nom ✘ MacGuffin. prénom ✘ Eileen. Il signifie l'éclat de soleil. clan ✘ MacGuffin. âge ✘ 17 ans. statut ✘ Célibataire, surement future fiancée ? Qui sait. famille ✘ Première fille de Gabran MacGuffin et de sa deuxième épouse, Sorcha MacGuffin ; aînée de Rhona MacGuffin et demi-soeur de Bearach MacGuffin métier/rang ✘ Véritable dame des MacGuffin. qualités ✘ Innocente, gentille, courageuse, complaisante, loyale. défauts ✘ Naïve, influençable, inconsciente, coeur d’artichaut, hypocrite, légèrement snobe avec quelques personnes. loyale envers ? ✘ Sa mère Sorcha. groupe ✘ Lowlands. avatar ✘ Sophie Turner.

QUE PENSES-TU DE CETTE GUERRE ? A quoi sert une guerre si ce n'est pour trancher des têtes et pourfendre des coeurs ? Je ne connais la guerre que par cette façon dont on a de me la raconter. Je ne ressens pas les émotions de ses femmes qui voient leurs maris, leurs frères, leurs fils y partir. Je trouve que la guerre est inutile seulement, mon point de vue ne l'empêchera jamais alors, à quoi sert-il de le donner ? Je pense seulement qu'il faudrait être plus intelligent que ça. Mais, de toute évidence, tant que le sourire de mère sera animé par cette guerre et ce qu'il s'y passe, je serais satisfaite et ce, bien malgré moi. Puis, si elle est là, c'est forcément qu'il le faut, non ? Une guerre n'est jamais commencée pour le plaisir. Du moins, elle n'aurait pas autant d'impact sur le monde. Seulement elle est là et moi, je n'y peux rien. Comme beaucoup de monde, je suis enfermée dans ce cercle et en tant que femme, je n'ai rien à en redire. Mais, ça n'empêche pas que, d'un côté, même si elle m'ennuie, je suis pour qu'on la mène à bien, que nous, les MacGuffin, nous gagnions.
TU CROIS AUX LÉGENDES, À LA MAGIE ? Lorsque j'étais petite, on me racontait souvent toutes sortes d'histoires. Elles étaient toutes tellement étrange qu'elles me plaisaient. J'aimais me perdre dans les rêves à travers elles. Parfois, je restais à ma fenêtre pendant des heures alors qu'il était tard rien que pour avoir une chance de voir l'ombre d'une créature magique. Mais jamais elles ne sont venues à moi. La réalité m'est rentrée dedans avec tellement de force que j'ai souvent été triste. Des mensonges, voilà ce que ses histoires étaient. Pourtant, elles me font toujours rêver. Alors, oui peut-être que j'y crois, au fond de moi.
DES GOÛTS ET DES COULEURS, IL NE FAUT DISCUTER D'abord, avant de dire que j'aime mère, je dirais que j'aime la musique. A elle seule, la musique est capable de transporter un coeur. J'ai toujours aimé la moindre petite mélodie. Qu'elle soit triste ou non, je me sens toujours bien lorsque j'en entends. Aussi, j'adore rester des heures dans ma chambre à rêvasser. C'est étrange n'est-ce pas ? Pourtant, je m'en contente. Le rêve est en quelque sorte une façon de vivre. Je ne suis pas spécialement du genre à aller vers les autres pour discuter contrairement à certaine personne. Rester dans mon coin et imaginer un monde totalement différent du nôtre est quelque chose qui me contente tout particulièrement. J'adore tout aussi la soie. Son touché et ses caresses sont merveilleusement douces. Je ne comprends pas pourquoi peu de gens peuvent en profiter. Mère aussi d'ailleurs. Il fallait bien que j'en parle après tout. Mais mère est la personne que j'aime le plus au monde. Elle dépasse toutes les passions du monde et tout l'amour que pourrait porter un homme à une femme. Ce genre de chose, tout simplement. En réalité, je n'ai pas l'impression d'aimer beaucoup de chose. Je me souviens même qu'un jour, quelqu'un m'a dit que tout ce que je peux bien aimer ne vient pas de moi.
La passion est quelque chose qui pourrait faire frémir plus d'une personne au monde. Je sais véritablement ce qui me passionne. La nuit dans ma chambre, me saisir de cette plume et écrire un conte. Jamais ils ne parlent d'amour, jamais ils ne parlent de moi. Seulement d'une fille cachée derrière un mur, regardant les autres vivres. Je ne pense pas qu'il s'agit d'une réelle passion. Seulement, pour me détendre il n'y a pas meilleur remède que celui-ci.

J'ai beaucoup de mal avec ma famille. Mise à part mère, les autres ne me plaisent pas. Il y a père qui ne s'est jamais comporté comme tel avec moi, Rhona cette petite soeur désolante et bien sûr, Bearach, ce frère méprisé. Je pourrais les aimer c'est vrai, mais ils sont mon plus grand dégout. Mère ne les aime pas, moi non plus. Sinon, je ne suis pas un être de violence. La violence même me dégoûte. Je suis plus pour la parole et la façon d'être que pour les mains ou les armes. Si ça ne tenait qu'à moi, je supprimerais tout ça pour y mettre autre chose à la place. Mais c'est impossible n'est-ce pas ? Alors, je me dégoûte de tout ce qu'il se passe. Je n'aime pas les poissons non plus, rien que regarder dans leurs yeux me laisse des hauts le coeur.
ET DANS DIX ANS ? L'avenir... De quoi est-il fait ? Personne ne peut le savoir et pourtant, moi je pense pouvoir le deviner. Peut-être que je serais mariée et que j'aurais six enfants ? Oui, c'est surement cela. En tant que femme, en tant que dame MacGuffin, ma main sera surement promise à quelqu'un. Ou peut-être que je serais morte, disparue, effacée ? L'avenir, je n'en ai pas peur, mais je ne pense pas vouloir le connaitre. Cependant, j'espère qu'il sera beaucoup moins douloureux que le présent.

Lors de cet après-midi d'été, alors que le soleil tapait fortement contre la terre et contre les êtres qui la peuplaient, une petite fille, à travers sa grande demeure courrait. Ses cheveux roux, lui arrivant à ses épaules étaient complètement défaits alors que sa robe teintée de bleu et aux fils d'or était légèrement débrayée. Elle bousculait parfois quelqu'un et dès que son regard se faisait désoler, celui de la personne était plutôt étonnée. Il était rare qu'on puisse la voir courir ainsi, tenant dans ses mains un bouquet de fleurs violettes. Et dès qu'elle arriva à destination, un sourire se forma sur ses petites lèvres alors qu'elle tendait le bouquet à une femme lui ressemblant étrangement. « Mère regardez, j'ai trouvé de la lavande rien que pour vous ! ». Malgré son air complètement débrayé et le rouge présent sur ses joues, cette femme qui se trouvait être sa mère la gratifia d'un sourire, même s'il était moins magique que celui de sa fille. « Eileen, combien de fois t'aies-je dis de ne pas courir comme ça, tu es toute débrayée maintenant. Viens, je vais arranger ça ». Et après ses mots, elle tira sa fille avec elle alors que, n'ayant fait aucun commentaire sur son bouquet, cette dernière fit la tête tout en le gardant en main.


Une fois de plus, elle s'était éveillée en pleine nuit. Pour une raison encore inconnue, elle avait rêvé de son enfance. Du moins d'une petite partie de cette dernière. Et dès que ses paupières furent décollées, une forte odeur de lavande pénétra ses narines pour la faire cligner des yeux. Voilà donc pourquoi elle avait rêvé de ce moment si particulier alors. Tournant la tête vers le côté, elle vit sur sa petite table un énorme bouquet de lavande fraichement cueillis la veille par ses propres soins. Elle ne les offrait juste plus à sa mère à présent et préférait les garder, s'enivrer de leur odeur si forte mais, si plaisante. Tendant sa main vers le bouquet, elle laissa ses doigts caresser ses fleurs violettes avant de les saisir et les ramener contre elle. Elle ne les avait pas misent dans un vase mais bien posé sur le bois. Posé sur son ventre, ses doigts jouant avec elle referma les yeux. Maintenant, l'odeur était beaucoup plus forte mais, ça n'était pas pour lui déplaire. Ainsi, elle se sentait réellement transportée.

Il y a dix-sept ans, un être est venu sur terre. Comparé à toutes les naissances du monde, celle-ci n’était clairement pas attendue par le peuple, par les autres. Sa propre famille ne l’attendait pas vraiment. Personne ne désirait voir cet être voir le jour. Et pourtant, un beau bébé joufflue et à la crinière rousse avait vu le jour. Et bien qu’elle ne puisse s’en rappeler, une seule personne n’était réellement fière de sa venue sur terre et aujourd’hui, cette même personne est celle qui la chérit le plus au monde, celle qui fait de sa vie ce qu’elle est.

Et comme toute histoire, il faut bien que la sienne commence quelque part.

Eileen, 7 ans.

« Est-ce que ça veut dire que Bearach ne m'aime pas ? »

Une fois de plus, elle était assise sur les genoux de sa mère qui lui peignait tendrement les cheveux. Elle aimait beaucoup ses rares moments, car sa mère s'occupait d'elle comme personne d'autre. De toute façon, personne d'autre ne le faisait à par ceux qui en étaient obligés. Mais jamais personne n'avait le regard aussi animé que celui de Sorcha, sa tendre mère qu'elle ne voulait jamais laisser. « Tu sais ma petite Eileen, il n'a jamais voulu que tu sois là. Il a toujours voulu être seul et tu es arrivée. » Il n'était pas rare qu'elle et sa mère aient une discussion de ce genre-là. Mais à chaque fois qu'elles parlaient ensemble. Ou plutôt qu'elle écoutait sa mère elle se sentait, énormément triste. Comme si à chaque fois une autre part de vérité venait l'enlacer. « Mais s'il ne m'aime pas, pourquoi peut-il sourire à Rhona ? » Et encore une fois, sa mère ne semblait pas avoir la réponse. A la place, sous un élan de tendresse, elle embrassa la chevelure à présent soyeuse de sa petite fille comme si ainsi, elle pourrait lui faire oublier toutes ses questions, toutes ses interrogations qui pourrissaient son âme. Elle lui disait souvent qu'elle devait arrêter de se poser des questions et laisser son instinct parler pour elle. Mais Eileen avait besoin de tout savoir, de tout comprendre. Souvent, lorsqu'elle regardait les autres, surtout son frère et sa soeur, elle sentait une pointe de jalousie monter à travers toute sa personne. Pourquoi ne venaient-ils pas jouer avec elle ? Eileen avait besoin, au fond d'elle, que quelqu'un ai besoin de sa présence. Mais elle l'avait trouvé, cet être parfait qui ne la quitterait jamais. Même en pleine nuit, lorsqu'elle n'arrivait pas à dormir, sa mère l'accueillait entre ses bras pour la rassurer, pour lui raconter des histoires. Déjà à son âge, elle ne voyait qu'elle, comme si un fil transparent les reliaient toutes les deux. Comme si son coeur ne pouvait que battre à travers elle. Eileen voulait toujours lui faire plaisir, lui offrir le moindre petit cadeau. Et bien que sa mère ne dise jamais rien, elle les retrouvait toujours dans sa chambre lorsqu'elle y venait. Oui, Sorcha ne disait rien, mais par son simple regard, sa fille comprenait, elle comprenait qu'elle l'aimait. Pour elle c'était suffisant, ou presque ?

Il y a toujours une ombre sur le tableau n'est-ce pas ? Et celle-ci est son père. Eileen avait toujours trouvée son père impressionnant. Il était grand, beau et fort. Du moins elle savait qu'il l'était, elle le devinait. Pourquoi le deviner ? Etant donné qu'elle ne le voyait jamais très longtemps de près. Souvent, elle restait cachée au coin d'un mur pour observer son père jouer avec Rhona et à chaque fois, c'était la même chose qui se produisait à l'intérieur d'elle. Une pointe de jalousie, une tristesse infinie. A chaque fois elle revoyait et revivait la même chose. Pourtant, elle aimait s'imaginer à la place de Rhona lorsqu'elle fermait les yeux. Elle aimait s'y imaginer et voir son père la prendre dans ses bras. A chaque fois, un petit sourire venait à ses lèvres pour retomber dès qu'elle remettait le pied dans la réalité. Autant le dire, même si sa famille était là, présente, elle se sentait terriblement seule. Elle perdait à chaque fois ses repères, comme si le monde, la vie lui jouait des tours. Elle voulait aimer son père, elle voulait être aimée de lui. Quel enfant ne désirerait pas ceci ? C'est comme si deux clans s'étaient formés dans la même famille. Il y avait sa mère, elle, puis les autres. Voilà comment était sa vie d'enfant. « Je déteste le goût salé des larmes. » Elle était dans la chambre de sa mère, une fois de plus caché entre ses bras alors que cette dernière la berçait. « Pleures-tu ? Etait-ce à nouveau la preuve d'une vérité ? Pleurait-elle trop ? Elle était si fatiguée mais, pour elle chaque nuit, chaque lune elle pouvait rester éveillée. Rien que si elle le lui demandait. « Non mère, je n'y arrive pas, je n'y arrive plus. Est-ce mal de ne plus vouloir pleurer ? » Etait-elle devenue inhumaine si elle ne pleurait plus ? « Non, au contraire. Cela prouve que tu es plus forte qu'on le croit. Ne fais pas attention aux autres Eileen. Tu vaux beaucoup plus qu'eux. Tu sais bien que je t'aime n'est-ce pas ? Ferme les yeux et laisse-toi emporter. Tu n'as besoin de personne à par moi. » Et bien satisfaite de savoir qu'au moins ici quelqu'un laissait de la place dans son coeur pour elle, elle ferma les yeux pour se laisser emporter par la fatigue. Oubliant sa peine, tenant entre ses bras sa mère.

Eileen, 12 ans.

« Tu ne comprend vraiment rien Eileen, laisse moi tranquille ! »
Elle n'arrivait toujours pas à y croire tout comme sa mère n'y croyait pas non plus. Comment Rhona, sa soeur et celle qu'elle avait autant chérit pouvait-elle la laisser tomber pour leur frère ? Elle ne comprenait pas. Pourtant, elle essayait vraiment. Mais il faut croire que les choses sont beaucoup plus dures à comprendre que ce qu'on peut imaginer. Eileen n'avait jamais imaginé que ce moment pouvait un jour arriver. Elle était souvent restée avec Rhona, même lorsqu'elles étaient toutes petites. Surtout lorsqu'elles l'étaient d'ailleurs. Mais que maintenant elle puisse la rejeter comme ça, s'engueulant avec elle la plupart du temps. Mais dans le fond, même si elle se sentait atrocement énervée contre sa cadette de deux années elle pouvait bien la comprendre. Il était même presque normal qu'elle la fuie comme ça. Rhona préférait les gens heureux, pas ceux se cachant derrière une personne, car la vie est trop dure pour eux. Et c'est exactement ce qu'Eileen faisait, elle se cachait derrière sa mère en la laissant lui donner les solutions de la vie. Parfois elle voulait chercher toute seule mais à chaque fois son visage lui revenait et le réconfort l'accompagnait. Oui, ça se devine. Malgré les années, elle était toujours aussi seule. Son père ne voyait que les autres, son frère et elle s'entendait aussi bien qu'un chien et un chat. Puis quant à Rhona, cette dernière s'était éloignée sans se retourner. Sa mère avait donc toujours eu raison, elle n'avait personne si ce n'est elle. Eileen en était bien heureuse. Sa mère ne l'abandonnait pas. Elle le lui avait promis et en prime, elle tenait autant à cette promesse qu'elle tenait à la vie. Le soulagement même vivait donc en Eileen.

Mais était-elle aussi seule qu'elle le pensait réellement ? Avec le temps, les gens l'entourant étaient de plus en plus gentils avec elle. Peut-être qu'ils avaient compris que son coeur n'était pas empli de poison comme ils semblaient vouloir le croire autrefois. Sa mère lui avait un jour dit que c'était parce que son être entier n'est que pureté. Elle ne savait pourtant pas ce que la pureté pouvait vraiment apporter dans le monde. C'était comme si avec sa mère près d'elle rien ne pouvait la toucher, rien ne pouvait l'atteindre. Mais elle voulait, elle voulait vraiment comprendre les bases et les secrets de ce monde qu'elle ne pouvait pourtant pas connaitre comme elle le désirait. Oui, parfois elle rêvait de cela, monter sur un cheval et galoper toujours tout droit pour apprendre de quelles couleurs est la vie autre part. Elle ne rêvait pourtant pas d'aventure, plutôt de découverte. Enfermée ici avec sa mère elle ne pouvait que connaitre ce qu'elle désirait lui montrer, lui apprendre. Bien sûr elle en était heureuse mais, elle rêvait de pouvoir voir la couleur des fleurs autre pars.

Eileen, 15 ans.

« Etes-vous toujours autant effrayée par la nuit, ma sœur ? »

Il n'était pas rare qu'elle et Bearach se croise dans un couloir. Et contre toutes les attentes, même s'ils semblaient proches lorsque la situation le demandait, une fois qu'ils étaient seuls, leurs discussions et leurs regards n'étaient formés que de pics qu'ils se lançaient. Ils ne s'aimaient pas, réellement pas, pourtant ils le cachaient à beaucoup de monde pour éviter de faire de leur différence une grande faiblesse. Et pourtant, la voix amère qu'utilisait Eileen était bel et bien réelle. Mais le détestait-elle réellement ? Non, ce sentiment de haine envers lui n'était pas le sien. Elle savait que dans le fond elle pouvait l'aimer, qu'elle pouvait voir en lui le signe d'un héros. Mais Sorcha ne l'aimait pas. Et si Sorcha ne l'aimait pas alors elle ne pouvait pas l'aimer non plus. Et comme souvent, elle ne disait rien, passant à ses côtés sans même plus le regarder. C'était trop tard pour commencer à s'aimer comme un frère et une soeur le devrait. Pour Rhona s'était pareil, même si elle essayait encore de la rallier à sa cause tout semblait déjà être écrit. Comme si quelqu'un, une divinité s'amusait à faire de sa vie ce qu'elle ne voulait pas. Pourquoi tout se passait ainsi pour Eileen ? Lorsqu'elle demandait à sa mère, elle n'avait pas de réponse. Elle ne faisait que dire à quel point elle pouvait l'aimer. Et comme toujours, l'adolescente s'en contentait, heureuse une nouvelle fois. Sa tristesse et son manque étaient balayé par l'amour maternel. « Mère, que voulez-vous que je fasse ? Vous le savez, je ferais tout ce que je peux pour vous, même ce qui m'est impossible » L'amour d'une mère, celui d'une fille. Elle était prête à donner son propre coeur à sa mère si elle le lui demandait. Seulement, elle ne se rendait pas compte que s'était justement ce qu'elle tenait en main depuis le tout début. Elle ne faisait que lui sourire, lui promettant la loyauté depuis son enfance, car dans sa main, trônait toujours cette même fleur qui la suivait. La lavande qui, même arraché à la terre l'ayant fait naître, reste loyal à ce qu'elle est, à ce qui la fait vivre.

« Sachez, Eileen que je vous cherche prestement un mari à présent »

Alors, voilà la réalité de la vie ? Son père avec lequel les discussions étaient toujours ainsi voulait donc enfin à se débarrasser d'elle comme on arrache une mauvaise herbe pour l'oublier au plus vite. Lorsque cette nouvelle était tombée, elle s'était bloquée durant quelques secondes, comme si le temps avait trouvé la faille pour s'arrêter et se reposer quelque peu. Et juste après l'avoir quitté, avoir quitté cet être qui jamais n'avait éprouvé le moindre sentiment pour elle, Eileen s'était réfugié dans les bras de sa mère qui comme à chaque instant restaient ouverts pour elle. « Allez-vous le laisser faire mère ? » Jamais elle ne pourrait accepter cette chose. Elle ne voulait surtout pas finir séparer d'elle, elle ne voulait pas perdre ses repères. Pour elle tout aété écrit et à chaque fois le nom de sa mère venait avec le sien.

« Jamais, jamais nous ne serons séparées ma petite Eileen. Ne l'oublies pas, je te tiendrais toujours entre mes bras. Ma fille. » Le discours rassurant d'une mère et les yeux se fermant d'une fille. Si sa mère était souvent comparée à une sorcière, elle ne voyait que le majestueux côté angélique de cette femme. Elle allait la tenir dans ses bras, pour toute une vie.

Un sursaut la prenant, elle se redressa. Son visage dégoulinait de sueur et son coeur semblait taper près de ses oreilles tant elle pouvait entendre les pulsations de ce dernier. Eileen n'aimait pas dormir lorsque ce genre de choses lui arrivait. Elle détestait la nuit autant qu'elle l'adorait à cause de cela. Elle n'aimait vraiment pas revoir les passages de son enfance, le livre de sa vie se devait de rester fermer et cacher sous son lit. Jamais, au grand jamais les choses ne doivent être vécus une deuxième fois. Mais une chose était vraiment étrange. Plus ça lui arrivait plus le visage de sa tendre mère semblait caché. Comme s'il s'effaçait avec le temps. Mais cette chose était impossible. Aucune malédiction ne lui ferait ça. « Je n'ai pas peur de toi. » A qui parlait-elle ? Elle parlait au vent, elle parlait au temps. Et alors qu'elle soupirait de soulagement en constatant qu'aucune réponse ne lui était envoyée, elle porta ses mains à son ventre juste avant de se rendre compte que les lavandes étaient toujours là. Et dès lors qu'elle y porta son regard elle vit à quel point elle les avait massacrés durant son sommeil. Elles étaient arrachées, détruite. Alors, cela voulait-il dire que la loyauté aussi à des faiblesses ?

pseudo ✘ BANSHEE. prénom ✘ . âge ✘ 18 ans. où avez-vous trouvé le forum ? ✘ Une certaine personne m'a montrée le chemin (aa). comment le trouvez-vous ? ✘ Avant même qu'il voit le jour je le trouvais mégasupertrop bien. présence sur le forum ✘ 6/7. autre chose à dire ? ✘ Je suis un ange .

Comme j'ai pu te le dire : ta fiche déchire. Ta plume est juste trop canon, ce questionnement qui me tue, t'as tout claqué, tout owned et j'ai bien hâte de te voir faire évoluer la jolie Eileen. Sur ce, je t'aime et je te valide. Juste que tu penses à faire gaffe aux petites fautes.

Bravo à toi mon enfant, comme tu dois le deviner : tout est parfait pour que tu puisses tranquillement te balader sur les terres d’Écosse. Avant toute chose, il va falloir faire quelques petites manipulations. Et oui ! Alors, pour commencer, nous te prions s'il te plaît d'aller recenser ton avatar si tu ne veux pas te le faire sucrer, sans le faire nous ne pourrons pas mettre à jour le bottin. Pour continuer va donc faire un tour du côté des liens, qui sait ça pourra t'aider à forger des affinités pour ton personnage et dieu seul sait quoi d'autres ! D'ailleurs en parlant d'affinités, si tu as envie de créer un scénario, ça se passe dans ce petit coin là sait-on jamais si l'envie te dit ! Et plus qu'un petit point à savoir, jette toi à l'eau en ce qui concerne le flood, y faire un petit tour pour bien s'intégrer et décompresser un petit peu.

Sur ce, tout le staff de WOTW te souhaite de bien t'amuser sur ce forum !
L’Écosse n'attend plus que toi.