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 fèilleil athailt. (màel)

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Màel Burnett
Màel Burnett

Eastern Highlands

▷ ÂGE IRL : 28
▷ MESSAGES : 197
▷ INSCRIPTION : 09/04/2013
▷ LOCALISATION : qu'importe réellement, je ne suis jamais au même endroit.
▷ ÂGE : 46 ans.
▷ HUMEUR : déphasé.
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BURN. BURN. BURN.
On prend un enfant de deux ou trois ans, on le met dans un vase de porcelaine plus ou moins bizarre, sans couvercle et sans fond, pour que la tête et les pieds passent. Le jour on tient ce vase debout, la nuit on le couche pour que l’enfant puisse dormir. L’enfant grossit ainsi sans grandir, emplissant de sa chair comprimée et de ses os tordus les bossages du vase. Cette croissance en bouteille dure plusieurs années. A un moment donné, elle est irrémédiable.

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MessageSujet: fèilleil athailt. (màel)   fèilleil athailt. (màel) EmptyMar 2 Juil - 14:14

Màel Burnett
Son plus ancien souvenir : les visages des géants penchés sur elle, les voix comme des rochers roulants et une odeur de gaufre brûlée. L'odeur provenait de ses cheveux. Elle y avait mis le feu et presque tous avaient cramé.
nom ✘ Burnett, nom de mon père bien évidemment. Pas franchement connu dans nos contrées, ni nul part ailleurs, c'est seulement une dénomination de paysan, de personne sans richesses. prénom ✘ Màel Aucune signification particulière, à vrai dire, le plus clair du temps l'on ne me nomme pas ainsi. Tout dépend, je suis passé par gueule brûlée mais aussi double-face. Des surnoms qui doivent m'aller à ravir, je suppose. clan ✘ un jour qui sait. âge ✘ voilà maintenant quarante-six années que je suis debout, bien vivant. Chose étonnante en sachant que je suis loin d'être un grand et beau noble. statut ✘ écrire ici. famille ✘ en vu de mon âge, je doute que mes parents soient encore en vie. J'ai toujours été fils unique, ce n'est pas faute à la figure maternelle d'avoir voulue d'autres enfants, pourtant le sort en a décidé autrement. Nourrisson mort dans son ventre, à la naissance, dévoré par des maladies, une vie dans une petite maison perdue n'est jamais facile. métier/rang ✘ en tant que rang, le patronyme de voyageur, voleur, même de pouilleux et de gueux me vont. Je n'ai pas de métier réellement fixe, je ne me débrouille pas dans bien des choses, je sais tailler dans du bois des arcs, mais rien de bien concret. Si je peux me rendre utile et bien, je le fais. qualités ✘ polyvalent, judicieux, vigoureux, attentif, appliqué, enjoué, réfléchi. défauts ✘ méfiant, bon comédien, opiniâtre, insouciant, revanchard, susceptible - rares sont les fois où il accepte bien la critique, estimez vous chanceux, il ne s'énerve que trop peu vite, mais s'il n'est pas content, vous le remarquerez tout de suite. Sourire forcé, coupant court à la conversation, c'est que vous l'avez vexé. loyal(e) envers ? ✘ je n'ai rien contre Raghnall Dingwall, c'est un homme bien quoi qu'un peu à côté des choses. Ce qui me dérange le plus est son nouvel allié, ce Macintosh que bien des gens du peuple ne cessent de voir d'un mauvais oeil. C'est un vicelard, un homme qui veut plus qu'il ne le peut, tendez lui la main il vous prendra le bras, voilà ce que j'en pense. De là à prendre parti, l'on va dire que la bonté l'emporte, bien que cette guerre me fasse rire aux éclats. Elle causera notre perte, à tous. Si ce n'est pas un aliéné qui viendra tout nous prendre, c'est l’Écosse qui reprendra ce qui lui est dû. groupe ✘ je suis né dans les eastern, et je terminerais ma vie dans ces même terres. avatar ✘ Viggo Mortensen.


QUE PENSES-TU DE CETTE GUERRE ? Le pouvoir est convoité. Ce fait est connu de tous, et rares sont les personnes à cracher sur une opportunité d'avoir des terres, des bonnes gens à sa merci. La richesse donne envie, les beaux tissus, les vêtements pour les bons jours, manger jusqu'à ne plus savoir où donner de la tête et surtout imposer ses idées à une population qui demande seulement à vivre. Nous sommes avares, nous voulons, nous désirons et qu'importe ce qui viendra à se dresser sur notre chemin, tout nous appartient. Ce moi je qui reviens sans cesse. De l'égoïsme et des soldats qui ne font que suivre cette cadence infernale. Je n'en pense rien, je ne suis ni pour, ni contre. Que les avides fassent ce qu'ils veulent, ce n'est pas moi qui ira me sacrifier sur de la boue pour les envies d'un autre homme. Mourir en héros c'est bon pour les gamins de bonnes familles, ceux à qui l'on raconte l'exploit de tel ou tel chevalier. Pas pour moi tout ça. Quitte à mourir de faim, de froid ou de maladie, je préfère partir en inconnu qu'être pleuré pour des batailles trop sanglantes.
TU CROIS AUX LÉGENDES, À LA MAGIE ? Qui n'y croit pas ? En toute franchise, tout bon Écossais qui se le doit ne peut pas ne pas croire en ces légendes. Elles bercent nos enfances, notre adolescence, nous font croire qu'il suffit de mettre le nez dehors pour se trouver face à un ours de la taille de la plus haute montagne ! J'y crois, certes pas naïvement comme l'enfant qui cherche brownies dans des lieux insolites. Je crois que nos terres ne se résument pas à des fleurs, des arbres et des lacs. Non, il y a plus, quelque chose qui se cache en son ventre, qui n'attend que de sortir. Sombre ou pas, j'ose à croire que cette tuerie qui dure depuis des années ne sera que l'élément déclencheur. Sorcières ? Feux follets ? Merida a eu bien de la chance ce jour-là, ou du moins, pas vraiment. A cause d'eux, elle a causé ce qui est aujourd'hui notre punition. Suivre pas suivre, ils font aussi office d'une malédiction qui s'insinue sous notre peau.
DES GOÛTS ET DES COULEURS, IL NE FAUT DISCUTER Aimer l'argent signifierait à se faire traiter d'avide, aimer les femmes pourrait vouloir dire être un homme volage, aimer la bonne nourriture un véritable poltron. Je crois avoir trouvé un juste milieu entre ces plusieurs choses, les objets de la vie aussi simples soient-ils peuvent me convenir. Je n'aime à me plaindre, bien qu'une place dans une grande bâtisse ne soit pas de refus. J'aime ressentir un sentiment de satisfaction, ce que je m'offre par extension lorsque je réussis ce que j'entreprends. M'occuper de mon cheval qui ne m'appartient pas réellement, lui est une bien longue histoire, à vrai dire, il a seulement suffit d'une menace pour que le jeune homme descende sans broncher. Ah l'innocence, ah la jeunesse, bien loin, mais rien ne vaut l'expérience. J'ai décidé de le nommer Seoc, sans raison particulière, la résonance me plaisait voilà tout. J'apprécie la cape que je porte, je peux me fondre dans la nuit grâce à elle et surtout cacher une bonne partie de mon visage. Oh oui, l'on pourrait me prendre comme un homme courageux qui au péril de sa vie, a sauvé une petite famille coincée dans un lieu où les flammes résident. Ce n'est pas ainsi pourtant, alors je préfère à ne pas la dévoiler directement à mes semblables. Je n'aime pas réellement me faire remarquer, plus la discrétion s'offre à moi, mieux j'arrive à me porter. Après tout, pour glisser ses doigts dans une poche et prendre une bourse, tout est question de finesse, de doigté mais surtout de délicatesse sans attirer l'attention. L'arc reste mon arme de prédilection, bien que cette arme ai été mal vue les années après le refus de la reine du Nord, qu'importe réellement. Plus jeune, il fallait bien que je m'occupe et que je trouve un échappatoire, il m'a suffit d'un morceau de bois, d'un couteau, d'une corde et d'une flèche sifflante. Bien plus pratique que l'épée qui est hors de prix et bien trop lourde à mon goût.
ET DANS DIX ANS ? Sûrement à pourrir sur une route. Je ne me désillusionne pas, je ne suis pas crétin non plus. A partir d'un âge, les années se comptent, les mois, les jours aussi, surtout quand on ne peut se prélasser dans un lit et se protéger grâce à un immense château. Si je vois des enfants ? Peut-être qui sait, je ne suis pas un mauvais bougre au fond, mon apparence me fait juste défaut. Quant à la belle fin digne des histoires contées par les bardes, je ne pense guère à l'amour en premier mot, mais plus à la tragédie qui ne fait que frissonner son entourage. Le fantôme de Màel. Cette idée me fait plus sourire qu'autre chose. Qui sait de quoi le destin nous est fait ? Si j'évite de me mettre un voile comme les grands, j'estime avoir tout de même un minimum d'espoir pour ne pas tout voir en noir.

© will o' the wisp


Dernière édition par Màel Burnett le Mar 9 Juil - 12:24, édité 11 fois
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Màel Burnett
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BURN. BURN. BURN.
On prend un enfant de deux ou trois ans, on le met dans un vase de porcelaine plus ou moins bizarre, sans couvercle et sans fond, pour que la tête et les pieds passent. Le jour on tient ce vase debout, la nuit on le couche pour que l’enfant puisse dormir. L’enfant grossit ainsi sans grandir, emplissant de sa chair comprimée et de ses os tordus les bossages du vase. Cette croissance en bouteille dure plusieurs années. A un moment donné, elle est irrémédiable.

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MessageSujet: Re: fèilleil athailt. (màel)   fèilleil athailt. (màel) EmptyMar 2 Juil - 14:15

Une vie, une histoire
Le passé est tenace, il ne veut pas être changé (...) Parce que le passé n’est pas seulement tenace ; il est en harmonie avec lui-même et avec le futur. (...) Mais le passé est aussi fragile qu’une aile de papillon.


màel, 12 ans.
« MÀEL NOM DE DIEU ! » Courir, le plus vite possible. Si mes jambes au départ n'ont pas voulus m'écouter, c'est maintenant presque par habitude que je continue à traverser ce bosquet. Il est petit, pas vraiment pratique pour se cacher, mais je n'ai pas le choix. C'est une invitation au voyage, à la rêverie. Les branches craquent sous mes pieds alors que la voix de mon père me rattrape au loin. Je dois être fort, plus que lui, lui montrer que moi aussi je peux disparaitre l'espace d'une soirée. Il pue l'alcool, le whisky, ne sait plus marcher droit, et je sais maintenant les raisons qui font que mère n'arrive plus à avoir d'enfants. A cause de lui, de notre chez nous qui ressemble à un tas de ruines. Paysan, doublé d'un idiot, elle ne pouvait tombé guère sur mieux. Elle aussi ne m'aime pas comme une femme devrait aimer son enfant, je suis plus celui qui s'attèle aux tâches ingrates. La terre est dans mes doigts, s'incruste sous mes ongles, sur mes vêtements, encore plus sur mon visage. J'envie souvent ces quelques grands hommes qui passent non loin de chez nous, les chevaux blancs d'une splendeur déroutante, il a d'ailleurs deux filles, elles ont toujours de bien belles robes de ce que j'arrive à en voir. Ce n'est pourtant pas une vie pour moi. Il en faut des comme nous, il faut des Burnett pour montrer la puissance des autres du bout des doigts. Je veux vivre cette vie, mais, elle m'est inaccessible. La lecture m'est un trésor que je ne connais que trop peu, ce n'est pas faute d'avoir voulu essayer le mieux possible. Mon père me répète pourtant que cette idée, cette bêtise ne m'aidera jamais à travailler. Être un crétin, ce doit être tout un art qu'il veut m'apprendre, après tout, il n'y a pas meilleur maître que lui. Mes muscles commencent à me faire souffrir, mais qu'importe, je veux avancer, ne plus revenir, même si je ne suis pas encore un homme. Découvrir, connaitre, et ne pas resté cloitré avec leurs envies concernant mon futur. Et durant un temps je connais la sensation de liberté. Elle ne fait que durer quelques secondes, parce que mes pieds s'emmêlent, ce n'est qu'une stupide racine qui arrête ma folle course entre les arbres. Tout était trop bien partit, bien trop beau pour que tout ceci dur. Je le sens qui arrive, il va m'abattre quelque chose sur la figure, si ce n'est pas un morceau de bois, ce sera sa main. Mes mains se serrent, entrent dans la terre, la rage me consume de l'intérieur alors qu'il m'attrape par ma cape, il me tire en arrière. « Bougre d'crétin. Essaie encore une fois d'nous faire ce coup et t'y passeras. » Plutôt mourir que de vivre entre deux personnes qui prônent l'indifférence. Qu'est-ce que cela peut lui importer au bout du compte ? Je ne suis qu'un bout de viande sur pieds, mais par extension son unique fils. Cet homme aux yeux creux, à la barbe maladroite et à l'odeur plus que dégoutante s'avère être bien celui qui m'a offert la vie avec ma mère. Le remercier serait abusif, l'insulter serait creuser ma propre tombe. Encore est-il que nous, nous sommes jetés dans un trou et enterrés comme des malpropres. L'argent manque, les bourses sont vides. Changer d'existence fait peur aux deux personnes qui partagent mes jours, alors je ne fais que subir leurs accès de colère, de joie, de rien en fin de compte. Redressé, je m'accroche malgré tout la branche d'un arbre, pas plus fine qu'un tissu fragile, mais qu'importe réellement, je ne veux pas rentrer. « J'veux pas. » L'erreur du débutant, il faut que j’apprenne le mensonge, mais je suis encore trop jeune, trop petit pour avoir l'armure complète du bon menteur. Je sais qu'à eux, on leur coupe la langue. Je vois ses prunelles brunes s’agrandir d'un coup, maintenant que j'y vois de plus près, ils sont rouges, il manque de sommeil ou de tout. Un peu plus et je pourrais voir les ténèbres l'engloutir dans un miasme noir et dégoulinant des pores de sa peau. Quelqu'un de mauvais. Deviendrais-je comme lui dans les années à venir ? Un frisson me traverse le corps à cette idée. Je ne veux pas. Je ne serais peut-être pas quelqu'un de grand, un simple inconnu mais je ne laisserais pas ses propres démons m'attaquer. Ils n'ont pas le droit. Ma vie est mienne, pas sienne. Mes dents se serrent, mes petits poings enroulent un peu plus mon accroche. Je sens le drame à plusieurs mètres, je sens même son coeur battre comme un cheval fou. Il est énervé. « Répète ? » Je n'ai le temps de souffler qu'il m'attrape déjà le bras gauche et le tire, essaie de le tordre pour me faire lâcher prise. Une plainte m'échappe des lèvres, c'est douloureux, même presque insupportables. La force des choses a fait que pourtant, les bleus, les membres douloureux me paraissent bien dérisoires comparé à ce dont il est capable. Ce n'est pas un être humain, c'est un monstre, comme l'each uisge, il veut me noyer. Par automatisme, mes mains relâchent, il tire, pince sur ma peau bien trop blanche. Il est vrai qu'avec quelques reflets bleutés, violets, elle serait plus agréable à regarder. Continuant sa besogne, j'évite de râler, de laisser les larmes perler sur le bord des me yeux. Chose difficile, je suppose qu'au fil du temps elles finiront par ne plus apparaitre. A trop pleurer on baisse les armes, on cesse de se battre pour ce qui compte. Qu'est-ce qui peut avoir de l'importance pour moi en ce bas monde ? Je pourrais répondre rien. Mais les rêves d'enfants restent là, endormis sous ma carapace que je tente tant bien que mal de construire pour qu'il cesse de m'atteindre. Ses injures fusent, mais je ne l'écoute pas, je ne l'écoute plus. Parce que moi, j'ai choisi de vivre. Alors frappe, cogne, insulte autant que tu veux, un jour tu ne m'atteindras plus, tu commences d'ailleurs à ne me faire plus aucun effet, ton poison s'estompe dans mes veines. Parce que je sais, que contrairement à toi, je n'ai pas besoin d'une bouteille pour m'évader.

màel, 14 ans.
L'hiver laisse son manteau blanc tomber autour de nous. Les flocons s'écrasent avec la plus grande douceur du monde sur le sol, encore et encore. A travers la fenêtre presque prise par le givre, un sourire niais s'installe sur mon visage. Le feu crépite dans la petite cheminée qui sert à chauffer toute la petite maisonnée. Malgré tout, j'ai quand même ma cape en laine autour de moi, les lèvres un peu bleues par le froid, je grelote, mais, je n'arrive pas à m'en plaindre. Je pourrais être dehors, à moitié mort à agoniser sous la neige. Pourtant, je suis là, à la fixer, à la défier du regard. Ils sont rudes, difficiles à vivre et il n'est pas rare de voir un proche s'effondrer sous un coup de vent bien trop violent pour lui. Les mains jointent, je me faufile un peu plus dans le tissu assez épais pour me protéger. Le calme, seulement le silence pour m'entourer, rien de plus. J'emplis mon corps d'air, je respire à nouveau. Ma mère est dans une autre pièce, dormant dans un lit, à l'abri des coups du destin. Son corps est devenu maigre, son visage creusé, et ses yeux bleus sans plus aucune flamme. Je crois qu'elle partira rejoindre les anges bientôt, les décoctions ne suffisent pas, parce qu'après tout, savoir en faire ne nous servira à rien, il l'a toujours dit mon père. Maintenant, il paie ses erreurs en perdant sa femme, en la voyant se réduire en cendres sous ses yeux pitoyables. Pinçant ma lèvre inférieure, ma bouche est gercée, saigne parfois, c'est à cause du froid. Le temps mort, le déclin, là où les mauvaises choses se voient en premier. C'est dans la faiblesse que tout parait plus sombre, dans la pauvreté que tout nous parait inaccessible. Même les mots sont amoindris par cette impression que rien n'ira mieux demain, que hier était encore agréable, aujourd'hui n'est qu'une sanction. Reniflant, je passe mes deux mains sur mes joues, elles sont elles aussi touchées par l'extérieur. Ce n'est rien, frotter un peu suffit à faire chauffer le sang qui coule dans mon corps. Un petit peu. Alors que je commence à faire rougir mes joues, c'est une porte lourde qui claque, ou du moins, ce qu'il en reste. En bois rongé par les insectes, une telle force n'émane pas d'une femme comme celle qui m'a porté neuf mois en son ventre. Non, c'est un autre. Qui pousse mon coeur à battre bien plus vite, à laisser un noeud se construire en mon estomac. Mon visage veut se retourner comme il désire l'ignorer. Alors ce n'est que la moitié de ma tête qui se tourne pour le fixer. Son haleine fétide m'attaque directement le nez, me faisant grimacer d'un coup sec et sans précédent. J'ai cessé de respirer, je n'ai même rien murmuré, j'ai cessé d'exister à partir du moment où il a passé le pas de la porte. Je ne sais pas ce qu'il baragouine dans sa barbe sale et mal coupée, il doit me critiquer, à ne pas en douter. Après tout, je ne suis pas le fils rêvé, le fils tant aimé avec la force qu'il faut, les muscles bien développés. Qu'un gringalet pouvant se faire briser comme une brindille. Il se rapproche alors que je recule un petit peu plus, sans pour autant partir en courant. Il n'est pas avec moi, ne l'a jamais été. Je ne suis qu'un inconnu qui fait office d'un quelconque meuble, petit édifice dans ce lieu réservé à ce couple. Quelque chose me tire, ses doigts se sont faufilés dans mes cheveux, il doit vouloir les arracher. Si je tente au mieux de les enlever, il serre, tire le plus fort possible jusqu'à m'en faire plaindre. « C'ta faute tout ça, tu nous a maudit l'jour de ta naissance. » Aujourd'hui je suis le fils du diable, hier je n'étais que le fils d'un catin, de plus en plus fort, de plus en plus violent. Il serre un peu plus la pression, me faisant me plaindre et fermer avec force les yeux. Je devrais penser à les couper, un minimum pour qu'il cesse de me faire subir une telle torture. Pourtant, ce n'est pas terminé. Alors qu'il continue de répéter la même phrase, il se rapproche des morceaux de bois, du feu qui danse inlassablement sans se propager ailleurs. Mes prunelles s'ouvrent d'un coup, la chaleur se glisse sur mon visage, je crois que mes joues sont bien chaudes maintenant. « C'là qu'tu devrais être, c'là que tu devrais pourrir. » Sa voix est plus forte, résonne dans mes oreilles. Mes jambes tentent de me faire déguerpir, mais, mon père est bien plus fort que moi. Fait deux têtes de plus, a des bien trop grandes mains. Je me doute de ce qu'il va faire, si j'essaie de chasser cette idée, elle revient bien plus vite au galop. « J't'en supplie, fais pas ça... J't'en supplie... » Quelques gouttes roulent sur mes joues, c'est la peur qui me tétanise, me fait penser aux pires histoires. Pourtant, elles sont réelles et en ce moment précis, je peux sentir cette horreur s'approcher petit à petit. Non, ce n'est pas le visage en entier, il pourrait me tuer directement mais ne le fait pas. Son rire gras et peu assumé claque contre les murs, vole dans l'air et s'écrase dans la cheminée. Ma peau se rapproche, puis. Plus rien. Mes yeux s'écarquillent, je hurle à la mort, elles lèchent le côté gauche de ma figure, dévorent mes muscles, font disparaitre la peau qui me caractérisait si bien d'enfant malade. Mon oeil se ferme, je veux mourir, je veux vomir, j'ai cessé de me battre, cessé de me débattre. L'éternité s'ouvre sous mes pieds, ma tête tourne, mon sang pulse contre mes tempes, la fatigue ne fait que m'envahir alors que mes hurlements s'incrustent dans le sol. Je ne vois que le noir, d'un coup tout se relâche, jeté comme un animal bon à crever, ma respiration saccadée, la fumée m'empêche de respirer normalement. Quelques mèches se collent sur mon front en sueur, des gémissements m'échappent, ça brûle, ça colle, ça dégouline. Mes larmes ont le goût du fer, le goût du sang qui s'emmêle entre deux univers. Mes yeux mi-clos, je le vois s'évader, disparaitre dans une autre pièce, me laissant seul face à ma blessure, ma cicatrice, ma fêlure. Je n'ose pas toucher, encore moins frôler, mon corps réclame le repos, mais pas ainsi. Me retournant avec tout le mal du monde, mon regard croise à nouveau la fenêtre. Entre ciel et terre, entre vérité et mensonge, entre chaud et froid. Puis tout devient flou, les traits sont moins net et dans mes cauchemars, j'entends encore le crépitement du feu, son hilarité à en faire pâlir le plus valeureux. Plus qu'une moitié de tout, qu'une gueule brûlée, presque aveugle. Parfois j'y pense, parfois je me dis que j'aurais préféré qu'il me laisse agoniser dans le froid, pas subir ça. Marqué au fer rouge, à vie par ses erreurs, mutilé par ses doigts. Et si un jour l'on me pose la question, je répondrais que c'est la nature humaine qui m'a voulu ainsi.

màel, 22 ans.
La nuit est tombée sur mon visage depuis de longues heures. L'hiver n'est plus, le vent frais du printemps a pris sa place en laissant au passage quelques plantes pousser. Des années maintenant que j'erre sans but précis dans ces terres qui me paraissent comme un mystère de plus à découvrir. Mon ventre grogne, hurle à la nourriture qui se fait rare, ou plutôt, je n'ai pas la bonne technique pour l'attraper. Je sais fabriquer des arcs, question de bien savoir manier le bois comme le couteau, mais quand il s'agit de tirer en plein dans l'estomac d'une bête, c'est encore une autre histoire, plus complexe. Alors les plantes me paraissent comme ce qu'il y a de plus salvateur, parfois, une bourse ou deux glissent entre mes doigts. Elles arrivent comme ceci, une évidence pour moi de glisser mes doigts dans des poches pour en ressortir de quoi passer une nuit dans une auberge perdue. Oui, sauf qu'en plus de n'avoir plus rien sur moi, je ne sais où se trouve le prochain endroit où je vais pouvoir me reposer. C'est une journée autre perdue dans la forêt, dans la plaine, partout. Les paysages viennent à moi comme je peux me glisser vers eux. Pourtant, voilà plusieurs reprises que je passe devant ce buisson me rappelant la forme d'un ours. Grinçant des dents, c'est avec un certain désespoir que je suis prêt à jeter les armes au sol et m'allonger dans de la mousse encore un peu mouillée de la veille. Pourtant, une lumière au loin accapare ma curiosité, glissant ma main sur ma cape ne laissant présager que la noirceur, je glisse ma main sur sa capuche pour la poser sur mon visage. Je vois, quant aux autres ? Je ne saurais le dire. Parfois, je m'amuse à imaginer que je suis de ces peuples qui ne font qu'un avec notre mère nature. Cette idée me fait rire, mais il s'arrête derechef en voyant une ombre. Une personne, allongée sur le sol, pas loin d'un feu qui visiblement n'est pas de joie. Il parait parfaitement ronfler dans sa tenue bien chaude. Mes yeux se perdent sur ce qui l'entoure. Un sac en cuir, une arme non loin de là, et à ne pas en douter, il doit avoir un peu d'argent quelque part, avec de la chance de la nourriture qui peut être bien facile à emporter. Pas de velours, inspirant pour avoir les idéaux d'un bien beau chat que personne ne peut entendre, comme souffle le vent, je passe non loin de la personne qui visiblement est partie pour une bonne nuit de sommeil. Accroupis, penché vers l'objet de mes désirs, mes doigts se glissent, fouillent, quelque chose tinte à l'intérieur. Un sourire se pose sur mon visage, pourtant, bien vite je déchante, me laissant à peine le temps de déglutir. Le fourbe. Il m'a entendu, je ne saurais dire comment, pourtant, sa lame est glissée sous mon cou. Ses yeux clairs présagent la surprise comme l'énervement. Voler un voyageur, se faire voler par une personne faisant la même chose, ah, quelle honte ! « Alors comme ça, t'essaies d'me voler ? » La lame est froide, loin d'être émoussé, un seul coup et il en sera fini de moi. Mort la gorge tranchée, stupide fermeture de chapitre pour le grand livre de mes aventures. Encore faut-il que je sache écrire. Il ne me voit pas, moi pourtant, je peux le détailler. « Du tout, j'ai crû voir une bestiole s'coincer dedans, elle aurait pu tout t'prendre, tu d'vrais me remercier. » Encore un peu, et je pourrais l'entendre grogner. Alors son arme passe sur ma joue, le pire me vient en tête, mais contre toute attente, il passe sous mon attirail pour faire valdinguer en arrière ce qui cachait il y a quelques secondes ma peau mordue par un passé révolu. L'étonnement, le silence, et ce cher monsieur décide d'en remettre une couche. « Pour une moitié d'face t'as une sacrée grande gueule. » La pointe passe sur ma joue meurtrie, j'en grimace, j'en frissonne. Je pourrais bouger, aller en arrière, mais avec un couteau bien plus restreint en taille et une maladresse sans précédent, je n'ose faire plus que respirer, et parler. « Faut bien que j'compense avec ça, non ? Puis s'tu veux la même, fous toi la tête dans l'feu, ça t'forge le répondant. » La corde qui me relie à la vie me parait bien lointaine d'un coup. Mes yeux se ferme alors que son épée est montée dans les airs. Adieu mes ancêtres, mes futurs enfants, mon présent qui visiblement ne m'attire qu'une malchance monumentale. Ou peut-être pas ? L'illustre inconnu se bidonne comme le dernier des idiots face à moi, sa lame retourne dans son fourreau. Ma main se glisse sur mon cou, il ne saigne pas, parfaitement intact. Suis-je donc déjà mort ou bel et bien vivant ? « Tu crois qu'tu m'fais peur en plus ? Rêve pas trop mon gars. J'peux savoir comment s'appelle le voleur miteux ? » Le voleur, comment ? Outré au complet, je ne le suis pas autant d'habitude. Je me considère comme le meilleur en la matière, qui peut se vanter de courir aussi vite qu'un cerf, d'avoir un doigté que je considère comme magique ? Froncement de sourcils de ma part, je me redresse tout en passant mes mains sur ma genoux, dépoussiérant le seul vêtement qui n'est pas encore déchiré. « Certainement meilleur qu'toi tout cas. Y s'appelle Màel. » Il montre ses dents, je le compare à un chien attendant sa part du contrat lorsqu'il a dignement chassé. Mes bras croisés sur mon torse, il rajoute. « Callum. J'peux t'surnommer l'grand brûlé ? » Le pire, c'est que le prénomme Callum parait bien plus sérieux que voulu. Si j'ouvre la bouche pour rétorquer quelque chose, rien n'en sort. Autant le laisser dire ce qu'il désire de moi, grand, petit, brûlé, face dévoré, reste encore à ce qu'à mon tour je l'achève d'un coup fatal, un mot, un surnom et il en sera fini de lui. Pour tout dire, je ne pensais jamais le revoir après cet instant. Callum a fait parti de ma vie, entièrement, durant plus d'une vingtaine d'années. M'apprenant les rudiments du combat, comme je pouvais lui apprendre à raser les murs. Compagnon, frère, il était ce tout qui me permettait d'oublier les horreurs qui s'incrustaient dans mes pensées.

màel, 42 ans.
Marcher. Rester debout, tomber, mais se relever, toujours. Le tintement des arbres frappe contre mes oreilles, le vent dévore ma peau, s'attaque directement à cette cicatrice que je ne peux enlever. Je vois bien assez de mon oeil droit, bien, grandement ouvert, le plus possible, cernant ce qui peut nous entourer. Le bruit de la neige s'écrasant sous nos pas me fait comprendre que nous sommes encore loin de la destination, et après tout, rien n'est sûr. Peut-être sommes-nous tout simplement perdus, ou au bord d'un gouffre sans fond. Son bras s'agrippe à mon épaule, il n'arrive pas à marcher ce vieux Callum, il n'a pourtant pas le droit de me lâcher. J'ai essayé de le porter, trop lourd en plus de l'équipement que nous avons sur le dos. Caché derrière un morceau de tissu, je sens son regard me scinder de l'intérieur, la respiration haletante. De l'intérieur, je l'entends me supplier de nous arrêter, de dormir pou de bon. Je ne veux pas, il n'a pas le droit de me laisser comme ça. Pas au bout de vingt ans de bons et loyaux services, il nous reste encore bien trop de choses à découvrir, de rires à partager, de regarder les méandres de la guerre. Il ne le peut. Trop d'aventures, trop de choses à conter à des gosses que nous n'avons pas encore. Il en aura. Des beaux, des blonds, des bornés comme lui avec une femme aussi douce qu'un matin d'été. Son front menace d'exploser, ses yeux vont partir en arrière, Callum va s'écrouler. Je le sens flancher, pourtant, je le pousse à se relever. « T'vas pas me lâcher maintenant, j'te l'interdit. » Ses lèvres gercées n'arrivent même pas à parler normalement, il baragouine quelques mots, un petit râle s'échappe. Souffre à l'agonie ce compère aux cheveux blonds. Voilà plus de deux jours qu'il reste allongé, me supplie de lui donner ce privilège que la maladie ne veut pas lui offrir. Pas comme ça, pas comme un moins que rien. C'est un grand, de ceux qui se battent jusqu'au bout. Alors il se doit de me jurer de continuer à frôler la terre tant qu'il le pourra, à respirer l'air de cette saison aussi insupportable que rude. J'ai cherché des plantes, j'ai essayé des décoctions, sans aucun résultat. Le plus probant a été le moment où dans un élan de fatigue et de dégoût, tout ce qu'il avait pu avaler depuis le matin même s'est retrouvé sur tout ce blanc. Une fois, deux fois, son visage s'est raidit à l'image d'un mort, ses doigts me rappellent ces fines branches aiguisées sur les arbres. Encore un peu, quelques mètres, je crois voir quelque chose au loin, un endroit pour pouvoir le soigner. Mais, ce ne doit être qu'un tour de mon imagination trop révoltante. Je te demande de tenir encore quelques minutes, quelques heures s'il le faut. Tu peux te battre, tu l'a toujours fait. Un bruit lourd, il s'est écroulé, s'est enfoncé sur les quelques centimètres de neige, en arrière, fixant ce ciel sans nuages. Mes genoux se retrouvent à ses côtés, mes mains se glissent sur ses deux joues, je tape, un petit peu, lui enlève ce qui lui protège les lèvres. Le pire, c'est qu'il se met à sourire. « Heh... heh... Callum faut s'relever, tout d'suite. » Je le secoue un minimum, seule sa tête se met à réagir, elle bouge un peu. Si je m'enfonce plus profondément dans son regard, je peux même voir la lumière blanche qui l'attire vers l'autre univers. Je passe mes doigts sous son corps, trop tard, il est bien trop lourd. Alors j'essaie de le pousser, tout en murmurant des injures qui me pousseront directement en enfer. Tant pis pour ce qui peut m'attendre dans l'au delà, ce qui importe maintenant, c'est son état. Je ne veux pas. Mon coeur bat à une vitesse folle, menace de s'arracher de mon torse et partir les jambes à son cou. Un peu d'effort, un peu d'espoir, ce n'est pas terminé. « J'peux plus Màel, j'peux plus. » Mes yeux menacent de sortir, je pose la paume de ma main droite sur son front. Chauffant, bouillant au complet, un vent violent m'arrache une plainte à peine audible pour ses deux oreilles malades. « T'as pas l'droit d'me laisser comme ça. J'te permettrais pas crétin, j'donne mon âme au malin s'il le faut mais j'te jure que j'te laisse pas. Doit y'avoir un truc pas très loin, une maisonnée, une auberge, des types intelligents qui t'remettront sur pieds. Une sorcière, j'sais pas, quequ'chose, un - » « J'vais crever ici, quoi qu'tu veuilles espérer... M'regarde pas avec tes yeux d'chiot battu, tu l'sais autant qu'moi. C'terminé.. » Ma main libre attrape la sienne, il la serre. Ses paupières se ferment sous mon corps parfaitement impuissant. Je me sens inutile, stupide, bon à rien. Mon père avait tord, la lecture peut servir, plus qu'il ne le croit. Et si à l'époque j'avais eu un livre dans les mains, peut-être qu'avec la plus grande chance du monde, j'aurais pu trouver un remède sans réellement me rendre compte de la situation. Avec ce si tellement mirobolant, je changerais toute ma vie, je recommencerais certainement bien des évènements qui ont fait de moi l'homme que je suis aujourd'hui. « ARRÊTE. FERME TA GRANDE GUEULE ET POUR UNE FOIS, ÉCOUTE MOI. T'vas me lever ces jambes et m'suivre. » Laisse moi encore le temps d'y croire, de laisser ce minimum d'espoir m'envahir. Je ne l'entends plus, je gueule, je sens la souffrance rouler sur mes joues. Sa main je la fais voler dans les airs, je lui colle la gifle la plus mirobolante sur sa joue cadavérique. Il ne réagit plus. Son sourire inchangé, ses yeux clos, il ne m'a pas laissé lui dire correctement au revoir. Une vague prière pour son âme trop bonne pour ce monde pourri jusqu'à la moelle, mes lèvres se sont posées sur son front. Je l'ai imploré de me pardonner, je l'ai supplié de bien vouloir m'accorder le bénéfice du doute. Peut-être qu'il avait raison, qu'une malédiction s'attaque à ceux qui m'offrent un semblant de bonheur. Aussi futile soit-il, je l'ai accepté durant tant d'années jusqu'à ce qu'on me l'arrache. Un dernier regard sur son corps maintenant vide, j'ai avancé. J'ai marché, j'ai respiré, je me suis éloigné sans plus me retourner. Emportant dans mon exil son vieux collier en fer rouillé.


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Dernière édition par Màel Burnett le Mer 3 Juil - 23:01, édité 22 fois
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Esras Dunegan
Esras Dunegan

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Remain in what you are, the center of your life. You made it to this point no one can tell you how. You crawled and bled all the way but you were the only one. That was tearing your soul apart, you finally find yourself
GOJIRA


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MessageSujet: Re: fèilleil athailt. (màel)   fèilleil athailt. (màel) EmptyMar 2 Juil - 14:20

Qui qu'il soit, quoi qu'il fasse, je veux un lien, Viggo quoi :fall: Rebienvenue petite kumquat adoré :luv: J'ai hâte de découvrir ce que tu nous prépares han
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Eimhir Macintosh
Eimhir Macintosh

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MessageSujet: Re: fèilleil athailt. (màel)   fèilleil athailt. (màel) EmptyMar 2 Juil - 14:23

OH MY GAAAAD VIGGO :fall: :red: !!

Bienvenu... Ah ça voulait dire que tu y étais avant :hm: ...

.. heu.. Je dis bienvenue quand même Arrow :own: pour me faciliter la tâche !
J'ai hâte de voir ce que tu vas nous faire :bril: - sans vouloir te mettre la pression :mdl: - !
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Màel Burnett
Màel Burnett

Eastern Highlands

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BURN. BURN. BURN.
On prend un enfant de deux ou trois ans, on le met dans un vase de porcelaine plus ou moins bizarre, sans couvercle et sans fond, pour que la tête et les pieds passent. Le jour on tient ce vase debout, la nuit on le couche pour que l’enfant puisse dormir. L’enfant grossit ainsi sans grandir, emplissant de sa chair comprimée et de ses os tordus les bossages du vase. Cette croissance en bouteille dure plusieurs années. A un moment donné, elle est irrémédiable.

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MessageSujet: Re: fèilleil athailt. (màel)   fèilleil athailt. (màel) EmptyMar 2 Juil - 15:12

esras, OH OUI. Tout ce que tu veux mon barbu ! :luv: J'espère qu'il te plaira dans ce cas. I love you
eimhir, contente de voir que l'avatar fait l'unanimité ! :mdl: MERCI PETIT CHOU. :puppy: 
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Connor MacDonald
Connor MacDonald

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Un MacDonald se bat pour ce qui lui appartient.

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MessageSujet: Re: fèilleil athailt. (màel)   fèilleil athailt. (màel) EmptyMar 2 Juil - 15:48

Re bienvenue *_*
Viggo !!!! :red: :red: :red: :red: :red: 
Par contre, j'envisage de créer le cousin de Connor en scénar et son prénom est Iain (je le cite souvent dans mes rps). Spa gênant s'ils avaient le même prénom ? :/
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Màel Burnett
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BURN. BURN. BURN.
On prend un enfant de deux ou trois ans, on le met dans un vase de porcelaine plus ou moins bizarre, sans couvercle et sans fond, pour que la tête et les pieds passent. Le jour on tient ce vase debout, la nuit on le couche pour que l’enfant puisse dormir. L’enfant grossit ainsi sans grandir, emplissant de sa chair comprimée et de ses os tordus les bossages du vase. Cette croissance en bouteille dure plusieurs années. A un moment donné, elle est irrémédiable.

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MessageSujet: Re: fèilleil athailt. (màel)   fèilleil athailt. (màel) EmptyMar 2 Juil - 15:52

MERCIIII. :ah: Aah flûte, bah moi ça va m'embêter j'aime pas les doublons de prénoms, je cherche un autre y'a pas de problème ! superman :hihi: 
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Rhona MacGuffin
Rhona MacGuffin

Lowlands

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Je suis une princesse. Toutes les filles le sont. Tant pis si elles vivent dans de sordides greniers, tant pis si elles sont vêtues de haillons et tant pis si elles ne sont ni jolies ni élégantes ni jeunes. Elles sont toujours des princesses, c’est notre privilège. Votre père ne vous a jamais dit ça ? Vous l’a-t-il dit ?!

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MessageSujet: Re: fèilleil athailt. (màel)   fèilleil athailt. (màel) EmptyMar 2 Juil - 16:11

Suis désolée de t'embêter >>
Mais je préférais en parler :/
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Gabran MacGuffin
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Lowlands

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« La parole humaine est un chaudron fêlé où nous battons des mélodies à en faire danser les ours, quand on voudrait attendrir les étoiles. »

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♠️ Guidé par la Force ♠️

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MessageSujet: Re: fèilleil athailt. (màel)   fèilleil athailt. (màel) EmptyMar 2 Juil - 16:14

Rebienvenuuuuuuuuuuuuuuuuuuue :red: :bril: :mouton: 
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Màel Burnett
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BURN. BURN. BURN.
On prend un enfant de deux ou trois ans, on le met dans un vase de porcelaine plus ou moins bizarre, sans couvercle et sans fond, pour que la tête et les pieds passent. Le jour on tient ce vase debout, la nuit on le couche pour que l’enfant puisse dormir. L’enfant grossit ainsi sans grandir, emplissant de sa chair comprimée et de ses os tordus les bossages du vase. Cette croissance en bouteille dure plusieurs années. A un moment donné, elle est irrémédiable.

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MessageSujet: Re: fèilleil athailt. (màel)   fèilleil athailt. (màel) EmptyMar 2 Juil - 16:23

rhona, te prends pas la tête pour ça, y'a aucun problème. han 
gabran, MERCI GABROUETTE. :puppy: :fufuu: :ymca: Hin hin 
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Liusaidh MacDonald
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MessageSujet: Re: fèilleil athailt. (màel)   fèilleil athailt. (màel) EmptyMar 2 Juil - 16:55

VIGGO :bril: :bril: :bril: 

Il nous faudra absolument un lien ! :red: 
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Aodhan Macintosh
Aodhan Macintosh

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▷ ÂGE : 33 ans
▷ HUMEUR : Exécrable !
Vi Veri Veniversum Vivus Vici.

fèilleil athailt. (màel) Tumblr_mutvunM9ij1rdyjx5o1_400

In peace there's nothing so becomes a man
As modest stillness and humility:
But when the blast of war blows in our ears,
Then imitate the action of the tiger;
Stiffen the sinews, summon up the blood,
Disguise fair nature with hard-favour'd rage.

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MessageSujet: Re: fèilleil athailt. (màel)   fèilleil athailt. (màel) EmptyMar 2 Juil - 17:06

Quel excellent choix ! *__*
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Màel Burnett
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BURN. BURN. BURN.
On prend un enfant de deux ou trois ans, on le met dans un vase de porcelaine plus ou moins bizarre, sans couvercle et sans fond, pour que la tête et les pieds passent. Le jour on tient ce vase debout, la nuit on le couche pour que l’enfant puisse dormir. L’enfant grossit ainsi sans grandir, emplissant de sa chair comprimée et de ses os tordus les bossages du vase. Cette croissance en bouteille dure plusieurs années. A un moment donné, elle est irrémédiable.

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MessageSujet: Re: fèilleil athailt. (màel)   fèilleil athailt. (màel) EmptyMer 3 Juil - 2:14

liusaidh, MERCIII. :hellyeah: 
aodhan, merci chouquette ! :nyu: 
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Fillan Forbes
Fillan Forbes

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▷ INSCRIPTION : 08/01/2013
▷ LOCALISATION : les terres du clan Forbes
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▷ HUMEUR : pacifiste
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« Grâce, guide nous »
Je suis une souris docile et soumise que l'on a contrainte à rugir

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MessageSujet: Re: fèilleil athailt. (màel)   fèilleil athailt. (màel) EmptyMer 3 Juil - 15:14

rebienvenue alors :moustache: 
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Eireen Dunegan
Eireen Dunegan

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▷ MESSAGES : 1277
▷ INSCRIPTION : 05/01/2013
▷ LOCALISATION : Probablement en train de traumatiser un homme de plus quelque part dans les Western Highlands
▷ ÂGE : 24 ans
▷ HUMEUR : Sauvage
« I am a lion-hearted girl »
Woman ? Is that meant to insult me ? I would return the slap,
if I took you for a man.
fèilleil athailt. (màel) Tumblr_mus2jjCdf51qllxuco5_r1_250

I want to weep. I want to be comforted. I'm so tired of being strong. I want to be foolish and frightened for once. Just for a small while, that's all. A day. An hour.

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MessageSujet: Re: fèilleil athailt. (màel)   fèilleil athailt. (màel) EmptyMer 3 Juil - 18:18

FEMME/HOMME :red:
Encore un perso de fou, voilà :fall: Moi aussi je viendrai t'embêter avec Brybry, obvisously han 
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Màel Burnett
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Eastern Highlands

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BURN. BURN. BURN.
On prend un enfant de deux ou trois ans, on le met dans un vase de porcelaine plus ou moins bizarre, sans couvercle et sans fond, pour que la tête et les pieds passent. Le jour on tient ce vase debout, la nuit on le couche pour que l’enfant puisse dormir. L’enfant grossit ainsi sans grandir, emplissant de sa chair comprimée et de ses os tordus les bossages du vase. Cette croissance en bouteille dure plusieurs années. A un moment donné, elle est irrémédiable.

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MessageSujet: Re: fèilleil athailt. (màel)   fèilleil athailt. (màel) EmptyMer 3 Juil - 18:21

fillan, merci ! :puppy: 
eireen, MA FEMME. :fire: :fire: Row merci t'es un amuuur ! Et oui embête moi avec qui tu veux. Cool
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