nom ✘ Macneil, née MacDougall. prénom ✘ Deoridh. clan ✘ Macneil. âge ✘ 26 ans. statut ✘ mariée à Aindreas MacNeil. famille ✘ les MacDougall : mon père Murchadh et mon frère ainé Gowan. rang ✘ dame du clan MacNeil. qualités ✘ avenante, idéaliste, gracieuse, tolérante, polie. défauts ✘ tenace, impulsive, trop optimiste, nerveuse, bavarde, étourdie. loyale envers ? ✘ les MacDougall, les MacNeil et les Macintosh. groupe ✘ western highlands and islands. avatar ✘ Astrid Bergès-Frisbey.

QUE PENSES-TU DE CETTE GUERRE ?
Ce que j'en pense ? J'admets ne pas tellement m'être questionnée à ce sujet. Elle doit être nécessairement être utile, sinon elle ne durerait pas depuis si longtemps. Et puis, ma famille a toujours été fidèle au clan Macintosh, et particulièrement Aodhan qui a succédé à son père avant que cette guerre ne commence, l'appuyant et l'approuvant. Je ne vois pas pourquoi j'irai à l'encontre de ce que mon père affirmait.
TU CROIS AUX LÉGENDES, À LA MAGIE ?
Les légendes écossaises m'ont toujours fascinée, mais étrangement je ne les aimais pas. Enfin, je ne rêvais pas aux ours, aux banshees ou autres each uisges, non. Ces histoires étaient trop morbides, trop malsaines. Je rêvais de chevaliers et de princesses... C'est déjà plus vrai. Ce genre de croyance là est basé sur le réel, sur le rêve d'une époque qui a existé, qui perdure un peu quelque part encore. La magie, ça n'existe pas. Les légendes ne sont que des contes pour enfants.
DES GOÛTS ET DES COULEURS, IL NE FAUT DISCUTER
J'aime la couture, la musique, le dessin... Tout ce qui fait d'une dame un dame. J'aime les histoires d'amour aussi, et de preux chevaliers, les récits où les princesses restaient en haut de leurs tours et où les princes venaient les sauver - je suis peut-être un peu grande pour m'en faire raconter, mais je tends toujours l'oreille et je ne peux m'empêcher de sourire quand j'entends quelqu'un le conter à une petite fille. D'ailleurs, j'adore les récits des bardes, même si je n'aime pas la plupart des créatures magiques censées hantées nos terres. J'aime les belles robes, les coiffures élégantes, les mots d'esprit... J'aime les enfants aussi, beaucoup. Je voudrais en avoir, et leur raconter les histoires qui me faisaient rêver petite, qui continuent de me faire rêver...
ET DANS DIX ANS ?
Dans dix ans ? Je ne sais pas trop. J'espère que les choses iront mieux avec Aindreas dans un avenir proche, mais je ne me suis pas intéressée à mon avenir lointain. Et bien, je crois que je voudrais être une épouse comblée et une mère, qui plaise à mon époux, qui lui plaise encore de préférence, et mère de plusieurs de ses fils, en plus de l'enfant que je porte déjà. Ce n'est pas extraordinaire... C'est simple. Mais c'est une belle vie, non ?

Papa... Mon premier souvenir. Il y a mon père, là, juste là, devant moi. Il me saisit dans ses bras et je ris. Il me dit, avec sa grosse voix grave, en le posant sur ses genoux « Mais qu’avez-vous fait aujourd’hui petite demoiselle ? » Alors, évidemment, je lui raconte. Mais je ne lui dis pas la vérité, ce serait trop facile. Il n’a pas besoin de savoir pour les leçons, pour la couture, pour la musique, c’est lui qui ordonne que cela soit fait, et puis ceux qui m’apprennent lui en parleront de toute façon. Non, je lui dis tout le reste, tout ce qu’il doit vraiment savoir, tout ce qui est important. Je lui parle des chevaliers sous la tour, de leurs exploits de guerre, de leurs cicatrices cachées, qui ne sont pas de vilaines cicatrices mais de jolies marques sur leur peau, témoignant de leur bravoure. Je lui parle de la dame qu’ils m’ont dit aimé, et des chansons qu’ils font à sa fenêtre. Je lui parle de sa beauté – à la dame, de la belle robe qu’elle porte, de sa belle chevelure, de la couronne de fleurs dans ses cheveux, de sa grâce. Je lui parle du chevalier aussi, je lui explique qu’il est bien fait de sa personne, qu’il est grand, qu’il est brun, qu’il est le plus honorable du royaume d’Ecosse, et que le roi Fergus DunBroch lui-même l’honore et le reçoit comme un prince, et que Daivhid Macintosh l’appelle son ami. Mon père rit, il me demande pourquoi ce n’est pas lui, l’homme le plus honorable du royaume d’Ecosse. Je réfléchis un moment, et je réponds très grave « Le plus honorable avec vous. »

Mon enfance a été faite de jours très semblables les uns aux autres, aussi je ne pourrais dire combien de fois j’ai vécu cette scène, et si mon premier souvenir n’est pas finalement mon centième, mais pourtant dans mon esprit d’enfant il n’y avait nulle routine. J’apprenais, je jouais, je rêvais, je travaillais, le tout entourée de mon petit monde, mon père, mon frère… De ma mère, je n’ai aucun souvenir, elle est morte de fièvre alors que j’étais trop petite pour le comprendre, trop petite pour garder son image dans ma mémoire, mais cela ne me traumatisait pas. J’étais une enfant heureuse sans doute, une petite demoiselle comme il y en a beaucoup. Peut-être seulement un peu plus rêveuse, un peu plus étourdie, mais un peu plus pleine de bonnes intentions, car je l’attendais mon chevalier, moi aussi. Ce serait mon tour, il me prendrait dans ses bras, m’enlèverait sur son cheval blanc et m’emmènerait très loin… C’était ma certitude. Je voyais ma robe de mariée, je voyais son visage et j’entendais sa voix. J’entendais les rumeurs de sa gloire, je connaissais par cœur le récit de ses aventures. Qu’il était brave, qu’il était beau, qu’il était pieux mon chevalier servant. Et il m’appelait sa dame. Tout le monde souriait quand je parlais de lui, les yeux brillants d’espoir, mon père le premier.

Murchadh MacDougall avait peu d’enfants, sa femme, Feanna, étant morte trop tôt pour lui en donner. Mais elle lui avait un fil pour que son nom perdure, et une fille, pour qu’il ne l’oublie jamais. Gowan et moi. Mon père, trouvant dans mon visage celui de sa femme bien aimée qui lui avait arraché trop tôt me fit très vite ouvertement la préférence, ce que mon frère n’aima pas. Alors qu’il se démenait pour obtenir de cet homme un regard empreint de fierté, je n’avais qu’à battre des cils pour obtenir toute la tendresse que possédait Murchadh. S’il en voulait peut-être à notre père, il eut la réaction de n’importe quel enfant : il se mit à me détester, à me maudire. Malgré notre petite différence d’âge, tout nous séprait. Pourtant, Gowan avait connu notre mère, il avait six ans quand celle-ci était morte, et j’aurais aimé trouvé chez lui quelqu’un qui puisse me parler d’elle, mais une oreille attentive, un main amie pour m’aider à me redresser, j’aurais voulu qu’il soit le chevalier de mon enfance… Mais ce n’était pas possible : l’attachement de mon père avait brisé nos faibles liens. Il n’a jamais été avec moi qu’amertume et colère ; quand on souriait tendrement devant mes rêves, il s’en moquait et cherchait à me décourager… Peut-être ai-je eu du chagrin un jour à cela, mais je ne désespérais pas que les choses s'arrangent, et je l'espère toujours... Aussi, malgré cela, mon enfance fut très douce.

Quand le roi est mort et que la princesse Merida est devenue reine, quand ses jeunes frères ont disparus et que le conseil a été demandé, quand ce que l’on a par la suite appelé la Guerre des Quatre a éclaté, j’avais seize ans. J’étais encore bercée par mes rêves d’enfant, je sortais d’un long apprentissage qui avait fait de moi l’une demoiselle les plus complètes, averties – et donc bonne à marier du royaume, et j’attendais avec impatience que mon chevalier arrive, et que mon père nous marie. Hélas, en ces temps troublés, les hommes avaient bien mieux à faire que de s’intéresser à ma petite personne, et nul chevalier ne vint me chercher et demander ma main. Cependant, je ne cessais de croire. Ce que mon frère appelait de la bêtise, car d’après lui aucun homme n’enlèverait plus de jeune femme sur un cheval blanc après cette guerre, si cela avait dû se faire un jour et il en doutait fort, « Voilà bien des rêves de femmelettes… » répétait-il toujours, mon père le voyait comme la preuve que la vie continuait à suivre son cours. Certes, il était appelé plus souvent à construire pour le clan Macintosh, dont le chef était à présent Aodhan, mais il avait dans sa demeure sa fille qui continuait de rêver comme si le royaume était encore en paix et unifié.

Sans doute mon père finit-il par avoir pitié de mon pauvre cœur qui se languissait car il se décida à partir à la recherche de prétendants potentiels pour moi. Néanmoins, il avait très précise de ce qu’il voulait pour moi, et repoussa tous ceux qu’il trouva ou finirent par se présenter (à moins qu’ils y en aient eu avant que l’on ait cherché à me cacher, comme l’avait un jour sous-entendu Gowan). Il ne voulait de mauvaise graine chez les MacDougall. Alors que je rêvais de prendre un époux et de vivre mes rêves d’enfant, il faisait de moi une célibataire quand je voyais toutes mes amies épouser un homme autour de moi. J’essayais de me leurrer pour ne voir par-là que la conséquence de sa grande tendresse pour moi qui le décidait à n’accepter que le chevalier que je lui avais mille fois décrit. Sans succès, évidemment… Cela le rendait meilleur à mes yeux, et me poussait à le pardonner chaque refus. Et puis un jour, le bon chevalier qui vint à nous.

Enfin, non. Pas exactement le chevalier. Sa sœur. Slàine MacNeil désirait me voir marier à son frère cadet. Aindreas MacNeil. Mon père ne pouvait pas refuser pareille proposition, et c’est ainsi que je fus fiancée à un homme que je ne connaissais pas, parce que sa famille était soi-disant la seule à pouvoir faire pousser des dryas, des plantes aux vertus médicinales… Les moqueries de mon frère reprirent de plus bel, il essaya de me convaincre que mon futur époux n’avait rien d’un chevalier – pour le seul plaisir de me rendre malheureuse certainement. Mais je ne l’écoutais pas. Il l’était peut-être. Il l’était certainement. Il devait l’être, puisqu’il serait mon époux. La réponse à cette question soulevée par Gowan vint un mois plus tard, quand je fus envoyée dans ma future maison pour préparer le mariage.

Je ne mis pas très longtemps à tomber follement amoureuse de cet homme. Il était beau, il était doué pour les armes… C’était le chevalier dont j’avais rêvé pendant toutes ces années… Cette terrible attente m’avait permis d’être la promise de l’homme qui avait hanté mes rêves d’enfant. Certes, il était un peu froid, il ne chantait pas à ma fenêtre, mais cela semblait normal. Nous nous connaissions à peine, nous ne nous étions pas choisis : on avait choisi pour nous. Il fallait qu’il comprenne que ce choix avait été le bon, mais j’étais patiente. Cela ne saurait tarder. C’est avec cette idée en tête que je lui dis oui, un sourire de joie sincère éclairant mes traits au moment de lever mon voile pour sceller cette union par un baiser.


Je rêve. Je rêve qu’il m’aime. Je rêve qu’il ait compris, qu’il ait vu cet amour en moi, et que brûlant sous ma peau celui-ci ait glissé jusque son cœur. Mais les mois passe. Il ne me touche presque pas. Pourquoi est-il comme ça ? Dis-moi Cailean, t’a-t’il dit quelque chose ? Lève la tête de ton livre à la fin, parle-moi ! Dis-moi ce que je dois faire toi qui est si érudit !

Mais il continue à se taire. Tout est silencieux maintenant, tout est froid. Même ce confident tant estimé se tait. L’Amour n’est pas là, le rêve est parti… Alors pourquoi je continue à espérer ? Pourquoi je continue à croire ? Suis-je complètement folle ? Et comment lui dire ? Comment lui dire que je n’ai pas saigné depuis plusieurs lunes déjà, alors qu’il est si froid ? Comment va-t’il le prendre ?

Tout est-il vraiment perdu d’avance ?

Oh ! Papa…

pseudo ✘ Athos. prénom ✘ Nolwen. âge ✘ 17 ans. où avez-vous trouvé le forum ? ✘ via un partenariat. Je cherchais des partenaires pour mon propre forum et paf, je suis tombée dessus. comment le trouvez-vous ? ✘ A TOMBER ! Il est magnifique, l'idée est géniale, le contexte est super bien écrit, les annexes sont complètes... présence sur le forum ✘ 3-4/7. autre chose à dire ? ✘ J'vous aime déjà .

Chouette fiche que voilà ma chère femme, tu as bien cerné le personnage de Deoridh et bzahjbnwuabsabg. Je te valide donc avec grand plaisir.

Bravo à toi mon enfant, comme tu dois le deviner : tout est parfait pour que tu puisses tranquillement te balader sur les terres d’Écosse. Avant toute chose, il va falloir faire quelques petites manipulations. Et oui ! Alors, pour commencer, nous te prions s'il te plaît d'aller recenser ton avatar si tu ne veux pas te le faire sucrer, sans le faire nous ne pourrons pas mettre à jour le bottin. Pour continuer va donc faire un tour du côté des liens, qui sait ça pourra t'aider à forger des affinités pour ton personnage et dieu seul sait quoi d'autres ! D'ailleurs en parlant d'affinités, si tu as envie de créer un scénario, ça se passe dans ce petit coin là sait-on jamais si l'envie te dit ! Et plus qu'un petit point à savoir, jette toi à l'eau en ce qui concerne le flood, y faire un petit tour pour bien s'intégrer et décompresser un petit peu.

Sur ce, tout le staff de WOTW te souhaite de bien t'amuser sur ce forum !
L’Écosse n'attend plus que toi.