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  « Pour bien tuer l'ours, vendez d'abord sa peau. » || Groupe 3

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Esras Dunegan
Esras Dunegan

Western Highlands and islands

▷ ÂGE IRL : 28
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▷ INSCRIPTION : 18/02/2013
▷ LOCALISATION : Auprès des MacNeil.
▷ ÂGE : 46 ans
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MessageSujet: « Pour bien tuer l'ours, vendez d'abord sa peau. » || Groupe 3    « Pour bien tuer l'ours, vendez d'abord sa peau. » || Groupe 3 EmptyVen 15 Mar - 22:05

Pour bien tuer l'ours, vendez d'abord sa peau.
Le retour des triplés DunBroch

Les bruits s’intensifiaient un peu plus à chaque instant, tout comme la tension se trouvant dans la pièce. Celle-ci éclata en même temps que la porte ; la stupeur fit rapidement place à une panique sans nom. Je n'en croyais pas mes yeux mais j'étais bien conscient de la réalité ; Mor'du. Il ne fallut aucun mot ; Eremon et moi, dans un même geste, nous étions interposés entre l'immense et monstrueuse bête et les deux femmes de notre vie, afin de les protéger. Une bête sauvage, surtout telle que cette légende, était bien pire que tout les hommes présents ici ; imprévisible et aussi sauvage que sa nature, la mort l'entourait déjà quelques instants après son apparition.

La scène me paraissait irréelle ; tenant avec ferveur la lame qui pourrait protéger la vie des miens, j'observais les moindres gestes de cette terrible bête. La cohue régnant autour de moi était presque indescriptible ; les hommes se ruaient devant leurs femmes, leurs enfants, se faisant déchiqueter d'un seul coup de dents ou de griffes, tandis que la vie s'évanouissait de leurs pauvres corps. L'ironie de la scène était presque écœurant ; après cela, plus personne ne parlerait de guerre, me doutant déjà que la moitié des invités accuseraient cette reine. Mais ce n'était pas mon soucis pour l'instant, loin de là. Le temps d'un instant, j'eus un petit regard en arrière. Elles n'étaient plus là. Le torrent de panique avait emporté ma femme, ma fille, et mon cœur se serra, tandis que ma voix hurlait leur nom. Cependant, je payai cher ce fragment de seconde d’inattention ; j'eus seulement le temps de sentir fondre l'ombre de cet être si redouté sur ma personne. La chute fut aussi douloureuse que le choc, si bien que je m'en retrouvai assommé quelques instants. Quand je réussis à ouvrir de nouveau les yeux, sous les fracas de la panique ambiante, ma vue se révéla d'abord floue et j'eus du mal à saisir se qui se déroulait autour de ma personne. La situation avait beau m'échapper, je n'avais qu'une chose à l'esprit ; retrouver les miens. Le battement sourd et affolé de mon cœur résonnait dans tout mon crâne douloureux, tandis que je me relevais péniblement en jetant un regard noir vers la table en fracas sur laquelle j'étais venu m'écraser.

Désormais à nouveau sur pieds, je cherchais du regard un visage familier, ayant perdu chacun d'entre eux. Mes yeux se posèrent alors sur la dame du clan Macintosh. Bien que mes entrailles se tordaient sous l'angoisse de la perte de ma propre famille, le devoir l'emporta ; il fallait que je la protège, pour mon chef, pour mon ami. Je cherchai en vain mon épée pour finir par en saisir une dont le l'ancien propriétaire avait été malchanceux avant de me rendre un plus compte à quel point ma tête cognait. Je fronçai les sourcils en passant une main sur mon front, la découvrant couverte de sang. Que ce soit Mor'du ou cette table, aucun des deux ne m'avaient épargné! « Ma lady, suivez-moi, il faut vous mettre à l’abri. » A vrai dire, il était naturel que je protège Moïra ; c'était la mission la plus important aux yeux d'Aodhan, parmi toutes celles qu'il lui été arrivé de me confier. Et c'était avec grand honneur que je l'accomplissais.

Je restai sur mes gardes et, avançant prudemment dans ce chaos environnant, priais intérieurement pour que quelqu'un d'aussi bienveillant que j'étais à l'instant prenne soin de ma fille et de ma femme. A cet instant même je croisai le regard d'Eremon et mon cœur se serra un peu plus ; s'il était en face de moi, il n'était ni avec Eireen, ni même avec Eanna. Mais cela ne m'empêcha en rien d'agripper son bras, tenant autant à lui qu'à elles. Il comprit par ce geste et par regard que je lui adressais que je lui ordonnais de nous suivre. A l'instant, j'étais terriblement, déchiré entre la douleur d'être séparé dans pareille situation de mes deux femmes et celle que mon corps éprouvait. J'avais cru cette dernière anodine aux premiers abords mais je me rendis bien compte que je ne me faisais que des illusions.

Je fis entrer Eremon et Lady Macintosh dans la première pièce que je crus sûre - bien que je doutais de tout le château en cet instant -, se révélant être la salle d'armes. Au moins, nous aurions de quoi nous défendre. Après avoir clos la porte, je dus prendre appui contre celle-ci, les étourdissements assaillant mon être se faisant un peu plus violents. Les yeux fermés, toujours avec l'aide du soutien de la paroi, sans même me retourner je prononçai ces mots s'adressant à chacun d'entre eux. « Vous n'avez rien? »


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MessageSujet: Re: « Pour bien tuer l'ours, vendez d'abord sa peau. » || Groupe 3    « Pour bien tuer l'ours, vendez d'abord sa peau. » || Groupe 3 EmptySam 16 Mar - 11:40

Pour bien tuer l'ours, vendez d'abord sa peau.
Le retour des triplés DunBroch

Des raclements. Au départ, Moira n’avait pas partagé l’inquiétude de la foule. Mais au fur et à mesure que les bruits s’approchaient, s’amplifiaient, l’inquiétude générale l’avait gagné. Ces bruits qui résonnaient dans le couloir du château avaient fini par lui donner la chair de poule. Instinctivement, elle s’était rapprochée d’Eimhir. Peu importe ce qui allait traverser cette porte, il était hors de question pour elle d’être séparée de sa fille. Elle n’aurait certainement pas pu faire grand-chose pour la protéger, si ce n’était de faire office de bouclier… mais dans un tel instant, on ne réfléchit pas vraiment à ses actions. La peur s’empare de vous, et vous réagissez instinctivement. Et quoi de plus instinctif que de vouloir protéger son propre enfant ? Puis la porte vola en éclat, dévoilant la source du bruit. La jolie brune laissa échapper un cri de terreur quand son regard se posa sur cet animal de légende, mais son cri fut noyé dans le brouhaha ambiant. L’hystérie générale avait pris le dessus, chacun courait dans tous les sens. On entendait des cris, certains d’agonies poussés par ceux qui avaient été blessé par le Mor’du, d’autres criaient de peur. Rapidement, Moira se trouva noyé dans un flot de personnes tentant de fuir le monstre. Paniquée, elle se laissa emporter par la foule. « Ne pas trébucher. Surtout ne pas trébucher. » pensa-t-elle. Si elle tombait, elle allait soit se faire écraser, soit servir de repas à l’ours… Jamais de sa vie, elle avait eu aussi peur ou s’était senti aussi impuissante. Malgré sa panique, elle finit par tourner sa tête pour vérifier si Eimhir était toujours à ses côtés. La panique de la jeune femme ne fit qu’augmenter lorsqu’elle était incapable de voir le visage de l’adolescente dans la foule. « EIMHIIIR» Hors d’elle, la jeune femme parvint à se défaire du petit groupe, voulant retourner en arrière chercher sa fille. Elle ne réfléchissait plus. La peur qu’il arrive quelque chose à son enfant avait pris le dessus, elle était bien plus grande que la peur pour sa propre vie. « EIIMHIIIR » Une fois de plus, la voix de la jeune femme se noyait dans les cris. Et toujours aucune trace de sa fille. Ou d’Aodhan. Ni d’aucun autre membre de sa famille. Une voix familière parvient aux oreilles de Moira, bien que cela ne soit pas celle qu’elle aurait aimé entendre. Le regard de la jolie brune se posa alors sur Esras, couvert de sang. Contrairement à elle, il semblait réussir à garder une tête froide dans cette situation. « Mais Eimhir… et Aodhan… » répondit-elle, mais le grognement du Mord’du non loin d’eux finit par la persuader du fait qu’Esras avait raison. Ils ne pouvaient pas rester ici. Les yeux grands ouverts de terreur, elle finit par le suivre, se frayant un chemin à travers les corps qui gisaient à terre.
Terrifiée, autant par la bête que par le fait qu’elle ne savait pas ce qui était advenu de sa famille, Moira suivait Esras. Dans le passé, elle avait toujours pu compter sur lui pour la protéger, et dans un certain sens, sa présence la rassurait ne serait-ce qu’un peu. Elle le vit attraper un jeune homme par le bras. Son fils si sa mémoire était bonne. Mais à vrai dire, c’était des choses auxquelles elle ne faisait pas vraiment attention. Toutes les quelques secondes, elle jetait un regard derrière elle, vers là où on entendait toujours les bruits du Mor’du, mêlés aux cris des invités… Ce n’était finalement qu’une fois la porte fermée derrière elle que Moira remarquait qu’elle tremblait. En vain, elle tentait de se ressaisir, de reprendre un comportement plus digne d’une lady, plus digne d’une Macintosh, mais la peur était trop ancrée dans ses os, les cris provenant de la salle de banquet encore trop présents dans son esprit. A la question d’Esras, la jeune femme remarqua que des éclaboussures de sang ornaient sa robe. « Je n’ai rien. » Le regard de la jolie brune était rivé sur la porte, craignant que celle-ci ne finisse par voler en éclat d’un moment à l’autre pour laisser apparaitre le visage de la bête… Si bien que pendant quelques instants, elle ne fit pas vraiment attention aux deux hommes enfermés avec elle. Ce n’était qu’après que son regard se posa de nouveau sur Esras. Il semblait chancelant, si bien que Moira craignait qu’il ne s’effondre d’un moment à l’autre. « Êtes-vous blessé ? » Sans vraiment attendre la réponse, elle se tourna vers Eremon. « Nous devrions lui aider à s’asseoir. » Moira était toujours autant terrifiée par le Mord’du qui devait toujours être quelque part dans le château, et elle était malade d’inquiétude pour Aodhan et Eimhir, et pourtant son sens pratique commençait doucement à reprendre le dessus.




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Eremon Dunegan
Eremon Dunegan

Western Highlands and islands

▷ ÂGE IRL : 32
▷ MESSAGES : 1259
▷ INSCRIPTION : 02/01/2013
▷ LOCALISATION : Dans ma salle d'entrainement. Elle se trouve au château MacNeil, aux Western highlands et islands.
▷ ÂGE : 30 ans
▷ HUMEUR : En grand dilemme.
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IT'S LIMITLESS
Si tu as rêvé dans les eaux sombres, dans la pénombre, si la lueur des profondeurs t’attire aussi, ne me retiens pas ; même si les bras froids du tendre océan te saisissent, englacent ton cœur, tu me rejoindras, ne me sauve pas, coule avec moi, ne me retiens pas...


« Il était comme mon frère, on n’aimait pas son frère de cette façon. »

« Si tu désires une chose, il n’y a que toi qui devras te démener pour l’obtenir. Personne ne le fera à ta place. Et si tu tombes, tu te relèves. Toujours. »
Esras Dunegan.

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MessageSujet: Re: « Pour bien tuer l'ours, vendez d'abord sa peau. » || Groupe 3    « Pour bien tuer l'ours, vendez d'abord sa peau. » || Groupe 3 EmptyLun 25 Mar - 14:35

Pour bien tuer l'ours,
vendez d'abord sa peau
Esras, Moïra & Eremon

J’avais du mal à réaliser. Le bruit n’avait pas disparu, au contraire il avait pris de l’ampleur. Et d’un coup, la grande porte avait cédé. Debout comme mon père, devant Eireen et Mère, j’étais bien décidé à protéger leur vie au prix de la mienne. Les cris fusaient de tous côtés, les chaires se déchiquetaient, les hommes vaillants se jetaient devant leur famille ; le spectacle était terrifiant. Je cherchais Aindreas des yeux, sachant mes femmes derrière Père et moi. Mais en vain. Le mouvement de foule était affolant, il était impossible de distinguer quoi que ce fut, ou qui que ce fut dans la masse. La seule chose sûre était Mor’du, qui avançait en causant des dommages impressionnants et enlevait des vies à la pelle. On se réfugiait où l’on pouvait, on combattait si l’on pouvait, et ce fut à ce moment que j’eus peur. Peur que ma jambe ne me permît point de venir en aide aux miens, aux êtres qui m’étaient chers. Mais le temps que je m’interroge, je me retrouvai projeté en arrière. Rien de grave, mais pendant que je me secouais la tête, je me rendis compte que Mère et Eireen avaient disparu. Je me tournai dans tous les sens, sous le coup de la panique, mais c’était là le lot de la moitié de la salle. Comment retrouver quelqu’un dans cette situation et ces conditions ? Il n’y avait aucun moyen. Ce fut à ce moment que je vis Père, voler contre une table et payer le prix de sa chute. Le temps qu’il se remît sur pieds, je pus voir qu’il saignait, et si j’en jugeais par la quantité de liquide rouge qui se logea dans sa main lorsqu’il s’en rendit compte, ça n’était point qu’une égratignure. Sans le vouloir, je lâchai un cri. Je voulais me précipiter vers lui, l’extirper de la foule pour le soigner, et retrouver ma famille mais les allers et retours devant ma personne étaient trop nombreux pour que je n’arrivasse à progresser rapidement. Il nous cherchait, je le voyais bien, mais me manifester en faisant entendre ma voix était une idée futile. Jamais il ne me distinguerait dans ce brouhaha. Me protégeant des projections d’objets et même d’hommes et de femmes touchés par l’ours ou souhaitant l’éviter, je vis mon père prendre la dame MacIntosh sous son aile. S’il pouvait lui venir en aide, c’était toujours cela de gagné ; même si nous ne savions pas où étaient Mère et Eireen, il n’allait pas refuser de faire son devoir, c’était impensable. C’est alors que je parvins à revenir à leur hauteur. Il me vit et m’attrapa le bras. Un coup d’œil vers sa tête me permit de constater que sa blessure était vraiment loin d’être minime ; il était plus aisé à présent de le voir. Evitant la foule et pressant le pas, nous nous engageâmes dans un couloir qui abritait quelques premières salles mais aucune ne nous inspirait en cas d’attaque. Les torches aux murs de pierre étaient à moitié éteintes et rendaient la situation encore moins supportable. La panique était palpable, même nous sachant éloignés de la grande salle. Les échos se faisaient entendre ; les cris, les os qui se brisaient, les tables qui se fracassaient. Je me demandais comment les enfants faisaient pour encaisser, et où était la fille de la Lady que Père avait décidé de protéger. Tout ce qui m’importait en cet instant fut trouver un endroit sûr et surtout, pouvoir m’occuper de la blessure du chevalier qui me servait de parent. Ce fut à ce moment que ce dernier nous fit entrer dans la salle d’armes du château. Je ne pouvais mieux tomber. Traînant ma jambe à l’intérieur, je m’assurai que nous fussions tous trois entrés avant de refermer la porte. Nous y étions. Restait à voir quelle était la suite des événements ; pour moi, il s’agissait de trouver des pans de tissu, du linge de maison, n’importe quoi susceptible de m’aider à arrêter les saignements de la tête de mon père. « Vous n'avez rien ? » Haletant légèrement, je lui jetai un regard subjugué. Il était la personne qui avait besoin d’aide, à qui l’on devait demander s’il allait bien. Il tenait à peine debout et je me demandais ce qu’il faisait encore contre cette porte. « Êtes-vous blessé ? » En cet instant, je me concentrai sur le respect que j’avais pour Dame MacIntosh afin de ne pas lui rétorquer ce que sa question stupide m’évoquait. Evidemment qu’il l’était, le sang n’était pas une quelconque préparation à la tomate avec laquelle il se serait badigeonné la tête. « Nous devrions l’aider à s’asseoir. » Enfin une remarque pertinente. Je lançai un rapide regard circulaire et repérai des espèces de bancs le long d’un grand mur. Après quoi je m’avançai vers Père et l’invitai à prendre appuis sur moi pour l’y emmener. Avec une grimace, je le fis avancer comme je pus, le sentant défaillir de plus en plus. Ma jambe n’était point clémente. Elle tressautait et si elle sembla tout de même garder appuis sur le sol, elle était douloureuse. Cet effet était plus rare, mais il fallait qu’il se manifeste aujourd’hui. Il n’y avait pas de doute, la famille avait eu son quota de chance ; nous le rendions à présent. Mère, Eireen, Aindreas… où étaient-ils ? Etaient-ils en vie ? Je me secouai la tête ; j’allais avoir tout le temps d’y penser, mais ça n’était point le moment. Je posai Père sur le banc, et jetai un œil à sa tête. Ça n’était pas joli, et ça m’inquiétait. Je pinçai mes lèvres en me retournant à la recherche d’objets susceptibles de nous aider. Mais dans une salle d’armes, ça n’allait pas être évident. « Ma Lady, pourriez-vous m’aider à chercher du linge, ou n’importe quoi qui nous permettrait de panser la blessure de mon père, dans tous les placards de la pièce ? » Je n’attendis point sa réponse que je commençai moi-même à fouiller. Au diable les réflexions sur le désordre que nous occasionnions, ça n’était pas le moment.


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Dernière édition par Eremon Dunegan le Mer 27 Mar - 9:45, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: « Pour bien tuer l'ours, vendez d'abord sa peau. » || Groupe 3    « Pour bien tuer l'ours, vendez d'abord sa peau. » || Groupe 3 EmptyLun 25 Mar - 19:11

Pour bien tuer l'ours, vendez d'abord sa peau.
Le retour des triplés DunBroch

Je me concentrai le temps de pouvoir entendre leur réponse. Moira ne semblait souffrir de rien, si ce n'était de la peine d'être séparée des siens - celle qui nous rongeait tous, à l'instant. Je conclus que mon fils se portait tout aussi bien, n'entendant pas sa voix résonner. A vrai dire, je ne fis plus l'effort d'écouter ce qui suivit ; les mots résonnaient lourdement dans mon crâne, comme un écho lointain, sans forme véritable. Et puis il y avait encore tout ces cris, si proches et éloignés à la fois. Ils se firent peu à peu moins réguliers, le nombre d'âmes en vie chutant à grande vitesse. Je priais pour que mon épouse et ma fille soient toutes deux en sécurité, loin de ce montre, loin des autres crasses que pouvaient abriter ce château. Car il n'y avait en effet pas qu'une unique menace en ce lieu. Certains hommes pourraient très bien profiter de la cohue régnant afin de commettre quelques méfaits supplémentaires qui passeraient inaperçus. L'ours rugit férocement mais je ne pouvais dire à quel endroit il se trouvait, ne connaissant en rien ce bâtiment. Ma respiration s'accéléra d'avantage quand une pensée me traversa l'esprit ; qu'allait faire Mor'du? A quoi pouvait bien penser un ours des montagnes noir comme la nuit, maudit et fou? Sans doute allait-il rôder dans tout le château, frappant à toutes les portes, les faisant plier sous ses énormes griffes avant de nous déchiqueter un à un. Il dévisagerait ma fille et éventrerait ma femme, alors que je n'étais même pas là pour les protéger. Et... « Hum? » Je relevai le regard vers Eremon qui venait de couper net le fil de mes pensées. Mon regard se perdit dans le vide tandis qu'il passait son bras en-dessous du mien. Je n'en pouvais plus de cette pression, de cette angoisse au sujet des deux femmes de ma vie. Instinctivement, je serrai ma main contre l'épaule de mon fils. Lui au moins, il était auprès moi - bien que j'aurais préféré le savoir auprès d'Eanna et notre fille. Je n'eus d'autre choix que de prendre appui sur lui, me sentant comme un véritable fardeau, surtout pour sa jambe fragilisée. J'essayai tant bien que mal d'éviter de trop lui en demander mais les étourdissements m'assaillant m'en empêchaient ; ils me faisaient chanceler, tituber, perdant tout mes repères. Plus le temps défilait, plus je sentais mes forces m'abandonner tandis que chacun de mes mouvements accentuaient le mal s'étant insinué en moi. Quelques vieilles blessures s'étaient réveillées après ma chute, alors que d'autres étaient nées. Je maudis tout particulièrement celle peignant de rouge mon visage, celle qui tailladait sournoisement toute ma vitalité.

Dieu que j'étais terriblement lamentable. Non seulement je n'avais pas été capable de rester auprès des deux êtres ayant le plus besoin de moi en cet instant, mais en plus, j'étais impuissant devant mes propres maux, me retrouvant obligé de me reposer sur mon propre fils et la Lady que j'étais censé protéger. Cette situation me donnait tout juste l'impression d'être le plus sot des chevaliers en ce monde. Ce qui n'était pas le cas de l'homme s'affairant un peu plus loin, fouillant avec vigueur la pièce afin de trouver de quoi soigner son infirme père qu'il avait vaillamment traîné jusqu'à ce banc. Mes paupières s'étaient clos d'une fois tandis que l'arrière de mon crâne alla heurter le mur sur lequel j'avais pris appui, plus violemment que je ne l'aurais cru. Ce coup renforça les maux dont je souffrais déjà et je ne pus m'empêcher de grimacer. Je rouvris alors lentement les yeux, scrutant de mes pupilles bleues l'intérieur de la salle. Je jetai un long regard à cette porte de bois ; à en croire la précédente démonstration de la bête, elle ne ferait pas long feu. « La porte... Il faudrait la renforcer. » Dis-je, à l'intention d'Eremon en lui adressant un petit regard de biais, adossé contre la paroi qui m'empêchait de flancher d'avantage. J'imaginais mal la dame du clan MacIntosh se saisir d'un meuble ou d'une des armes présentes et en barricader l'entré. Bien qu'elle pouvait toujours me réserver des surprises, je doutais fort de celle-là... « Et ne vous embêtez pas, prenez un de mes vêtements... Ça fera l'affaire. » Un mal pour un bien, comme dit le dicton. C'était une salle d'armes. Ils avaient peu de chance, même en retournant tout l'endroit, de trouver un quelconque linge ou du moins, pas avant un certain temps.


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MessageSujet: Re: « Pour bien tuer l'ours, vendez d'abord sa peau. » || Groupe 3    « Pour bien tuer l'ours, vendez d'abord sa peau. » || Groupe 3 EmptyVen 5 Avr - 17:56

La fin d'une tentative de réconciliation
Tout est éphémère, tout se termine un jour


Il n'est plus, disparu dans une brume noirâtre, l'ours montagne n'est plus qu'un souvenir à oublier. Mais, comment ? Alors que cette journée était voulue pour célébrer le retour des enfants DunBroch, pour parler d'une quelconque paix, tout a été brisé. Laissant derrière lui un goût amer, des tensions que personne ne peut contrôler. Quelques jours défilent, des semaines passent alors pour s'occuper des plus grands blessés - fort heureusement pour la reine Merida, les morts ont été minimes, mais déjà bien trop pour quiconque regardera. Un dernier regard jeté sur ce château aussi fade qu'une nuit d'hiver, plus rien ne sera jamais comme avant.
Il suffit, maintenant, d'écouter les tambours de guerre.




Bravo à toi joli petit groupe, ç'aurait été dans un jeu que tu aurais eu droit au bout : YOU WIN. :nyu: Alors oui, l'intrigue est dorénavant terminée et le staff ne te remerciera jamais assez de ta participation. ::3: Par contre, avant de pouvoir dire ouf et se poser dans un coin en attendant le déluge, il faudrait que tu remplisses quelque chose. Si Mor'du a fait un sacré bordel, nous avons besoin de toi ! OUI TOI. Ton avis compte plus que tout. Du coup, nous te prions de remplir ce petit formulaire et de l'envoyer sur le compte : Aindreas MacNeil. :ah: Après ceci, ta besogne sera terminée et tu auras droit au repos du guerrier ! :mrow:

L'AVIS DE TON PERSONNAGE ▷ que pense ton personnage de cette attaque ? Un complot, est-ce la faute de Merida ? Oui ou non ? Non ou oui ? Attention à ce que tu peux dire, car ta réponse sera importante !
TON AVIS ▷ parce que oui, nous aimerions savoir ! Est-ce que l'intrigue t'a plu ? L'idée est-ce qu'elle t'a enchanté ? Est-ce que nous avons raté quelque chose, mal géré ou quoi que ce soit ? N'hésite pas à dire ce que tu penses, toute opinion est bonne à prendre ! :v:

Code:
[b]L'AVIS DE TON PERSONNAGE ▷[/b] que pense ton personnage de cette attaque ? Un complot, est-ce la faute de Merida ? Oui ou non ? Non ou oui ? Attention à ce que tu peux dire, car ta réponse sera importante !
[b]TON AVIS ▷[/b] parce que oui, nous aimerions savoir ! Est-ce que l'intrigue t'a plu ? L'idée est-ce qu'elle t'a enchanté ? Est-ce que nous avons raté quelque chose, mal géré ou quoi que ce soit ? N'hésite pas à dire ce que tu penses, toute opinion est bonne à prendre ! :v:


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