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 La naissance d'un être nouveau ne serait conduire au rejet des autres [Rowena]

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Moïra Macintosh
Moïra Macintosh

Western Highlands and islands

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MessageSujet: La naissance d'un être nouveau ne serait conduire au rejet des autres [Rowena]   La naissance d'un être nouveau ne serait conduire au rejet des autres [Rowena] EmptyDim 3 Nov - 13:16

Rowena & Moïra Macintosh
La force de la famille


Depuis 13 ans déjà que Moïra Macintosh avait épousé Aodhan, elle avait eu le temps de s'accommoder à la vie chez les Macinthosh ainsi qu'à la famille de son mari. Néanmoins, il est souvent de nouveaux événements qui chamboulent la vie d'un clan, fut-ce un aussi soudé que l'est celui des Macintosh. Si la vie ici était bien différente de celle qu'elle avait connu là où elle était née, chez les MacDonald, Moïra devait être honnête et avouer qu'elle avait su trouvé des soutiens indispensables à une épouse, au sein de la famille de son cher époux. En effet, Aodhan avait une sœur, Rowena, qui était de quatre ans la cadette de Moïra et les deux jeunes femmes avaient su trouver l'une et l'autre du réconfort dans le fait d'être deux. Loin d'être désagréable ou méfiante, Rowena Macintosh avait au contraire aidé Moïra à se faire à ce qui serait désormais sa vie. Pourtant, elles étaient loin d'être semblables et Moïra réprouvait certaines attitudes de sa belle-sœur. Mais le temps avait permis qu'elles trouvent un terrain d'entente.

Cependant, dernièrement, Moïra et Rowena n'avaient pas pu se voir autant qu'elles le faisaient avant. Avant quoi ? Avant la naissance du petit garçon, le bel héritier de Aodhan. Après près de douze années de stérilité, Moïra avait enfin réussi à donner le jour à un deuxième enfant. Cela n'avait pas été sans mal, car la jeune femme avait tout d'abord voulu cacher cette nouvelle à son époux, ce qui avait amené à bien des malentendus et problèmes dont Moïra se serait bien passée … Mais finalement, elle avait donné naissance à cet enfant, dans la douleur et la souffrance. Mais tout cela avait été effacé par l'annonce de la bonne santé du petit Ichabold, qui avait inondé de ses cris vaillants la chambre où sa mère l'avait mis au monde. Pour l'épouse d'Aodhan, cette naissance était à elle seule un petit miracle et elle s'y était accrochée avec toutes les forces qu'elle avait. Pour une jeune mère, dont les relations avec son aînée étaient difficiles, mettre un deuxième enfant au monde, c'était la promesse de donner et recevoir de l'amour pendant des années encore. Mais plus que cela, c'était signe des possibilités d'un renouveau et d'une vie meilleure. On lui avait accordé la joie d'un enfant et Moïra ferait tour pour en être digne ; elle voulait que l'arrivée d'Ichabold dans leur vie soit l'annonce d'une nouvelle phase. Une étape où Moïra ne serait plus sans cesse confronter à des difficultés avec son époux ou bien encore avec sa fille aînée.

On disait souvent que c'était ceux qu'on aimait le plus qui pouvait nous faire le plus de mal et Moïra aurait pu confirmer. Jamais elle n'avait été aussi profondément blessée que par sa fille et son époux et pourtant, elle aurait donné corps et âme afin qu'ils soient heureux et en bonne santé, des années durant. Malheureusement, la vie n'avait rien de simple … Et si, le jour de son mariage, Moïra pouvait dire qu'elle l'ignorait encore, maintenant, elle l'avait expérimenté de la manière la plus proche qui soit. Et tout cela à cause de cette guerre … Mais il ne fallait pas y penser. Non.

Plutôt que de retourner vers son chagrin et sa peine, Moïra avait plutôt décidée de passer du temps avec sa belle-sœur, Rowena. Cette jeune femme qui avait été un soutien pour l'épouse d'Aodhan, s'était faite bien rare depuis la naissance d'Ichabold, désireuse sans doute de laisser Moïra reprendre des forces, après une naissance éprouvante et des nuits parfois écourtées par l'enfant. Mais la jeune femme ne s'en plaignait pas. C'était un tel bonheur que d'avoir Ichabold, que rien d'autre ne comptait. C'était d'ailleurs avec le petit garçon dans son berceau, proche d'elle si besoin était, dans la pièce à côté, que Moïra accueillit sa belle-sœur. « -Rowena, comme je suis contente que nous prenions enfin le temps de discuter … La naissance d'Ichabold m'a complètement absorbée des jours durant, je le sais bien, mais je vous ai bien trop négligé ! Entrez donc vous asseoir ! ». On était au printemps, mais il faisait encore bien frais, et Moïra portait encore une épaisse robe de couleur mordorée. Moïra savait que sa belle-sœur aurait sans doute à cœur de lui parler de son prochain mariage, qui avait été décidé par Aodhan et qui la lierait à Baldwin Melzies. Moïra avait à cœur de connaître le sentiment de sa belle-sœur face à cette décision

« -Voulez-vous que je demande qu'on nous apporte quelque chose à boire ou à manger ? » Tout en discutant, Moïra s'était dirigée vers de confortables fauteuils où elle et sa belle-sœur pourraient prendre place. « -Ichabold dort, mais je l'ai mis dans son berceau, juste à côté. Nous l'entendrons ainsi, si il se réveille. Ce qu'il ne manquera pas de faire pour saluer sa chère Tante, n'est-ce-pas ? » Il était plus probable que le petit garçon fasse entendre sa voix afin d'être nourri, mais l'explication donnée par Moïra était plus amusante et l'épouse d'Aodhan pensait qu'il fallait pouvoir donner des raisons amusantes aux phénomènes qui l'étaient moins … « -Alors, dites-moi, comment allez-vous, Rowena ? Vraiment. » Moïra avait passé trop de temps repliée sur elle-même et elle était désireuse, maintenant, de prendre des nouvelles de son entourage et de ceux qu'elle aimait.



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Rowena Macintosh
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Just close your eyes,
 the sun is going down.
 You’ll be all right,
 no one can hurt you now.
 Come morning light,
 you and I’ll be safe and sound.
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MessageSujet: Re: La naissance d'un être nouveau ne serait conduire au rejet des autres [Rowena]   La naissance d'un être nouveau ne serait conduire au rejet des autres [Rowena] EmptyLun 4 Nov - 15:39

L'un des principaux avantages du retour d'un temps plus doux comme celui qu'il y avait des les Western Highlands ces jours-ci était la possibilité de sortir de nouveau au moment que je désirais pour de longues, ou courtes, chevauchées. A cette simple pensé un sourire vint se poser sur mes lèvres alors que je me laissais pour ainsi dire bercée par la cadence de ma monture. Il faisait encore frai et je n'avais eu d'autre choix que de me couvrir d'une bonne cape avant de sortir. Ou plutôt, j'avais essayé de partir dans une tenue plus légère, probablement trop légère pour être portée en extérieur à cette saison je l'admettais, mais ma nourrice ne m'avait laissé faire. J'avais beau avoir vingt cinq ans, cette femme savait encore me faire obéir comme si j'étais une petite fille capricieuse. Peut être était-ce car je l'étais encore comme elle me l'avait plus d'une fois sous entendu. Et parfois, quand je jouais avec ma nièce, je lui donnais raison. N'avais-je pas le droit de me montrer enfantine à l'occasion ? Je n'oserais poser cette question au près de mes proches, connaissant déjà la réponse qui serait négative. Je devais me comporter en Lady. Oui, je connaissais plutôt bien ma leçon même si je ne l'appliquais pas au tant qu'ils le voudraient. Mais à cet instant, posée sur ma monture à regarder ce paysage que j'aimais tant défiler à petite vitesse devant moi, je n'avais même pas le courage de râler contre l'instance de ma famille sur ce genre de sujet. Surtout que ce n'était pas une balade à cheval anodine puisque j'avais réussi à me faire accompagner de Cinead. Et ce n'était pas un tour de main aussi facile qu'on pourrait le croire. Le retour de beau temps ne voulait aucunement dire que mon frère se réchaufferais dans ses relations humaines. Nous le savions tous, ce n'était pas la première année que nous en faisions l'expérience de cela. Mais c'était moi et même mon glacial de frère ne pouvait me refuser quelque chose quand je lui demandais gentiment et avec tant d'insistance. Que dirais-tu de faire une petite course ? Le premier rentré à gagné. A peine eux-je le temps de réaliser que mon frère venait de me parler, c'était qu'on entendait pas si souvent que cela sa mélodieuse voix, qu'il partait au triple galop en direction de notre demeure. Outrée par ce départ précipitée de sa part mais heureuse qu'il me propose ce divertissement, je talonnais ma monture aussi vite que je le pus. Cela ne compte pas ! Tu es parti avant moi ! Je crains bien que mon cri outragé ne lui parvient pas, avalé par le bruit de notre course et la courte distance nous séparant. Cinead avait toujours été un bien meilleure cavalier que moi, véritablement meilleur que moi pour tout dire. C'est donc sans surprise qu'il arriva avant moi dans la cour du château. Tu as triché, Cine ! Tu es parti trop devant ! Je le vis sourire alors que je descendais le plus élégamment que je pouvais... sans la moindre élégance donc. Tu n'aimes pas perdre. Je lui aurais bien tiré la langue mais au lieu de cela je me contentais de lever la tête bien haut avec dignité. Je me comportais en Lady voyez-vous. Il tendit mon reine à un page qui était là à notre attention. Je vois que notre retour était attendu. Aodhan veut que je le rejoigne. Je te verrais au repas. Je lui fis une grimace de compréhension qui, si je ne rêvais pas, fit apparaître ce qui ressemblait à un sourire sur son visage. Il savait que j'en faisais passablement voir de toutes les couleurs à notre frère aîné en ce moment, et même à lui quand l'envie m'en prenait dans un jour de mauvaise humeur. Je lui attrapais le bras et me hissant sur la pointe des pieds, je déposais un baiser sur la joue de mon frère. Merci pour la promenade.

Détachant ma cape pour la porter à bout de bras, car elle était parfaitement inutile à l'intérieur, je m'éloignais à petits pas de la cour du château. Oui à petits pas car je n'étais pas particulièrement pressée de retourner à une activité qui pourrait m'ennuyer. Surtout que je ne savais pas à quelle activité j'allais retourner. Oh, je n'avais pas non plus tant de possibilités qui s'offraient à moi que le choix était impossible. Je pourrais aller lire ou broder, ou bien m'enfermer dans ma chambre et ruminer ma mauvaise humeur. Je pourrais aller trouver ma nièce pour passer un peu de temps avec elle mais si je me trompais pas c'était l'heure d'une de ses leçons et je savais qu'il était mal venue que je dérange ce genre de moment. Même si je n'accordais pas beaucoup d'importance à la majorité de ces leçons ce n'était pas le cas de mon frère et de ma belle-soeur et sur ce point, l'éducation de Eimhir, je n'oserais pas les contrarier. Après tout, je doutais qu'à leur place j'accepterais que quiconque me dise comment faire avec mon enfant. Mais j'étais encore loin de ce cas là alors peut être que l'avenir me surprendrait à ce sujet, même si je me connaissais bien pour penser que non. Il y avait des choses qui se savaient à l'avance et au vu de mon caractère, je pensais que ceci pouvait en faire parti. Mais je n'eus pas le temps de plus m'attarder dans cette réflexion qu'elle fut interrompu par l'apparition d'un page sur mon chemin. Je lui souris poliment alors qu'il s'inclinait devant moi. Lady Macintosh m'envoie vous convier à lui rendre visite. Oh Moira... Cela faisait un moment que je n'avais pas eu l'occasion de réellement la voir, de lui parler. Depuis la naissance de bébé, et même un peu avant pour tout dire. Il faut dire que cela l'avait épuisé et qu'elle était pas mal occupée du coup. Mais ma belle-soeur me manquait, je l'avouais. Je n'avais pas eu l'occasion de lui parler. Et tous bons qu'étaient mes frères, c'étaient des hommes. J'avais besoin de présence féminine aussi. Que ce soit Moira, Liusaidh ou Eireen. J'avais besoin de chacune d'entre elles. Comment ferais-je quand je serais loin d'ici ? Mais ce n'était pas le moment de me plaindre, oh que non ! Je partis d'un pas vif en direction des appartements de ma belle-soeur, soudainement d'une bonne humeur qui aurait pu en effrayer plus d'un parmi les personnes que je croisais. Je ne mis que peu de temps à rejoindre les appartements de ma belle-soeur, peut être parce que je connaissais si bien le chemin, le château tout entier il faut l'avouer. Doucement, je toquais à sa porte pour m'assurer que je ne la dérangerais pas. Peut être donnait-elle le sein à Ichabold et je n'aurais pas voulu la déranger durant un tel moment. Et débarquer en risquant de faire du bruit, j'aurais pu réveiller mon neveu. Mais non, elle m'ouvrit en me saluant gaiement et je lui souris. Ce fut limite si elle me poussa à l'intérieur et j'observais rapidement la pièce. Ce n'est rien Moïra. Elle s'excuserait de s'occuper de son enfant que cela ne me ferait pas beaucoup plus rire. Je n'avais jamais été dans sa situation mais je savais assez bien comment cela se passait pour ne pas lui en vouloir. Du moment que vous et le petit êtes en bonne santé, je suis satisfaite et cela même si nous ne pouvons passer au tant de temps ensemble que dans le passé. C'était vrai et faux à la fois. Car mon coeur était bien triste de ne pouvoir voir au tant que je l'aurais voulu ma belle-soeur sachant que peut être bientôt je ne pourrais plus du tout la voir. Elle et mon neveu à peine né que peut être je n'aurais pas réellement l'occasion de connaître. Pourrais-je venir de temps à temps dans ce domaine qui m'a vu grandir et au près de ma voiture quand je résiderais dans les Eastern ?
Je ne serais pas contre manger ou boire quelque chose mais ne vous dérangez pas pour cela. Je lui souris. Si quelqu'un pouvait nous monter à manger, je ne dirais pas non mais si Moira devait se déplacer ne serait-ce que pour trouver cette personne cela ne valait pas le coup. Dans son état, elle devait se reposer. Et puis, comme elle me le signifiait : le petit pourrait se réveiller à chaque instant. Je souris tout en sachant bien que s'il se réveillait ce ne serait aucunement à cause de ma présence dans la pièce mais pour un besoin plus primaire comme manger ou alors car le sommeil l'aurait quitter. Mais je serais assez heureuse de le voir, bien que je n'oserais pas aller troubler moi même son sommeil bien entendu. Et l'explication de ma belle-soeur était assez rigolote. Je l'espère bien. Dort-il beaucoup ? Dans mes souvenirs, Eimhir ne faisait que dormir et pleurer quand elle était encore si jeune. Mais je crains qu'ils ne fussent déformer car je n'étais moi même pas bien vieille à ce moment là. J'étais même une enfant en quelque sorte. Une enfant qui n'avait pas au tant d'intérêt pour ce bébé que j'en avais maintenant. Si j'avais adoré Eimhir dès l'instant où mes yeux s'étaient posé sur sa petite bouille pour la première fois, la regarder dormir quand elle n'avait que quelques jours ne m'avait pas tellement passionné à l'époque. Cela avait-il changé ? Je n'en savais trop rien. Peut être bien que oui. Ou peut être cela changerait-il quand ce sera mon enfant que je regardais, Mère me l'avait dit à l'époque mais je ne l'avais cru. Et vous, ma chère, dormez-vous assez avec tout cela ? Car si Ichabold pouvait dormir en journée, le petit chanceux, ce n'était probablement pas le cas de Moïra. Mais je n'eus pas le temps de lui poser plus de question que ce fut elle qui m'en posa une. Si j'allais répondre à l'affirmative du premier coup, son instance sur le vraiment me força à réfléchir plus attentivement. Je ne pouvais dire que j'allais mal. J'étais en bonne santé, ce qui était quelque chose de très important. J'avais pu passer un peu de temps avec Cinead, et maintenant avec elle. Mais je me doutais que Moïra ignorait pas mon comportement quelques peu désagréable vis à vis de son mari depuis quelques temps. Je ne saurais dire. Je pense que Aodhan ne vous a pas caché que cette alliance avec les Eastern Highlands ne me fait pas particulièrement plaisir. Pour ne pas dire que je détestais particulièrement l'idée de cette alliance. Enfin lui, Lord Baldwin Menzies, en particulier, je n'avais rien contre lui. A part qu'il n'était pas quelqu'un que je connaissais de longue date, à part que l'épouser voulait dire partir, à part que je devais l'épouser. J'ai déjà l'impression de peu voir ma famille, que cela va-t-il être une fois que je serais... mariée ? Vous savez très bien que je n'ai aucunement envie de l'être. Mais... je ne veux décevoir Aodhan. Car même si je lui en faisais voir de toutes les couleurs, j'adorais mon frère plus que tout. Et le fait que je puisse le décevoir était quelque chose qui me terrifiait hautement. Mais Liusaidh a probablement raison : cela ne doit pas être aussi horrible que je le dis. Je souris. Depuis quelques mois qu'elle avait épousée Connor, la Lady MacDonnald n'arrêtait de me vanter les avantages du mariage. Mais discutons de choses plus plaisantes ! Parlez moi un peu de mon neveu.
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MessageSujet: Re: La naissance d'un être nouveau ne serait conduire au rejet des autres [Rowena]   La naissance d'un être nouveau ne serait conduire au rejet des autres [Rowena] EmptySam 9 Nov - 14:30

Rowena & Moïra
La petite merveille Ichabold


L'affection qui pouvait lier les membres d'une même famille était quelque chose de sacré que Moïra essayait de son mieux de protéger, même si la chose n'était pas toujours aisée, et ce pour de multiples raisons. Tout d'abord car dans une famille, de nombreux caractères étaient abrités et il fallait souvent ménager l'un et l'autre, dans la mesure du possible. De plus, il y avait dans une famille différent types de personnes : des frères et sœurs, des parents et des enfants, des oncles et tantes, des neveux et nièces, des belles-sœurs et des beaux-frères. Chaque position dans la famille impliquait une certaine manière de vivre et de s'entendre avec les autres. Ainsi, quand Moïra avait épousé Aodhan, elle était entrée dans la famille Macintosh, devenant ce qu'on appelait parfois une pièce rapportée. Une épouse venue d'ailleurs, avec ses habitudes et ses traditions. Elle avait laissé derrière elle sa vie chez les MacDonald et les nombreuses péripéties de la vie là-bas. Moïra avait alors du reconstruire des liens avec cette nouvelle famille qui l'accueillait en son sein. Cela n'avait pas été si facile que cela. Mais il y avait eu quelqu'un de particulièrement accueillante avec elle, c'était Rowena. La jeune sœur d'Aodhan avait été avec Rowena d'une gentillesse certaine et cela d'autant plus une fois que Eimhir était née. La relation entre la tante et la nièce était source de joies pour Moïra qui espérait cependant que Eimhir apprendrait également de sa mère et pas seulement de sa tante. Toutefois, en l'absence de bonnes relations entre elles, c'était déjà un point positif, que Eimhir puisse se confier à Rowena.
Faire venir sa belle-sœur auprès d'elle était pour Moïra une source de plaisir, également, car même si son affection allait toute entière à Ichabold, elle aspirait aussi à avoir sa vie de femme. Ce qui supposait des liens avec ses compagnes du clan Macintosh. De plus, elle était efficacement secondée dans les soins à donner à son fils par Aileas Campbell, notamment, qui était une présence agréable autour du petit Ichabold. Face à tout cela, Moïra se languissait parfois de sa vie d'avant la naissance du  petit, dont elle se souvenait plus active que celle actuelle. Il fallait du temps, sermonnait-on à la jeune femme. Celle-ci n'en doutait pas une seconde mais en attendant …
Inviter Rowena lui permettait de se donner l'illusion que tout redevenait comme avant. Elles allaient papoter, discuter … Peut-être Moïra pourrait-elle en savoir plus sur Eimhir, également, par ce biais. Car elle-même ne voyait qu'assez peu sa fille, qui semblait la fuir. Une situation bien douloureuse.

Toutefois, quand apparut Rowena dans la pièce, spontanément, Moïra s'approcha de sa jeune belle-sœur. Celle-ci semblait très bien comprendre l'absence de Moïra ces derniers temps et celle-ci lui en fut gré. Décidément, quelle chance avait-elle de pouvoir compter sur sa belle-sœur envers et contre tout. Souriante, Moïra le fit d'ailleurs comprendre très vite à Rowena.

« -Vous êtes si gentilles, de ne pas m'en tenir rigueur, car moi-même je m'en voulais, de ne pas encore avoir pris de vos nouvelles, surtout après les dernières événements ! ». Difficile de savoir exactement à quoi Moïra faisait allusion, mais quand sa belle-sœur lui dit qu'elle serait ravie d'avoir à boire et à manger, la jeune épouse d'Aodhan désigna un plateau sur lequel elle trouverait du lait, un pichet d'eau et un de vin chaud. Il y avait également des galettes d'avoines et du pain, ainsi que des confitures. « -Servez-vous, Rowena ! Pour ma part, je n'ai pas faim, je me suis restaurée un peu plus tôt … ! » Tandis qu'elle indiquait à sa belle-sœur l'endroit où se trouvait ce fameux plateau, Moïra s'installa plus confortablement, prête à la discussion et aux confidences, avec sa belle-sœur.

«-Oh, Ichabold est un enfant un peu plus turbulent que Eimhir, qui était effectivement un angelot à cet âge-là. Il lui arrive régulièrement de se réveiller et parfois même, il refuse de se rendormir, tant que nous ne le prenons pas dans nos bras. Fort heureusement, les servantes m'aident et notamment Aileas Campbell. C'est un soulagement que de savoir qu'elles peuvent me remplacer quand la fatigue se fait sentir … Néanmoins, en général, je m'en occupe moi-même lorsque je le peux. Lorsqu'il grandira, il sera plus facile pour moi de le laisser à d'autres, j'imagine. » Même si c'était son deuxième enfant, il y avait une grande différence entre Eimhir et Ichabold, ce qui rendait Moïra un peu hésitante, à l'instar des jeunes femmes qui devenaient mère pour la première fois.

Rowena se lança elle-même sur le sujet du mariage, ce qui était pour Moïra le signe que cela travaillait véritablement sa petite belle-sœur. Bien entendu, le mariage n'était pas si difficile que ce qu'on pouvait imaginer avant... Mais il n'était pas non plus facile. Moïra et Aodhan, de plus, connaissaient d'importantes difficultés que bien des couples ne traversaient pas. Et l'épouse d'Aodhan s'en voulait, d'ailleurs, car elle se rendait bien compte que si elle avait été une meilleure épouse, elle n'aurait pas ainsi cherché à pousser son époux dans ses retranchements concernant la guerre. Pourtant, malgré toute sa bonne volonté, Moïra n'arrivait pas à être aussi docile et obéissante qu'on le lui avait pourtant enseigné. Soudainement, elle se rendit compte ô combien elle n'était pas un bon exemple, ni pour sa fille ni même pour sa belle-sœur. «-Je crois que toute mariée a connu les affres du doute, Rowena. Il est normal de ne pas savoir à quoi s'attendre, de s'inquiéter de l'avenir et également de refuser cette échéance au fond de son cœur. Néanmoins, comme vous le dites, il n'est pas question de décevoir sa famille et notamment Aodhan, en faisant preuve de couardise face à cette nouvelle. Je gage que vous serez être une bonne épouse, Rowena, et je vous souhaite d'en être une bien meilleure que moi-même. » Prenant une pause, la jeune femme réfléchit à la meilleure manière de rassurer Rowena. « -Qu'est-ce qui vous effraie le plus ? De vous éloigner de nous ou bien le mariage en lui-même ? Il y a tant de bons côtés dans le mariage, vous savez, Rowena, et un des plus importants est bien la possibilité d'avoir des enfants. Eimhir et Ichabold sont si importants pour moi … pour rien au monde je ne voudrais en être séparée... » .

Mais alors que sa belle-sœur parlait de changer de sujet, la voix du petit Ichabold se fit entendre, dans la pièce d'à côté. Moïra eut un petit rire. « -Vous voyez, Rowena, je vous avais dit que votre neveu avait hâte de vous revoir. Ne bougez pas, je vais le chercher. » Se levant, Moïra se rendit dans la pièce à côté, afin de porter son petit garçon, qui pleurait. C'était encore un tout petit être et Moïra le transportait comme un objet des plus fragiles, serré contre son cœur. Emmailloté dans une lange, le petit garçon cherchait visiblement à se nourrir. «-Je crois qu'il a faim … Cela vous dérange-t-il si je le nourris devant vous ? ». Pendant ce temps, Moïra caressait le petit corps de son bébé, cherchant à l'apaiser. « -Chut, chut, mon petit, regarde, ta tante est là pour te voir ! » Mais rien ne semblait calmer l'enfant, qui pleurait encore et encore !



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