| | | Gabran MacGuffin ♠ Could we dream together |  |
| | Auteur | Message |
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Gabran MacGuffin
Lowlands
▷ MESSAGES : 1045 ▷ INSCRIPTION : 15/03/2013 ▷ LOCALISATION : Lowlands ▷ ÂGE : Quarante années ▷ HUMEUR : Circonspecte 
« La parole humaine est un chaudron fêlé où nous battons des mélodies à en faire danser les ours, quand on voudrait attendrir les étoiles. »
  Guidé par la Force
 | | Sujet: Gabran MacGuffin ♠ Could we dream together Ven 15 Mar - 21:18 | |
| Gabran MacGuffin « Guidé par la Force. »  nom ✘ MacGuffin prénom ✘ Gabran clan ✘ MacGuffin âge ✘ Quarante années statut ✘ Amour défunt et affligé, remarié à Sorcha MacGuffin née Chattam famille ✘ Fils de feu Lord Mor MacGuffin et feue Dame Eileen, premier né d'une fratrie de cinq enfants, deux frères et deux soeur, époux de Dame Sorcha et père d'une trinité : un aîné, Bearach, une cadette, Eileen, et une benjamine, Rhona métier/rang ✘ Chef de Clan qualités ✘ Intègre - Circonspect - Avenant - Rêveur - Persévérant défauts ✘ Mélancolique - Rétrospectif - Distant - Rancunier - Opiniâtre loyal envers ? ✘ Mon patronyme et mes féaux groupe ✘ Lowlands avatar ✘ Michael Fassbender
QUE PENSES-TU DE CETTE GUERRE ?
« La Concorde est un noble idéal, mais ce n'est qu'une chimère pour ceux qui fuient la véracité, aussi cruelle puisse t-elle être. Cela, les MacGuffin l'ont compris, nous fûmes les derniers à prendre les armes pour nous élancer de toutes nos âmes dans une guerre qui, je le sais, ne trouvera pas d'achèvement demain. Quatre têtes ceintes d'orgueil, de volonté et d'intérêt pour les leurs, réunies autour de la même table, il fallait s'attendre à pareil dénouement... Et pourtant, j'eus foi que nous pourrions quitter le Conseil sans envie d'en découdre les uns avec les autres, mais il n'était point possible de se mentir : la présente reine est inapte à gouverner, son intronisation n'est que l'oeuvre de sa filiation avec le précédent souverain, elle n'était pas prête, elle ne le sera jamais. Je larmoie alors chaque jour que Dieu fait pour les braves de mon peuple qui ont offert leur vie à cette cause, juste ou non. Et cette cause, est-elle stupide ? Aucune guerre n'est sensée, mais elles sont, la plupart du temps, nécessaires. Alors oui, j'y prends part, nous y prenons part, dans les Lowlands, galvanisés par notre force et notre dévotion, et jamais, nous ne courberons l'échine. Ma voix va aux miens, mais avant de songer à asseoir une croupe MacGuffin sur le trône d'Ecosse, c'est de prospérité dont je souhaite, qui que soit l'olibrius couronné. A défaut d'entente entre tous les clans, gageons que nous pourrons au moins vivre en paix, chacun dans son foyer. »
TU CROIS AUX LÉGENDES, À LA MAGIE ?
« Puissé-je vivre dans un opuscule, il serait celui des mythes, de ces récits fantasmagoriques accouchés du Rêve des Hommes. En ce bas monde, rien ne serait à même de survivre sans ésotérisme, sans fait inexplicable pour nous prouver que notre impéritie de l'univers est encore profonde, niellée dans la terre. Si je prête foi à tout cela ? Les légendes ne trouvent plus admirateur que je ne le suis, depuis toujours, je précède ou suis mes entrainements et coercitions par l'étude de ces contes. Il est important de considérer qu'ils naquirent de faits ayant existé, et pas seulement de la vésanie de quelques-uns et des fabulations d'autres. Y croire, mais s'en méfier, être critique, et alerte, toujours privilégier la prudence. Un jour, Cormag MacGuffin, illustre penseur de son époque, a dit : " La légende, qu'est-ce, sinon une ligne qui, partie d'une vérité, revient à cette vérité après avoir fait le tour du ciel ? ". »
DES GOÛTS ET DES COULEURS, IL NE FAUT DISCUTER.
« La personnalité d'un quidam est telle une voie lactée, jaspée d'étrangetés, inconstante et propice à une pléthore d'interprétations. Même si j'avais la présomption de dresser mon autoportrait ou de me lancer dans la rédaction de mes mémoires, je serais assurément incapable d'être exact. Il est dit qu'un homme possède trois caractères distincts, celui qu'il a, celui qu'il pense avoir et celui que ses pairs lui donnent. Dans ce cas, comment diable se résumer ? J'aime... Dois-je commencer comme cela ?... J'aime, la sérénité... Et pourtant, c'est une notion que je n'ai plus connue depuis longtemps, l'ataraxie me manque. Mais j'apprécie tout ce qui est enclin à m'en rapprocher, ou du moins, ce qui me permet de m'échapper du quotidien... Le calme, un bon livre, un peu de notre musique traditionnelle, une patenôtre dans un lieu saint, la beauté de mes terres... J'aime à me contenter de peu, il est important de profiter des choses simples que nous possédons, car bien trop souvent, nous quêtons dans la difficulté. J'admets être une âme sensible, je me complais autant dans la psalmodie des lames qui s'entrechoquent à l'entrainement que dans une oeuvre de prosodie, je deviens aisément contemplatif devant l'art, et l'art est vaste. Mais je suis et resterai un guerrier, un héraut de l'équité, je l'espère. Rien ne me rebute plus que l'injustice et la perfidie – et Grand Dieu, en ces temps de guerre, la corruption est partout... J'ai bien peur qu'elle soit même en mon propre logis. J'abhorre la rustauderie et les British, aussi, mais pour ces derniers, c'est une autre histoire... C'est pour tout cela que je tente de préparer mon fils pour son futur rôle au sein du clan, l'un de mes souhaits les plus chers est de pouvoir être un bon père... A défaut d'être en mesure de l'être pour tous mes enfants, j'espère au moins l'être pour Bearach. »
ET DANS DIX ANS ?
« L'avenir est trop nébuleux pour s'y projeter et le destin ne nous épargne jamais de ses tribulations et vicissitudes... Que serai-je demain ? Une question bien plus opportune qu'à savoir ce que je pourrai être dans une ou deux décennies, en subodorant que je sois encore de ce monde... Pour l'heure, je refuse de me façonner trop d'espoirs qui ne feront que me désenchanter plus que je ne le suis aujourd'hui. Mais comme tout à chacun, je me nourris de quelques desseins, oui, d'ici là, j'espère de tout coeur que la guerre ne sera plus et que je serai là pour pouvoir admirer sa fin. Si je ne suis alors plus en mesure d'assurer mon rôle de chef de clan, je gage que mon fils aura pris ma place et s'en montrera digne, telle l'éducation qu'il a reçue. Que mes féaux vivent loin des ombres et de la famine, que nos terres puissent prospérer comme depuis d'innombrables siècles. Plus qu'une empreinte que je désirerais hypothétiquement laisser, j'aimerais avoir pu apporter quelque chose de bien en ce bas monde, avoir pu le panser d'un peu de ses meurtrissures. Alors, et seulement alors, je pourrai réaliser mon plus grand rêve, et m'en aller retrouver ma défunte bien aimée, quelque part où l'affliction n'est plus... »
© will o' the wisp
Dernière édition par Gabran MacGuffin le Sam 16 Mar - 3:26, édité 6 fois |
| | | | Gabran MacGuffin
Lowlands
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« La parole humaine est un chaudron fêlé où nous battons des mélodies à en faire danser les ours, quand on voudrait attendrir les étoiles. »
Guidé par la Force
| | Sujet: Re: Gabran MacGuffin ♠ Could we dream together Ven 15 Mar - 21:20 | |
| A True Account « L'amour meurtrier. L'amour infâme.
L'amour funeste. L'Amour. »  « La parole humaine est un chaudron fêlé où nous battons des mélodies à en faire danser les ours, quand on voudrait attendrir les étoiles. » ...
| Missive à l'attention de laird Gabran MacGuffin | | | Laird MacGuffin,
Mon ami, le vieil apophtegme qui dit « Noires ailes, noires nouvelles. » puise ici toute sa véracité, je le crains. Par ce freux, j'aurais aimé vous faire part d'un quelconque fait mémorable supposément réconfortant pour vos terres, hélas, que Dieu nous garde, je vous supplie de rallier mon fief dans les plus brefs délais. Jamais je ne me serais octroyé tant d'irrévérence si la situation n'était point aussi critique, je vous en conjure, j'ai besoin de vous. Dans mes dernières épîtres, je vous avais fait part de mes soupçons quant à quelque intrigue que nos voisins des Eastern Highlands auraient ourdis à notre encontre, notamment à celui de mes terres. J'ai bien peur que ces suspicions ne soient malheureusement pas le fruit de ma paranoïa, tout me porte à croire que les miens et moi-même sommes la cible d'une offensive à venir. A l'instant où je vous écris, j'ai doublé les effectifs de factionnaires autour de ma demeure et de celles de mes serfs, mais la plèbe tremble. Votre venue permettrait de les rassurer, et je l'espère, de dissuader nos détracteurs de passer à l'acte. J'envoie femmes et enfants en lieu sûr, rien ne m'affligerait plus que de les voir souffrir de cette guerre, et en attendant de vous lire, je continuerai à prier notre Père à tous.
Que celui-ci vous garde et bénisse les Lowlands.
Votre fidèle féal, Seigneur Germhall.
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« Pardonne-moi... »
Nulle guerre ne peut alléguer la cruauté de l'humanité. Nulle guerre... N'est digne d'être prônée comme l'on brandit l'étendard de Dieu. Et qui sont les Hommes, pauvres mortels, pour se prétendre ses hérauts sur terre... L'iniquité de la vie s'alliait aux flammes du purgatoire, et un carcan sacré corsetait douloureusement le coeur de Gabran. Il y avait tant de questions à se poser sur cette bataille qui semblait... Sempiternelle... Une pléiade de doutes et au moins autant de regrets... Au moins autant de morts sur la conscience, pour un quidam tel que lui, aux cimes de sa hiérarchie. Il ne parvenait à lénifier sa culpabilité d'être l'un des Quatre auxquels l'on pouvait imputer la conflagration qui plongeait le pays dans d'inextricables enfers, chaque jour un peu plus, chaque aube... Toujours plus. Et des aurores aux crépuscules, chacun subissait la vanité et les erreurs de jugement de quelques-uns qui n'étaient parvenus à trouver la voie de la collaboration, et de l'ataraxie. Si certains ne souffraient nullement d'une situation qui durait depuis bien trop longtemps, lui, n'était pas de ceux-ci. Son âme larmoyait les perles lacrymales que ses prunelles diaphanes refusaient de libérer, il pleurait avec les siens, avec un peuple, qui ne faisait que lui obéir... Bien pire, qui ne faisait que lui être dévoué. Juché sur un destrier à la robe de jais, aussi noire que l'atmosphère dans laquelle tous étaient plongés, l'auguste seigneur observait, dans un mutisme aussi froid que sépulcral. Il mirait, toute l'horreur illustrée qui valsait devant eux, l'humble chaumière, et son feu. Non pas celui d'un âtre tout logiquement dédié à cet effet, les pénates entiers brûlaient et gerbaient une opaque et sombre nue qui montait jusqu'aux cieux. A plusieurs mètres, ils étaient là, le chef de clan et son triste arroi, ils s'étaient déplacés jusqu'à bien au-delà de Livingstone pour répondre à l'appel d'une lettre réceptionnée quelques temps plus tôt. Le seigneur Germhall était des leurs, toujours en vie, du moins, en apparence... Le lieu sûr auquel il avait fait référence, n'eut finalement pas été aussi sûr que cela, et s'en allait présentement en fumée. Ce dernier avait candidement cru que la ferme de l'un de ses serfs serait la cache parfaite, le temps qu'il puisse prendre les devants... Leurs ennemis s'étaient malheureusement avérés plus matois, et désormais, il n'y avait plus de femme, ni d'enfants pour le pauvre homme.
« Père... » Les calots de givre du pater en question biaisèrent lentement en direction du phonème qui s'était élevé. « Et maintenant... ? » Interrogea modestement Bearach, la mine basse, et pris d'une indicible commisération. Dans un silence tout aussi obscur que son état d'esprit, Gabran ne le quitta pas des yeux. Il avait demandé à son fils de l'accompagner dans ce déplacement - chose qu'il ne regrettait point en dépit des circonstances, il n'était plus un enfant qu'il tentait de préserver des abjections de la réalité. - mais il ne put s'empêcher de songer au pire, de s'imaginer en père et époux éploré, tout comme l'était actuellement Germhall. Aux pieds des nombreuses montures, ce dernier, retenu par deux de ses pairs, s'époumonait à en perdre haleine, de rage, de chagrin, d'ineffables affres. Ceux qu'il aimait et avait tenté de protéger n'étaient plus que cendres dans ce brasier qui finirait jusqu'à la plus chétive poutre de la maison. De l'autre côté, le fermier qui n'avait fait que rendre service, étreignait les membres de sa famille, et contemplait sa demeure et celle de ses aïeux périr. Par quel miracle avaient-ils survécu ? Nul n'en avait la moindre idée, mais qu'importait, alors que le crépitement de l'incendie psalmodiait atrocement aux oreilles de tous les spectateurs. « Maintenant... Nous prions. »
A la fragrance de l'encens pontifical, aux mille lueurs des cierges allumés, et à ce silence parochial, ses rotules touchaient le sol de cette maison, celle de Dieu. Le lord se complaisait dans l'humble paroisse d'un hameau dans lequel ils avaient fait halte, avant de rejoindre le domaine du nouveau veuf. Ces derniers jours avaient été éprouvants, auteurs d'une profusion de méchefs et contrariétés, il se sentait... Ereinté, et tout autant indigné. Le malheur qui avait frappé son fidèle vassal trônait en despote dans la hiérarchie des ombres qui l'assombrissaient un peu plus à chaque fois, il n'avait guère pu être à la hauteur de ce que l'on attendait de lui. Etait-il à rosser pour cela ? L'erreur est humaine, l'auraient seriné quelques-uns, et il n'était pas la main qui avait outrageusement offert des vies aux flammes de l'enfer. Il savait que Germhall décocherait sa rancune en direction des autres clans et se galvaniserait de ses pertes, pour mieux en découdre avec leurs antagonistes et se plonger à corps perdu dans la guerre qui faisait rage. Pourtant, il doutait que cette perspective soit d'excellent augure, elle n'était que le signe qu'ils s'envasaient inexorablement dans le cloaque de la belligérance, dont ils ne pourraient décidément plus s'extirper... Mais il compatissait à son tourment. Assurément trop, ses propres réminiscences le tarabustaient inlassablement. Depuis toujours élevé à assumer les fonctions pour lesquelles il était né, Gabran n'avait jamais eu d'autres choix que se forger une cuirasse de roche – Qui voudrait donc d'un chef de faible constitution ? Contraint d'endurer sans jamais faillir, de porter le fardeau de ses terres, comme son père avant lui... Il en omettait parfois qu'il n'était qu'un homme, et n'osait y songer qu'en ces instants de recueillement, où il était seul avec lui-même. Des parents partis trop tôt, une jeunesse maculée de coercitions, une existence, au final, de laquelle il n'avait jamais vraiment eu le plein contrôle. Et sa défunte âme soeur... Diane, un nom niellé dans le granit de son coeur, un amour qui même après tant d'années, l'emplissait d'une amertume viscérale. Pouvait-elle être fière de ce qu'il était devenu... De ce que leur fils était... Leur fils ?... Son héritier était indubitablement la gemme qu'il chérissait comme aucune autre, ce qu'il possédait encore de plus précieux. Et ses filles... Tant de sentiments paradoxaux à leur sujet, un même émoi concernant la mère de ces dernières, celle dont l'union scellait cet anneau d'or à son annulaire senestre. C'était comme refuser d'avoir les idées limpides, mais son esprit était happé par tant d'autres priorités... Il devenait un quidam bien trop complexe.
Sa patenôtre aux pieds d'une divine ronde-bosse prenait fin, ses phalanges pressèrent le rosaire qui ne le quittait jamais pour se réconforter de son toucher, et qu'il effleura des lippes. Ses iris cérulés se redévoilèrent au monde, forts d'une piété qu'il était bon de préserver en ces temps de fléau. Il se releva ensuite et réajusta sa longue pèlerine, avant de se détourner et de se diriger vers les huis pour regagner l'extérieur. Après quelques foulées toutefois, il rencontra un prêtre qui désirait vraisemblablement lui dire un mot. Il le salua d'une mouvance de la tête puis entreprit. « C'est un honneur de vous voir dans notre église, milaird. Puis-je vous poser une question ? Faites donc mon père. » Le religieux tritura le chapelet qui ornementait ses mains, il sembla songer. « Pensez-vous que se battre pour le trône d'Ecosse est une cause perdue ? » L'interrogation pouvait surprendre, Gabran l'accueillit avec placidité mais non pas moins de réflexion. Son regard se tourna vers la statue devant laquelle il avait prié : Saint Jude, protecteur des causes désespérées, et certainement la source de la question qui venait de lui être adressée. L'ecclésiastique en avait peut-être tiré des conclusions hâtives, mais sa curiosité demeurait judicieuse et digne d'une réponse sincère. « Non. Je pense que la paix entre les hommes en est une. Perdez-vous foi en l'humanité ? Peut-être. Notre Seigneur est magnanime, il a façonné ses enfants avec des défauts et les met tous les jours à l'épreuve. La vie est une épreuve. Il ne tient qu'à nous d'en franchir les obstacles du mieux possible, nul n'est parfait, mais il est toujours des décisions qui nous rapprochent de notre Père à tous. L'inverse est tout aussi vrai... Pardonnez-moi, il me faut y aller. Dieu vous bénisse, Gabran MacGuffin. Amen. »
Le sieur fit le signe de croix, puis après une ultime oeillade, il se détourna pour sortir de la sainte bâtisse, devant laquelle s'était amassée une petite foule. Parmi elle, il distingua sans nul mal Bearach ainsi que l'un de ses frères cadets, et le reste de la cohorte qui l'avait accompagné jusqu'ici. Agenouillés et meurtris en plein coeur de la place, deux énergumènes que l'on avait traités avec si peu d'égard que l'un d'eux y avait perdu un oeil, ce qui ne l'empêchait pas de mirer le lord des Lowlands avec un alliage d'aversion et d'angoisse avec celui qui lui restait encore. En hauteur sur les marches de la paroisse, Gabran toisa le piètre binôme tandis qu'un sigisbée vint à lui pour lui susurrer quelques explications à l'oreille. Il n'eut cependant guère le temps de le faire, le seigneur Germhall fit une entrée pour le moins remarquée, bousculant tout individu se trouvant sur son passage, son estoc siffla gracieusement en glissant hors de son fourreau, puis il vociféra. « MEURTRIERS ! FILS DE PUTAIN ! » Son ire fut la plus concise des informations, prompt qu'il fut à étêter ceux qui étaient manifestement les responsables du drame qui les avaient tous réunis ici. L'âme vengeresse fut arrêtée dans son élan par ses homologues, car le chef n'avait point encore parlé. Les détails lui furent alors furtivement fournis, pointant allègrement la culpabilité des bélîtres qui n'avaient pas même tenté de prôner leur innocuité, refusant toutefois de se confondre en dénonciation. Ne craignaient-ils pas la mort ? Leur extorquer des renseignements pouvait être opportun, car il était impossible de deviner pour le compte de quel démon ils avaient oeuvré, mais il s'interrogea sur la nécessité de cela. Il ne s'agissait, au fond, que des conséquences de la guerre, et le féal en viduité ne tarda guère à quémander châtiment, bientôt suivi par des villageois courroucés. La conversation avec le prêtre lui revint alors, les décisions n'étaient qu'une manière de se rapprocher, ou de s'éloigner, de Dieu. Il leva les yeux vers un ciel clairsemé de nuages, comme dans l'espoir d'y trouver une réponse, mais s'il prit le temps avant de s'exprimer, son choix était fait depuis longtemps. Ses calots se reposèrent sur les misérables, puis une fois que la masse populaire fut lénifiée, son timbre condamna. « Aux bûchers. » La sentence fit naître l'euphorie générale, rapidement, les olibrius y furent conduits et convenablement installés. Ils périraient par les flammes desquelles ils s'étaient servis, un feu lustral qui les vouerait aux affres éternelles. Germhall fut naturellement celui qui tint la torche purificatrice et qui entama le supplice, sous l'attention pas moins inquiète du MacGuffin. Ces morts supplémentaires ne lui ramèneraient malheureusement ni sa femme, ni ses enfants, et il le savait, le temps n'apaisait pas toujours les blessures... A défaut de cela, ils retiraient au moins deux épines dans l'échine de ce monde, même si leur agonie hurlante ne lui apporta aucune réelle satisfaction. Ce n'était pas la première et point la dernière fois que les Lowlands, pleuraient.
pseudo ✘ Je n'en ai pas vraiment prénom ✘ Mystère number 1 âge ✘ 21 ans où avez-vous trouvé le forum ? ✘ Sur un Top Site comment le trouvez-vous ? ✘ Très bien en dépit des quelques fautes d'orthographe qui se sont glissées dans quelques coins, mais c'est du détail, on s'en fiche ! présence sur le forum ✘ 5j/7. autre chose à dire ? ✘ MACGUFFIN RULES   will o' the wisp
Dernière édition par Gabran MacGuffin le Lun 18 Mar - 15:49, édité 10 fois |
| | | | Invité
Invité
| | Sujet: Re: Gabran MacGuffin ♠ Could we dream together Ven 15 Mar - 21:34 | |
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| | | | Eremon Dunegan
Western Highlands and islands
▷ ÂGE IRL : 32 ▷ MESSAGES : 1259 ▷ INSCRIPTION : 02/01/2013 ▷ LOCALISATION : Dans ma salle d'entrainement. Elle se trouve au château MacNeil, aux Western highlands et islands. ▷ ÂGE : 30 ans ▷ HUMEUR : En grand dilemme. 
IT'S LIMITLESS Si tu as rêvé dans les eaux sombres, dans la pénombre, si la lueur des profondeurs t’attire aussi, ne me retiens pas ; même si les bras froids du tendre océan te saisissent, englacent ton cœur, tu me rejoindras, ne me sauve pas, coule avec moi, ne me retiens pas...
« Il était comme mon frère, on n’aimait pas son frère de cette façon. »
« Si tu désires une chose, il n’y a que toi qui devras te démener pour l’obtenir. Personne ne le fera à ta place. Et si tu tombes, tu te relèves. Toujours. » Esras Dunegan.
| | Sujet: Re: Gabran MacGuffin ♠ Could we dream together Ven 15 Mar - 21:53 | |
| Bienvenue !  |
| | | | Invité
Invité
| | Sujet: Re: Gabran MacGuffin ♠ Could we dream together Ven 15 Mar - 21:56 | |
| bienvenue  excellent choix de PV  |
| | | | Invité
Invité
| | Sujet: Re: Gabran MacGuffin ♠ Could we dream together Ven 15 Mar - 22:15 | |
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| | | | Gabran MacGuffin
Lowlands
▷ MESSAGES : 1045 ▷ INSCRIPTION : 15/03/2013 ▷ LOCALISATION : Lowlands ▷ ÂGE : Quarante années ▷ HUMEUR : Circonspecte
« La parole humaine est un chaudron fêlé où nous battons des mélodies à en faire danser les ours, quand on voudrait attendrir les étoiles. »
Guidé par la Force
| | Sujet: Re: Gabran MacGuffin ♠ Could we dream together Ven 15 Mar - 22:19 | |
| Merci à tous !  J'avance doucement mais sûrement, déjà deux questions de faites ! * sort * Eileen -> Ô chair de ma chair, je t'aime aussi, c'est juste que je le sais pas encore !  /ZBAAAF/  |
| | | | Aodhan Macintosh
Western Highlands and islands
▷ MESSAGES : 1467 ▷ INSCRIPTION : 01/03/2013 ▷ LOCALISATION : Try to save his land, people. ▷ ÂGE : 33 ans ▷ HUMEUR : Exécrable ! Vi Veri Veniversum Vivus Vici.
In peace there's nothing so becomes a man
As modest stillness and humility:
But when the blast of war blows in our ears,
Then imitate the action of the tiger;
Stiffen the sinews, summon up the blood,
Disguise fair nature with hard-favour'd rage.
| | Sujet: Re: Gabran MacGuffin ♠ Could we dream together Ven 15 Mar - 23:51 | |
| Biiiiienvenue mon ennemi sexy ! :P |
| | | | Rachael Seton
Lowlands
▷ MESSAGES : 459 ▷ INSCRIPTION : 27/01/2013 ▷ LOCALISATION : quelque part, dans les Lowlands. ▷ ÂGE : 24 ans. ▷ HUMEUR : maussade. 
REQUIEM AETERNAM.Libera me, Domine, de morte æterna, in die illa tremenda, quando coeli movendi sunt et terra, dum veneris iudicare sæculum per ignem.
| | Sujet: Re: Gabran MacGuffin ♠ Could we dream together Sam 16 Mar - 8:31 | |
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| | | | Liusaidh MacDonald
Western Highlands and islands
▷ MESSAGES : 555 ▷ INSCRIPTION : 12/02/2013 ▷ LOCALISATION : Western Highlands and Islands ▷ ÂGE : 24 ans ▷ HUMEUR : calme 
| | Sujet: Re: Gabran MacGuffin ♠ Could we dream together Sam 16 Mar - 9:06 | |
| Bienvenue  |
| | | | Cailean Findley
Western Highlands and islands
▷ MESSAGES : 522 ▷ INSCRIPTION : 19/12/2012 ▷ LOCALISATION : le nez plongé dans un vieil ouvrage ▷ ÂGE : 30 ans ▷ HUMEUR : soucieuse 
| | Sujet: Re: Gabran MacGuffin ♠ Could we dream together Sam 16 Mar - 9:28 | |
| Fuaaah je plussoie Rach'  j'ai vraiment hâte de voir ton histoire, ta plume est superbe  bienvenue parmi nous évidemment, je salue le choix de PV  |
| | | | Gabran MacGuffin
Lowlands
▷ MESSAGES : 1045 ▷ INSCRIPTION : 15/03/2013 ▷ LOCALISATION : Lowlands ▷ ÂGE : Quarante années ▷ HUMEUR : Circonspecte
« La parole humaine est un chaudron fêlé où nous battons des mélodies à en faire danser les ours, quand on voudrait attendrir les étoiles. »
Guidé par la Force
| | Sujet: Re: Gabran MacGuffin ♠ Could we dream together Sam 16 Mar - 11:58 | |
| Merci beaucoup ! Je tâcherai de ne pas vous décevoir |
| | | | Eireen Dunegan
Western Highlands and islands
▷ MESSAGES : 1277 ▷ INSCRIPTION : 05/01/2013 ▷ LOCALISATION : Probablement en train de traumatiser un homme de plus quelque part dans les Western Highlands ▷ ÂGE : 24 ans ▷ HUMEUR : Sauvage « I am a lion-hearted girl »
Woman ? Is that meant to insult me ? I would return the slap,
if I took you for a man. 
I want to weep. I want to be comforted. I'm so tired of being strong. I want to be foolish and frightened for once. Just for a small while, that's all. A day. An hour.
| | Sujet: Re: Gabran MacGuffin ♠ Could we dream together Sam 16 Mar - 12:39 | |
| Bienvenue  Michael, ralala  Bonne chance pour la fin de ta fiche |
| | | | Fillan Forbes
Northern Highlands
▷ MESSAGES : 212 ▷ INSCRIPTION : 08/01/2013 ▷ LOCALISATION : les terres du clan Forbes ▷ ÂGE : 25 ans ▷ HUMEUR : pacifiste 
« Grâce, guide nous » Je suis une souris docile et soumise que l'on a contrainte à rugir
Caf-Pow, Mach'(icons), GoT (quote)
| | Sujet: Re: Gabran MacGuffin ♠ Could we dream together Sam 16 Mar - 12:42 | |
| Bienvenue *éponge sa bave* |
| | | | Gabran MacGuffin
Lowlands
▷ MESSAGES : 1045 ▷ INSCRIPTION : 15/03/2013 ▷ LOCALISATION : Lowlands ▷ ÂGE : Quarante années ▷ HUMEUR : Circonspecte
« La parole humaine est un chaudron fêlé où nous battons des mélodies à en faire danser les ours, quand on voudrait attendrir les étoiles. »
Guidé par la Force
| | Sujet: Re: Gabran MacGuffin ♠ Could we dream together Sam 16 Mar - 13:56 | |
| Merci à vous ! Je suis pas mal occupé ce week-end, je ne pense pas avoir le temps de finir ma fiche, mais je réattaque dès le début de semaine, promis ! |
| | | | Rachael Seton
Lowlands
▷ MESSAGES : 459 ▷ INSCRIPTION : 27/01/2013 ▷ LOCALISATION : quelque part, dans les Lowlands. ▷ ÂGE : 24 ans. ▷ HUMEUR : maussade.
REQUIEM AETERNAM. Libera me, Domine, de morte æterna, in die illa tremenda, quando coeli movendi sunt et terra, dum veneris iudicare sæculum per ignem.
| | Sujet: Re: Gabran MacGuffin ♠ Could we dream together Mar 19 Mar - 16:26 | |
| Meala naidheacht oirbh Mes félicitations, tu es validé(e) !  MAIS QUE DIRE ? Oh jeezus christ. Sincèrement, j'ai adoré les réponses au question, c'est beau tout plein, et je sens que tu vas faire des merveilles avec le king des Lowlands. C'est donc avec fort grand plaisir monsieur que je vous valide.  Bravo à toi mon enfant, comme tu dois le deviner : tout est parfait pour que tu puisses tranquillement te balader sur les terres d’Écosse. Avant toute chose, il va falloir faire quelques petites manipulations. Et oui ! Alors, pour commencer, nous te prions s'il te plaît d'aller recenser ton avatar si tu ne veux pas te le faire sucrer, sans le faire nous ne pourrons pas mettre à jour le bottin. Pour continuer va donc faire un tour du côté des liens, qui sait ça pourra t'aider à forger des affinités pour ton personnage et dieu seul sait quoi d'autres ! D'ailleurs en parlant d'affinités, si tu as envie de créer un scénario, ça se passe dans ce petit coin là sait-on jamais si l'envie te dit ! Et plus qu'un petit point à savoir, jette toi à l'eau en ce qui concerne le flood, y faire un petit tour pour bien s'intégrer et décompresser un petit peu. Sur ce, tout le staff de WOTW te souhaite de bien t'amuser sur ce forum !  L’Écosse n'attend plus que toi. will o' the wisp |
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| | Sujet: Re: Gabran MacGuffin ♠ Could we dream together | |
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| | | | | | Gabran MacGuffin ♠ Could we dream together | |
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Mon papa, mon papa, mon papaaaaaaa 
même si c'est pas l'amour entre nous, je suis contente de voir qu'un nouveau MacGuffin est là. C'est que je me sentais un peu seule moi 
Puis on a tellement la classe en plus que non, je ne comprend pas 
(puis bordel, ça c'est un père qu'on a envie de violer /SBAAAAF/ je me tais ! 
puis michael 
