nom ✘ Bien que je sois fier de porter le nom des Hay, j’ai eu la malchance d’être le dernier garçon né. prénom ✘ Lachlan, qui signifie celui qui sourit. Un nom qui me sied. clan ✘ Hay, un clan aisé qui occupe une large partie du territoire des Lowlands. Mon clan, ma famille, pour toujours et à jamais. âge ✘ Depuis peu, vingt-quatre ans. Je suis né en hiver 1099. statut ✘ Je suis fiancé à Rachael Seton. Mais elle était d'abord promise à mon frère Domhnall, avant qu'il ne disparaisse et que tout le monde le pense mort. J’étais réjoui de son retour, jusqu’à ce que Rachael m’échappe. famille ✘ Arran Hay (1063 - 1120, père, décédé), Fenella Hay (1065 - 1120, mère, décédée), Amhlaidh Hay (1087, 36 ans, frère aîné, actuel chef de clan), Domhnall Hay (1096, 27 ans, frère), Mairin Hay (1102, 21 ans, soeur cadette), Melendil Hay (1080, 43 ans, frère de Arran Hay, oncle des héritiers Hay). métier/rang ✘ J’aimerais à dire que je suis un guerrier. Mais je ne suis qu’un simple métallurgiste, suivant sa lignée. Dans les mines, la poussière, le feu et l'acier. qualités ✘ Si l’on me considère encore souvent comme un enfant, j’ose penser que c’est parce que je suis souriant. Sur mes lèvres et dans mes pupilles, on peut lire l’innocence d’un garçon optimiste que rien n’arrête ni ne freine. Je ne tiens pas en place. La guerre, les armes et le sang ne peuvent ternir ma bonne humeur, ma légèreté, mon humour un peu frais. Ainsi, personne ne me prend au sérieux. Ainsi, personne ne songerait à m’envoyer sur le champ de bataille, à mon grand regret dissimulé. Pourtant je suis loyal, je donnerais mon corps et mon âme pour défendre ce qui m’est cher, et enfin, faire mes preuves, prouver ma fidélité. Ma spontanéité m’a jusqu’ici toujours bien accompagné. Je suis persuadé que je ferais un bon guerrier. Je n’aime pas calculer, je fonce. J’agis avant de penser et, quelque part, ça m’a toujours bien aidé. Contrairement à ma sincérité qui m’a souvent fait défaut. Franc ? Peut-être même trop. Mais je ne peux m’empêcher de me rebeller, ou de m’affirmer. Lorsque je n’aime pas, je ne le cache pas. Mais lorsque j’aime, je suis prêt à tout. défauts ✘ Un brin cachottier, je sais quand je dois tenir ma langue, dans mon propre intérêt. Je suis têtu, borné. Quand j’ai une idée derrière la tête, rien ne m’arrête. Je prends les risques, je cours, même si c’est après le danger. D’autant plus que je suis revanchard, sanguinaire. C’est le problème, quand on est quelqu’un d’un peu fier. Je n’aime pas qu’on n’aille pas dans mon sens, qu’on ne cède pas à mes caprices. Ça peut me mettre dans des états excessifs. Colérique, hors de moi, expressif à souhait. D’une brutalité à tout casser. Je passe du blanc au noir. De la lumière à la noirceur. Il n’est pas bon que je tienne une épée dans ces moments-là. loyal(e) envers ? ✘ Les Hay, les Seton et les MacGuffin. groupe ✘ Lowlands. avatar ✘ Robert Sheehan.

QUE PENSES-TU DE CETTE GUERRE ? Le trône revient aux MacGuffin. C’est une guerre, certes qui fait couler du sang, mais elle est inévitable, dans la nécessité de remettre les choses en ordre. Comment pourrait-on encore, après toutes ces années, laisser gouverner une dame qui n’a que faire de son royaume. Je ne doute pas de son amour pour les terres d’Ecosse. Mais son dévouement envers le peuple, c’est une autre histoire. Je pense qu’elle est irresponsable. Je suis persuadé qu’elle a flirté avec la magie, et a mené la reine, sa propre mère, à sa perte. Quant à ses frères, qui doivent avoir l’âge de ma sœur, ce ne sont que des fuyards. Malgré les alliances, je ne crois qu’aux MacGuffin.
TU CROIS AUX LÉGENDES, À LA MAGIE ? Je suis un croyant, évidemment. Les contes et légendes qui sont parvenues à mes oreilles depuis mon chevet d’enfant sont vrais. La magie nous entoure. Il y a des forces surnaturelles qui nous demeurent hors de portée, se jouent même de nous. Sinon, comment expliquez-vous que les nuages soient si près de nos têtes que nous pourrions presque les toucher ; que les corbeaux soient si noirs qu’ils se fondent dans l’obscurité de la nuit et semblent attendre la mort comme s’ils la voyaient ; que l’herbe soit si verte en été mais si blanche en hiver. Enfant, j’ai toujours rêvé de croiser un brownie, et je ne doute pas d’en voir un, un jour.
DES GOÛTS ET DES COULEURS, IL NE FAUT DISCUTER Je ne me prétends pas difficile en matière de goûts. J’aime tout et particulièrement la nature et les animaux pour lesquels j’ai un grand respect. J’ai grandi dehors. Tandis que ma sœur cadette s’attelait à la cuisine et la couture, moi, je lançais mes flèches sur les troncs d’arbre et sautais dans les ruisseaux. Je courrais dans les vastes plaines d’Ecosse, allumais des feux même sous la pluie battante, restais des heures entières à pêcher, et m’entrainais à manier l’épée. Quant à la nourriture, il n’y a rien que je n’aime guère. C’est même très tôt que j’ai agrémenté mes repas d’un gobelet de whisky. La seule chose pour laquelle j’ai peu d’intérêt et qu’il m’arrive à détester, est la métallurgie.
ET DANS DIX ANS ? J’ai toujours rêvé de marquer les esprits, de devenir un héros. Je ne me vois pas encore longtemps continuer sur cette voie, autrement dit, rester tranquille chez moi avec mon métal et mes draps de soie ; invisible et méconnu. J’ai besoin d’air et de nature, d’armes et de combat. J’ai envie de me battre, vivre une aventure, découvrir des choses encore inconnues. Un jour, je partirai de chez moi et montrerai à tout à chacun de quoi je suis capable. Je vivrais comme si chaque jour était peut-être le dernier.

Il se tenait là, debout comme un piquet. Il respirait, silencieusement. Ses pieds nus épousaient parfaitement la texture boueuse du sol, alors que de fines brindilles d’herbe s’insinuaient entre ses orteils. Domhnall lui avait conseillé d’enlever ses bottes afin de ne pas effrayer la bête. Le faon, échine courbée, ne s’était aperçu de rien et se repaissait tranquillement. L’arc qu’il tenait fermement ne faisait qu’un avec son bras tendu, comme si la flèche pointue n’était que le prolongement de son membre. Son souffle frais glissait fébrilement hors de sa gorge, ses oreilles percevaient le moindre son de la forêt, le moindre murmure. Il était prêt à tirer, prêt à l’achever. Lachlan bomba sa poitrine comme pour donner plus d’espace à son cœur qui semblait tambouriner, se mordit la lèvre inférieure, plissa les yeux et lâcha la flèche dans le vent. « NON ! » Il l’avait manqué de peu, mais juste assez pour que l’animal prenne la fuite. L’enfant jeta furieusement son arc au sol et l’écrasa d’un pied mal avisé. Il savait qu’il manquait encore d’entraînement, mais il ne supportait pas l’échec. Il voulait, lui aussi, être fort et brave comme ses frères. Râlant, pestant et geignant bruyamment, il perçut néanmoins un rire derrière lui, n’appartenant à nul autre que sa sœur. Faisant aussitôt volte-face, une grimace enragée déforma ses traits. Son rythme cardiaque s’accéléra, d’autant plus lorsqu’il vit l’air totalement détaché de son frère, Domhnall. « Arrête, il n’y a rien d’amusant ! » hurla Lachlan à l’attention de Mairin qui se tenait le ventre. Sa respiration se fit plus saccadée tandis que ses poings se serraient jusqu’à s’en écorcher les ongles. « J’ai dit arrête ! » Les doigts du garçon étaient désormais enroulés autour du mince cou de sa sœur, agrippant sa peau et ses mèches de cheveux frivoles. Il détestait cela. Il détestait faire du mal mais il ne répondait plus de son corps lorsqu’il était en colère. Les yeux embués, il n’était même plus sûr de qui il tenait entre ses mains, même pas certain qu’il n’était pas en train de rêver. Il se contentait de serrer, aussi fort qu’il le pouvait, complètement détaché de la réalité. Il n’entendait plus les murmures de la forêt, seulement son cœur qui criait et ses oreilles qui bourdonnaient. Mais très vite, il se sentit tiré en arrière, et peu à peu, prit conscience de ce qu’il avait fait. Ce fut la première et dernière fois qu’il posait les mains sur sa sœur. Domhnall encerclait Lachlan de ses bras déjà forts et chuchotait à son oreille dans le but de l’apaiser. C’était ainsi, ses crises d’hystérie. Parfois allant jusqu’à une telle extrême, mais toujours, il y avait Domhnall. Le simple son de sa voix calmait les ardeurs de Lachlan. Amhlaidh qui avait entendu les cris de Mairin se précipitait vers eux, et c’est en voyant les rougeurs sur le cou de la petite fille apeurée qu’il comprit pourquoi ses frères se tenaient dans une telle posture. « Lâche-le maintenant. Lachlan… viens ici. » À contrecœur, l’enfant obéit. Lachlan n’aimait pas son plus grand frère, il avait même du mal à le considérer comme tel. Il lui semblait plutôt qu’il était un parent éloigné, faisant l’autorité, quelque chose comme ça. Mais sûrement pas un frère. « Tu ne frapperas plus jamais une femme, tu m’as bien compris ? Va t’excuser auprès de Mairin. Et pour te punir, cette nuit, tu dormiras à la forge. » Lachlan, têtu comme un âne refusa promptement, encore offensé par les moqueries de sa sœur. S’ensuivit une dispute entre les frères jusqu’à ce que la petite fille, derrière le dos de Lachlan, l’enlace et repose sa tête contre lui. Un silence gênant s’installa, puis Amhlaidh s’en alla. « Je suis désolé, ça n’arrivera plus jamais. Plus jamais je ne te blesserai, et je ne laisserai personne te faire du mal. » Lachlan, la voix tremblante prit sa petite sœur dans ses bras, très peu soucieux que Domhnall le voit ainsi. De toute manière, son frère ne l’avait jamais mal jugé. Quelque part, enfoui en lui, même s’il ne l’acceptait, Lachlan savait qu’il était la vilaine petite brebis des enfants Hay.




Jusqu’à la lisière de la forêt, on entendait les craquements du charbon qui se consumait sous l’ardeur du feu et les battements du marteau qui cognait contre l’enclume. On entendait même le fer se refroidir sous l’huile. Le front sale de Lachlan gouttelait de sueur tandis qu’il frappait dans un rythme acharné. Il faisait une chaleur étouffante entre ces murs poussiéreux. Il régnait une atmosphère mordante et misérable en ces lieux. La belle promise, Rachael, était assise dans un coin, pâle et silencieuse comme un spectre. Quiconque aurait pu la confondre avec un fantôme, en ces temps malheureux. Cela faisait bien longtemps que Domhnall était parti, que personne n’avait eu signe de lui. Tout le monde pensait qu’il avait péri sur les champs de bataille. Tout le monde sauf elle. Rachael, qui l’attendait encore, toujours. La douce fille aux cheveux de lune. L’enfant aux yeux de brume. Elle pleurait, veuve avant d’être mariée, l’âme égarée dans les couloirs du domaine. Depuis des lunes elle ne jurait que par sa peine. Mais c’était le cœur de Lachlan qui était déchiré. Il se haïssait, ô combien il se haïssait de l’aimer. Si, lorsque Domhnall était encore en vie, il n’éprouvait aucun remord à la contempler, tout avait changé à sa mort. Il était envahi de regrets. Il se maudissait, à vrai dire, se sentait comme s’il avait volé un bien précieux à son frère décédé. Son frère Domhnall qui l’avait toujours surpassé. Ce n’était pas ainsi qu’il avait imaginé se confronter à lui. Ce n’était pas par tricherie du destin qu’il aurait dû l’emporter. Non, ça aurait dû être un combat à l’amiable, une course fraternelle. Mais le temps avait apaisé ses remords, et l’amour qu’il vouait à Rachael avait cicatrisé ses plaies. Domhnall était mort, il s’était rendu à l’évidence, des mois de cela. Il n’aurait jamais pu montrer à quel point il était affaibli par la perte alors que c’était lui qui prenait la relève. Amhlaidh, qui se faisait dévorer par la maladie, avait promis Rachael à Lachlan. Et le garçon n’aurait jamais pu montrer sa détresse à sa future épouse qui elle-même nécessitait toute son attention. Il n’aurait pu faire autrement, il l’aimait. Il était bien trop heureux de se savoir bientôt uni à elle, pour se laisser submerger par la peine. En vérité, à ses côtés, il était tout sauf malheureux. Lachlan releva un bras et s’essuya le front. Les battements de son cœur déjà acharnés s’accélèrent lorsqu’il la regarda. Si belle, elle était si belle. Le visage encadré par ses boucles humides plaquées contre sa peau, il lança un sourire à Rachael. Mais il savait pertinemment qu’elle pensait encore à Domhnall, même après tout ce temps. Même après tous les efforts fournis de Lachlan, pour se faire aimer. Mais il ne perdait pas espoir, il espérait encore qu’un jour, elle succomberait au charme du cadet dévoué. Soudain, la grande porte de la forge s’ouvrit dans un grand fracas, et Melendil se trouvait dans l’embrasure, essoufflé. « Mon oncle ? » lâcha Lachlan dans l’air, innocent et curieux de savoir pourquoi le plus âgé des Hay se trouvait dans un tel état. « Il est de retour. Domhnall est de retour. » souffla alors l’homme dans une solennité sans pareille. Un silence ébahi s’installa pour ne laisser entendre que le bois qui brûlait, jusqu’à ce que le marteau du jeune Hay lui glisse entre les doigts et résonne en fracas près de ses pieds. Lachlan, jamais, ne put se libérer des sentiments qu’il éprouvait à l’égard de Rachael. Ce n’était pas non plus comme s’il avait essayé. Mais il aurait dû, il aurait dû. Car à ce moment précis, si son cœur claquait et hurlait, ce n’était pas pour la joie de retrouver un être cher que l’on croyait mort. Si son cœur se déchirait, c’était bien parce que Rachael venait de revenir d’entre les morts, là, maintenant, à ce simple nom. Domhnall. Alors que Lachlan avait tenté des mois durant de la rendre heureuse, désormais, elle lui échappait. Colombe éprise de liberté, s’évadant d’une cage rouillée.

pseudo ✘ lysenn. prénom ✘ justine. âge ✘ 20. où avez-vous trouvé le forum ? ✘ Rachael m'a indiqué le chemin. comment le trouvez-vous ? ✘ doux, frais, pratique, beau, complet. présence sur le forum ✘ 5-J/7 même si c'est en coup de vent parfois. autre chose à dire ? ✘ ce forum est un petit bijou, c'est mon premier médiéval donc me tapez pas, vous avez l'air adorables, et j'aime la neige.