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 elle coiffait ses cheveux comme on monte les œufs à la neige. (lyanna)

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MessageSujet: elle coiffait ses cheveux comme on monte les œufs à la neige. (lyanna)   elle coiffait ses cheveux comme on monte les œufs à la neige. (lyanna) EmptyVen 10 Mai - 18:06




    “ je me jette dans le ciel à mains nues ”

    à l'orée du monde, quelque part entre son menton et la commissure de ses lèvres, un microscopique sourire se dessine.


Son sens de l’orientation était aussi approximatif que ses gestes, rendus gauches à cause de ce qu’il appelait le petit accident. Cette remarque ne manquait pas de faire sourire ses compagnes, les rares fois où il arrivait à en parler, et rien que pour cela, il continuait à l’appeler ainsi. Alors que toujours dans sa tête cette ignominie resterait comme il s’en devait d’être : Une… Ignominie. Parfois, le jeune homme n’arrivait pas à se dire qu’il avait réussi à vivre une journée de plus, sans sombrer dans la folie la plus profonde. Et il recommençait pourtant tout les matins, parce qu’il le fallait bien, parce qu’il n’avait à priori pas le choix. Cette force qu’il ignorait jusqu’alors posséder le poussait à continuer tout de même, malgré les obstacles auxquels il avait du être confronté. Mais après toutes ses années de cavale, son sens de l’orientation restait le même. Il rasait le sol de son inutilité que chacun pouvait remarquer, et aucuns obstacles n’étaient arrivés à remonter un tant soit peu la pente. Arran s’attribuait beaucoup de mérites, mais il restait humble sur ce point : Il se perdait bien souvent. Peut-être trop aux gouts des jeunes femmes qui partageaient sa vie. Pour lui, ce n’était qu’un moyen de découvrir les paysages qui les entouraient tous. Après tout, pourquoi pas ? Il était Arran Reilly, il retombait toujours sur ses pattes. Un léger soupire vint pourtant effleurer ses lèvres, alors qu’il continuait sa route, à travers les bois, sans trop savoir où il se trouvait, où il allait, et pourquoi. Tout cela n’était qu’un amas de questions qui n’effleurait à aucun moment l’esprit du bohémien. On ne se posait pas des questions comme celle-ci, quand on était lui. On agissait, simplement, et on voyait où cela nous mènerait. C’était sûrement ce qui lui plaisait dans sa condition. Ne pas savoir quel chemin prendre, et en suivre un au hasard, avec pour seul allié le vent, qui lui chantait aux oreilles une musique qu’il ne comprenait pas. Depuis bambin, il avait été charmé par cette vie, bien qu’il ait du la suivre par obligation, plus que par choix. Depuis bambin, cette musique résonnait en lui tendrement, elle lui gonflait le cœur, et faisait fleurir dans sa tête quelque rêve qu’il essayait de réaliser. Qu’il essaierait de réaliser si les événements le lui accordaient. Sinon, tant pis. D’autres rêves, d’autres aventures l’attendaient encore. Personne ne devait jamais être à court de désir, du moins, pas lui. Il faisait chaud, ce jour-là, quoi qu’on puisse en dire de l’écosse, et de son temps si peu clément. Arran n’avait pas besoin de soleil, ni de chaleur, pour se sentir bien dans ces contrées qui étaient siennes, mais cela ne le dérangeait pas. Il s’accommodait de tout ce qu’il trouvait à porté sa main, de toute manière. Et même si ses fins vêtements lui collaient à la peau, et que cela aurait sûrement dérangé bon nombres de personnes, Reilly n’en démordait pas. Il continuait simplement sa route à travers les fourrés. Et tant pis.

Greer et Senga ne l’avaient pas accompagné cette fois-là. Depuis que Keith était parti, il semblait manquer quelqu’un à l’appel, tous les matins, mais Arran ne pouvait s’empêcher de continuer à partir chaque après-midi, quelques temps, comme ils avaient pris l’habitude de le faire tout les deux. A présent qu’il n’était plus là, il partait toujours, mais seul. Il ne savait pas vraiment pourquoi, mais cela n’avait pas d’importance. C’était une habitude parmi tant d’autres, qu’il perpétuait pour ne pas avoir peur, et se raccrocher à quelque chose. Quant aux filles, elles ne posaient pas de question sur cela. Pour elles aussi, ces promenades étaient une habitude, et elles le laissaient donc partir, en lui faisant promettre à chaque fois de ne pas se mettre dans les ennuis, chose qui semblait le suivre quoi qu’il puisse faire. La malchance, auront dit certains. Le destin pour sa part. Cela devait être ainsi, et puis, il savait comment franchir ces obstacles là. Il connaissait, il vivait avec depuis qu’il était né. On finissait par s’habituer à tout, on se remettait du pire. Tomber et se relever rendaient plus fort. Un dicton que le bohémien respectait, quoi qu’il arrive. Au bout d’un certain moment, alors que le soleil était toujours bien présent au dessus de sa tête, bien qu’il ne le voyait pas à cause du feuillage épais qui le couvrait, il ralenti sa course, pour marcher un peu. A partir de ce moment, il pouvait se détendre, assez loin des autres pour se laisser un peu aller, souffler, hurler si l’envie lui prenait. Il était seul. Irrévocablement seul. Et en ces rares moments, cela lui plaisait. Là, il arrivait à écouter le chant des oiseaux, l’eau qui s’écoulait d’une rivière lointaine – bien qu’il ne voulait en aucun cas là rejoindre -, les différents bruits que faisait la forêt. Tout cela l’apaisait, d’une certaine manière, bien qu’il vive avec constamment. En solitaire, il ne l’entendait pas de la même façon. Comme si la musique changeait d’octave, il n’aurait su dire vraiment comment. Un sourire furtif se peigna sur ses lèvres, et il enfouit ses mains étrangement incomplètes dans ses poches, continuant sa petite marche lentement, allant au gré de ses envies. Il ne remarqua pas tout de suite qu’il longeait sans le savoir la rivière. Et il ne savait en aucun cas qu’il rentrait dans un domaine. Celui lui passait au dessus de la tête. Il s’en fichait même éperdument. Mais pour ce qui était du court d’eau, peut-être pas. Pour ce qui était du court d’eau, il aurait même pu faire demi-tour. Car Dieu savait qu’il avait une peur bleue des fleuves. Bien que cette fois-ci, cela restait à étudier.

Le bohémien entendit tout d’abord des voix. Cela l’interloqua, mais pour tout dire, ce n’était que le cadet de ses soucis. Des personnes pouvaient bien arriver, il se cacherait dans les fourrées, ou trouverait un moyen de passer inaperçu, s’ils lui voulaient un quelconque mal. Ce n’était pas rare qu’un groupe de nobles parte chasser du gibier, à cette époque de l’année. Quand la guerre n’était pas là, ils s’occupaient comme ils le pouvaient. C’est du moins ce qu’Arran imaginait. La haute société et tout ce qui s’en suivait regorgeait de secret que le bohémien n’aurait pu desceller dans cet amas de broderies et d’or. Un monde à part, qu’il s’efforçait d’ignorer comme il le pouvait, ressentant presque du dégout envers la cour. Ou de la pitié. C’était à discuter selon les jours. Les voix étaient proches, mais cela ne l’empêcha pas de continuer quelques minutes, jusqu’à ce que le bruit n’en devienne que plus fort. Le bruit de l’eau qui s’écoule lentement, empruntant un chemin qu’elle seule peut prendre. Le bohémien avala sa salive avec difficulté, et une grimace vint effleurer son visage. Une grimace théâtrale, à la Arran. Mais une véritable grimace tout de même, ce qui ne présageait visiblement rien de bon. Quant le jeune homme laissa apparaitre sur ses traits un quelconque dégout ou de la peur, il fallait se préparer au pire. Il prit une grande bouffée d’air, qui lui parut étonnamment chaude et désagréable, et ce petit changement suffit à le faire continuer. La peur ne devait pas dicter sa façon de voir les choses. Jamais. Sans quoi il serait perdu, comme chacun en ce monde. Il ne voulait pas ressembler à tout ces gens qui subissaient sans rien faire les affres de la vie, plutôt mourir. Il était Arran Reilly. Cela devait primer sur le reste. C’est ainsi qu’il s’approcha un peu, l’eau brusquement à porté de vue. Le courant n’était pas fort, mais ce ne fut pas ce qui le déplaça d’un autre pas vers les voix. Il avait failli se noyer dans un abreuvoir, où il n’y avait jamais eu de courant, après tout.

La curiosité le tira vers l’avant, un peu plus, et le timbre des voix qu’il pouvait entendre au loin. Des voix de femmes, et non pas de chasseurs, où il n’aurait su dire quoi. Sa course débouchait donc sur une rivière charmante, ce que personne n’aurait jamais pu deviner, venant de lui. Une première, en quelque sorte. « Allons voir ce qui se trouve là-bas. » Il aurait pu presque entendre la douce voix chantante de Keith, derrière son dos. Qui se trouve là-bas, tu veux dire ! Son ami n’avait jamais dérogé à ses règles, et tout autant qu’il ne voulait s’approcher à plus de quelques pas du feu qu’ils allumaient le soir pour ne pas mourir de froid, il ne manquait jamais de lancer à son pseudo frère l’une de ses innombrables boutades, qu’Arran lui rendait avec joie, bien entendu. Et pourtant, quand ce dernier se retourna pour pouvoir regarder son visage rieur, et pourtant mystérieux, sa gorge le serra, là où elle aurait du se déployer dans un grand rire. Keith n’était pas là. Il était parti il ne savait où, découvrir le monde en solitaire. Il lui avait promis qu’il reviendrait. Mais combien de personne en ce monde avait fait cette promesse, sans la tenir jusqu’au bout ? Le doute le prenait, à chaque fois qu’il repensait à cela. On ne pouvait associer écosse et sécurité, en ces temps troubles. Le nord était taquin, ravageur. Et si son escapade se passait mal… Le bohémien secoua la tête, et fit volte face pour s’approcher un peu plus de la source. Ce n’était pas dans ses cordes, douter, laisser son esprit se poser des questions toutes plus aberrantes les unes que les autres. Ce n’était pas digne de sa personne. Cela ne lui ressemblait pas. Passant une main dans sa chevelure détachée, cascade de cheveux sombres et collés par la sueur, il se déplaça jusqu’à un petit buisson peu imposant, là où il pouvait dominer en hauteur la rivière, dont il essayait de ne pas capter les sons, et se concentrer sur les voix. Un exercice difficile et périeux, que le mutilé réussi, cependant. Ce fut moins compliqué quand il se rendit compte qu’il pouvait tout à fait discerner les personnes à qui appartenaient ses voix.

Un petit endroit délimité dans la rivière, était entouré par des gardes, et des femmes qu’Arran pouvaient reconnaitre aussitôt : Des servantes. Ils étaient tous debout, et cela lui parut risible quand il comprit ce qu’ils gardaient soigneusement. Une jeune femme se baignait. Le bohémien s’accroupit derrière le buisson, comme le voyeur qu’il était, et l’observa. Il n’aurait su dire si elle se lavait, ou prenait simplement plaisir à se rafraichir dans la rivière qui bordait, bien certainement, vu les personnes qui l’entouraient, son domaine, ou celui de son père, d’après l’âge. Il ne savait, après tout, pas vraiment comment cela se déroulait chez les nobles. Se lavaient-ils dans les rivières, comme eux, ou dans leur château somptueux, leur cage faite d’or ? De toute manière, cela ne l’importait que trop peu. Même le bruit doux de l’eau n’était pas en mesure de détourner son attention de la scène. Ce qu’il voyait, de ses yeux baladeurs, était bien mieux. Il ne s’était pas fait repérer, étrangement silencieux, et pouvait l’admirer alors de tout son saoul. Ses longs cheveux blonds tombaient en cascade sur ses épaules nues, d’une blancheur immaculée, comme le reste de son corps, un corps de jeune femme innocente et naïve, une peau qu’il aurait pu, sans la toucher, apprécier la douceur, depuis son poste légèrement éloigné. Son sourire espiègle réapparu finalement sur ses lèvres.
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MessageSujet: Re: elle coiffait ses cheveux comme on monte les œufs à la neige. (lyanna)   elle coiffait ses cheveux comme on monte les œufs à la neige. (lyanna) EmptyDim 12 Mai - 2:30




« Quand te marieras-tu, Lyanna ? Dix-huit ans, et encore seule. Pourtant, ton doux prénom est sur la bouche de tous les hommes du domaine, ma fille. Pourquoi faut-il qu'aucun d'eux ne soit à la hauteur ? » « Eh bien, nous n'avons plus qu'à attendre que mon roi arrive, cher père. » Lyanna laissa alors échapper un petit rire alors qu'une servante lui coiffait les cheveux. Il est vrai que le nom de Lyanna est connue de bien du monde, tout comme le fait que sa beauté est virginale. Cheveux dorés, peau blanche et douce comme de la porcelaine, yeux bleus... Que rêver de mieux ? Mais, cette beauté est aussi connue pour être très coûteuse. Trop, peut-être ? Cinq prétendants s'étaient proposés à son père, aucun n'avait été acceptée. Etant la seule fille, l'homme compte user de son mariage pour conclure une alliance avec l'une des plus puissantes familles du royaume. Et il est bien décidé à ne l'offrir qu'à un homme qui saura la mériter. Suffisamment riche et puissant, en somme. L'amour ? Oh, vous savez, Lyanna a, depuis bien longtemps, abandonné l'idée d'un mariage par amour. Certes, si la jeune fille garde encore une part d'innocence, celle-ci n'en fait plus partie. Lyanna l'a toujours su, elle ne pourra choisir son mari. Bon, il est vrai qu'elle a tout de même une certaine influence sur son père et ses frères, et que, si un homme l'horripile au plus haut point, alors elle s'arrangera pour s'en débarrasser mais... Elle ne pourra tout de même pas choisir son mari de manière tout à fait autonome. Donc, tout ce qu'elle peut faire est prier. Encore et encore. En espérant que Dieu prenne en compte ses souhaits et lui envoie un jeune homme correspondant un tant soit peu à ses attentes.

« Mais ton roi commence à tarder, ma fille. » « Père, êtes-vous donc si pressé de me voir quitter votre demeure ? Ma présence vous importune-t-elle à ce point ? » « Lyanna, je n'ai jamais dit une chose pareille voy-... » Stratagème. Oh oui, ce n'était qu'un stratagème. Son père n'aimait pas la vexer. Il appréciait tellement son visage qu'il ne supportait pas que la moindre grimace mécontente s'y affiche. Et elle s'amusait à retourner ce petit détail contre lui. En fait, Lyanna voulait sortir. Se rendre à la rivière. Il faisait beau, il faisait chaud, et la jeune fille adorait l'eau. Alors, tout naturellement, elle souhaitait y passer une partie de sa journée. S'y rafraîchir, prendre un peu de bon temps, être seule, échapper à la surveillance de son père et de ses frères... Cela ne pouvait que lui faire du bien. Mais, se baigner dans une rivière, et risquer de se noyer, de s'écorcher le visage, de s'écorcher le corps, d'être vue, d'être kidnappée... Non. Non non non. Trop dangereux aux yeux de son père. Et généralement, il le lui interdisait formellement. Mais cette fois-ci, elle avait une idée. Elle en était quasiment sûr, il allait tenter de se faire pardonner. Et quoi de mieux que d'accéder à sa requête pour lui rendre le sourire ?

« Puisque ma présence vous dérange, je quitte le château cette après-midi ! … Je vais me rendre à la rivière qui longe le domaine. » « Lyanna, je t'ai déjà dit, à maintes reprises, qu'il en était hors de question. C'est trop dangereux. Imagine donc qu'un paysan te voit... Avec si peu de tissu sur le corps. Seul ton futur mari devrait entrevoir ce qui se cache sous tes tissus. » « Mais, père ! Je serai entourée de mes servantes ! Elles... Sont grandes, je serai à l'abri de tous les regards ! Et puis... Savez-vous que l'eau fraîche fait des miracles ? Ma peau n'en sera que plus douce. Je vous en prie ! » « On t'en ramènera ici, de l'eau fraîche. » « Mais père, je veux y aller ! » Près d'une demi-heure de négociations. Et, pour arriver à ses fins, Lyanna usa de son arme ultime, la plus efficace de toutes. Les larmes. Oh oui, personne ne résistait à ses larmes. Et il suffit que ses yeux se mettent à briller pour que son père abdique. Enfin, il avait tout de même quelques conditions. Elle allait être accompagnée par de nombreuses servantes, ainsi que des gardes qui resteraient de dos tant qu'elle serait de l'eau, et surveillerait les environs. Ils avaient pour ordre d'attraper et éloigner les voyeurs. Au départ, il avait proposé que ses frères l'y accompagnent mais Lyanna avait catégoriquement refusé. Ses frères ne faisaient pas dans la dentelle. Et les connaissant, ils seraient capables de tuer le moindre pauvre paysan passant par là, même par inadvertance, même si ce dernier ne prenait pas temps de regarder dans sa direction.

Vêtue d'une robe rouge et les cheveux tressés, la jeune fille prit place sur sa monture, suivit de son petit cortège, direction la rivière. Autant dire qu'ils ne passaient pas inaperçus, si nombreux. Mais, c'est à peine si l'on pouvait apercevoir Lyanna car les gardes et les domestiques formaient une sorte de barrière entre elle et le ''commun des mortels'', ordre de son père. Paranoïa quand tu nous tiens.

Puis, ils finirent par arriver à destination. Et alors que les gardes se mettaient en place, les servantes s'occupaient de défaire la tresse de la jeune fille ainsi que de la vêtir d'une légère robe blanche. Ainsi, elle pourrait se baigner dans l'eau sans être en tenue d'Eve – même si, avouons-le, la robe dévoilait rapidement tout son corps une fois en contact avec l'eau – et sans pour autant avoir la sensation désagréable d'un vêtement lui collant à la peau. Les cheveux détachés, et vêtue de sa petite robe, Lyanna s'engouffra alors dans la rivière. Elle demanda à l'une de ses servantes de lui coiffer les cheveux alors qu'elle se rafraîchissait toujours dans l'eau avant de s'y plonger par la suite, et d'y nager pendant de longues minutes. Malheureusement, les bonnes choses ont toujours une fin. Et la fin fut sonnée par un cri. Les gardes. Les gardes venaient d'attraper quelqu'un. Et les servantes de Lyanna, immédiatement, la hâtèrent de sortir de l'eau. Au départ, elle ignorait totalement ce qui se tramait, ce n'est qu'une fois hors de l'eau, un long manteau sur les épaules pour couvrir son corps bien trop dévoilé par le tissu blanc transparent qu'elle comprit le pourquoi du commun tout cela avait pris aussi soudainement. Ils avaient trouvé quelqu'un. Un homme, près d'un buisson. Et malgré les protestations de ses servantes, Lyanna, curieuse, s'approcha pour voir de qui il s'agissait. « ... Relâchez-le. »

Il s'agissait d'un jeune homme. Un jeune homme aux cheveux bruns, et aux yeux bleus. Il lui paraissait totalement inoffensif, et elle ne voyait pas pourquoi ils avaient réagi ainsi. Puis, plus qu'inoffensif, il lui semblait surtout... Intéressant. Oui, il y avait quelque chose d'intrigant chez lui, seulement elle n'arrivait pas à y mettre un nom. « Attendez-moi ici. » qu'elle lui adressa alors, avec son éternel petit sourire sur le visage, avant de suivre ses servantes plus loin pour se changer. Derrière un arbre, on lui retira cette fois-ci sa robe blanche pour la vêtir de son vêtement rouge. Ses cheveux ? On les lui sécha rapidement, puis on lui dégagea, comme toujours, le visage en attachant chaque extrémité avec une broche. Cette fois-ci, on ne comptait pas les lui attacher puisqu'il fallait qu'ils sèchent, ce qui ne devrait pas tarder vu la chaleur qui régnait ce jour-là.

Quelques gouttes d'eau glissaient encore le long de son cou et de son visage lorsqu'elle revenait vers... Cet ''inconnu''. Qui l'attendait toujours, comme elle le lui avait demandé. Elle le jaugea un moment du regard avant de prendre place sur un tronc d'arbre qui se trouvait par là, l'invitant à en faire de même. « Qui êtes-vous ? Et que faisiez-vous là ? » Eh bien oui. Après tout, peut-être que ses gardes l'avaient accusé d'être un voyeur à tort ? Peut-être pas ? « Je me nomme Lyanna. Lyanna Ramsey. Et vous êtes ici dans le domaine de mon père. Vous avez bien de la chance qu'il s'agisse de moi et non de l'un de mes frères... » De nouveau, un sourire s'afficha sur son visage lorsque cette pensée lui traversa l'esprit. Sûrement qu'il n'aurait pas fait long feu, oh que non. Il s'agissait là de son jour de chance, pour sûr.
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