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 Oui j'ai peur, non je ne le montrerai pas ! || Muig

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Lily Morgan
Lily Morgan

Lowlands

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"Je ne mourrais pas de cette main pleine de sang !"
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MessageSujet: Oui j'ai peur, non je ne le montrerai pas ! || Muig   Oui j'ai peur, non je ne le montrerai pas ! || Muig EmptyDim 13 Oct - 19:01

Lily & Muig
I'm looking for freedom.
Où étais-je... ? Que faisais-je ici ? Je n'avais rien demandé à personne, sauf la permission de vivre avec mes démons, avec ma souffrance qui rongeait mes entrailles. Je ne savais pas si deux adorables nièce, ni si ma cousine avaient survécut mais je savais que mon cousin gisait parmi les décombres de mon village d'adoption. Attachée, les mains liées et tenues par ce qui semblait être leur chef : je marchais inconsciemment derrière son cheval tandis qu'il me tirait. Mes pieds répétaient les mouvements mais mon esprit était ailleurs. J'étais déconnectée de la réalité, pour moi il n'y avait plus rien à espérer. J'avais été souillée, ce qui m'attendait serait peut-être même bien pire... Je ne savais pas. Mais au fond de moi : je n'étais plus effrayée. Dans ma tête il n'y avait plus rien, plus un souvenir joyeux, le son mélodieux des rires de ma sœur était partie laissant en moi une tristesse qui jamais ne se ternira. Où étaient passés ces souvenirs si heureux qui me permettais de garder la tête haute ? Ils devaient être partit avec l'aube, me laissant seule.
Ainsi, je marchais sans vraiment marcher, le regard fixé devant moi. Derrière, marchait une jeune fille de 13 ans, l'âge qu'aurait Caoihme et deux autres femmes qui avaient survécu... Malheureusement. Les hommes nous regardaient avec envie, j'avais la chance d'avoir ma robe encore intacte ce qui n'était pas le cas des deux demoiselles. Aucune expression n'était lisible sur mon visage, à la moindre occasion je m'enfuirais. Je préparais déjà des plans dans ma tête pour pouvoir partir, pour pouvoir quitter cette bande de bandit et j'emmenais avec moi la plus jeune de nous quatre. Mise à l'écart durant l'arrêt, je regardais au loin les deux femmes de mon village qui étaient emmenées dans la forêt. Qu'allaient-ils leur faire ? Des cris répondirent à ma question. Je ferma alors doucement les yeux et je me mis à prier. La jeune fille était attachée à côté de moi. Elle était pâle, ses lèvres étaient bleus et pourtant elle transpirait. Ce mal : je savais ce qu'il l'attendait.

« Hey... Je ne sais pas si tu te souviens de moi, mais je t'ai soigné la dernière fois qu'on s'est vu...
-Lily... ? »

J'esquissais tant bien que mal un sourire, je tirais un peu sur la corde pour m'approcher d'elle et poser ma tête sur la sienne :

« Ca va aller d'accord ? Le vent tourne toujours... »

La demoiselle se mit à pleurer, je ne pouvais même pas la prendre dans mes bras et la bercer... Les hommes étant reposer, le convoi repartit : nous n'étions plus que deux. J'entendais les pas de la jeune Maïlis derrière moi qui traînaient de plus en plus, elle tomba à un moment : de fatigue, de fièvre m’entraînant dans sa chute mais ce n'est pas pour cela que le leader s'arrêta.

« Allez Maïlis, ne t'arrête pas, ça va aller...
-Je... Je ne peux plus... »

Je vis un des hommes proche de nous, serrer sa hache : non ! Il ne lui ferait pas de mal, je ne voulais pas qu'elle meurt de cette façon. De toute façon, la maladie finirait tôt ou tard par la prendre. Je tirais sur la corde pour l'aider à se relever, elle suivit le mouvement et s'accrocha à mes mains. A la nuit tombée, ils nous attachèrent à un arbre. La corde étant moins serrée qu'à la précédente halte, je profitais que les hommes soient devant le feu pour les enlever non sans m'écorcher violemment les mains. Une fois ces dernières libres, je pris la jeune fille dans mes bras. Elle était brûlante, elle hallucinait... Comme le faisait Caoihme avant de mourir. Malgré la boule qui se formait dans ma gorge, je me mis à chanter doucement :

« Land of the Bear and Land of the Eagle.
Land that gave us birth and blessing.
Land that pulled us ever homeward.
We will go home across the mountains.
We will go home,
We will go home,
We will go home.
Hear our singing, hear our longing. »

Les yeux doucement fermés, je la berçais, je répétais cette chanson que ma mère me chantait, que j'avais chanté à Allan, Seumas mais également Caoihme... Des larmes coulaient sur mes joues, silencieuses, à peine audible. Quand je sentis son corps se décontracté, je posais mon index et mon majeur sous sa gorge et en ne sentant rien compris tout de suite... Elle venait de mourir dans mes bras... J'étais donc seule maintenant, en ré ouvrant les yeux : je découvris que le Leader était là. Mon regard se plongea dans le sien sans sourciller, oui il faisait peur, non je ne voulais pas me soumettre ! Je continuais de serrer le corps de la jeune fille sans pour autant lui parler. Il n'entendra rien de ma part, aucun mot ne sortira de ma bouche.


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MessageSujet: Re: Oui j'ai peur, non je ne le montrerai pas ! || Muig   Oui j'ai peur, non je ne le montrerai pas ! || Muig EmptyDim 13 Oct - 21:57




Lily & Muig

Le printemps était enfin de retour ; voilà qui était une bonne nouvelle pour mon clan et moi-même. Inspirant l'air frais avec une certaine satisfaction, je jetai un coup d’œil en arrière de ma monture qui avançait d'un pas déterminé. Le spectacle que m'offrit cette œillade me ravit ; une troupe d'hommes progressant avec confiance derrière mes pas sans même plus me poser de questions, les trésors d'un pillage qui s'était révélé être un succès et quelques esclaves à revendre. De quoi me rendre heureux.  Décidant d'offrir un peu de repos mérité à l'entièreté du groupe, ma décision fut accueillie avec joie, les sourires venant illuminer les visages de mes compagnons me le confirmèrent.  J'observais quelques uns d'entre eux s'emparer de deux demoiselles dénudées faisant partie du butin ; vérifiant qu'il ne s'agissait pas de celle que j'avais personnellement choisie, je les laissais s'éclipser plus profondément dans les bois et n'eus pas à attendre longtemps pour deviner ce qu'ils leur faisaient subir. Secouant légèrement la tête tout en sentant mes lèvres s'étirer sous l'ombre d'un sourire, je me fis la réflexion que certains de mes hommes n'étaient décidément pas très patient et allaient bien vite en besogne. Jetant un œil à la femme dont j'avais prôné l'exclusivité, je remarquai qu'elle parlait avec une jeune demoiselle qu'un des miens avait jugé bon de faire prisonnière. Ah, le stupide animal ! Un seul coup d’œil sur elle suffisait pour deviner que la maladie la rongeait. Soupirant, je maudis celui qui l'avait faite prisonnière avant d'ordonner à tous de se relever ; nous repartions. Sans même attendre l'entièreté des hommes présents, je pris la route, traînant derrière moi la malade et cette demoiselle dont la beauté lui avait valu d'être épargnée. J'avais pris l'habitude de sélectionner l'une ou l'autre demoiselle durant nos pillages dont je gardais l'usage personnel, si je puis dire, indiquant ainsi à mes hommes que quoi qu'ils en pensent, je restais leur ultime chef, tel le loup dominant d'une puissante meute.  

La nuit nous indiquant doucement qu'elle allait nous envelopper de son obscur manteau, nous dressâmes le campement avec la rapidité et l'efficacité d'une bande de pillards ravageant l'Ecosse depuis déjà bien longtemps. J'aimais ma condition, ce pouvoir qui émanait d'elle. J'étais tant redouté par le peuple qu'admiré par ces hommes me suivant, parfois avec la peur au ventre ; tous savaient que jamais je n'hésiterai à passer ma lame sous l'une de leur gorge, pour peu de choses en plus. Ceci dit, ces derniers temps s'étaient révélés relativement calmes sur ce point ; les tensions s'en étaient allées avec le retour d'une météo moins rude, les esprits avaient cessé de s'échauffer pour un rien. Enfin, presque. Les conflits, bien que moins fréquents, restaient toujours présents, prenant tout de même une moindre importance. Souvent, mes compagnons se chamaillaient pour une question de butin, de filles ou encore d'emplacement volé. Je les surveilles toujours du coin de l’œil, ne m'imposant jamais dans leur règlement de compte tant que ceux-ci ne remettaient pas en question l'avenir du clan.

Assis au coin du feu, je fus témoin d'une nouvelle engueulade portant cette fois-ci sur une de nos pertes durant notre dernier pillage. L'un accusait l'autre d'avoir jeté son frère sur la furie que nous avions dernièrement capturé. Intrigué par leurs éclats de voix, je leur jetai un œil ce qui donna l'occasion à l'accusateur de m'exposer le problème plus concrètement, m'expliquant que la chienne que j'avais épargné devait payer pour cet affront. Mirant les deux hommes d'un air peu convaincu, j'haussai lentement les épaules avant de leur déclarer, non sans un sadisme certain « Je lui donnerai l'occasion de se racheter, sois tranquille. »  Ma déclaration sembla suffire à sa soif de vengeance à en croire la tape amicale qu'il m'adressa avant de disparaître en compagnie de son interlocuteur, avec qui il se trouvait en meilleurs termes. Cette petite conversation me donna irrémédiablement l'envie de rendre visite à la principale intéressée. Je me dirigeai alors vers elle et le spectacle que je découvris me laissa coi un instant. Observant la scène, le chant que la demoiselle poussa eut le don de m'intriguer. L'écoutant sans mot dire, je restai immobile jusqu'à ce qu'elle ouvre enfin les yeux, mes pupilles plongées dans les siennes. Fronçant subtilement les sourcils en remarquant que la captive ne semblait pas décidée à baisser le regard, je m'approchai soudainement d'elle, l'agrippant à la gorge, ayant eu l'occasion de noter qu'elle s'était défaite de ses liens.  « Pourrais-tu m'expliquer ce qui te donne le droit de me défier ainsi ? » Le comportement de cette femme durant notre raid me laissait croire qu'elle me donnerait du fil à retordre et cela ne me semblait que plus plaisant en sachant que, quoiqu'elle entreprenne, je finirai toujours par avoir le dessus. C'était cruellement injuste, je le savais mais je m'en délectais. Elle apprendrait à me respecter, à se soumettre à mon être ; je la dresserai comme il se devait. « Tes liens sont défaits et tu restes là ? Ma compagnie te serait-elle agréable, femme ? » Lui offrant un sourire carnassier, lui promettant d'être le pire prédateur qu'elle pourrait avoir, j'attendais une réponse, ignorant le corps sans vie se raidissant sur ses cuisses, l'obligeant à se lever en agrippant sa chevelure avec force. 

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MessageSujet: Re: Oui j'ai peur, non je ne le montrerai pas ! || Muig   Oui j'ai peur, non je ne le montrerai pas ! || Muig EmptyDim 13 Oct - 22:23

Lily & Muig
I'm looking for freedom.
J'avais tué deux de leurs hommes, apparemment ce n'était pas bien accueillis du tout. Orgueil de mâle je suppose. Oui une femme avait tué deux hommes et alors ? Ils m'avaient souillé : n'était-ce pas un châtiment suffisant ? Ils avaient brisé ce que j'estimais être sacré. Je n'étais pas une vulgaire putain, j'étais certes une servante, mais pas un objet de plaisir. Gregor ne m'aurait jamais traiter ainsi... Non. Plutôt que de m'utiliser il avait préféré me quitter. Guère mieux mais au moins il me respectait. Ces bandits, ces meurtriers n'avaient pas de conscience, pas d'âme. Je ne sais pas pourquoi leur Leader m'avait épargné, il se faisait appeler « Fléau » voilà qui était bien présomptueux ! Bien que partout où il passe, l'herbe ne semblait pas repousser : il n'était qu'un homme. Un être humain fait de chair et de sang qui tomberait forcément un jour que cela soit de la main d'un de ses congénères ou bien de la main de Dieu. J'avais encore foi en notre Seigneur, tôt ou tard il entendrait mes prières et viendrait me délivrer. La nuit était tombée, les ombres nous entouraient maintenant et je savais que la jeune fille à mes côtés ne verrait pas un nouveau lever du soleil. Je le savais très bien. La seule chose que je pouvais faire c'était de tenter d'apaiser sa douleur, sa peur de mourir. Chanter me semblait être la meilleure façon de le faire. Je pensais que personne ne m'entendrais, que ces brutes sanguinaires étaient trop occupés à boire, à manger et à festoyer. Mais je me trompais. En ré ouvrant les yeux je vis que le Fléau était en face de moi. En d'autres occasions, il aurait attiré mon regard, un regard peut-être même intéressé mais à cet instant il ne méritait qu'un regard de dégoût. J'étais altruiste certes mais je savais reconnaître les causes perdues. En était-il une ? Je ne le savais pas encore mais tout mon être le criait ! Je m'étais jurée de ne pas lui parler, pourtant j'en avais terriblement envie.
Non il ne pouvait pas m'attendre plus que l'on ne m'avait blessé dans ma misérable existence. Il pouvait me faire souffrir physiquement mais psychologiquement il ne restait rien de moi. Ca il ne le savait pas et il ne le saurait jamais. Personne ne le savait. Personne n'avait à le savoir. Oui j'avais défais mes liens mais contrairement à lui j'avais des principes de vie ! Je ne pouvais pas laisser cette enfant mourir sans avoir connut ne serait-ce qu'un peu d'affection. Mais ça, même si je lui expliquais il ne le comprendrait pas. Comment le pouvait-il ? Il m'attrapa violemment par les cheveux ce qui m'arracha inévitablement un cri.

« Même si j'te disais pourquoi j'suis restée t'comprendrais pas ! »

Je n'avais pas retenu ma langue plus longtemps. Je savais qu'il allait me faire souffrir. La jeune fille avait rejoint le Seigneur dans son monde mais moi j'étais condamnée à vivre sur cette terre maudite. Mes mains s'étaient posés à la base de mes cheveux pour tenter de limiter la douleur mais rien n'y faisait. Il était bien plus fort que moi.

« T'as qu'à me tuer ! Vas-y qu'est c'que t'attends ! »

Le provoquer pour qui me tue, pour qu'il mette fin à mes souffrances. Je ne savais pas si ça marcherait mais de toute façon : je n'avais rien à perdre.


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MessageSujet: Re: Oui j'ai peur, non je ne le montrerai pas ! || Muig   Oui j'ai peur, non je ne le montrerai pas ! || Muig EmptyDim 27 Oct - 10:28




Lily & Muig

Provocation. Cette jeune femme n'était que cela ; elle désirait se débattre dans une bataille déjà perdue, la sotte. Je ne la tuerai pas, non, du moins pas tout de suite. Je ne devais lui donner cette satisfaction ; derrière ces mots agressifs se cachaient une supplication que je connaissais depuis bien longtemps. Ah, cette demoiselle avait beaucoup à apprendre de moi ; quelques paroles en l'air ne m'atteindraient pas, surtout venant d'une simple captive comme elle. Elle était loin d'être ma première victime - et tout aussi loin d'être ma dernière. Ceci dit, je me surpris moi-même à découvrir que j'étais intrigué par sa façon d'agir ; le sexe faible, en général, se contentait de subir, les yeux dans le vide, se demandant pourquoi elles étaient encore en ce monde, suppliant tacitement Dieu d'enfin se saisir de leur âme pieuse. Mais là reposait une vérité terrible que j'avais apprise depuis bien longtemps ; le divin se moquait de nous. Nous mirant du haut de son empire célestin, il riait à gorge déployé, observant avec satisfaction le désarois de ses créatures ; la souffrance de l'humanité, le nourrissant en prières, le rendait chaque jour un peu plus cupide. Dieu n'aimait pas les hommes. Il n'appréciait que leur désespoir. Mais elle... Elle continuait de se dresser contre un mûr qui finirait tout de même par l'abattre. Elle était absolument étonnante et quelque chose me disait qu'en effet, je ne lui donnerai jamais la mort car je prendrai un certain temps avant de me lasser d'une telle créature. Beaucoup d'hommes auraient été irrités par un tel comportement et bien qu'il ne me réjouissait pas, il avait le don d'émistouiller tant ma curiosité que l'entièreté de mes sens. A vrai dire, la demoiselle était entrain de tomber dans un terrible paradoxe ; en tentant vainement de me pousser à en finir avec elle, elle provoquait chez moi l'envie de la préserver.

Ignorant catégoriquement les dires de la jeune femme, je l'attirai vers moi, approchant mon visae à quelques centimètres du sien, plongeant mes pupilles parmi les siennes. Elle serait un magnifique combat que je prendrais pllaisir à mener, je le lisais au beau milieu de ses iris. Contrairement à beaucoup de mes victimes, elle me prendrait du temps à dominer et cela avait le don tout particulier de m'exciter ; je n'avais que trop l'habitude des pauvres créatures se lamentant. Cependant cela ne signifiait nullement que je me montrerai plus tendre avec elle ; bien au contraire, elle payerait le prix de l'affront. « Il faudrait être fou pour tuer un gibier pour lequel j'ai dû défier l'entièreté de mon clan, ma jolie. Mais si tu désires tant mourir, pourquoi n'irais-tu pas leur rendre visite ? Ils sont avides de ta chair, tel des loups affamés et je suis certain qu'ils ne feraient qu'une bouchée de toi. Tu devrais être reconaissante, j'avoue être d'une humeur extrêmement généreuse en te laissant la vie sauve et en t'assurant une protection contre mes propres hommes. De tous ces chiens galeux, tu as gagné les faveurs du mâle dominant, ça te ne réjouit pas ? »  Etirant un radieux sourire, je la pousai ensuite devant moi, l'obligeant à avancer d'un bon pas ; cette simple interraction avait suffit à réveiller mes instincts d'homme et je ne voyais aucunement l'intérêt de me faire patinter davantage. Me voyant me diriger vers ma tente avec ma dernière prise, mes hommes se mirent à me railler, comprenant très bien ce que je comptais faire ; certains continuaient de mirer la jeune femme avec une certaine envie, regrettant soudain leur geste de la journée - ils auraient dû au moins garder une des deux autres demoiselles capturées. Mais ils savaient tous qu'ils n'auraient jamais droit de goûter à cette délicieuse créature ; j'avais posé mon empreinte dessus et elle m'était donc entièrement destinée, au plus grand damne de certains qui se seraient bien délectés de sa chair, à n'en pas douter.

Une fois arrivé dans mon antre, je jetai littéralement la demoiselle sur ma couche, ne lui laissant pas l'occasion de réagir en me mettant au-dessus d'elle, bloquant alors toute initiative de sa part, sentant l'excitation monter en moi. Collant une main contre sa gorge, je vins lui murmurer ces quelques mots au creux de l'oreille. « Tu devrais éviter de te débattre, en général, cela m'insupporte vite. » Entreprenant de terminer ce que mes hommes avaient commencé, je déchirai les derniers lambeaux de vêtements recouvrant son corps désormais nu, prisonnier de mes mains rudes se délectant de ce contact. Ce spectacle me sembla absolument exquis, si bien qu'un nouveau sourire vint étirer mes lèvres tandis que je me redressais, à califourchon sur la demoiselle, ayant tout de même la présence d'esprit de tenir fermement ses poignets - elle pouvait me réserver de nombreuses surprises, je le sentais. Mais je l'avais prévenu ; si elle se montrait trop récalcitrente, je finirai par perdre patience et Dieu seul savait ce qu'il pourrait advenir d'elle.

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MessageSujet: Re: Oui j'ai peur, non je ne le montrerai pas ! || Muig   Oui j'ai peur, non je ne le montrerai pas ! || Muig EmptyDim 27 Oct - 22:37

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Qu'avais-je à perdre ? Absolument rien. Il allait me tuer d'une façon ou d'autre, par excès de colère il pouvait faire cela vite. Les hommes perdaient souvent patience plus rapidement que les femmes. Je n'aurais de cesse de le provoquer tant qu'il n'aura pas abattu son bras pour prendre ma vie. Qu'importe que je me fasse battre, qu'il abuse de moi : je n'arrêterais pas de chercher un moyen pour qu'il me tue. Si ce n'est pas lui, je suis sûr qu'un de ses hommes serait ravit de prendre ma vie ! Ignorant mes paroles, il approcha mon visage du sien. Là, plongé dans ses yeux j'eus comme une révélation : peut-être qu'il restait quelque chose à sauvé chez lui ! Tout en le regardant dans le blanc des yeux, ne baissant pas mon regard pour autant, je l'écoutais attentivement. Je marquais chacune de ses paroles dans ma tête. Un gibier ? J'étais donc un gibier maintenant ? Voilà un nom qu'on ne m'avait encore jamais donné ! Tout mon corps demandait de répondre, de lui rentrer dedans et de le faire taire, de le pousser un peu plus. Ce leader ne savait pas que j'avais été élevé avec les loups, ma vie n'est pas digne d'une histoire féerique, ma vie est faite d'échec, de douleur, de perte. Généreux ? En me laissant en vie ? Oh bien sûr que non en étant son futur objet ! Je ne me faisais pas d'illusion quant à l'issu de ma condition de prisonnière.

« T'connais d'jà la réponse ! J'vais pas t'faire le plaisir d'te la dire ! »
Je n'arrivais pas à m'empêcher de le provoquer, était-ce un jeu ou bien j'étais vraiment devenue suicidaire ?  Je ne le sais pas mais en tout cas j'avais envie de jouer avec le feu. Qu'avais-je à perdre. Il me donna un coup dans le dos pour me pousser à avancer laissant le corps de l'adolescente derrière. Elle n'aura pas donc le droit à un enterrement... Cela me fendit le cœur : à défaut d'avoir vécu, au moins elle aurait pût avoir une tombe... Tout le monde mérite une tombe. En passant devant ses hommes, en entendant leurs railleries je sortis un :

« Riez bande d'abrutis ! J'ai tué deux d'vos copains ! Méfiez-vous ! »
Le leader me donna un nouveau coup dans le dos me faisant rentrer dans sa tanière. J'entendais les hommes dehors protester violemment et s'énerver. Ils étaient si prévisible ! Je n'eus pas le temps d'en apprendre plus sur ce qui ce disait à l'extérieur, en un rien de temps je me retrouva sur la couche, bloquer par le corps de mon ravisseur. Il ne fallait pas être devin pour savoir la suite des événements... Maintenant sur moi, je savais ce qui m'attendait : alors pourquoi je ne criais pas, ne me débattais pas ? Il mit pourtant sa main sur ma bouche, je cherchais son regard, je voulais encore me plonger dans ses iris pour voir si il y  avait bel et bien quelque chose à sauvé.
Il se mit alors à me parler, me disant que me débattre insupporterait monsieur. Et ? Je n'en avais rien à foutre ! Naturellement, il arracha mes vêtements. Je ne mettais encore jamais retrouvé nu devant un autre homme que mon mari. Mari qui m'a délaissé pour aller voir ailleurs. Je détournais ma tête. Le regard qu'il avait sur moi me gênait. Je ne l'avais jamais supporté. Ce n'était pas en cet instant que cela allait changé ! Je voyais bien que je n'étais qu'un jouet pour lui. Quel terrible sensation mais je ne voulais pas être une victime. C'était la première fois depuis plusieurs mois qu'un homme me voyait nu, me touchait à vrai dire. La situation n'était pas propice certes à faire l'amour mais... Personne ne voulait de moi de tout façon dans la société. J'étais mariée, je ne pouvais pas tromper mon mari bien que ce dernier ne partage plus ma couche. Le faite que le leader soit sur moi était le premier contact charnel que j'avais depuis qu'il était partit. Si je devais mourir demain, autant ne pas souffrir en faisant un acte qui est supposé être agréable. De plus, il n'était pas hideux : il était le plus bel homme de son clan. Un alpha dans toute sa splendeur ! Alors, je retournais vivement ma tête pour le regarder. Qu'importe qu'il me tienne les poignets, je me redressais pour venir attraper ses lèvres et l'embrasser. Tentant de libérer une de mes mains, une fois libre je la glissais sous son haut. Une femme dans son village d'adoption avait été abusé, elle avait longuement parler avec moi et m'avait dit que résister à un acte comme cela laissait des séquelles, était douloureux. Aussi insupportable, honteux, dégoûtant que cela pouvait être : accepter permettait d'avoir moins mal. C'est ce que je comptais faire. Ma main migra doucement plus bas pour attendre son fessier tout en continuant de l'embrasser.


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MessageSujet: Re: Oui j'ai peur, non je ne le montrerai pas ! || Muig   Oui j'ai peur, non je ne le montrerai pas ! || Muig EmptyMer 6 Nov - 12:28




Lily & Muig

Si je m'attendais à beaucoup de choses de la part de cette demoiselle, sa réaction eut le don de m'étonner. Cependant, cette surprise me semblait plutôt agréable ce qui me fit accepter que la jeune femme continue ses initiatives ; après tout, ne venait-elle pas de m'obéir ? Certes, elle aurait pu se contenter de ne pas bouger, me laissant abuser de son corps en opposant aucune résistance, figée dans une immobilité désespérante. Desserrant quelque peu mon étreinte sur ses poignets, je sentis ma respiration s'accélérer avant de me relever soudainement, mirant avec méfiance la prisonnière. Elle devait tramer quelque chose, assurément. Observant la captive un instant sans plus bouger, je soupirai avant de me lever, ne décrochant pas un seul instant mon regard de son être. Me débarrassant avec précaution du coutelas que j'avais gardé sur moi, j'en fis de même avec mes vêtements, les déposant hors de sa portée tout en lui intimant muettement l'ordre de ne pas bouger, la fixant d'un regard sombre. Après tout, si elle comptait s'échapper complètement nue, devant ma horde de chiens galeux, il y avait très peu de chance qu'elle en réchappe ; elle avait plutôt intérêt à rester auprès de mon être. Tant que j'étais dans les parages, mes hommes ne lui feraient rien ; ils craignaient trop les représailles que je leur adresserai. Souriant finalement, je revins aux côtés de la demoiselle, m’installant à nouveau au-dessus d'elle. J'étais heureux, voire plutôt satisfait. J'aimais les femmes, c'était une chose connue de tous. Mais ce que beaucoup de monde ignorait sans doute c'est que je préférais de loin les voir conciliantes que de me retrouver à me batailler avec elles - alors qu'au final, je gagnais toujours. Ce n'en était que plus agréable. Ramenant une peau de bête sur nous en sentant le froid légèrement mordre ma peau, je me penchai sur elle afin de lui glisser ces quelques mots au creux de l'oreille. « Voilà, comme ça tu es parfaite... » Un nouveau rictus vint étirer mes lèvres alors que je déposai un baiser au creux de son cou, laissant mes mains descendre le long de son corps, escomptant mes mots la troubleraient assez pour qu'elle continue d'agir de cette manière.

Sentant mes désirs charnels brûler un peu plus à chaque instant, je dirigeai ma dextre jusqu'à son bas ventre, observant ses réactions, me doutant qu'une telle approche la gênerait assurément, à en croire la légère honte que j'avais décelé quand j'avais découvert le corps de la jeune femme. Mes doigts glissèrent alors doucement dans sa plus profonde intimité en même temps que mes lèvres vinrent se poser sur les siennes. La préparant ainsi à ce qui allait suivre, je perdis cependant rapidement patience ; tout mon corps en réclamait plus. Me redressant, ce fut cette fois-ci toute ma virilité qui vint visiter son corps, un râle de satisfaction s'échappant de ma bouche. Venant encercler le corps de la demoiselle de mes bras, je la serrai contre moi un instant, restant immobile avant de commencer à me mouvoir, d'abord lentement avant d'accélérer la cadence de mes coups de reins, instinctivement. Dieu, que j'étais chanceux ! Cette prisonnière était aussi belle qu'agréablement surprenante et je me félicitai intérieurement de l'avoir choisie. Laissant libre court à mes plus bas instincts, le moment culminant de mon plaisir ne tarda point à arriver. Parcouru par quelques spasmes témoins de ma jouissance, je soupirai d'aise avant de m'avachir à côté de la jeune femme. Spontanément, j'accrochai son corps, l'approchant contre mon être encore brûlant, ne cessant de désirer cette présence qu'il réclamait malgré ces derniers ébats.

Me laissant le temps de récupérer, je soupirai finalement avant de jeter un œil à la demoiselle à mes côtés, l'observant avec intensité. Son attitude me laissait croire que la vie ne l'avait pas épargnée. Il n'y avait que les femmes abattues par le destin pour se dresser face à lui d'une telle manière. Me redressant soudainement, me retrouvant position assise, je ne décrochai par mon regard de la captive, me remémorant le chant qu'elle avait poussé il y avait peu. Humectant mes lèvres, je pris la parole, d'un ton apaisé grâce à l'assouvissement de mes derniers désirs. « Je vais te demander deux choses. » La questionnant du regard, je laissai un court silence s'installer pour lui faire comprendre que mes mots n'étaient on ne pouvait plus sérieux. « La première est ton nom. » Il était rare, en vérité, que je m'intéresse réellement à mes prisonniers mais celle-ci m'intriguait farouchement et je ne me gênais pas pour laisse libre court à mes investigations. En soi, ma question ne se montrait pas réellement indiscrète. Mais ma deuxième requête allait la surprendre, je n'en doutais guère. « La deuxième est que tu chantes. » La fixant intensément, j'attendais sa réaction, escomptant qu'elle accepte à nouveau sans résistance ; je n'aimais guère qu'on s'oppose à mon être, comme elle devait déjà l'avoir remarqué.

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Lily Morgan
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"Je ne mourrais pas de cette main pleine de sang !"
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MessageSujet: Re: Oui j'ai peur, non je ne le montrerai pas ! || Muig   Oui j'ai peur, non je ne le montrerai pas ! || Muig EmptyMer 6 Nov - 22:47

Lily & Muig
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Joue la carte de la surprise, Lily avait comprit très tôt que cela pouvait être utile, très utile. Si l'envie de s'enfuir, de profiter de ce moment pour partir : le désir de voir la réaction du chef semblait être plus forte. Puis, il fallait avouer qu'elle avait des besoins naturels... Ainsi, elle fit tout pour satisfaire le monsieur ce qui semblait marcher. Lorsqu'il se releva pour plonger son regard dans le sien, elle le soutenait sans mal. Il se leva, pourquoi faire ? Le coutelas à la main : elle se demanda si il allait finalement la tuer... Il n'en fit rien, il se déshabilla montra tous ses atouts masculins. Son corps étaient couverts de cicatrices : certaines encore rose indiquaient qu'elles n'étaient pas vielles. Lily arqua un sourcil, la pensait-il stupide que ça pour sortir en cette tenue ? Oui elle ferait tout pour partir mais ce n'était certainement pas en plein milieu de la nuit, nue qu'elle allait trouvé son chemin. On savait toujours ce qu'on quittait, jamais ce que l'on retrouvait. Mieux valait cet homme qu'un autre porc moins élégants. Malgré tout, le voir sourire déclencha un frisson. Dieu qu'elle n'aimait pas cette sensation d'être un vulgaire morceau de viande ! Mais après tout, en tant que prisonnière que pouvait-elle attendre de mieux ? La mort.
Le chef retourna à sa place initiale, elle pouvait maintenant sentir sans mal la virilité de cet homme ce qui la refroidit un peu. C'était comme un brusque retour à la réalité, elle prenait conscience de ce qui allait réellement ce passer. Et maintenant face devant ce fait : elle était beaucoup moins entreprenante. Etait-elle donc si parfaite ? Si elle était : pourquoi son mari l'avait quitté ? Pourquoi avait-il changé de couche ? Lily, en cet instant, eut envie de hurler de colère, de le repousser en lui criant que non elle ne l'était pas et qu'il n'était qu'une bête assoiffée de sang ! Au lieu de ça, son corps entier semblait répondre aux avances de l'homme sur elle. Il menait la danse, il le savait. Le chef embrassa son cou, fit descendre sa main vers son intimité et ce simple contact électrisa la jeune femme. Alors que son esprit tentait de raisonner son corps, ce dernier répondit passionnément aux baisers que lui donnait son tortionnaire. Cette même danse, qu'il avait dût exécuter plus de fois que Lily, enfonça la jeune femme dans la torpeur du plaisir. Perdant le sens des réalités, oubliant même sa condition, elle répondait à ses puissants coups de bassins en courbant son dos. Ses mains toujours dans son dos, griffèrent sa peau tandis que ses dents se plantèrent dans son épaule. Succomber au plaisir, elle se laissait totalement envahir par ce plaisir, par ce besoin humain inassouvis depuis un peu plus d'un an. Comme si Dieu était finalement miséricordieux, il accorda à Lily dans sa plus grande générosité le plaisir d'attendre le plaisir en même temps que celui qui avait crée l'origine de ce dernier. Laissant ainsi son corps s'exprimer par des gémissements presque plaintifs, elle reprit sa respiration alors qu'il s'affala à ses côtés.

Quelle surprise alors que de sentir ses bras puissants s'entourer de nouveau autour de son corps nu pour l'attirer contre lui. Lily ne savait pas ce qui allait ce passer, elle n'avait jamais été prisonnière de quelqu'un :  préférant largement la mort à la perte de sa liberté. Le silence s'installa, seuls leurs respirations brisaient ce calme Olympien. Puis, il se releva, elle resta allongée sur le côté : prenant le luxe de mettre sur elle la peau de bête. Son regard toujours encré dans le sien : il était hors de question qu'elle le baisse. Il lui demandait son prénom. Vraiment ? Comme si ça l'intéressait. Elle le laissa poser les deux questions : restant estomaquer en raison du sujet de la deuxième. Finalement, elle passa son bras sous sa tête, son regard se fit taquin, provocateur presque. Avec une voix, plus légère également, elle répondit :

« Je ne savais pas que les objets devaient donner leur nom. Quand à ta deuxième question je ne pense pas que j'ai besoin d'y répondre. Tu m'as entendu chanter n'est-ce pas pour Maïlis ? Je suis une femme par Dieu notre père, je pense que tu en as eut la preuve, de ce fait il est évident que je sais chanter ! »

Continuer de le défier, elle n'avait rien de mieux à faire. Lily avait du temps à perdre et son optimiste, même mis à rude épreuve, semblait vaincre toutes les situations. Voyant que son regard se faisait un peu plus dur, elle se mit à sourire : toujours dans l'optique de le défier.

« Puisque tu as été "gentil" avec moi, je vais te répondre néanmoins. Je m'appelle Lily Collins, née Morgane mais ne pouvant donner un héritier à mon mari ce dernier m'a répudié sans pour autant se séparer de moi. Oui je chante. »

Comprenant que sa réponse ne suffisait pas, elle se mit à chanter Noble Maiden en Gaélique. C'était la chanson préférée de sa petite sœur, quand elle la chantait : elle était persuadée que son ange était là-haut et souriait. Le regard perdu dans le vide, les mots sortaient de sa bouche, elle la chantait de la même façon qu'elle le faisait pour bercer sa sœur mais également son frère. Oui, Seumas avait également entendu cette chanson moult fois.



Une fois cette chanson finie, elle mordit sa lèvre, son regard s'était embrumé au fur et à mesure... Chassant ses démons du passé, Lily se reprit en main pour mais garda le silence se contentant de regarder dans le vide tout en jouant avec la pointe de ses cheveux.


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MessageSujet: Re: Oui j'ai peur, non je ne le montrerai pas ! || Muig   Oui j'ai peur, non je ne le montrerai pas ! || Muig EmptyLun 11 Nov - 11:17




Lily & Muig

Cette jeune femme se démarquait de toutes celles que j'avais pu séquestrées. Peut-être n'était-ce pas réellement une bonne chose ; il y aurait bien un instant où je perdrais patience. Me confronter à une quelconque résistance n'était pas vraiment dans mes habitudes ; les quelques braves personnes s'y risquant se retrouvaient le plus souvent soumise à mon autorité en très peu de temps. J'étais un effroyable prédateur n'ayant pas encore trouvé plus fort que lui. Et ce ne serait très certainement pas cette frêle créature qui me mettrait à terre. Bien au contraire, j'étais dominant, peu importait la situation. La demoiselle avait beau s'être montrée entreprenante avec mes instincts de virilité dans un premier temps, je ne fus pas réellement surpris de la voir reculer avant de se laisser aller à mes caresses. Je connaissais mieux les femmes que beaucoup d'hommes, elle devait s'en douter. J'eus une certaine fierté en remarquant que je n'étais pas le seul à avoir assouvi mes instincts les plus sauvages ; après tout, il suffisait de peu pour flatter un homme. Mais j'étais assez connaisseur que pour savoir que la demoiselle ne me mentait pas ; son corps avait répondu avant son esprit, laissant libre court à la satisfaction de ses plus profonds désirs.  

La jeune femme jouait. Rien de plus, rien de moins. Elle ne semblait n'avoir plus rien à perdre, si ce n'était que la vie et en sa position peut-être cela pouvait-il semblé préférable. Ses paroles me firent la dévisager durement ; non, je n'étais vraiment pas habitué à ce qu'on se joue de moi. Mais nos derniers ébats avaient eu le don de me relaxer assez pour éviter que je m'énerve. Sans doute la belle ne s'en doutait-elle même pas. J'étais redoutable, l'entière du clan me suivant le savait. Me chercher des noises était aussi insensé que dangereux. Sans doute cette prisonnière espérait que le pire des châtiments que je lui offrirai serait la mort mais, hélas pour elle, elle se trompait et de loin. J'étais un être particulièrement créatif quand il s'agissait de souffrance, beaucoup en avait déjà fait les frais. Cependant, en cette soirée, tant qu'elle me donnait ce que je lui demandais, la demoiselle n'aurait pas à subir les conséquences de mon mécontentement. Ce fut ainsi, qu'après quelques paroles au ton léger que je me contentai d'écouter sans plus grande réaction, j'eus ce que je voulais ; qu'elle chante. En seulement deux petites questions, je venais de découvrir une partie de l'existence de la jeune femme me faisant face. Lily, donc. Que son mari s'en soit éloigné me surprit - après tout, sa beauté n'avait pas encore été entamée par le travail du temps - mais me fit comprendre la source de ses ardeurs précédentes. Son corps n'avait que réclamé son dû qu'il attendait depuis plus d'une année, pauvre être délaissé et abandonné de toute chaleur charnelle. En vain, je n'étais pas si terrible ravisseur. Cette pensée m'arracha un petit sourire en coin avant que les notes s'échappant de la gorge de la demoiselle n’atteignent mes tympans. Son chant était magnifique, il eut le don d'apaiser mon âme. Il n'y avait que la douceur de la musique pour réussir un tel exploit.

Laissant le silence s'installer entre nous, je soupirai doucement. J'avais observé les gestes de la demoiselle ; elle semblait perturbée par quelque chose que j'ignorais. Sans doute le destin ne l'avait elle pas épargné. En vérité, le sort ne laissait personne sauf, j'étais terriblement bien placé pour le savoir. Me recouchant à nouveau, je scrutai le tissus de la tente un long moment avant de diriger mon regard vers la demoiselle, la scrutant avec attention. J'eus un léger rictus avant de décider de me relever, me dirigeant vers mes habits que j'enfilai. Prenant la précaution de récupérer mon coutelas, je jetai un oeil pour vérifier qu'aucune arme ne traînait. Allant vers l'extérieur, j'adressai un dernier regard à la demoiselle ainsi que ces quelques mots avant de sortir. « Tâche de te tenir tranquille, au péril de ta vie. »  

Une fois sorti, je me dirigeai avec détermination vers le milieu du campement, me retrouvant rapidement entouré de mes hommes qui ne manquèrent pas de me railler à nouveau, avec cette camaraderie que j'appréciais au sein du clan. Ils me demandèrent bien sûr où était la prisonnière et je leur fis clairement comprendre qu'ils n'avaient pas intérêt à la toucher ; elle était ma part du butin, pas la leur. En leur exposant ma pensée, ils acquiescèrent mes paroles, comprenant mon raisonnement. Après tout, cela était logique. Chacun tirait toujours profit de chaque raid. Echangeant quelques instants avec ma troupe, parlant des pertes et des gains de la journée, j'entretenais l'équilibre fragile e notre horde. J'avais beau être le mâle dominant, cette situation demandait d'être constamment préservé. Cependant, je décidai de m'éclipser peu de temps après, deux bols empli de quoi nourrir un homme en main. Regagnant ma tente, je me demandai dans quel était allais-je la retrouver. La demoiselle ne devait pas s'être échappée ; il y avait des sentinelles tout autour du camp et leur vigilance était impossible à défier. Restait à savoir de quelle façon Lily allait m'accueillir.

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MessageSujet: Re: Oui j'ai peur, non je ne le montrerai pas ! || Muig   Oui j'ai peur, non je ne le montrerai pas ! || Muig EmptyMer 13 Nov - 12:27

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Peut-être qu'un jour il aurait un total contrôle sur elle, mais cela n'allait certainement pas être durant son premier jour en tant que prisonnière. Elle avait un peu de dignité, Lily ne voulait pas paraître pour une faible car elle ne l'avait jamais été. Narcissique ? Absolument pas. Elle avait fait face aux épreuves de la vie, elle avait accepté qu'elle ne serait jamais une mère, qu'elle n'aurait jamais de famille, d'époux aimant et attentionné avec qui vieillir... Si il était dur d'être une femme, il était encore plus dur d'être une famille avec une petite condition. Son travail lui permettait à peine à joindre les deux bouts, même si maintenant elle avait d'autre problème en tête. Enfin... Si elle arrivait à trouver un raisonnement clair et précis car les mains de son tortionnaire savaient ce qu'elle faisait et lui faisaient oublier tout ses problèmes. L'espace d'un instant, d'une étreinte : Lily avait décidé qu'elle ne serait pas une victime. Une fois ce moment passé, le retour à la réalité ne fut pas des plus agréable. Se confronter de nouveau aux obligations de répondre, d'être docile... C'était bien mal la connaître et si le chef pensai qu'après avoir assouvit ses plaisirs il allait trouvé une femme plus conciliante alors il se trompait lourdement. Lady Morgan savait qu'elle prenait des risques, elle savait qu'un jour où l'autre il en aurait assez de son insolence, de sa rébellion, mais elle savait également que ca pouvait jouer en sa faveur. Elle était assez intelligente pour comprendre que les autres devaient être terrorisées à l'idée de se faire violer, mourir, mais Lily ne l'était pas. La souffrance ? Cela faisait des années qu'elle avait fait corps avec elle, s'insinuant dans chaque fibre de son être, à l'affût du moindre moment de faiblesse pour surgir. Chanter, pourquoi l'homme avait-il une âme de barde ? La seule chanson qui lui venait en tête était-celle qu'elle avait chanté à son frère et à sa sœur quand ils étaient enfant.
Une fois la chanson terminée, son regard se perdit dans le vide tandis que ses doigts entortillaient ses cheveux. Il se réinstalla à côté d'elle, Lily reposa donc sa tête. Son regard se plongea dans le sien, sans faiblir, sans le baisser, sans geste d'affection. Ce n'était pas l'envie de chercher un peu de réconfort qui manquait juste qu'elle savait que ce n'était pas ces bras qu'elle voulait. Elle voulait ceux de son époux même si ce dernier ne la regardait plus... Gregor avait toujours eut ce don pour calmer ses démons, mais ça c'était avant. Elle le regarda se relever, se rhabiller puis sortir de la tente en la menaçant de nouveau de ne pas sortir. Pour allez où ? Retourner dans son village d'adoption qui devait encore être en train de brûlé ou bien dan ce qui restait de son village natale ? Elle n'avait plus de maisons, plus de familles... Elle n'avait plus rien si ce n'est cette peau de bête sur elle, sa robe gisant en morceau un peu plus loin. Le chef sortit, elle entendit au loin les rires, les félicitations de ses hommes. Lily soupira longuement, finalement : elle était heureuse de savoir Maïlis morte à l'heure qu'il est. Au moins, elle n'aurait pas à être souillé par ces hommes. Maintenant seule, entourée par les bruits nocturnes, elle se redressa en enroulant la peau de bête autour d'elle. Prenant les morceaux de sa robe, elle soupira avant de les jeter dans un coin. Finalement, elle se rallongea et tourna le dos à l'entrée, remarquant un trou dans la toile, elle s'approcha pour se rendre compte qu'elle avait une magnifique vue sur le ciel étoilé du printemps. C'est en regardant les étoiles qu'elle se mit finalement à pleurer. Cela faisait des semaines qu'elle gardait pour elle ses émotions. Lily se recouvrit totalement de la peau de bête pour y enfouir sa tête et pleura d'abord un peu puis des torrents de larmes dévalèrent ses joues. Elle avait froid, elle avait envie de vomir, elle avait envie de mourir.
Puis, elle entendit de nouveau du bruit dans la tente, alors : elle se calma aussi rapidement qu'elle était tombée en larme. Lily respira un grand coup, sortit de sa tête de la peau en essuyant son visage au passage avant de se redresser. Ni vu, ni connut elle regarda le leader :

« Tu m'as demandé mon prénom, mais je ne sais même pas le tien. Aurais-tu l'amabilité de me le donner ? »

La prisonnière renifla une dernière fois, chassa de sa main les derniers vestiges de son moment de faiblesse avant de reposer son regard sur le chef qui avait à manger dans ses mains. Lily n'avait pas fait mais appréciait l'attention, à moins que cela ne soit pas pour elle. Allons, aurais-tu oublié que tu es une prisonnière pauvre sotte. Pensa-t-elle.


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