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 la seule issue, c'est droit vers le ciel. (rachael)

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Rachael Seton
Rachael Seton

Lowlands

▷ MESSAGES : 459
▷ INSCRIPTION : 27/01/2013
▷ LOCALISATION : quelque part, dans les Lowlands.
▷ ÂGE : 24 ans.
▷ HUMEUR : maussade.
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REQUIEM AETERNAM.
Libera me, Domine, de morte æterna, in die illa tremenda, quando coeli movendi sunt et terra, dum veneris iudicare sæculum per ignem.

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MessageSujet: la seule issue, c'est droit vers le ciel. (rachael)   la seule issue, c'est droit vers le ciel. (rachael) EmptyDim 27 Jan - 11:11

Rachael Seton
Je n'avais pas le droit d'exister. J'étais apparu par hasard, j'existais comme une pierre, une plante, un microbe. Ma vie poussait au petit bonheur et dans tous les sens.
nom ✘ Seton, ce clan des Lowlands. J'ai eu la chance de naître dans cette famille, et même si je n'ai aucuns droits, je n'aime à m'en plaindre. prénom ✘ Rachael. Contrairement aux prénoms de mes frères et soeurs, je crois que le mien n'a aucune signification particulière. clan ✘ je suis native du clan Seton, maintenant je vis dans le domaine Hay. Je suppose que je suis dans les deux. âge ✘ vingt-quatre ans, depuis peu de temps. statut ✘ plus le temps passe, et plus j'ai cette impression qu'il change bien souvent. Au début, j'étais promise à Domhnall Hay, et puis vint cette tragédie ne faisant de mon coeur qu'une infâme bouillie. A ces jours, je dois épouser son jeune frère Lachlan Hay. famille ✘ Tavish Seton (56 ans, chef du clan Seton, marié à Annag Seton), Annag Seton (née Cunningham, 54 ans, mariée à Tavish Seton), Caoihme Seton (premier fils de Tavish et Annag, 36 ans), Eilidh Seton (première fille de Tavish et Annag, 29 ans), Kerr Seton (deuxième fils de Tavish et Annag, 27 ans), Rachael Seton (deuxième fille de Tavish et Annag, 24 ans), Maisie Seton (troisième fille de Tavish et Annag, 20 ans), Niall Seton (troisième fils de Tavish et Annag, 18 ans) métier/rang ✘ dame du clan Hay - bientôt d'une manière plus officielle. qualités ✘ humble, appliquée, souriante, éveillée, réaliste, indulgente, chaleureuse, sincère, dotée de bons conseils, philosophe. défauts ✘ nerveuse, rancunière, confuse, expressive, insouciante, mélancolique. loyal(e) envers ? ✘ ma famille, celle de mon futur époux et les MacGuffin. groupe ✘ lowlands. avatar ✘ Emilia Clarke.


QUE PENSES-TU DE CETTE GUERRE ? Ma famille a toujours été fidèle aux MacGuffin, et pour tout dire, je doute quant à ce que son avis change. J'ai été éduquée dans le seul but de servir dans ces jeux, dans cette guerre brisant le royaume en quatre. Si je la trouve utile ? Je dois bien avouer que oui. Après tout, si le sang coule, si les larmes roulent, et si les lieux sont souillés, il ne doit y avoir qu'une bonne raison. J'ai confiance en cet homme qui dirige nos terres et un jour, il montera sur le trône, j'en suis convaincue. Il n'est pas digne d'une dame de parler de ces atrocités, mais, même si les hommes partent avec ce regard confiant, nous aussi ressentons ce qu'ils peuvent subir là-bas. Au loin, loin de tout.
TU CROIS AUX LÉGENDES, À LA MAGIE ? Je ne saurais le dire. Il est vrai qu'enfant, je nourrissais une passion particulière pour les livres contant des histoires avec des brownies, et des chevaux fait d'eau. Mais, plus je grandis, et plus je commence à me dire que ce ne sont que des enfantillages. Du moins sur certaines. Cet ours dans les terres du nord, j'ai plus tendance à y croire, à me dire qu'un jour il viendra peut-être dans les Lowlands, poser ses griffes pour ne jamais en partir. Mais d'autres contes, sont seulement pour les enfants, pour leur faire peur ou bien au contraire les rassurer. Je ne crois plus être une enfant, et je préfère me raccrocher à cette croix que j'ai autour du cou.
DES GOÛTS ET DES COULEURS, IL NE FAUT DISCUTER Il est bien compliqué de faire écrire une liste concernant mes goûts et mes dégoûts. Je ne sais pas réellement ce que j'aime au mieux comme je peux détester, je suppose que les choses simples me suffisent. Mais, comme toute jeune femme qui se respecte, j'apprécie ce qui est soyeux, ce qui parait agréable aux yeux, les robes aux reflets bleutés. D'ailleurs, il n'est pas rare que j'en porte de cette couleur. Si les femmes du Sud ont tendance à se tourner vers des couleurs chaudes, comme le jaune ou le orange, j'avoue à envier la couleur du ciel. Si la couture n'est pas quelque chose en laquelle j'excelle, j'aime à regarder ces femmes faire des personnages splendides avec seulement un fil et une aiguille, j'avoue avoir un grand respect pour leur patience et leur précision. Ce que je n'ai pas forcément - et je le regrette. Contrairement à bien des femmes qui pensent que je suis juste agréable à regarder, je n'en ai pas moins un minimum de culture, de pensées vivent qui hantent mon esprit. Je me pose des questions, des idées auxquels j'essaie de répondre seule. Il n'est pas rare que sans savoir pourquoi, je pose un questionnement à quiconque sur le sens de la vie. On me répondra qu'il en est de Dieu, d'autres parleront des feux follets et les derniers préféreront le silence. J'aime à écouter les autres, entendre leurs plaintes comme leurs bonheurs. Il en est bien mieux si je puis résoudre un quelconque problème et malgré ma petite présence dans le domaine Hay, il n'est pas rare que je daigne parler un minimum, sans pour autant dire le fond de ma pensée. Je ne suis pas stupide au point de me croire sans limites, j'en ai, et je sais m'arrêter quand il le faut. J'apprécie les bêtes, sans pour autant vouloir caresser le front d'un ours. Les chevaux me suffisent, et même si je ne sais que trop mal les monter, j'apprécie leur compagnie, pour quelle raison ? Je ne pourrais réellement le dire, je suppose que bien des femmes aiment la présence des animaux dans leurs vies. Le mensonge m'insupporte, et aussi impressionnant que cela puisse être j'arrive bien facilement à savoir quand le mensonge pointe le bout de son nez et quand la vérité le pousse d'un coup sec dans un ravin. Je n'ai pas ce pouvoir de lire dans les yeux, mais, je suppose que c'est une intuition que j'ai depuis petite. Pour faire mon bonheur, il me suffit de bien peu et j'arrive à lourdement me contenter de ce que je peux avoir entre les doigts. Pouvoir vivre est un privilège, grandir est un cadeau et mourir de vieillesse une bénédiction.
ET DANS DIX ANS ? Je ne le sais vraiment, pour tout dire, avant la disparition de Domhnall, je me voyais mère de ses enfants, son épouse et tout ce qui pouvait en découdre. A ces jours, je ne le sais guère. Je regarde le temps passer à travers ma fenêtre, et malgré la gentillesse de Lachlan, je n'arrive à l'aimer au plus sincèrement. Si je cache derrière mes larges sourires une peine sans nom, ce mariage est inévitable et je ne peux y dire quelque chose. Je suppose que ma vie se résumera à être à ses côtés, à vivre dans l'ombre d'un fantôme que je veux à croire en vie encore aujourd'hui. Qui plus est, j'ai cette petite pensée pour Gabran MacGuffin, espérant de tout mon être qu'il montera sur le trône d’Écosse.

© will o' the wisp


Dernière édition par Rachael Seton le Mar 19 Fév - 11:45, édité 16 fois
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Rachael Seton
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Lowlands

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MessageSujet: Re: la seule issue, c'est droit vers le ciel. (rachael)   la seule issue, c'est droit vers le ciel. (rachael) EmptyDim 27 Jan - 11:11

Une vie, une histoire
On fait semblant de marcher, on imite ce que nous étions avant, quand tu étais encore là. Quelques minutes plus tôt, tu t'effondrais entre nos doigts, mais tu y étais encore.

rachael
14 ans, domaine des Seton


L'aiguille passe, dessus, dessous encore et encore. Je ne sais depuis combien de temps mes doigts souffrent de ce petit travail fort minutieux. Assise face à cette femme qui se trouve être présente pour moi, me donner les règles de vie d'une dame, je sens ses yeux accusateurs. Un seul faux pas, une seule fêlure, brèche et tout en sera fini de moi. Père lui a permis, oui, il lui a dit qu'elle pouvait si je faisais mal les choses, abattre sa main sur ma joue, quitte à ce qu'elle devienne rouge et perde de sa blancheur. J'ai cette douleur dans l'estomac, qui me lance. Non, ce n'est pas quelque chose que j'ai pu manger, je dirais que c'est cette peur constante. Depuis tout ce temps, mon visage devrait avoir cette habitude, fermer les yeux et subir une main lourde, difficile et dure. Mais, rien n'est jamais agréable à prendre. Je suis sa fille, celle de Tavish Seton, non pas la dernière mais celle qui ne devait à exister. Chaque jours, il me le répète dans le creux de l'oreille. Mon prénom n'est plus là quand son regard clair se pose sur moi. Ce père que j'aime, et qui lui aime à me détester. Bâtarde, bâtarde aux cheveux blancs. Pourtant, j'ai ses yeux, j'ai son nez et le caractère de cette femme qui m'a mise au monde. Mes cheveux sont un problème, et je ne suis que trop mise plus bas que terre. Suis-je réellement le fruit d'un quelconque démon ? Levant seulement les yeux autour de moi, les pierres froides et malodorantes me rappellent cette triste vérité. Que serais-je devenue si je n'avais eu ce nom ? Seton, ce clan tant réputé, tant aimé. Même si mes conditions sont plus difficiles que celles de mes soeurs, même si mes robes sont fades et moins jolies, je m'estime heureuse de pouvoir vivre. D'avoir cette existence aux reflets sombres. A nouveau mes prunelles se posent sur cette couture. Petit à petit, ce cerf sans bois se dessine et je ne puis qu'avoir ce sentiment de fierté au fond de mon âme. Rassurée, gonflée d'une estime que je ne me permettais pas d'avoir il y a quelques secondes. Cette vieille femme me regarde, et à mon tour j'y pose mon attention. Son visage est laid, dévoré par le vent, par le temps et ses yeux si foncés, je croirais presque que dans ce corps rachitique s'y trouve un animal quelconque. « As-tu terminé ? » Si je me dois de lui montrer ce résultat qui me parait tout sauf mauvais, j'hésite durant un instant, mon regard se fait suspicieux et je reste perplexe face à son regard froid. Comment une femme peut-elle dégager tant de rancoeur ? Tant de méchanceté ? Je me pose la question. Mère est douce, agréable, sa voix fluette grimpe dans le vent comme le chant des oiseaux, et elle, elle ... Que pourrais-je dire à son propos ? Si ce n'est que son timbre sonne comme une enclume s'écrasant sur une épée, lourd, désagréable pour mes pauvres oreilles. J'en viens à froncer mes sourcils, et passer ma main sur ce morceau qui était autrefois blanc. « Je le crois bien. Ceci est loin d'être parfait, mais, je pense que ce n'est pas trop mauvais. » D'un coup sec, sa main défraichie m'arrache des doigts ma petite fierté, ce morceau piquant sur lequel je me concentre depuis des heures déjà. Je ne saurais dire si j'ai vu le soleil se coucher, en tout cas, elle ne tardera certainement pas à disparaitre dans les couloirs. La violence de son acte fait un bruit désopilant, la chaise en tremble, en grogne et, tout en fronçant les sourcils, elle regarde. Silencieuse, je dirais même étrangement silencieuse. « Pour une fois, je ne peux que confirmer tes dires ma chère enfant. Tu es bien moins douée que tes soeurs, c'est un fait que je ne peux à dénier. Un jour arriveras-tu à cette perfection, qui sait ? Peut-être n'es-tu pas une cause totalement perdue. » Souriant faiblement, elle en vient à me tendre cette chose que je considère comme mon oeuvre personnelle. Comme un musicien ayant fabriqué son propre instrument, seul, mais passionné par ce qu'il fait. Le suis-je ? Je crois bien que la couture n'est qu'une occupation comme une autre, comme la musique et la compréhension du monde qui nous entoure. « Est-ce vrai ? Vous savez Donella, vous n'avez pas besoin de mentir pour me faire plaisir. » Quand bien même cette vieille femme pourrait m'asséner une gifle, je n'en prends guère compte. Je reste la fille de Tavish Seton et sa sincérité mordante n'est que trop reconnue dans le domaine. Malgré tout, je la soupçonne parfois de me mentir allègrement, tout en prenant des airs de bourreau pour me faire me replier sur mon corps. Nos regards s'affrontent, et je verrais presque une bataille se dérouler dans ses yeux foncés. J'y vois le feu, j'y vois les morts, j'y vois des lances qui sifflent dans les airs. Réprimant seulement un rire sec, ses mains se posent sur ses genoux, et c'est en se redressant que ses os font un bruit monstrueux. Un craquement, des jambes, des mollets, je ne pourrais le dire réellement. Mais, ce qui est fait, c'est que Donella ne restera pas parmi nous encore bien longtemps. Si l'énervement ne l'aura pas emporté, il en sera surement de la vieillesse. « La preuve en est de votre remarque, vous êtes loin d'être stupide demoiselle Rachael. » Pour la première fois depuis maintes années, je verrais presque un sourire s'accrocher à son visage. Mais, je ne sais si cela en est de sa peau flasque ou bien une réalité qu'elle s'impose. Roulant seulement des yeux, je me redresse à mon tour et glisse l'objet sur mon lit. Une porte se ferme alors derrière moi, encore, et encore. Comme tout les jours, comme tout les mois et années. Certaines choses ne changent pas, comme les hommes, comme les femmes. Nous restons fidèles à nos principes, à nos devises et nos croyances. Doucement, ma main glisse sur mon cou pour serrer ce collier que je porte. Un jour qui sait, à mon tour je me marierais, je partirais loin de ces terres comme ma soeur la plus aînée. Ma vie n'est qu'un long fil que je considère comme trop fin, que souvent j'ai du mal à suivre mais, auquel je continuerais de poser ma main. Dans les années à venir, je n'y vois que des belles choses qui sont là pour me rassurer. Malgré tout, parfois, il est tout sauf bon de croire en un espoir devenu poussière.

domhnall et rachael
26 et 23 ans, domaine des Hay


Un peu d'eau sur mes lèvres, un peu de sang coulant et ma peau rougie par la violence de ces coups. Je ne me souviens pas vraiment de ce qui s'est passé, juste de son visage, de ses paroles lancées dans les airs pour ma personne. Que je n'ai pas le droit de le décevoir, que cette alliance est capitale, que mon destin je ne puis le diriger. Sa main s'est abattue, sa bague a arraché un bout de mes lèvres, ne laissant qu'une marque. J'ai attendu, une heure, deux heures, si ce n'est plus. En ce moment même je me trouve dans cette chambre aux couleurs chaudes, de celle que je dois à apprécier depuis des mois. Ce que j'aime à regarder est seulement ce reflet dans l'eau, ces cheveux trop clairs et ce vase brisé. Un quelconque tissu entre les doigts que je plonge dans cette eau limpide et doucement, je le glisse sur mon visage. Comme seule réaction, une grimace vient à s'installer. La douleur, non pas morale, mais bien physique. Qui pourra réellement savoir ? Dire qu'il en est de mon père toute cette sauvagerie ? Je ne peux y penser. Je dois le cacher, loin, dans un morceau de terre au loin. Et pourtant, à cette pensée mes mains se serrent, levant les yeux vers ce plafond aux couleurs cendrées. De mon passé je n'y vois qu'une douleur confuse, mon présent se veut plus doux, mais qu'en est-il de mon futur proche ? Je ne connais cet homme à qui je suis promise, quelques mots échangés, quelques sourires, mais tout ceci ne suffit en aucun cas. Le mariage se déroulera d'ici quelques mois je le crois, je ne me souviens pas réellement à vrai dire. Est-il de ces hommes comme mon cher père ? Il serait illusoire de me mettre à penser que la violence n'existera plus. Je ne suis certes plus dans le domaine des Seton, mais dieu seul sait ce qu'il adviendra de ma peau blafarde. A cette pensée, mon coeur se pince. Je suis née pour ceci non ? Attendre, toujours, les bras ballants et les yeux rivés sur un horizon brouillé ? Oui. Haussant seulement mes deux sourcils, un bruit alors que je ne connais que trop bien vient à perturber mes pensées. La porte grince, mon coeur rate un bond, je sursaute seulement et c'est en retournant ma pauvre tête que mes yeux s'écarquillent tout à coup. Il est là, il ne doit me voir dans un tel état. La peur, l'inquiétude tout à coup, mon ventre se serrant comme si une dizaine de chevaux venaient à y courir. Cette pauvre coupole se retrouve au sol, mains tremblantes et debout sans que je le remarque réellement, je crois avoir cessé de respirer. Ses yeux clairs me cernent, sa dureté dans le visage me transperce et je déglutis, nerveuse. Il en est de la beauté du Sud, parait-il. Ces cheveux dorés, cette peau nourrie grâce au soleil. Je me sens parfois comme cette différence un peu étrange. Si nos prunelles se ressemblent, il en est bien de l'inverse pour nos peaux, notre carrure. Je suis considérée comme une fleur du nord, une beauté froide. Quand je regarde ces femmes qui vaquent à leurs occupations, il m'arrive de les jalouser. Leurs cheveux, leurs tailles élancées, leurs peaux. Peut-être suis-je née dans les mauvaises terres après tout. Seul un silence vient à nous regarder, à nous lorgner de ses deux yeux rouges et l'eau glissante le long du sol sur mes pieds, me pousse à laisser ma voix se faire entendre. Regardant l'étendue des dégâts, je murmure seulement. « Je, suis désolée. » Ce petit bout que j'ai entre les mains qui au départ devait soigner ma blessure, je l'utilise alors pour enlever cette eau s'éparpillant au fil des secondes. Baissée, cachée, j'espère seulement qu'il referma la porte. Que l'ignorance sera toujours présente, j'en viens à imaginer le pire et je ne veux pas qu'il se réalise. Frénétiquement, je frotte, comme si ma vie en dépendait. Mon coeur s'emballe, claque, me fait mal, et mon corps continue intérieurement à se tordre. C'est une mauvaise danse, un ménestrel sans sa voix, un chevalier sans son épée. Des bruits de pas qui résonnent alors contre les murs de cette chambre. Regarder, fixer sans s'en lasser cette flaque qui commence à disparaitre. Une ombre vient à briser mon idylle, je m'arrête, tétanisée. Domhnall est impressionnant, a cette chose dans le regard qui me tétanise. Mais, je suis heureuse, je dois l'être, je n'ai pas le droit de dire l'inverse. Après tout, il est le deuxième fils du clan Hay, respecté, apprécié pour ses talents en métallurgie. Je ne peux, je n'ai pas ce droit divin. Mes mains se serrent sur ce chiffon, et une chaleur vient à se poser sur mon menton, douce, agréable. Un seul geste, et je me retrouve le visage levé vers lui. Plus proche que je ne l'aurais jamais pensé. Ses yeux voient mon esprit, voient mon désarroi. Son pouce passe alors sur cette petite plaie encore saignante, ces lèvres rougies et gonflées par la violence bien loin d'être maladroite. Il s'amuse surement à me détailler, je peux le voir dans son regard qui bouge de bas en haut et de haut en bas. « Que t'est-il arrivée ? » Un frisson presque agréable vient à traverser mon échine, et sa question se veut répétitive dans mon esprit. Que dire ? Il doit malheureusement s'en douter, que ces coups ne sont pas d'une quelconque chute idiote. Mais, à quoi cela lui servirait de dire la vérité ? Que pourrait-il faire de plus ? Rien, et après tout, je ne suis pas d'une importance capitale dans cette demeure. Pinçant seulement la lèvre inférieure, j'ai simplement oublié cette plaie et un petit geignement plaintif m'échappe. « Ce n'est rien. J'ai surement dû dire quelque chose de mal. » Cette petite voix fluette, c'est la mienne, se cognant difficilement sur le visage de Domhnall, je ne puis seulement que me perdre dans ses yeux clairs, en souriant d'un air un peu perdu. Je ne trouve que refuge dans ce calme qui apaise mon coeur, et mon âme. Ces instants rares, ces instants peu communs qui me rappellent pourquoi je reste debout. Tomber pour mieux se relever est la devise des Seton, et elle doit m'aller bien mieux que je ne puis le penser. « Dire quelque chose de mal a-t-il un tel effet d'ordinaire sur un visage ? » A nouveau mon regard se baisse sur ce sol froid, malgré ses couleurs qui peuvent à feindre le contraire. Déglutissant alors difficilement, je me pousse à me concentrer sur cette tâche qui cessé de perdre de sa taille, je sers ce chiffon blanc. Les questionnements, les paroles qui ne peuvent cesser. En quoi cela peut-il l'intéresser ? Des bleus, une peau rougie, des petites plaies. Rien de bien conséquent, et je préfère à plaindre ces valeureux chevaliers qui meurent sur le champs de bataille. Tout en reprenant ma besogne tout sauf discrète, le bras de Domhnall tombe à nouveau le long de son corps. Je n'ose à le regarder à nouveau, je n'ose à me plonger dans ses yeux bleus et y voir une quelconque froideur. « Qui pourrait le dire ? Mon visage doit avoir cette particularité contrairement aux autres, il n'est peut-être pas banal ? » Je ne laisse passer qu'un vague rire, ô combien sincère. Pourtant dans un quelconque reflet, je n'y vois qu'une femme comme une autre. Il en est peut-être de ma chevelure argentée, de ces yeux qui n'y font voir qu'un animal abattu. Une pauvre bête enfermée dans une cage tout sauf dorée. Si mes soeurs ont eu cette chance d'avoir les traitements digne de princesses, je n'ai été que le personnage second, celui qui devait rester derrière sans broncher, qui ne pouvait choisir entre des dizaines de robes et ne faisait guère coiffer par une vieille femme à la voix rassurante. Ma vie, je veux y croire, je veux toucher du bout des doigts un peu de mon destin et j'ose souvent à penser que Domhnall sera décisif dans ma vie. Me donnant un tournant, ce choix entre ces deux chemins sinueux. Un plus sombre, comme l'autre bien plus lumineux. Faire le bon. « Peut-être a-t-il la particularité d'être plaisant ?... Du moins assez pour que l'on veuille l'amocher. » Contre toute attente, mon pauvre coeur se met à battre, mais à une vitesse que je ne connais que trop mal. Maladroit, inconscient certes, mais bien loin de la panique que je ne fais que côtoyer au fil des jours. Serait-ce un compliment ? Papillonnant des yeux, comme une évidence, un sourire vient à briser ce masque de chair que je porte. Je le vois bouger un peu, il cherche quelque chose, et ce n'est pas un quelconque objet au sol. Mes yeux, mon visage à nouveau ? Pour la deuxième fois, nos regards se croisent et ma mine au départ bien déconcertante, se transforme pour être presque rayonnante. Je suis cet enfant rêvassant dans son lit, espérant voir un brownie, plus tard se marier avec un preux chevalier et mourir de bonheur. Si rien ne se passe comme dans les légendes, les contes, la vie peut avoir ses beaux côtés, ceux qu'on n'arrive à remarquer. « Est-ce vraiment ce que vous songez ? » De l'espoir, une flamme que je croyais éteinte depuis bien des années, faut-il croire que peu réussit à me faire sourire ? Dans les choses simples je me complais, et surtout dans les mots que je ne connais pas, ou alors que trop mal. Par habitude, une main relâche le tissu clair pour venir s'accrocher à cette croix que j'ai autour du cou. Un cadeau offert par ma chère mère, que je chérirais jusqu'à mort. Pour quelle raison ? Je m'y accroche, voilà tout. « C'est ce que j'aime à penser en tous cas. » Si j'avais été encore une enfant, une petite fille aux joues rosées, il est bien possible que par joie, je me serais jetée sur son corps, sans ménagement, en riant à gorge dévoilée. Je suis une dame, et à mon plus grand regret, je ne le peux et pour tout dire, je n'ose même le toucher. Je le considère comme cette interdiction mise sous mon nez, que j'aimerais à avoir mais que seul le temps pourra m'offrir entre mes mains. Je ne peux que tendre ma paume, qui sait ce que j'y trouverais quand mes yeux s'ouvriront ? L'objet de mes envies ? Une petite voix me murmure, qu'un jour viendra où il sera cet homme qui pansera mes plaies, celles qui se trouvent à l'intérieur. Mon sourire ne fait que s'élargir, comme une demoiselle presque bécasse gloussant pour peu. « J'en suis comblée dans ce cas, vraiment. » Il n'est plus beau cadeau que la sincérité. Si d'autres ont tendance à laisser le mensonge prendre le dessus, je suis de ces femmes qui parlent un peu trop, qui livrent leurs coeurs à qui voudra bien écouter. Une oreille attentive, une bouche trop souvent ouverte, mais, j'aime à croire que cette qualité autant que défaut pourra faire cette différence, cette chose qui brisera l'éternel regard accusateur. Une femme est un serpent, j'ai souvent entendu dire cette phrase. Que suis-je alors ? Suis-je réellement dangereuse ? Pour moi, peut-être mais, pas pour Domhnall, ni sa famille. Je m'amuse seulement à suivre ses gestes, sa main se glisse un peu plus loin, sur un quelconque meuble peu loin de là où nous sommes, un autre morceau de tissu. Qui lui est bleuté, beau à regarder. Sur cette coupelle il pose son regard, il reste bien peu d'eau, si ce n'est dire que quelques gouttes. Pourtant, il y plante ce petit bout et vient le glisser sur ma lèvre saignante. Domhnall est resté silencieux, mais d'une manière si solennelle qu'aucune parole ne devait à briser cet instant. Précieux, que je n'aurais voulu échanger pour rien au monde. Si l'on parle de feux follets qui vous mènent vers des portes, dans mon cas, il en a été de cette main lourde que je redoutais. Elle a scellé mon destin, à sa manière, à sa façon.
Ad vitam æternam.


rachael
24 ans, domaine des Hay


Si le soleil vient à se lever, il en vient aussi à se coucher. Je ne saurais dire combien de fois j'ai eu cette chance de le voir dès l'aube et à son crépuscule. Je reste là, face à cette fenêtre, l'estomac noué, les yeux rivés sur un horizon que je considère comme glacial. L'automne s'approche peu à peu, ouvre sa gueule pour nous dévorer soigneusement de parts en parts. Si l'hiver se veut rude, le prélude des feuilles mortes se veut violent à sa manière. La pluie tombe, s'écrase, comme les nuages peuvent s'énerver tout à coup. L’Écosse pleure, elle hurle à sa façon de tout ce qu'elle peut subir. Le sang dégouline le long de ses falaises, et les larmes se mêlent à ses cascades lointaines. Si au départ, les miennes se mêlaient à cette danse, mes yeux sont trop secs maintenant pour pouvoir laisser une autre goutte transpercer ma peau. Voilà déjà une année, une seule qui parait interminable et pour tout dire, depuis que son visage n'est plus face à mes yeux, les heures se veulent comme des jours, et ceux-ci comme des mois. Je parle d'une désolation, mais pas de celle que ces pauvres gens peuvent subir, je suis de ceux qui souffrent mais à l'intérieur. Qui se languissent d'un quelconque retour, d'une flamme qui étouffe au fil des jours, au fil des nuits qui sont rongées par des cauchemars incessants. Une bataille, une seule. Sa main tenait encore la mienne, il avait fait cette promesse de revenir et qu'après ceci, tout serait à nouveau dans l'ordre. Mais, il n'est jamais revenu. Je suis restée devant cette porte en bois, durant bien des heures, attendant un retour fulgurant de sa part. Rien n'arrive jamais seul, et de cette bataille réputée aujourd'hui comme monstrueuse, il ne restait que trop peu de soldats et bien amochés. Domhnall n'était pas là. Cette pensée m'arrache une quelconque plainte, une injure que je ne devrais prononcer, après tout ce n'est pas digne de moi. Les mains posées sur ce rebord de fenêtre, seul le verre me sépare du monde extérieur. Bien des fois, j'ai désiré sortir de cet endroit, partir à sa recherche et qu'importe si ma vie devait payer le prix de le revoir ne serait-ce qu'une seule fois. Je l'ai voulu oui, j'ai d'ailleurs essayé, une fois, une seule. Je n'ai entendu que des murmures, pauvre folle ici, et là. Aurait-elle perdue la raison la demoiselle Seton ? C'est une possibilité que je n'arrive à nier. Mes poings se serrent tout à coup, si le temps se reflète à mon état d'esprit, alors il est bien loin de ce résultat tant attendu. Se souvenir, souffler un murmure, essayer même d'entendre une voix. Mais, elle est lointaine, ne serait-ce qu'un mot. Petit à petit, Domhnall s'estompe de mon esprit et cela me ronge, comme une maladie, un mal étrange que personne ne voudrait à expliquer. Un chagrin d'amour que certains disent dans les couloirs sinueux. Au bout de plusieurs mois sans avoir eu la chance de le revoir, je me met à douter d'un quelconque chagrin de demoiselle amourachée bêtement. Si j'avais pu prendre sa place, si j'avais pu mourir, lui offrir ma vie pour permettre à la sienne de continuer. Avec des si, je pourrais créer tout un monde à mon effigie, un endroit si idyllique que l'ennuie s'y ferait place. Mais, la mort ne serait guère là, et à la place de ce vide, il n'y aurait qu'un coeur battant à vive allure. Il n'a laissé qu'un trou béant, s'infectant sans cesse. « Ma dame, vous devriez manger quelque chose. Voilà des jours que vous n'avez rien avalé et - » « Je n'ai pas faim. » « Vous savez, Domhnall ne serait pas heureux de vous voir dans un tel état. » Mes muscles se crispent tout à coup, et je me tourne vers elle. Teassag me fixe avec ses yeux noirs, une femme que je considère comme une soeur et qui pourtant, m'insupporte en ce moment même. S'inquiéter ? A quoi bon se soucier de moi ? « TU N'EN SAIS RIEN TEASSAG. Rien du tout. Je n'ai pas le coeur à manger quelque chose, voilà tout. » Une voix forte, haussée pour la première fois depuis le début de ma tendre vie. Un simple sursaut, et une mèche brune vient à gâcher son visage et sa peau aux couleurs cendrées. « Vous ne devriez pas - » « Il reviendra. » « Cela fait presque une année entière, bientôt vous allez être liée à Lachlan, pourquoi continuez-vous à espérer ? » Je sens mon souffle se faire court, comme si l'air se faisait de plus en plus rare. Par réflexe j'en viens à pincer ma lèvre inférieure, et à nouveau mon attention se pose sur l'extérieur. Pensive. « Il reviendra. » Que je répète. Une fausse vérité que je veux à m'imposer, un animal blessé que je veux à soigner. Si bien des personnes ne veulent plus croire en la vie de Domhnall, je reste persuadée qu'il est quelque part. Je ne sais trop où à vrai dire, et qu'importe, tant que son coeur continuera de battre, le mien ne cessera de vivre. Je me fais peut-être du mal, il m'arrive souvent de ne pas vouloir manger, ni de me lever, malgré les conseils de Teassag et de certains guérisseurs, je ne veux les écouter. Si la folie peut être calmée, les maux du coeurs quant à eux sont plus complexes, plus sournois et se cachent dans un endroit si sombre, que même le plus beau chat ne pourra y voir une quelconque présence. Je me persuade à vouloir m'imaginer son sourire, encore, et encore. Je suis de ceux qui s'accrochent à un souvenir, à une quelconque broutille pour rester debout. Si je tombe, je dois à me relever, il en est ainsi. Je suis sur cette corde dressée dans le vide et seul l'avenir pourra me dire si je finirais par tomber, définitivement dans ce vide. Je veux y croire, je dois y croire. Il en est de mon existence, de la sienne et de ceux qui m’entourent. Et je continuerais à attendre face à cette fenêtre, qu'importe le mariage, qu'importe le temps qui devra s'écouler.
Il reviendra.


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Dernière édition par Rachael Seton le Dim 3 Fév - 16:55, édité 39 fois
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Cailean Findley
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MessageSujet: Re: la seule issue, c'est droit vers le ciel. (rachael)   la seule issue, c'est droit vers le ciel. (rachael) EmptyDim 27 Jan - 11:14

T'es seksy même en blonde héhé inutile de te souhaiter la re-bienvenue par ici, mais je te mange quand même, parce que tu le vaux bien :nyu: j'ai hâte de voir ce que va donner cette petite :own:
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Eremon Dunegan
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Si tu as rêvé dans les eaux sombres, dans la pénombre, si la lueur des profondeurs t’attire aussi, ne me retiens pas ; même si les bras froids du tendre océan te saisissent, englacent ton cœur, tu me rejoindras, ne me sauve pas, coule avec moi, ne me retiens pas...


« Il était comme mon frère, on n’aimait pas son frère de cette façon. »

« Si tu désires une chose, il n’y a que toi qui devras te démener pour l’obtenir. Personne ne le fera à ta place. Et si tu tombes, tu te relèves. Toujours. »
Esras Dunegan.

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MessageSujet: Re: la seule issue, c'est droit vers le ciel. (rachael)   la seule issue, c'est droit vers le ciel. (rachael) EmptyDim 27 Jan - 11:15

:own: :own: :own: :own:

Jotem.
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Rachael Seton
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REQUIEM AETERNAM.
Libera me, Domine, de morte æterna, in die illa tremenda, quando coeli movendi sunt et terra, dum veneris iudicare sæculum per ignem.

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MessageSujet: Re: la seule issue, c'est droit vers le ciel. (rachael)   la seule issue, c'est droit vers le ciel. (rachael) EmptyDim 27 Jan - 11:38

cailean, HAHA mon dieu oui. héhé Ouiii, mange-moi, je veux. ::3: Merci en tout cas ma chouette, j'espère ne pas te décevoir alors ! I love you
eremon, je t'aime aussi, voyons. :v: :hug:
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MessageSujet: Re: la seule issue, c'est droit vers le ciel. (rachael)   la seule issue, c'est droit vers le ciel. (rachael) EmptyDim 27 Jan - 16:23

EMILIA *.*
Sois la bienvenue :red:
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MessageSujet: Re: la seule issue, c'est droit vers le ciel. (rachael)   la seule issue, c'est droit vers le ciel. (rachael) EmptyDim 27 Jan - 19:38

MERCY WYWY. :nyu:
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MessageSujet: Re: la seule issue, c'est droit vers le ciel. (rachael)   la seule issue, c'est droit vers le ciel. (rachael) Empty

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