée, au ciel dégagé, alors que les oiseaux chantaient et que les grenouilles croissaient à l’unisson. Melendil réveillait son épouse d'un délicat baiser sur sa nuque. « Réveille-toi, ma chérie. » La femme sourit et protesta d'une moue boudeuse et diablement adorable. Elle était belle, non de dieu. Et il l'aimait. Comme un fou. Il pourrait se damner pour cette femme aux longs cheveux blonds, aux yeux bleus comme l'océan, aux lèvres roses et délicates. « Je t'ai ramené ton petit-déjeuner. » Eilidh éclata d'un rire frais. « Que les domestiques ont préparé. » Melendil grogna. Il ne pouvait pas le démentir, un homme de sa stature ne cuisinait pas. Les hommes ne cuisinaient pas. Ils se battaient. Ils tuaient. Ils faisaient des choses d'hommes, quoi. Melendil déposa le plateau sur leur lit, s'y installant en tailleur alors que son épouse se redressait. La belle femme retenait la couverture d'une blancheur immaculée contre elle, masquant son corps nu, aux courbes généreuses et parfaites. Ils déjeunèrent ensemble, riaient ensemble, souriaient ensemble, comme chaque jour. Depuis quinze ans. Ils s'aimaient. Mais ce jour était différent des autres jours. Ils s'aimaient. Depuis exactement quinze ans. Et aujourd'hui, Melendil avait préparé une surprise à son épouse. « Habilles-toi, ma chérie. » Eilidh sourit et embrassa les lèvres de son mari chastement avant de se lever et d'enfiler une belle robe de soie, qui glissait sur ses formes délicatement. Melendil ne pouvait pas détacher son regard d'elle. Bon dieu, il l'aimait. De tout son coeur.Melendil était heureux. Défitivement heureux. Il enlaça avec délicatesse son épouse, déposa de tendres baisers sur sa peau blanche et immaculée. D'un geste doux mais ferme, il masqua ses yeux d'un bandeau de soie. Il avait préparé une surprise magnifique. Une surprise comme elle les aimait. Sa bouche s'approcha de son oreille, alors qu'il soufflait. « Laisse-toi faire, ma chérie. » « Je n'aurais jamais cru que tu te souviennes de la date d'anniversaire de notre mariage, mon amour. » Souffla-t-elle contre les doigts de son mari. Non de dieu, elle l'aimait. De tout son coeur. Son époux attrapa sa main, et l'entraina vers les écuries, l'aidant à grimper sur son étalon au pelage noir, s'installant derrière elle. Et le cheval partit au galop vers la forêt. Vers leur coin favori. Où ils aimaient s'y perdre lors de leurs folles années. Une cascade à l'eau de cristal qui se déversait dans une cuvette d'eau pure où fleurissaient des fleurs époustouflantes. Un petit paradis, masqué par des arbres aux racines noueuses.

C'est ici qu'elle est morte. Dans ce petit coin de paradis. Le temps était clément pour les deux mariés. Ils rajeunissaient, alors que l'eau roulait sur leur peau, alors que leurs corps se liaient passionnément, amoureusement, délicatement. Des heures durant, ils s'amusèrent, ils jouèrent comme des enfants. Ils s'aimaient, non de dieu. Melendil s'allongea à même l'herbe, n'ayant renfilé que son pantalon alors que son épouse, enroulée dans un tissu de soie se blottissait contre lui. « Je t'aime. » Soufflèrent-ils d'une même voix avant d'éclater de rire. Ils s'aimaient, non de dieu. Et ils s'endormirent l'un contre l'autre, les bras musclés de l'homme autour de ceux de son épouse. Et la nuit froide et effrayante remplaça la journée chaude et lumineuse. Et oiseaux s’endormaient à leur tour. Et les loups hurlèrent. Et se rapprochèrent des deux mariés enlacés. Eilidh hurla. Melendil sursauta brusquement. Des loups. Quatre loups. Qui les entouraient. Ne laissant aucun échappatoire aux deux Hay. Aucun. Ne laissant qu'une promesse de mort. Melendil se redressa, les muscles bandés, le corps prêt à bondir comme celui des bêtes. Il chercha du regard son marteau. Putain. Il ne l'avait pas emmené avec lui, car Eilidh détestait qu'il emmène des armes quand ils ne sont qu'à d'eux. Melendil regrettait d'éternellement céder à ses caprices de femme. Putain. Ils ne s'en sortiraient jamais. « Eilidh. Ne bouge pas. » Souffla-t-il dans un murmure. « Je... je vais les distraire. Profites-en pour fuir. » Son épouse écarquilla les yeux. Effrayée. « Et toi, mon amour ? » Melendil ne répondit pas. Il se leva, attrapant une pierre au passage. Prêt à se battre. Prêt à tout faire pour sauver son épouse. Prêt à mourir tant qu'elle serait libre. Eilidh hurla. Un loup grogna. Et l'herbe se teinta d'un rouge écarlate. « MELENDIL ! MELENDIL ! » Elle éclata en sanglots alors que son époux se retourna d'un mouvement brusque. Le loup s'était reculé. Un morceau de chair humaine entre les dents. Melendil écarquilla les yeux. Il se précipita près d'elle. Oubliant les loups. Oubliant le danger qui rôdait autour d'eux. Il n'eut pas le temps de la serrer dans ses bras. Un second loup se jeta sur la femme. Et déchiqueta sa jambe dénudée. Un troisième le rejoignit. Et dévora son ventre, enfonçant ses dents alors que le sang giclait. Alors que le sang de son épouse giclait, et maculait ses vêtements ! Eilidh hoqueta. Alors que les loups s'en allèrent. Mystérieusement. Melendil écarquillait les yeux. Et s'effondra près du corps de sa femme. Ses bras cueillirent son corps avec douceur et délicatesse, plongeant son regard brisé dans le sien qui se mourrait. « Mel... » Il haïssait ce surnom. Il haïssait quand elle l'applelait ainsi. Mais il ne ronchonna pas. « Je... » Elle hoqueta encore. « ...t'aime. » Termina-t-il alors que son épouse rendit son dernier souffle, alors que le sang coulait sur les doigts de Melendil, alors que la douleur meurtrissait son âme, alors qu'elle piétinait son coeur. Eilidh l'avait quitté.

Je t'aime, je t'aimerais toujours. Et les années s'étaient écoulées. Sans Eilidh. Sans son coeur. Sans son âme. Et les années s'écoulèrent. Alors qu'il refusa catégoriquement de prendre la place de son frère qui rendit son dernier soupir. Alors qu'il refusa de devenir chef des Hay. Melendil n'arrive plus à aimer. Melendil n'arrive plus à sourire. Melendil n'arrive plus à vivre sans son coeur. Melendil n'arrive plus à vivre tout court. Mais Eilidh n'aurait pas aimé que je l'a rejoigne si vite. Voilà la seule chose qui le fait tenir. Qui l'empêche de disparaître de ce monde, et de rejoindre le prochain.

pseudo ✘ shizu (calme, en japonais). prénom ✘ chloé. âge ✘ bientôt quinze ans. où avez-vous trouvé le forum ? ✘ grâce au partenariat sur gwendalavir rpg. comment le trouvez-vous ? ✘ magnifique, je zieutais dessus depuis un moment déjà. présence sur le forum ✘ 7/7. autre chose à dire ? ✘ bwuahaha, j'ai hâte de foutre la merde ici -out-

Comme j'ai pu te le dire, j'aime beaucoup. Le dernier paragraphe m'a foutu les larmes aux yeux et rah, ça a beau être guimauve c'est bien beau tout ceci. PUIS TONTON MEL, un lien qui déchire je veux. Donc voilà, c'est avec plaisir que j'te valide monsieur Hay.

Bravo à toi mon enfant, comme tu dois le deviner : tout est parfait pour que tu puisses tranquillement te balader sur les terres d’Écosse. Avant toute chose, il va falloir faire quelques petites manipulations. Et oui ! Alors, pour commencer, nous te prions s'il te plaît d'aller recenser ton avatar si tu ne veux pas te le faire sucrer, sans le faire nous ne pourrons pas mettre à jour le bottin. Pour continuer va donc faire un tour du côté des liens, qui sait ça pourra t'aider à forger des affinités pour ton personnage et dieu seul sait quoi d'autres ! D'ailleurs en parlant d'affinités, si tu as envie de créer un scénario, ça se passe dans ce petit coin là sait-on jamais si l'envie te dit ! Et plus qu'un petit point à savoir, jette toi à l'eau en ce qui concerne le flood, y faire un petit tour pour bien s'intégrer et décompresser un petit peu.

Sur ce, tout le staff de WOTW te souhaite de bien t'amuser sur ce forum !
L’Écosse n'attend plus que toi.