nom ✘ gunn, des terres nordiques, près de la mer, là où il lui serait facile de mettre les voiles afin partir à la recherche de ses premières origines. prénom ✘ keir. clan ✘ le clan gunn, vassal aux dunbroch. âge ✘ vingt-sept ans. statut ✘ célibataire. famille ✘ son père, ruari, âgé de quarante-sept ans, est le chef du clan gunn, sa mère, une inconnue, fille de plaisir rencontrée par gunn sur les terres peu fertiles d'arabie, deux demi-frères, pal et edan, âgé de respectivement vingt-deux et dix-neuf ans, et trois demi-sœurs, lorna (douze ans), effie (quinze ans) et una (six ans). ces demi-frères et sœurs, tous légitimes, ne semblent pas l'avoir remarqué, du moins pas tous. una est la seule pour qui il éprouve un peu d'affection, qu'elle lui offre en retour. les autres ne sont que des ombres incertaines qui se dessinent pendant les repas, ou dans les couloirs. rien de plus. métier/rang ✘ bâtard, sur de nombreux points. qualités ✘ courtois, délicat, vif, charismatique, cultivé, observateur. défauts ✘ enjôleur, narquois, ironique, hypocrite, plaintif, manipulateur. loyal envers ? ✘ lui-même, faute de mieux. groupe ✘ northern highlands. avatar ✘ elyes gabel.

QUE PENSES-TU DE CETTE GUERRE ? Crainte. C'est tout ce qu'elle lui inspire, à présent. La guerre est forte, la guerre n'a aucune pitié. Et elle en engendre d'autres, pour de totales inepties. Keir n'en veut plus. D'ailleurs, il n'en a jamais voulu. Pourquoi se plaire à regarder des gens s'entretuer ? Pour un simple trône, qui plus est, pour une reine qui essaye justement de redresser ce royaume perdu. Chacun à ses propres idéaux, ses fondements qu'il s'efforce tant bien que mal de perpétuer. Mais pourquoi allez piétiner ceux des autres ? Le massacre est en marche, et plus personne ne fait simplement que jouer à la guerre. Tout est réel. La peur au ventre, le sang, la mort. Très peu pour l'arabe, qui ne voit en cette guerre qu'un moyen de se diviser un peu plus. L'écosse sera ravagée, et personne ne parle des ennemis extérieurs au pays. Combien de fois veut-il tous les secouer, ces chefs un peu trop orgueilleux, afin de leur faire comprendre tout cela, malgré leur vue diablement obstruée ? Des centaines, tout au plus. Mais il ne l'a jamais fait. Parce qu'il est un bâtard, une personne de couleur qui plus est, et non pas un homme du grand monde. Il ne peut rien dire, et ne prendra part au combat, même si son père le lui demande. La guerre le fera peut-être fuir. Il n'en sait trop rien. En tout cas, elle n'arrivera pas à le faire céder, à le faire rentrer dans ce conflit puéril et incongru. Il a mieux à faire.
TU CROIS AUX LÉGENDES, À LA MAGIE ? Comment vivre dans un monde tel que le sien sans croire aux légendes d'autrefois ? Keir se le demande bien. Sa mère n'a jamais été là pour les lui conter, et son père bien trop occupé pour le faire. Mais cette envie de croire à la magie est toujours restée telle quelle, inébranlable, et quand on lui appris à lire, ses lectures furent dès lors centrées sur les banshees, les chevaux de mers, et autres créatures fantastiques qu'il savait réelles. Qu'il sait éternellement cachées dans les forêts, les montagnes, partout autour de lui. Même si le bâtard n'en a jamais vu de ses propres yeux, il continue à y songer, chaque jour. Parce qu'il faut bien se raccrocher à quelque chose, tous. Les chevaliers croient bien en la victoire, et les femmes au mariage d'amour. Chacun a le droit à ce bonheur furtif qu'est de songer que quelque part, nous attend une satisfaction éternelle. Keir y croit de tout son corps, de toute son âme, et chaque jour retrace quelque chemin d'écosse pour apercevoir un each uisge. Il est un fils de pêcheur après tout, il en attirera bien un une fois. Peut-être. Après tout, les feux-follets ne sont pas encore venus à lui, il n'en sait donc rien.
DES GOÛTS ET DES COULEURS, IL NE FAUT DISCUTER Keir déteste tout ce qui se trouve être en rapport avec les combats physiques. Il n'a jamais été doué pour le maniement des armes, arcs et épées confondus. Cela ne l'intéresse tout bonnement pas du tout. Il est un homme de savoir, et son entrainement de tous les jours consiste à se cultiver, et non s'exercer sur un mannequin de paille. + En revanche, les livres sont pour lui synonyme de bonheur. Pages jaunis, datant d'un autre temps, il les effleure du bout des doigts, fasciné. Très jeune, Gunn père, voyant que son bâtard de fils n'était peu aguerri au combat, lui fit parvenir un instructeur de grande renommée, et il put donc se laisser porter dans un apprentissage très évolué, se trouvant une passion pour l'histoire de ce pays qui l'a bercé sans pour autant le voir naître. + L'arabe porte une affection peu commune pour les légendes d'autrefois, et tout particulièrement pour les chevaux de mers. Ces bêtes gracieuses et presque indomptables hantent ses plus beaux rêves, et jadis il songeait aux regards des écossais qui le définisse de ce sobriquet auquel il s'est accommodé, l'arabe, quand ils le verraient juché sur son each uisge. Avec le temps, sa passion pour ces créatures majestueuses s'est quelque peu estompée, car la réalité a refait surface, mais Keir se prend parfois à y penser, comme il ressasse de nombreuses autres choses. + Il n'a pas de dieu, et n'en éprouve le besoin d'en posséder un. Son père ne l'ignore pas, mais fait tout comme. Une puissance surnaturelle qui porterait leurs vies dans sa paume de main. Que de calomnies. Keir n'y croit pas une seule seconde, et rit au nez de tous ces écossais allant prier le tout puissant dans cette bâtisse qui n'appartient qu'à un domaine. Dans ces situations, il est bien content de ne pas être vraiment un écossais. Il répète tant bien que mal que s'Il existait vraiment, Il ne se cacherait pas entre quatre murs. Pour lui, les puissances de ces terres fertiles sont toutes ces créatures qui les habitent. + Il n’éprouve donc aucun remord en fréquentant nombreuses demoiselles, fille de joie ou simple jeune lady un peu trop naïve. Après tout, le peuple de sa mère marche ainsi. Pourquoi n’en ferait-il pas autrement ? Il n’a aucun titre, aucun rang auquel il peut prétexter appartenir, à part celui d’être né ailleurs, mais riche. Il n’a donc aucune obligation, malgré les dires de son père. Pour ce que cela peut lui faire, de toute manière. Il sait très bien que Keir a toujours eu cette convoitise pour la chaire, et on ne pourra le changer sur ce point. A moins de transformer chaque trait de son caractère d'hypocrite. + Il est très doué pour le dessin, et aime coucher sur le papier jauni des visages que sa mémoire vacillante ne pourra garder bien longtemps. + Il déteste le froid, et quand l'hiver recouvre le pays de sa couverture glacée, il ne peut que se terrer dans le château de son père, espérant qu'une fille soit là pour réchauffer sa couche. Les autres rient quand ils peuvent se rendre compte de cela, cet homme basané devant affronter le froid des terres de son paternel. Mais Keir n'en a cure. Ce que disent les personnes sur lui ne lui importent que trop peur. Ce qu'ils racontent sur eux sont beaucoup plus importants. Dans ces cas-là, il peut apprendre. Se délecter.
ET DANS DIX ANS ? Son avenir est plus qu’incertain, en ces temps gris et carnassiers. Mais cela le fait doucement rire. Quoi que chaque personne puisse en dire, il ne passera ses prochaines années dans le charnier. Parce qu’il est Keir Gunn, le bâtard pourtant chanceux. Et qu’il trouvera bien un moyen de donner en cadeau son triste sort au prochain venu, et esquiver le coup lâchement. Peut-être que quand la guerre reprendra avec rage, peut-être que quand on versera le sang à nouveau, il mettra les voiles pour rejoindre son pays d’origine. Il n’en sait rien. Cette idée le hante, même s’il a apprit au fils des années à vivre ainsi. Cela est peut-être commun à tous les bâtards, après tout. Une question qui les obsède toute leur existence : Qu’en est-il du parent inconnu ? A présent, Keir se doute bien que sa mère n’était qu’une simple fille des tavernes, mais il continue à espérer. Comme il espère que sa vie ne subira point les dégâts collatéraux de cette maudite guerre. Parce qu’il ne le mérite pas. Il n’y est pour rien dans cette guerre. Les chefs de ces clans plus qu’ambitieux peuvent bien se battre jusqu’à la mort. Les gens comme Keir n’en veulent rien, et sans le dire ne pensent que du mal de cette hécatombe, cette fatalité qui les collera à la peau, à cause des grands d’écosse. Keir n’y prendra donc part. Pour quoi faire de toute manière ? Pour prouver au monde qu’il le haït ? Pour mettre son père dans sa poche, trouée ? Il est bien au dessus de tout cela. Son paternel le sait, et même s’il essaye de lui faire épouser ses idéaux pour la guerre, il se heurte à un mur. Keir n’est pas fait pour cela, il n’en a pas la carrure, l’envie. Il aspire seulement à une vie tranquille, dans un château où la chaleur est constante, et l’or omniprésent. Mais son statut l’en empêchera peut-être. Il l’ignore.

pseudo ✘ dementor. prénom ✘ loïse. âge ✘ huhu. où avez-vous trouvé le forum ? ✘ un sombral m'a montré le chemin. comment le trouvez-vous ? ✘ ✘ il est nul. présence sur le forum ✘ 7j/7. autre chose à dire ? ✘ .