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 Cathal Matheson

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MessageSujet: Cathal Matheson    Cathal Matheson  EmptyLun 22 Juil - 19:28

Cathal Carmickaël
Dans ses yeux, je vois le ciel et tout ce dont j'aurais toujours besoin
nom ✘ Matheson. prénom ✘ Cathal clan ✘ écrire ici. âge ✘ 25 ans. statut ✘ Soldat. famille ✘  Angus Matheson (père/ décédé), Rowenna Matheson (mère/ décédée), Bruce Matheson (frère ainé/porté disparu) métier/rang ✘ Soldat. qualités ✘ Tenace – Loyal – Réfléchi – Social - Intelligent défauts ✘ Égoïste – Caractériel – Sanguin – Têtu - Fier loyal(e) envers ? ✘ Juste elle, il a trahit tout ce qu’il était, juste pour elle.. .groupe ✘ Eastern Highlands. avatar ✘ Shiloh Fernandez


QUE PENSES-TU DE CETTE GUERRE ?
Il fut un temps sans doute où il la pensait indispensable. Non pas pour les carnages, pour la pauvreté ou la maladie que la guerre traine dans son sillage, mais tout simplement pour la stabilité du pays. Si sa loyauté va a son seigneur qui, lui-même, s’incline devant le sien, aujourd’hui, tout a changé. Sans doute dit on de lui qu’il a fuit comme un lâche mais ce n’est pas le cas. Peut être servira-t-il quelqu’un d’autre, il ne le sait pas, tout ce qu’il sait c’est qu’un seigneur en vaut un autre. Un roi en vaut un autre. Du moment que celui-ci prend à cœur son pays et ses gens, le reste n’a pas d’importance. Sauf peut être l’insécurité, encore et toujours.
TU CROIS AUX LÉGENDES, À LA MAGIE ?
Y croire. Juste y croire. Cathal ne le sait pas vraiment, mais il aime a croire que quelque chose existe, caché, précieux. Un regard divin ? Oui peut être. Un destin ? Oui, mais alors le sien est terriblement cruel. Mais il veut croire en ces lutins, ces feux follets, ces magiciennes qui détournent le malheur, qui se jouent du mauvais sort. Mais il doute, est il maudit ? Peut être. Il a été bercé par ces légendes, se rappelle avec nostalgie parfois, de son père assis prêt du feu, contant de sa grosse voix l’histoire romancée d’un illustre ancêtre à l’enfant qu’il était. Avant de se souvenir que ce père n’existait pas.
DES GOÛTS ET DES COULEURS, IL NE FAUT DISCUTER :
On ne lui a pas demandé d’être un soldat, on le lui a ordonné. Cathal n’était pas un enfant bagarreur, ni même violent. Il avait apprit ce respect de la vie qui en faisait quelqu’un de doux. Mais il n’était que le second. Son frère hériterait des terres et lui… Il n’aurait rien. Alors il a apprit à aimer le fer, la ligne dure et cruelle d’une lame. Il a apprit à s’en servir et sans doute a-t-il appris à l’aimer lorsqu’il a découvert qu’elle ne servait pas qu’à tuer. Sa première sculpture, il l’a faite avec son épée. Figure grossière du souvenir de sa mère. Son chef d’œuvre ? Sans doute l’ange qu’il lui a offert. Travaillé, taillé dans le détail. Il est doué, cela se voit et il a trouvé dans ce passe temps un moyen comme un autre d’exprimer ce qu’il ne pouvait pas dire.  Il reste un enfant de la campagne, durci par la vie mais tout de même… Il aime les étendues vierges, le vent qui souffle sans entrave. Il aime la liberté tout simplement… L’enchainer serait le tuer, devenir un otage, un prisonnier… Devenir un oiseau dont on a coupé les ailes serait sans doute ce qui le terrifie le plus. Il aimait si fort la voix de sa mère qui chantait pour lui… Juste un souvenir sans doute fantasmé par un enfant projeté trop tôt dans la réalité.

ET DANS DIX ANS ?L'avenir... En voilà une vaste question. Il ne sait pas de quoi il sera fait, n'en a aucune idée. Il rêve sans doute d'idéal, juste la retrouver et ensuite... Juste vivre. Mais si jamais il n'y parvient pas, si... Non, il refuse d'y penser et pourtant, parfois le soir, lorsque la nuit tombe, qu'il craint de ne jamais revoir son sourire... Il se dit qu'une vie de combat serait sans doute son destin, mourir sur un champ de bataille, peut être sans honneur pour avoir trahit son propre père, mais en paix avec lui même. Mais il la retrouvera et alors, il priera pour un pays prospère, digne, où elle sera toujours en sécurité.

© will o' the wisp


Dernière édition par Cathal Matheson le Mer 24 Juil - 19:06, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: Cathal Matheson    Cathal Matheson  EmptyLun 22 Juil - 19:31

Une vie, une histoire
petite citation au choix



Il est le second. Alors que certaines familles n’avaient même pas de fils, Angus Matheson pouvait s'enorgueillir d’en avoir deux. Ce soir là, il but. Il but beaucoup, se jetant sur sa femme à peine remise de ses couches. A côté du lit conjugal, un berceau de bois où le nouveau-né dormait, inconscient encore de ce que serait sa vie. Dans la chambre adjacente ? Son frère ainé, blotti contre son armoire. Lui il sait déjà. Pour Cathal, cela viendra plus tard…

Pour autant, malgré ses cernes, malgré ses bleus, Rowenna aimait ces fils. En cachette, lorsqu’Angus n’était pas là, elle leur apprenait le respect, la douceur, ces petites choses qui faisaient que Cathal et son frère aimaient se blottir dans son giron. Ils avaient l’impression d’être quelqu’un, d’être uniques, d’être aimés. C’était sans doute pathétique d’une certaine façon et lorsqu’elle mourut… Elle emporta avec elle les cœurs de ses fils… Ils n’avaient pas le droit de pleurer, alors la dépouille de Rowenna ne fut suivie que par deux enfants au regard froid, distant, suivant leur père qui affectait un air digne. Ils n’étaient pas nobles loin de là, mais les possessions de leur père, son cheptel florissant, leur assurait un certain respect, un certain train de vie, une certaine importance, c’est sans doute pour cela qu’il y eu tant d’hypocrites lorsqu’on inhuma sa mère. Ils plaignaient Angus alors que tous savaient quel genre d’homme il était.

Angus Matheson était une force de la nature. Un homme haut, épais, à la main leste. De ses fils, il voulaient faire des héros, des guerriers. Il attendait d’eux bien plus que des pleurs ou des cris. Lui-même avait été élevé dans les brimades, les privations et il était fier de l’homme qu’il était devenu, ignorant que ses fils le haïssaient… Doucement, lentement, mais sûrement. Il restait leur père mais… Ils avaient encore le rire de leur mère, si rare, au creux de leurs oreilles. Cathal n’avait que son frère ainé. Son modèle, celui qui remplaçait sa mère lorsque la nuit tombait, prémice de légendes. C’était vers lui que se tournait le cadet, toujours…. L’enfant fut ainsi, Cathal grandit entre le gouffre qu’était l’absence de sa mère, le roc insurmontable qu’était son père, l’ilot douceâtre qu’était son frère.  Mais ce frère qui était tout, qui était… son monde, son refuge, s’enfuit. Une nuit. Dans le silence. Il éructait la haine,  la colère et il abandonna son frère cadet. Cherchant quelque chose, quelqu’un, se cherchant lui-même mais sans lui.

Cathal vécut très mal la disparition de son frère, ou sa fuite plutôt. Du jour au lendemain, il n’y avait plus que lui. Plus que lui à subir les colères de son père, plus que lui pour trimer chaque jour, plus que lui à se souvenir des chants de leur mère. Il n’ y avait plus que lui. L’enfant qu’il était encore se surprit à haïr son frère, lui qui l’admirait tant. La rancœur dormait au creux de sa poitrine, comme un poison. Au fil des années, il oublia même son visage, ses yeux bleus, si différents des siens, rieurs malgré tout. Son sourire. Son rire dans le creux de la nuit alors qu’ils s’inventaient des histoires. Il devint dur. Trop dur. Sa tête ne fléchissait plus qu’à peine devant les gifles de son père. Il ne répondait plus, il regardait dehors… Et puis l’appel de la guerre.

Il avait tout juste quatorze ans. Il était déjà un homme en cette époque. Il n’avait que 14 ans et le seigneur réclamait des fils pour mener sa bataille. Lorsqu’il fut réquisitionné, Angus tenta bien de l’empêcher, mais qu’y pouvait-il ? Il était censé avoir deux fils, qu’il soit reconnaissant qu’on lui laisse l’ainé ! Cathal sourit le jour où on vint le chercher. Il ne dit pas un mot à son père, l’ignorant… Quitter un enfer pour un autre… Il n’y avait plus rien qui le rattachait sur ces terres arpentées par un cheptel de moutons. Plus rien.

Il partit presque 9 ans. Il ne chercha pas à revoir sa maison, synonyme d’horreur, ni même son père. Il avait mieux à faire, beaucoup mieux, comme survivre. On l’entraina, durement, le rudoyant, le blessant. Sa peau se para de plaies puis de cicatrices, son corps se sculpta. Il ne serait jamais aussi imposant que son père, mais il avait pour lui la légèreté, la souplesse, la rapidité et il apprit très tôt à s’en servir. La vie au camp n’ était pas facile, mais cela avait un gout de paradis pour lui, loin de son géniteur. Il découvrit la fraternité, l’amitié, la passion charnelle entre les cuisses d’accortes paysannes. Oui, sa vie lui plaisait, même si il la risquait à chaque fois que son seigneur défendait ses terres ou guerroyait au nom d’un autre. Qu’importe en vérité. Il n’était pas le plus haut gradé, son sang n’était pas noble, mais il gagna peu à peu le respect de ses pairs, leur reconnaissance. Il était habile, doué avec une arme, même si la mort le frôla bien trop souvent à son goût, mais ainsi était la vie qu’il avait choisit de mener sur un coup du destin.  Un destin qui se rappela soudainement à son bon souvenir.

« Hey Cathal ! Parait que ton paternel s’est remarié… »

Occupé à polir la lame qu’il avait sur les genoux, Cathal releva subitement les yeux, suspendant ses gestes, avisant Blaine et son visage goguenard.

« Tu écoutes les ragots des bonnes femmes maintenant ? Le vieux salopard serait incapable de donner envie à une chèvre… »

Répondit-il en reprenant son labeur, mais il semblait que Blaine était avare de confidences. Ils venaient du même village, se connaissaient plutôt bien à défaut d’être les meilleurs amis du monde, mais la différence qu’il existait entre eux était sans doute que Blaine n’oubliait jamais de rentrer chez lui dès qu’il le pouvait… Un coup d’épaule faillit lui faire ouvrir la chair du pouce sur le tranchant de sa lame et il jeta un coup d’œil sombre à son ami, venu se laisser tomber à côté de lui, sur un rondin de bois.

« Beh la chèvre en question est plutôt gironde s’tu veux mon avis, mon frère en était dégouté. »

Cathal grogna en guise de réponse mais le tressaillement d’un muscle sur sa mâchoire trahissait l’intérêt qu’il pouvait porter à cette nouvelle. Il avait espéré que son père crève dans la solitude, que son cadavre pourrisse durant des jours avant d’être trouvé, rongé par la vermine et les mouches, empestant la putréfaction, mais ce vieux débris n’avait trouvé rien de mieux que de se remarier. Cathal plaignait la nouvelle épouse.

« Elle tiendrait même plus du chevreau que de la chèvre bien faite s’tu vois ce que je veux dire… »

« Ferme là Blaine, ça m’intéresse pas. »

« Quoi ? T’es même pas un peu curieux ?»

En vérité, Cathal ne savait juste pas comment réagir. Il serra les dents, son porc de père n’avait rien trouvé de mieux à épouser qu’une enfant… Pourtant, les veuves étaient légion… Juste une enfant… Il poussa un lourd soupir et se leva.

« Hey tu vas où ? »

« Je rentre chez moi. Je serais de retour dans deux jours. »

Voir peut-être moins. L’idée de voir son père lui donnait la nausée. Au bout de tant d’années, il n’avait jamais oublié, il ne le pourrait sans doute jamais.
Il partit à l’aube.

Elle était belle. C’est sans doute la première pensée qui le frappa lorsqu’il la vit la première fois. Si petite à côté de son père, les yeux baissés, comme si une catastrophe arriverait si elle osait les lever. Une petite chose totalement écrasée par la présence d’Angus. Une enfant qui n’était déjà plus que l’ombre d’elle-même. Quelque part, il eut pitié d’elle.

Il se prit l’ironie de son père en plein visage, mais n’y répondit pas, se contentant de le regarder droit dans les yeux. Il n’était plus un gamin et la peur que pouvait lui inspirer son père avant avait disparu sur les champs de bataille, dans le sang de ses compagnons tombés devant lui. Le vieux porc n’avait pas changé et son regard s’étrécit lorsqu’il rudoya sa femme devant lui. Cathal n’était pas forcément un parangon de vertu, loin de là, mais jamais il n’avait traité une femme, qu’elle soit paysanne noble ou putain, comme son père pouvait le faire. Il gardait encore en lui l’image du visage de sa mère couvert de larmes et la lèvre fendue. Quand à l’idée d’avoir un petit frère… Il en avait la nausée pour elle.

« Si cela peut vous faire plaisir…Père »

Il y avait tellement de mépris dans ce simple mot qu’il ne pouvait échapper à Angus. Cathal vit son poing se serrer avec une satisfaction puérile puis sans un mot, il se détourna en direction de la grange. Et ce fut là qu’il élu domicile durant les deux semaines qu’il passa sur ses terres…

Le soleil tapait haut, tapait fort alors que le vent n’apportait qu’un peu de fraîcheur. Le bruit du marteau résonnait dans l’air, dans le silence, frappant les planches de bois formant le toit de la ferme de son père. Il ne savait même pas ce qu’il faisait encore là, il aurait dût partir depuis longtemps. Son geste s’arrêta et il se redressa sur ses talons en soupirant. C’était sa faute a elle. Durant deux jours entiers, il avait été le témoin des brimades de son père, de son irrespect, de son mépris pour sa jeune épouse. Durant deux jours, Cathal n’avait rien dit, témoin silencieux jusqu’au moment où sa main arrêta celle de son père qui s’apprêtait à s’abattre sur la joue de sa femme.

« Ça suffit Père, je m’occuperais du bois. »

Il n’avait pas hurlé, pas crié et, a vrai dire, il ne pouvait que se féliciter de son sang-froid, même si intérieurement, il bouillonnait de rage. Noirin était une frêle jeune femme, trop silencieuse, trop peureuse, elle lui faisait penser à un petit oisillon qu’un rien pouvait briser, éveillant sans doute son côté protecteur. Il s’adressait toujours à elle comme si il marchait sur des œufs, délicatement, avec attention, de peur qu’elle ne se brise si il élevait la voix. Il se chargeait des tâches les plus ingrates pour la soulager alors même qu’avant cela ne lui aurait sans doute pas traversé l’esprit. Il l’apprivoisait doucement, se demandant bien pourquoi, à quoi cela servait-il ? Il ne resterait pas.  Il faillit sursauter lorsqu’une voix interpella et baissa les yeux sur le sol. Noirin était là, tenant entre ses mains une cruche et un gobelet. Il haussa un sourcil, interrogateur.

« Vous…Vous avez soif sans doute, par une telle chaleur… »

Cathal avait toujours l’impression qu’elle s’adressait à lui en choisissant soigneusement ses mots, presque hésitante. Il sourit légèrement, hocha la tête et descendit de son perchoir, ne se rendant compte que trop tard de sa chemise bien trop ouverte. Il la referma en hâte mais il remarqua qu’elle avait eu le temps de voir la cicatrice qui lui barrait la poitrine. Il lui sembla qu’elle avait un peu changé de couleur… Ses lèvres s’incurvèrent légèrement :

« Non ce n’est pas une blessure de guerre… Celle-ci résulte de ma rencontre plutôt houleuse avec un bélier pas prêt de se laisser tondre malgré mes demandes incessantes, plutôt farouche l’animal si vous voulez mon avis. »

Elle sourit. Un peu. Mais cela lui suffit et il reprit son labeur l’esprit étrangement plus léger mais en même temps plus lourd. Une sensation qu’il n’aimait pas vraiment en vérité mais qu’il repoussa, préférant se concentrer sur ce qu’il faisait.

Il ne pouvait pas rester plus longtemps. La missive qu’il avait reçue lui annonçait assez clairement la couleur, sa troupe se remettait en marche et sa permission n’avait que trop duré. Assombri, il avait fait son paquetage et sans doute que, pour la première fois de sa vie, il partit avec réticence. Lentement, avec patience, il avait percé les défenses de Noirin, découvrant ce qu’elle était réellement sous ses oripeaux de femme blessée et craintive. Il avait gagné sa confiance, sans réellement l’avoir voulu peut être ? Il ne savait pas vraiment. Avec lui, elle avait ri et il avait été émerveillé de ce son tellement… Soudain, léger. Il s’était prit à haïr la nuit et ce qu’elle subissait, l’injustice qui était la sienne. Il s’en était pris à son père et lorsque celui-ci avait voulu le mater, comme il le faisait enfant, il s’était rendu compte que son fils n’était plus un bambin et Cathal n’était pas sûr qu’il apprécia la chose. Qu’importe, il en avait plus qu’assez, il avait honte d’être le fils d’un tel homme mais malgré tout, il restait son père. Partir était une joie et en même temps une tristesse. Il n’arriva pas vraiment à définir ce qu’il ressentait mais il cessa d’y réfléchir sur le champ de bataille. L’épuisement des affrontements, les blessures qu’il pouvait subir, tout cela occultait le reste… Durant un temps.

Il partit 6 mois avant de revenir. Puis encore 3 et ainsi de suite. Il ne revenait pas pour son père dont il se fichait. Dont il se prit à souhaiter la mort. Il ne changeait pas, devenant plus aigri avec le temps. Les affrontements entre le père et le fils gagnaient en puissance à chaque visite. Angus ne supportait pas d’avoir perdu l’ascendant sur son fils et le fils ne supportait plus la vue de son père. Pourtant, il revenait toujours, juste pour son sourire à elle. Sa voix qu’il entendait parfois la nuit, seul sous sa tente. En vérité, c’était de sa présence dont il était dépendant. Cela était venu doucement, sans prévenir, la vouloir, juste pour lui, juste à lui. L’arracher à son propre père, effacer les bleus qu’il distinguait parfois, ces bleus qui le plongeaient dans une colère noire. Pour autant, il ne chercha pas à la séduire, malgré tout, elle restait l’épouse de son père combien même pouvait il haïr ce fait, il était. Il n’y pouvait rien. Mais pour combien de temps ? Revenir était autant une torture qu’un délice, à tel point qu’il finit par ne plus en distinguer la frontière. Cela le rongeait, même si il le cachait bien, il devenait enragé lors des batailles, comme si sa vie n’avait plus réellement d’importance. Il cherchait un exutoire, une échappatoire et il n’y en avait aucune. Il envisagea un instant de ne plus revenir, plus jamais… Mais en fut incapable. Il ne sut pas combien de temps cela dura, il s’était assombrit, sauf avec elle. Il devenait insultant avec Angus, le provoquant sans cesse, poignardé de jalousie, d’envie, de haine. Il le lui cachait, restant fidèle à lui-même, combien pouvait-elle s’interroger sur une chaise détruite ou un bleu sur sa joue, trouvant son jumeau sur la joue de son mari. Il lui apprit à pêcher, savourant avec un plaisir interdit sa compagnie, à nager, contemplant avec souffrance ce corps qu’il ne pouvait toucher. Combien de temps avant qu’il ne franchisse la ligne rouge ? Qu’il ne maudisse les liens de dieu qui en faisait sa mère ? Chaque jour passé érodait sa résistance, ses scrupules, sa rationalité. Il n’avait pas de gestes ambigus, il n’avait pas de regard concupiscent… Il se maitrisait, pouvait même en être fier, mais l’idée de lui faire peur devenait intolérable, il devinait plus qu’il ne l’aurait voulu, les craintes qui pouvait habiter Noirin et c’était sans doute le plus sûr des garde fou pour lui, pour ses désirs, sa passion.

Jusqu'à ce qu’il cède. Qu’il cède à ce qu’elle lui inspirait, si jeune, si fragile, douce et forte en même temps. Il l’avait encore frappé, il le voyait, il serrait les dents mais sa fourche s’enfonça avec plus de force dans le foin. Il ne pouvait plus le supporter… Mais sa colère, sa haine, se diluèrent lorsqu’elle fondit en larmes contre lui. C’était sans doute la première fois qu’elle s’ouvrait réellement, qu’elle admettait aussi. Non ce n’était pas sa faute, cela ne le serait jamais, n’importe quel homme, lui le premier, aurait béni les dieux de l’avoir en tant qu’épouse… Il se damna en l’embrassant, serrant doucement son corps tremblant, secoué de sanglots, tellement fragile. Il ne s’excusa pas, en fut bien incapable d’ailleurs. Non, il ne s’excuserait pas d’avoir adoré ses lèvres, d’avoir profané un serment sacré. Il était déjà perdu.

Que n’aurait-il donné pour que le monde change. Il l’aimait comme un fou et ne pouvait pas l’avoir totalement, il en souffrait terriblement. Il lui apprit l’amour, lent, doux, juste le plaisir de s’aimer mais en le faisant, il lui apprenait aussi la tromperie, le mensonge et lui, il apprit la douleur intolérable de la savoir dans le lit de son père.

« Fais attention, tu pourrais te blesser… »

Blottie entre ses jambes, elle était délicate, presque aérienne. Elle lui sourit par-dessus son épaule avant de poser les yeux sur le bout de bois qu’elle tenait entre les mains. Cathal posa ses doigts par-dessus les siens, guidant la lame du petit coutelas.

« Doucement, voilà… »

Un copeau de bois rejoignit ses frères et sœurs sur le sol. Ils étaient cachés au creux d’une clairière. Il n’y avait personne pour les voir ou pour les surprendre, c’était si rare. Plus tard, il le lui offrirait, ce petit ange qu’ils avaient taillé ensemble, juste avant de repartir, encore, retrouver la guerre et le sang. La lame ripa et elle jura doucement, le faisant rire. Joueur, il baisa le creux de sa nuque.

« Continue de rire, Noirin, quoiqu’il arrive, fais-le pour moi. »

Il trouverait un moyen d’être avec elle. Il ne pouvait en être autrement… Il ne pouvait pas l’admettre. Il lui fit l’amour au cœur de la forêt et il partit le lendemain… Cela aurait sans doute pu durer longtemps, du moins, il l’espérait, naïvement. Six mois qu’ils étaient infidèles, six mois qu’ils se cachaient, trompant Angus avec une facilité trop déconcertante, dame la chance ne reste jamais longtemps aux côtés de ses favoris.

Il se mouvait lentement en elle, se délectant de ses lèvres gémissantes, adorant son regard chaviré, le jeu de lumière qu’une chandelle jetait sur elle. Il s’étourdissait de plaisir, d’amour, se retrouvant en elle, oubliant la guerre et ses massacres, oubliant le sang, oubliant ses cicatrices qu’elle avait baisé, comme pour les apaiser. Il aimait ses soupirs, ses gémissements, ses cris de jouissance, sa façon de le regarder  et il oublia tout sauf elle tandis qu’il se répandait dans son ventre. Acte parjure, indigne si il en est.  Aux yeux de Dieu, elle était sa mère et pourtant, jamais il ne l’avait vu ainsi. Il trahissait son père, les lois, la morale et s’en fichait totalement. Il avait changé, il ne savait pas si c’était en bien ou en mal. Elle l’avait changé, peut-être pas en bien…

Il entendit d’abord la porte qui grince, comme si elle était arrachée de ses gonds, puis une poigne qui le tirait du lit. Il comprit vite, trop vite. Habitué à réagir avec célérité, il ceintura son père prêt à déverser sa rage sur sa femme adultère. Il savait que cela finirait par arriver, il l’avait toujours su mais s’était voilé la face… C’était plus facile comme ça et pourtant ce qui l’attend ne l’est pas.

Il y a de la colère et cette haine cultivée depuis l’enfance. Cette jalousie gonflée de possessivité, un besoin  destructeur qu’il ne se connaissait pas. Encore maintenant, il ne se souvient pas des détails, enfin pas vraiment. Il se souvient de la voix de son père, ce qu’il promettait. De la briser, de lui faire si mal qu’elle ne se relèverait jamais. Elle n’a jamais entendu ces mots, lui si. C’était comme agité un drapeau rouge devant ses yeux, comme ouvrir les vannes déjà si fragiles de ce qu’il  cachait. Il était un homme bien ? Vraiment ? Il n’en était plus très sûr soudainement. Il n’y a que cette rage qui semble n’avoir aucune limite…

Il se souvient avec acuité de ses paumes alors qu’il les regardait avec incrédulité. Rouges, poisseuses. Couvertes du sang. Du regard vide et éteint de son père fixé sur le plafond de la grange.  Il a eu envie de rire, un rire presque hystérique sans doute, c’est encore flou, trop flou, sans doute que sa mémoire ne veut pas se rappeler réellement à quel moment il est devenu un parricide. Pourtant, il n’a pas perdu son sang-froid, c’était étrange. La fourche qui l’avait menacé était désormais plantée dans la cage thoracique de son géniteur et Cathal n’arrivait pas à sentir de la tristesse ou de l’horreur, c’était sans doute le plus terrifiant.

Il mit le feu a la grange, sans état d’âme, laissant le corps bruler,ses propres affaires bruler. Sans doute qu’on lui poserait des questions, oui peut être ou alors l’hypocrisie du village ferait son office. Noirin était partie comme il le lui avait ordonné, et dieu ce qu’il aurait aimé la suivre dans la foulée, mais cela ne pouvait pas se passer ainsi. Il avait entendu les cris des plus proches voisins et bientôt, il y avait une chaine humaine qui s’était mise en place, déversant des seaux d’eau. Non, il n’avait pas pu la suivre tout de suite… Il maquilla un raid ennemi. Ils habitaient la frontière, il était soldat, cela était plausible. Il détruisit tout l'intérieur de la maison, son père l'avait assez amoché pour que cela prouve ses dires. Noirin.. .Noirin était partie en emportant que le strict minimum et, figé sur le pas de la chambre nuptiale de son père, il grinça des dents. Il était inquiet pour elle mais il saurait la retrouver n'importe où...

On l’interrogea, sans grand enthousiasme, la guerre grondait de nouveau et l'on savait qu'il appartenait a son seigneur. L'affaire fut vite expédiée, sans doute ne chercha-t-on jamais les "attaquants" et cela l'arrangeait. Il serait damné pour avoir osé porter la main sur son père, pour lui avoir ôté la vie alors que son existence aurait dût lui être dévoué... Mais qu'importe l'enfer tant qu'il pouvait la serrer dans ses bras...

Il vendit le troupeau, la terre revint à son seigneur qui en fit don a un capitaine loyal. Cathal s'en figeait. Il acheta sa liberté, un cheval et tourna le dos a cette terre définitivement... Il était temps de la retrouver.
.


pseudo ✘ Rïamyi. prénom ✘ Marie âge ✘ Majeure j'vous jure. où avez-vous trouvé le forum ? ✘ *montre Noirin du doigt*. comment le trouvez-vous ? ✘ Bien fournit et sérieux. présence sur le forum ✘ ? 5/7. autre chose à dire ? ✘ Nope.
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Dernière édition par Cathal Matheson le Jeu 25 Juil - 15:16, édité 3 fois
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Nóirín Dòchas
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Eastern Highlands

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Cathal Matheson  Tumblr_m602beG4Z31r1h93zo1_250
Cathal Matheson  296017mimi
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MessageSujet: Re: Cathal Matheson    Cathal Matheson  EmptyLun 22 Juil - 19:34

MON CHERIIIIII :bril: :bril: :bril: :bril: :bril: :bril: :bril: :bril: :bril: :bril: :bril: 
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Bearach MacGuffin
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Fear cuts deeper
Than swords.

There's no shame in fear, my father told me, what matters is how we face it.
Cathal Matheson  995303tumblrmjygpsIBAm1rswapvo1250
So many vows. They make you swear and swear. Defend the King, obey the King, obey your father, protect the innocent, defend the weak. But what if your father despises the King? What if the King massacres the innocent? It's too much. No matter what you do, you're forsaking one vow or another.

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MessageSujet: Re: Cathal Matheson    Cathal Matheson  EmptyLun 22 Juil - 20:03

VOUS ICI :noes:
Comme je suis une petite curieuse, je savais déjà qui c'était *BAFF* Bref, bienvenue, si jamais tu as la moindre question n'hésite pas, on se fera un plaisir de répondre à tes questions :huhu: Et bonne chance pour la fin de cette fiche déjà bien entamée omg :mrow:
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Fillan Forbes
Fillan Forbes

Northern Highlands

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Je suis une souris docile et soumise que l'on a contrainte à rugir

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MessageSujet: Re: Cathal Matheson    Cathal Matheson  EmptyLun 22 Juil - 20:09

ho mais c'est un homme amoureux que je vois là :red: bienvenue :mouton: 
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Floki Denmark
Floki Denmark


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Kill me first because if you don't... Well you can say "Hello" to the God of Death for me.


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MessageSujet: Re: Cathal Matheson    Cathal Matheson  EmptyMar 23 Juil - 17:10

Bienvenue preux chevalier ! :D
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MessageSujet: Re: Cathal Matheson    Cathal Matheson  EmptyMer 24 Juil - 18:10

Merci ! :bril: 

(Oui, oui chérie j'arrive, juste le temps de passer au scalpel des admins xD )
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Bearach MacGuffin
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There's no shame in fear, my father told me, what matters is how we face it.
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So many vows. They make you swear and swear. Defend the King, obey the King, obey your father, protect the innocent, defend the weak. But what if your father despises the King? What if the King massacres the innocent? It's too much. No matter what you do, you're forsaking one vow or another.

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MessageSujet: Re: Cathal Matheson    Cathal Matheson  EmptyJeu 25 Juil - 10:20

Il me faut juste l'aval de Nóirín pour pouvoir te valider :v:
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Nóirín Dòchas
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MessageSujet: Re: Cathal Matheson    Cathal Matheson  EmptyJeu 25 Juil - 12:04

Étant donné que j'ai suivi l'élaboration de la fiche de prêt, je dis OUI, J’ACHÈTE *PAN* :lit: 
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Bearach MacGuffin
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MessageSujet: Re: Cathal Matheson    Cathal Matheson  EmptyJeu 25 Juil - 14:39

Alors juste un micro détail, à un moment tu parles d'un Fergusson, il faudrait simplement changer ce nom là, parce qu'il s'agit d'un clan très important des Lowlands et non pas de paysans I love you
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MessageSujet: Re: Cathal Matheson    Cathal Matheson  EmptyJeu 25 Juil - 15:06

Ah, oui je m'en suis doutée, mais c'est son prénom pas son nom de clan xD Mais si ça va pas, je vais chercher un autre prénom ^_^
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MessageSujet: Re: Cathal Matheson    Cathal Matheson  EmptyJeu 25 Juil - 15:12

Si tu pouvais juste changer histoire d'éviter la confusion, ce serait top :v:
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MessageSujet: Re: Cathal Matheson    Cathal Matheson  EmptyJeu 25 Juil - 15:17

Voilà, j'ai changé pour Blaine /o/
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MessageSujet: Re: Cathal Matheson    Cathal Matheson  EmptyJeu 25 Juil - 15:25

Meala naidheacht oirbh
Mes félicitations, tu es validé(e) !

Merci bien :v: omg

Bravo à toi mon enfant, comme tu dois le deviner : tout est parfait pour que tu puisses tranquillement te balader sur les terres d’Écosse. Avant toute chose, il va falloir faire quelques petites manipulations. Et oui ! Alors, pour commencer, nous te prions s'il te plaît d'aller recenser ton avatar si tu ne veux pas te le faire sucrer, sans le faire nous ne pourrons pas mettre à jour le bottin, puis aussi ta famille si tu as choisis un clan dans les annexes. Pour continuer va donc faire un tour du côté des liens, qui sait ça pourra t'aider à forger des affinités pour ton personnage et dieu seul sait quoi d'autres ! D'ailleurs en parlant d'affinités, si tu as envie de créer un scénario, ça se passe dans ce petit coin sait-on jamais si l'envie te dit ! Et plus qu'un petit point à savoir, jette toi à l'eau en ce qui concerne le flood, y faire un petit tour pour bien s'intégrer et décompresser un petit peu.

Sur ce, tout le staff de WOTW te souhaite de bien t'amuser sur ce forum !
L’Écosse n'attend plus que toi.

©️ will o' the wisp
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