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 My thoughts of you will never fade, until my final breath, my dying day. [Bearach, Gabran & Stheane]

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Stheane Cunningham
Stheane Cunningham

Lowlands

▷ ÂGE IRL : 32
▷ MESSAGES : 126
▷ INSCRIPTION : 16/04/2013
▷ LOCALISATION : Au château MacGuffin où j'attends de célébrer mon mariage, dans les Lowlands.
▷ ÂGE : 19 ans
▷ HUMEUR : Curieuse.
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POTICHAT
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MessageSujet: My thoughts of you will never fade, until my final breath, my dying day. [Bearach, Gabran & Stheane]   My thoughts of you will never fade, until my final breath, my dying day. [Bearach, Gabran & Stheane] EmptyMar 9 Juil - 19:30

Bearach, Gabran & Stheane
my thoughts of you will never fade
until my final breath, my dying day

Les pans de mon par-dessus tombaient élégamment sur ma robe ; j’étais fin prête. On m’avait levée tôt, on m’avait lavée, habillée pour l’occasion, on m’avait répété que cette journée allaient être exceptionnelle, qu’une nouvelle vie allait démarrer. Malgré les regrets de mes suivantes à me voir quitter le château, elles étaient heureuses pour moi. Du moins faisaient semblant. J’étais à présent protégée contre l’air frais de la saison et n’avais plus qu’à rejoindre mes parents qui m’attendaient pour le départ. Déjà sur leur monture respective, ils étaient suivis par quelques chevaliers de la garde personnelle de notre famille. Les chevaux étaient affublés de quelques sacs contenant le peu d’affaires que j’emportais. Quelques robes que j’affectionnais, divers objets personnels. Mère m’adressa un faible sourire, m’encourageant à prendre place sur ma monture, ce que je ne tardai pas à faire. Et nous voilà partis. Je n’osai regarder en arrière Kester, que je savais derrière le convoi, sur son cheval, immobile. Les derniers jours de préparatifs avaient été durs, émotionnellement parlant. Je ne pouvais me résoudre à jeter un  coup d’œil  à ce frère qui était bien plus qu’un lien de sang pour moi. Je me savais incapable de le quitter et si je m’autorisais quelques secondes de relâchement, il était fort possible que je descende de cheval. S'il venait avec nous parce qu'il avait insisté, je savais que c'était pour l'avoir encore près de moi qu'une courte durée.

Le voyage ne dura que quelques petits jours. Nous n’étions pas voisins aux MacGuffin mais pas trop éloignés cependant, et Père avait hâte de se débarrasser de moi, quoi qu’il en fut. Je n’échangeais pas avec lui, et ce fut à peine si j’osai adresser la parole à Mère. Il n’y avait que les soldats qui, de temps à autres, me rassuraient sur ma nouvelle vie, m’encourageaient ou m’envoyaient des boutades. Je doutais que tous furent heureux de me voir partir mais certains l’étaient, c’était évident. C’est en arrivant aux abords du royaume MacGuffin que je pris une claque. La concrétisation de ce mariage, du fait que je ne retournais pas chez moi. Si jusque-là tout m’avait paru lointain, imprécis, il n’y avait plus de retour possible. Le château se dessina devant nous et la fin du trajet fut relativement rapide. Brath n’avait qu’une hâte, me jeter au plus vite dans cette nouvelle famille et rentrer parfaire l’éducation de Kester et Niven. Nous finîmes par arriver dans la cour. Le temps de descendre de cheval, je vis les grandes portes s’ouvrir. L’on avait assurément fait passer le mot de notre présence. Je vis Mère me faire un geste afin que je remette de l’ordre dans mes cheveux et mon par-dessus. Être présentable était tout ce qui comptait désormais. Si mes parents s’occupaient de la diplomatie et la bonne entente, je n’avais plus qu’à sourire et montrer que j’étais bien élevée.

Mon cœur battait la chamade. Tout allait se passer très vite à présent. Ma venue, la présentation à mon fiancé, mon adaptation à cette nouvelle demeure, un nouveau décor, une nouvelle famille, le mariage tant attendu, la nuit de noce, le reste qui en découlerait sûrement. J’avais l’impression d’avoir été mise sur pause depuis que Père m’avait annoncé mon destin, et que tout se remettait en marche à ce moment. J’allais me lier à Bearach MacGuffin, et ce n’était pas rien. Mais en le sachant arriver, j’avais l’impression de tirer un trait définit sur Kester et son amour, même si différent. Kester qui n’avait rien dit du trajet, qui n’en avait pas eu besoin. Moi-même je ne m’étais pas senti le courage de prononcer le moindre mot. Kester que je savais de nouveau derrière moi. Son regard silencieux me consumait. Je pris une inspiration en voyant arriver des silhouettes qui se dessinèrent ; je reconnus immédiatement le grand Gabran MacGuffin venir à nous. Un coup d’œil aux personnes qui l’entouraient me permit de constater que Lord Bearach n’avait pas l’air dans l’assemblée. Je fronçai les sourcils mais me ressaisis aussitôt afin de saluer la famille dirigeant les Lowlands. Du coin de l’œil, je vis Mère en faire de même à mes côtés. Et je n’osai me redresser.

© will o' the wisp


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Gabran MacGuffin
Gabran MacGuffin

Lowlands

▷ MESSAGES : 1045
▷ INSCRIPTION : 15/03/2013
▷ LOCALISATION : Lowlands
▷ ÂGE : Quarante années
▷ HUMEUR : Circonspecte
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« La parole humaine est un chaudron fêlé où nous battons des mélodies à en faire danser les ours, quand on voudrait attendrir les étoiles. »

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MessageSujet: Re: My thoughts of you will never fade, until my final breath, my dying day. [Bearach, Gabran & Stheane]   My thoughts of you will never fade, until my final breath, my dying day. [Bearach, Gabran & Stheane] EmptyDim 14 Juil - 12:23

« A chaque fois que la neige choit,
l'on dirait la danse d'un ange,
différente à chaque fois.
Cette fée de l’hiver,
n’a pas senti l’odeur de la guerre.
Elle n’a pas eu le loisir de songer,
mais elle sait que son cœur, pur et jeune,
est rempli de rêves et de rimes,
qu’elle n’a pas encore exprimés.

Elle commence une nouvelle vie,
avec dans le corps, un frisson du grand Nord.
»






L
es flocons de l'hiver n'étaient point toujours de funestes et tristes émissaires, avec eux, venait parfois un aquilon de bon ton, porteur des meilleures nouvelles que l'on put espérer. Cette fois, la neige amenait avec elle une joliette sylphide qui posséderait bientôt, au creux de sa main, l'espoir d'un peuple, et en sa matrice, celui d'un père et seigneur à en devenir. L'avenir ferait aujourd'hui parmi ses premières esquisses, et tous le désirait prospère, non pas assombri par la désespérance de cette maudite guerre. Et ce fut bien l'esprit rutilant d'impatience et d'effervescence que le domaine s'était éveillé, à l'instar d'une véritable fourmilière, les passages étaient incessants entre les différentes ailes, l'on entendait les impératifs fuser d'un bout à l'autre des corridors, les cuistanciers étaient à l'ouvrage depuis les premières nitescences de l'aube : tous étaient sur les chapeaux de roues. Même la grande ville aux pieds de l'auguste bastion suzerain s'était extirpée de sa narcose avec une sapidité inusuelle, car les crieurs publics avaient bien oeuvré, leurs voix de rogomme proclamant l'arrivée prochaine de la noble famille qui verrait son jeune sang uni à celui MacGuffin. L'on s'interrogeait de partout : à quoi pouvait bien ressembler la future épousée ? L'héritier l'avait-il déjà rencontrée ? Combien de jours flueraient encore, avant les noces, avant qu'ils ne se fassent serment des voeux maritaux au nom de Dieu ? La donzelle tiendrait-elle davantage de feue lady Diane, ou de dame Sorcha ? Le ciel lui donnerait-il le don d'enfanter promptement et une progéniture pleine de vigueur ? Toujours le même florilège de questions lorsque le prochain dirigeant de la contrée passait le pas du mariage. L'occasion rêvée pour festoyer comme jamais, ce que tous les Lowlands feraient, même les plus assidus des pochards entassés dans leur taverne favorite, lèveraient leurs pintes de faro et leurs verres de whisky en l'honneur du futur de leurs terres. Et le gouverneur, dans tout cela ? Il serait fier, fier comme jamais de contempler la chair de sa chair devenir peut-être plus homme qu'il ne l'avait jamais été.

En attendant, ledit gouverneur n'était pas moins affairé que le reste de la forteresse, s'il était enfin parvenu à trouver un semblant de sommeil durant la nuit passée, il avait été l'un des premiers levés pour dispenser ses instructions si cela n'avait pas déjà été fait la veille. Gabran aimait à accueillir ses convives de la meilleure façon qui pouvait être, les chambres étaient fin prêtes, les domestiques tous mis au fait, Sorcha et Eileen éloignées pour la journée, Malwyn devait veiller à ce que la citée garde sa placidité en ce jour pas comme les autres et... Et il y avait encore tant à faire. Pas le temps de se faire velléitaire, le sieur avait bien l'intention que ses invités se sentent comme chez eux, et ce soir, dans la grande salle commune, une frairie de petite envergure avait été prévue pour célébrer leur arrivée et les évènements qui s'annonçaient. Mais alors que tout se bousculait encore, l'on entendit les cors vrombirent... C'étaient eux ! Ne leur restait plus qu'à ascensionner la saillie sur laquelle leur logis était juché, et ils seraient à leurs huis. Le suzerain présent dans l'immense hall dont les murs étaient tapissés des tentures séculaires du légendaire chaudron enchanté dirigeait ses troupes, à l'instar d'un chef d'orchestre, il se laissait aller à d'amples mouvements pour que chacun regagne son poste ou poursuive sa besogne loin d'ici. Il semblait calme, mais ceux qui le connaissaient et le coudoyaient à longueur de journée remarqueraient qu'il ne l'était guère autant qu'à l'accoutumée, preuve somatique qui se distinguait notamment dans son regard plus vif et moins morne. Un père sincèrement impliqué, mais pas moins inquiet...

« Allons bon, ne restez point ici à attendre les banshee, je ne veux pas d'une masse compacte pour souhaiter la bienvenue à nos pairs. Que l'on fasse mander les palefreniers, et que l'on se hâte de les faire entrer dans le vestibule dès qu'ils poseront pied dans la cour, que la neige ne leur choie pas trop sur la tête. » Quelques-uns de ses plus proches subordonnés s'empressèrent de s'exécuter, tandis que non loin, d'autres membres MacGuffin se préparaient également. Darren était évidemment présent, Maître-Veneur et second né après Gabran, il flattait le crâne de son plus beau limier avec la plus diaphane des décontractions. S'en vint ensuite Lelyane, trentenaire et troisième née, qui était également une personnalité incontournable de la maisonnée et que l'on nommait dûment Dame Fortune, pour la providence même qui émanait de sa nimbe. Tous deux étaient les personnes en lesquelles le chef de clan avait le plus confiance, il les savait sources d'ondes inconsciemment positives et d'une bonhomie sans lisières. « A peu de choses près, l'on pourrait penser que c'est la couronne que tu t'apprêtes à accueillir. Il n'est guère de couronne qui tienne ma soeur, chaque hôte se doit être accueilli comme s'il était unique en son genre. Il est vrai, mais je suppute que c'est parce qu'il s'agit de ta future belle-fille que tu es en proie à l'anxiété. Comment ?... Je ne suis pas anxieux. » Du moins, il ne l'était pas par rapport à la fiancée de son fils, mais bien par l'absence de ce dernier ! Ses prunelles de quartz voguèrent une énième fois dans la pièce avec le fol espoir de l'apercevoir, mais aucun Bearach à l'horizon... Il croisa le regard de son frère qui corrobora à ce malheur d'un haussement d'épaules signifiant son ignorance sur le sujet, ce qui fit grincer le dirigeant des dents. « Pas aujourd'hui... Pas maintenant Bearach... »


Diantre, ce jeune homme était impossible ! Ces dernières lunes, sa conduite avait été exemplaire, son pater s'était mu d'une grande fierté à son égard et il avait naturellement pensé qu'il n'oserait point omettre un jour aussi important que celui-ci, qu'ils préparaient pourtant depuis des lustres. Gabran avait toujours été un homme de principes, qui ne supportait point que l'on manque à un devoir, et son intuition lui susurrait que son héritier n'aurait aucune allégation pour sa faute. Il était toutefois trop tard... Un factionnaire vint le prévenir que les portes étaient sur le point d'être ouvertes, il leur fallait mouvoir vers l'entrée pour y recevoir leurs convives.

« Bien. Trouvez moi mon fils, séance tenante. » L'intonation avait été ourlée d'un désappointement à la mesure de la bévue, mais qu'il serait bon d'occulter pour ne rien laisser paraître. Il se tourna vers la dryade à ses côtés et lui adressa un ultime signe de tête. « Allons-y, je compte sur toi pour prendre lady Stheane sous ton aile et la mettre à l'aise si besoin est. Gageons que tout se passera au mieux jusqu'à ce que l'intéressé daigne nous rejoindre... »

Lelyane agréa d'une douce risette, puis avant que son aîné ne fasse volte-face, elle le rattrapa par le bras et lui réajusta sa pèlerine au tartan d'orange et de sinople. Un geste sororal qui eut au moins le don d'apaiser l'âme en tourments du gaélique qui la couvrit d'une oeillade chamarrée de gratitude, avant de rallier le vestibule, talonné par une petite cohorte composée par ses soins. L'absence volontaire de son épouse lui était salutaire, celle-ci ne ferait son apparition qu'une fois le soir venu où tous se rassembleraient pour le souper, mais il espérait que Bearach aurait, d'ici là, fait suffisamment connaissance avec sa promise pour la garder auprès de lui. C'est alors que les lourds huis s'ouvrirent et laissèrent entrer les Cunningham, mené de front par leur chef, et qui furent aussitôt rejoints par le maître des lieux qui s'immobilisa devant eux. Il se trouvait fort soulagé de les savoir en son domaine, et ce, nonobstant l'opprobre de ne point être accompagné par son légataire. Nul doute que l'absence de celui-ci ne passerait pas inaperçue, mais avec un peu de chance – et il comptait donc bien sur sa soeur pour la provoquer. - personne n'oserait demander après lui, et il arriverait rapidement. L'unique solution à sa portée était de prier secrètement, car s'il ne se montrait qu'au crépuscule, le problème serait autre...

« Soyez les bienvenus en ma demeure, je suis ravi de vous accueillir en ce bastion qui fut de tout temps le siège des MacGuffin, et espère que vous y prendrez vos aises. Relevez-vous donc. » Face à Brath, il reprit. « Trêve de solennité, les Cunningham ont toujours été de loyaux vassaux et n'ont jamais cessé de servir les intérêts des Lowlands. Bientôt, vos pas résonneront tant dans l'éternité qu'à travers la lignée suzeraine, je ne suis point peu fier et satisfait que la licorne vienne s'abreuver au chaudron, et vous prie de croire en mon contentement le plus véridique à contempler l'union de nos enfants. » L'exorde était voué à les rassurer et n'exprimait pas moins les véritables sentiments du seigneur, qui s'était longuement échiné à cette fin de trouver une femme digne de son fils. Ses calots biaisèrent ensuite vers ladite licorne, la charmante Stheane qui ne se trouvait qu'à quelques pas et avec laquelle il avait par quelques fois conversé, ce qui ne l'empêcherait certainement pas de se sentir impressionnée. Aussi, il lui tenait à coeur de ne pas parler d'elle comme si elle n'était point là, et les paroles suivantes furent tout à son attention. « Je souhaite que ce n'est pas la peine trop lourde que vous avez quitté le fief du seigneur votre père. » Car désormais, ce n'était plus celui de la jouvencelle, qui troquerait son patronyme incessamment sous peu. « Que vos pas en ce domaine qui sera le vôtre soient sereins, sachez que je serai votre premier interlocuteur en cas de doléance si tel est votre désir. Laissez-moi également vous introduire ma soeur, lady Lelyane, qui veillera à votre confort et à celui de votre mère. » Cette dernière s'avança et fit une élégante révérence, son apparence suave et bienveillante faisant le reste, une présence féminine que le laird avait jugé opportune pour l'occasion. « Votre pérégrination jusqu'à nous vous a certainement harassé, l'hiver est mordant, venez donc vous réchauffer à l'âtre des cheminées. Je vous précède. »

Il considéra chacun des membres Cunningham puis convia le lord Brath à ouvrir la marche à ses côtés, ce qu'ils firent pour guider le groupe jusqu'aux poumons d'une salle où le feu crépitait, et sur la table de laquelle avaient été déposées diverses denrées et boissons. Chacun s'installa et les échanges ne tardèrent pas à résonner entre les différents individus, Darren ayant trouvé place auprès de Kester, tandis que Lelyane déployait toute sa rhétorique pour faire la discussion à Stheane. En dépit des flots volubiles qui l'entouraient, le gouverneur se surprenait parfois à faire pianoter ses phalanges sur le bois du mobilier, signe aphone de l'impatience qui croissait doucement mais sûrement au gré des minutes qui s'écoulaient. Il se promettait que c'était là la dernière fois que son héritier oubliait sa ponctualité, il ne se priverait vertement pas de le seriner dès lors qu'ils seraient seuls.
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Bearach MacGuffin
Bearach MacGuffin


▷ MESSAGES : 532
▷ INSCRIPTION : 10/04/2013
▷ LOCALISATION : Château des MacGuffin
▷ ÂGE : 23 ans
▷ HUMEUR : Mélancolique
Fear cuts deeper
Than swords.

There's no shame in fear, my father told me, what matters is how we face it.
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So many vows. They make you swear and swear. Defend the King, obey the King, obey your father, protect the innocent, defend the weak. But what if your father despises the King? What if the King massacres the innocent? It's too much. No matter what you do, you're forsaking one vow or another.

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MessageSujet: Re: My thoughts of you will never fade, until my final breath, my dying day. [Bearach, Gabran & Stheane]   My thoughts of you will never fade, until my final breath, my dying day. [Bearach, Gabran & Stheane] EmptyVen 2 Aoû - 15:10


❝ SINCE THE FIRST TIME I SAW YOU,
I HAVE BELONGED TO YOU COMPLETELY ❞
© PEPPERLAND.


D'ordinaire, on pouvait dire de moi que j'étais ponctuel, c'était l'une de mes plus grandes qualités. À l'instar de mon paternel, je me faisais toujours un devoir d'être là où je devais être en temps et en heure. La ponctualité est une vertu, m'avait-il toujours dit. Alors je m'étais toujours efforcé d'être vertueux. Ces derniers mois, j'avais fait de mon mieux pour être à la hauteur, pour qu'il soit fier de moi, sans que cela n'ait rien avec mon désir de m'imposer en tant qu'hériter MacGuffin. De toute façon, je l'étais, que ma sorcière de belle-mère le veuille ou non. Ni ses filles, ni un éventuel futur fils ne me prendrait ma place. Tout d'abord parce que la tradition, la loi, voulait que le premier enfant hérite, que sa mère soit en vie ou non. À ses yeux je n'étais guère plus qu'un bâtard, mais pour Père je resterais à jamais l'enfant qu'il avait eu avec la seule femme qu'il ait jamais aimée. Et bien que je n'y sois pour rien, cela m'avait toujours donné un avantage non négligeable sur Eileen et Rhona. Toutefois, je n'en profitais pas pour me reposer sur mes lauriers. Je prenais mon apprentissage très au sérieux et faisais tous les efforts du monde pour être digne d'être un jour à la tête des Lowlands. Il était absolument hors de question que je sois de ces hommes qui ne prenaient pas la peine de faire le moindre effort sous prétexte que quoi qu'il advienne, tout leur reviendrait. Non, je voulais être digne de mon héritage, et ce même si je doutais d'être un jour un homme à moitié aussi bien que Père. J'espérais toutefois être un jour un Gouverneur honorable et respecté. Et qui sait, aimé de son peuple ? Je tâchais d'être un homme accessible et à l'écoute malgré son rang.

Ainsi, c'est un peu malgré moi que cette journée là, je me retrouvai au village, à devoir me faire l'arbitre d'une querelle de paysans. « Il me l'a volée je vous dis ! Une belle bête comme ma Lily ! » Croyez le ou non, il m'avait fallu dix bonnes minutes pour comprendre que la fameuse Lily était une vache, et non pas une femme. Seigneur, quelle idée avais-je eu de vouloir me promener au village un jour de marché. De toute évidence, je n'avais pas choisi le bon jour pour vouloir m'aérer l'esprit -  j'ignorais encore à quel point. « Lui ne s'est pas gêné pour me voler ma femme ! » Ah, je me disais bien, c'était étrange qu'il n'y ait pas une dame au milieu de tout cela. Dame qui d'ailleurs, ne se trouvait pas bien loin des deux querelleurs. « Fallait mieux me traiter que tes vaches, espèce de gros bêta ! » Si cela n'avait tenu qu'à moi, je serais passé à côté de l'attroupement sans seulement songer à me mêler de cette histoire, mais j'étais trop connu du peuple pour passer inaperçu, alors j'avais été pris à parti et m'étais retrouvé au milieu de cette querelle qui m'avait tout l'air de tenir plus du différend entre amants que d'une affaire de vol. Mais l'un des badauds n'en démordait pas, sa précieuse Lily avait été volée. Je soupirai. « Messieurs, je vous en prie... » « Qu'il me rende ma femme et il pourra la garder, sa foutue bestiole ! » Que Dieu me vienne en aide. Si cela n'avait tenu qu'à moi, j'en aurais pris un pour taper sur l'autre. Mais j'étais l'héritier MacGuffin, il fallait que je garde mon calme et règle ce litige comme tout bon seigneur se devait de le faire. Que l'affaire l'agace ou le dépasse complètement. Je haussai donc la voix, afin de ne pas sembler n'être qu'une jeune garçon, mais bien leur futur Gouverneur. « Messieurs, c'en est assez ! Si vol il y a eu, vous lui restituerez son animal, et nous en resterons là pour cette fois, nul besoin de faire une esclandre pareille  ! » « Mais je ne la lui ai pas volée, sa bestiole ! Si cet abruti avait les yeux en face des trous, il aurait vu se matin que la barrière de son enclos était défoncée ! Ta Lily, elle doit être tranquillement dans le champ du vieux d'à côté, gros malin ! »  Évidemment. Évidemment. « Eh bien dans ce cas, vous feriez mieux de partir à la recherche de votre vache sur le champ, si vous ne voulez pas que les loups la trouvent les premiers. » Le bonhomme s'empourpra, avant de lever les mains vers le ciel en maudissant le Seigneur, et sa femme. Femme qui ne semblait pas avoir l'intention d'aller chercher la bête avec lui. « Monseigneur, si vous me permettez de vous donner un conseil, évitez le mariage autant que faire se peut ! Jamais contentes, ces bonnes femmes ! Vous vous démenez pour leur faire plaisir et elles vont voir ailleurs ! Mois je vous le dis... » J'ai arrêté d'écouter quand je me suis souvenu de quelque chose de très important. Quelque chose que je n'aurais jamais dû oublier. Justement, ma future femme. J'avais oublié que c'était le jour où je devais rencontrer officiellement ma promise. Et j'étais absent du château. Je sentis le sang quitter mon visage d'un coup.

De toute ma vie, je n'avais jamais chevauché aussi vite. Mais quel idiot ! Rencontrer ma fiancée m'avait rendu si nerveux que j'avais complètement oublié qu'aujourd'hui était le jour où les Cunningham arrivaient. Et je n'étais pas là. J'étais le principal intéressé, le promis, et j'avais réussi l'exploit d'oublier l'arrivée de ma promise et sa famille. Si je ne mourrais pas de honte lorsque je me  retrouverais face à la demoiselle, il était fort possible que je meurs tout court, car Père ne pardonnerait certainement pas cet affront. Et si Lady Stheane me pardonnait, je serais le plus chanceux des hommes. Ah, il commençait bien, mon mariage... Lorsque j'arrivais au château au triple galop, j'ignorais depuis quand les Cunningham étaient là. Malwyn et Mairead m'attendaient, cependant. Je fis la grimace en posant pied à terre, me demandant à quelle sorte de réprimandes j'allais avoir le droit. Ma tante souriait, elle avait l'air amusée, mais mon oncle me regardait avec un air réprobateur, les bras croisés sur son poitrail. « Mon cher neveu, n'aurais-tu pas l'impression d'avoir oublié quelque chose ? » « Je... » Je n'avais aucune excuse. Aucune. « Oh, laisse le donc tranquille. Tu ne vois pas que le pauvre garçon est au bord de l'évanouissement ? Nul besoin de le sermonner, notre frère s'en chargera. Viens, Bearach, approche, que je te rende un peu plus présentable. » Les yeux baissés je m'exécutai, alors que mon oncle secouait la tête. « Ah, si seulement tu n'étais pas si en retard, tu serais allé te changer. Mais voilà bientôt une heure que ta charmante promise est arrivée. Lelyane a fait de son mieux pour lui tenir l'esprit occupé, mais ne crois pas que ton absence est passée inaperçue. J'en connais une qui sera ravie de ces présentations ratées... » « Malwyn, tais-toi donc ! Mon pauvre neveu... Mais où as-tu trainé ? Tu es trempé, tu ne te serais tout de même pas roulé dans la neige ? » Je secouai la tête alors que Mairead remettait mes cheveux en place et soupirait à cause de mon manteau trempé. « Malwyn, donne lui ton manteau. » « Excuse moi ? » « Allez, dépêchons ! Il te le rendra ! Mais ce n'est pas toi qui es sur le point de rencontrer ta promise, tu n'as pas besoin d'avoir l'air d'un prince. Tu aurais bien du mal de toute façon... » Mon oncle soupira longuement avant d'obtempérer. Je laissai ma tante me débarrasser de mon manteau trempé et me revêtir de celui de mon oncle. « Voilà qui est mieux. Affiche ton plus beau sourire et je suis certaine que Lady Stheane te pardonnera. Excuse toi auprès d'elle en premier, compris ? » J'acquiesçai, blanc comme un linge. « Et surtout, neveu, quoi que tu fasses, ne regarde pas ton père dans les yeux, il serait bien capable de t'arracher les tiens. » Père pourrait bien me faire ce qu'il voudrait, de toute façon j'étais déjà à deux doigts de m'auto-flageller.

Mairead m'attrapa par le bras pour m'entrainer à l'intérieur, alors que son aîné marmonnait dans sa barbe. Ce fut plus fort que moi, je freinai alors que nous nous retrouvâmes devant la porte de la grande salle du palais. « Respire, Bearach, ce n'est qu'une demoiselle. De ce que j'ai vu d'elle, elle me semble adorable. » « Oui tu as raison, ce n'est que la demoiselle destinée à devenir Lady MacGuffin, après tout. » « Malwyn ! » Mon oncle eut un petit rire moqueur alors que Mairead plantait son coude dans ses côtes. Je pris une profonde inspiration pour me donner du courage, et poussai les deux grandes portes en bois. Je sentis immédiatement une dizaine de paires d'yeux se poser sur ma personne. Le petit garçon en moi eut envie de prendre des jambes à son cou. Mais l'homme tint bon. Mes yeux cherchèrent d'abord Père – j'évitai tout de même soigneusement de croiser son regard – et le Lord Cunningham. « Père, Lord Cunningham. » Je les saluai d'un signe de la tête, priant réellement – pour la première fois depuis des années – pour ne pas commettre un impair irréparable. Puis, Lady Stheane. Aussi stupide que cela puisse paraître, j'eus l'impression que mon cœur loupa un battement. Elle était... Elle avait l'air d'être tout ce que Père avait promis. Un peu en retrait derrière son père, elle ne semblait pas oser me regarder et se tenait les mains un peu nerveusement. Ses cheveux étaient bien moins roux que dans mes souvenirs, et pour cela je ne pus m'empêcher d'être soulagé. J'avais assez de femmes à la chevelure de feu dans ma vie, et il n'y en avait qu'une qui n'était pas diabolique. Elle avait l'air douce, peut-être même un peu trop. Ou alors, elle était simplement terrifiée, je n'aurais su dire. Quoi qu'il en soit, je forçai mes pieds à bouger et me rendis jusqu'à elle. « Ma Lady. » Je m'inclinai légèrement, avant d'oser prendre sa main avec douceur, et de la baiser. « Je vous prie d'excuser ce retard, ma Lady, je suis inexcusable. » M'exprimer en sachant que j'étais le centre de toutes les attentions était particulièrement difficile, mais je tentai de faire abstraction en relevant les yeux vers Lady Stheane. « Avant même notre mariage, je vous ai fait défaut. Je puis vous jurer sur mon honneur que cela ne se reproduira plus. Ni aujourd'hui, ni jamais. »
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