nom ✘ Teárlach. prénom ✘ Siobhán. clan ✘ Un clan ? Quelle idée de s’attacher à la gloire de quelqu’un ? Siobhán n’a aucun clan et ne s’en porte pas plus mal. Elle ne vit et ne meurt que pour elle. âge ✘ Siobhán Officiellement vingt nuit années mais officieusement, elle n’en a aucune idée. Elle n’a jamais vraiment eu besoin de le savoir. statut ✘ Célibataire et totalement libre. famille ✘Elle n’en a plus aucune. Son père est mort il y a déjà plus années de cela et sa mère, plus récemment, a été emportée par l’hiver pour rejoindre son père. Aujourd’hui, elle est totalement seule. métier/rang ✘ Elle aurait préféré que ça ne soit pas ainsi mais elle chasse tous les matins pour nourrir la famille MacGuffin et la sert en effectuant quelques autres tâches dans la maison.  qualités ✘ écrire ici (min 5). défauts ✘ écrire ici (min 5). loyal(e) envers ? ✘ Elle même. Pas question que son arc ou une toute autre arme ne soit utilisé pour quelqu’un d’autre. Sauf peut être les MacGuffin, sans leur avoir porté allégeance et sans leur être réellement loyale. S’ils n’avaient pas été là, elle ne vivrait sûrement pas aujourd’hui  groupe ✘ Lowlands. avatar ✘ Olga Kurylenko.

QUE PENSES-TU DE CETTE GUERRE ?
Autant dire que Siobhán n’en a cure. Cette guerre, comme beaucoup choses dans ce monde, lui est totalement étranger. Elle n’en voit ni l’intérêt, ni les enjeux qu’il peut y avoir. Cela ne l’intéresse pas et ne l’intéressera jamais. Ils ont tous beaux se prétendre civilisés, elle ne voit en eux que des actions et décisions barbares. Et pour quelle raison ? Un lopin de terre ? Un nom qui raisonnera à travers les âges ? Un orgueil bien trop surdimensionné à son goût. Il ne faudrait pas oublier que plus on s’élève, plus la chute est longue et douloureuse. Et il est parfaitement clair pour Siobhán que cette guerre, elle n’en serait qu’observatrice et n’y prendrait absolument pas part. La gloire ne l’intéresse pas. Elle ne tient pas à entrer dans les légendes comme celle que sa mère lui contait quand elle était petite. L’histoire retient toujours les batailles mais jamais le sang versé. Siobhán a bien l’intention de rester en dehors de tout cela, bien loin des combats et des intrigues, tel un corbeau sur sa branche au dessus d’un champ de bataille, à les regarder tous s’entretuer car leurs idéaux, ou elle ne savait quoi, différés de celui du voisin. De son point vu, toutes ces familles, on dirait des chiens qui se battent pour le même morceau de viande. A voir qui mordra le plus fort…

TU CROIS AUX LÉGENDES, À LA MAGIE ?
Enfant, Siobhán croyait à beaucoup choses. Chaque soir avant de s’endormir, sa mère lui racontait les légendes de l’Ecosse, des histoires fantastiques remplies de magie et de créatures extraordinaires. C’était les yeux pleins d’étoiles et les rêves pleins la tête que la petite fille s’endormait. Aujourd’hui, cette petite fille innocente s’est effacée. La magie, les légendes… Les rêves ne nourrissent pas,  ne permettent pas de survivre. Elle a vécu presque toute sa vie dans la forêt et elle n’a jamais aperçu l’ombre d’un feu follet parmi les arbres et buissons. Même si désormais Siobhán semble marcher à la logique, il y a toujours une partie d’elle qui veut croire en la magie, en ces créatures et histoires qui ont bercé son enfance et son imagination fertile. Qui sait, existent-ils réellement… En tout cas, elle sourit en se pensant que ça ne sont peut être pas que des histoires que l’on raconte aux enfants pour les endormir. Après tout, toute légende a sa part de vrai, à sa façon d’appréhender la réalité.

DES GOÛTS ET DES COULEURS, IL NE FAUT DISCUTER
Ce que Siobhán déteste par dessus tout? Un tas de choses... Déjà sa condition de chasser pour quelqu'un d'autre. On ne peut pas vraiment dire qu'elle aime servir la famille MacGuffin, c'est une nécessité pour elle survivre et parce qu'elle a aussi une dette envers le fils aîné, une dette qu'elle n'a toujours pas remboursé. Mais ce qu'elle déteste par dessus tout, c'est cette hiérarchie, cette impression de supériorité chez certaines personnes, persuadées d'être aussi de tout le monde et de pouvoir ainsi choisir qui va vivre et qui va mourir. Qui va être sacrifier sur le champ de bataille pour la gloire et l’honneur d'un seul. C'est ridicule, absurde et si ce n'était pas insulte envers les animaux, elle pourrait penser que même les animaux ne faisaient pas ça, qu'ils ne voient pas non plus l'intérêt de s'entretuer par mille pour un homme ou une famille.
Ce que Siobhán aime par contre c'est sans nul doute la nature. Une forêt, un champ, une plaine. Les paysages d'Ecosse respire l'harmonie, le bien être de chaque être vivant. La loi du plus fort est évidemment de mise, les prédateurs et les proies. Mais c'est pour survivre, pour se nourrir. Aucune cruauté, aucune torture n'existent. C'est une paix que Siobhán apprécie plus que tout, le seul endroit où elle se sent vraiment chez elle. Où les intrigues, les complots et la guerre ne sont que des mots inutiles, abstraits sans la moindre signification.

ET DANS DIX ANS ?
Dans dix ans… Siobhán n’a aucune idée de ce qu’il va lui arriver dans les jours qui vont venir, que ce soit un jour ou dans un mois. Alors dix ans… Peut être que d’ici dix ans, rien n’aura bougé, rien n’aura changé, elle serait toujours dans ce palais à servir les MacGuffin. Peut être perdront ils la guerre et elle se fera massacrer comme eux. Peut être sera t’elle ailleurs. Dans un autre palais ou alors elle aura retrouvé le chemin de la forêt. Vivement à nouveau entre les arbres, libre comme le vent sans aucune attache ou famille à servir. Dans dix ans… Le destin aura bien le temps de lui jouer quelques tours d’ici là.

Au si loin qu'elle se souvienne, Siobhán n'avait toujours connu que la forêt. Cette immense étendue d'arbres et de feuillages. La seule présence de l'humanité parmi cette beauté naturelle était une petite cabane, habitée par la famille Teárlach. Depuis plusieurs générations, cette famille s'était retirée de la civilisation, voulant revenir à ses origines. Descendants des Pictes, ancienne civilisation d’Écosse, disparue il y a bien longtemps, laissant toutefois quelques descendants un peu partout dans le pays. De cette communion avec la nature, Siobhán ne connut donc que ses parents. Voisins, amis d'enfance, tout cela la jeune fille ne le connut pas. Elle savait qu'il y avait des villages, des villes qui vivaient loin de la forêt, où des cabanes bien plus grandes que la sienne étaient mises les une à côté des autres. Mais ses parents lui avaient toujours interdis de s'y rendre, que sa place était dans la forêt, auprès d'eux. Et ce qui aurait pu être une prison de verdure se retrouva être un véritable paradis.

Fille unique de la famille, elle passait tout son temps avec sa mère qui lui expliquait les bienfaits des plantes. Que ce soit leur bénéfices curatifs ou au contraire les dangers de certaines autres. Siobhán se sentait vraiment en harmonie avec la nature, elle avait l'impression d'être bien plus Picte qu’Écossaise. Et elle écoutait les légendes que lui racontait sa mère avant de s'endormir. Des feu follets, des elfes et toutes autres créatures magiques qui pouvaient peupler ces forêts. La petite Siobhán avait toujours les yeux remplis de joie quand sa mère lui parlait de ces histoires, de ces légendes, sur l’Écosse, sur les Pictes, sur ces créatures. C'était comme si sa mère était le savoir même, qu'elle avait réponse à tout, qu'elle connaissait toute l'histoire comme si elle y avait été. Ce qui bien sûr était impossible. Et quand Siobhán lui demandait si elle avait déjà vu de vrais Pictes ou des feu follets, sa mère ne pouvait s'empêcher de rire, laissant toujours planer un certain mystère.

Mais il n'y avait pas que sa mère dans leur petite cabane. Le père de Siobhán eut une grande importance à ses yeux. Quand sa mère lui montrait les plantes et lui expliquait comment faire pousser des légumes, son père lui apprit à chasser, à comprendre l'environnement, la nature et les animaux. Son père lui disait toujours "connais mieux ta proie que toi même". Pour cela, il fallait qu'elle comprenne la nature, les instincts et habitudes des animaux de la forêt. Pour cela, dès que son père partait chasser, il appelait sa fille pour qu'elle le suive et l'observe. Vers ce qui devait être l'âge de huit ans, Siobhán reçut de la part de son père un petit arc, lui disant qu'à partir de ce jour là, elle serait utile et plus active, ce qu'elle demandait le plus. Son père la mit face à une cible improvisée "vas y, montres moi." Siobhán leva son bras et essaya de tirer sur la corde. Cette dernière était tellement tendue que la petite fille eut du mal à tirer dessus, devant plié son bras gauche afin de pouvoir tirer le plus possible. La corde sous tension lui brulait les doigts et l'amener vers elle se transformait petit à petit en supplice. Ne pouvant plus tenir, elle lâcha la corde et la flèche partit en cloche pour tomber à peine trente centimètre plus loin. Elle était très loin de toucher une cible. Évidemment, elle ne pouvait que être déçue de cet échec, baissant la tête, honteuse de ne savoir pas tirer correctement à l'arc. Son père s'approcha alors d'elle, voulant lui expliquer ce qu'il n'allait. "On aurait dit un oisillon. Quand tu tires, tu dois être un aigle !" Siobhán regarda alors bizarrement son père et il lui expliqua tout en corrigeant sa position. Elle devait se tenir droite comme l'aigle assis sur sa branche, recherchant sa proie et une fois qu'il l'a trouvé, il étend les aigles pour fondre sur elle. En disant cela, il tendit le bras gauche de sa fille et l'aida à tirer avec son bras droit pour tendre la corde. Avec cette aide, elle se tint automatiquement droite, bombant le torse pour ragrandir encore. Tel un aigle ouvrant ses aigles. La flèche partit se planter dans une des extrémités de la cible. Ce n'était pas encore probant mais c'était déjà mieux. C'était même beaucoup mieux.



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pseudo ✘ Sayo. prénom ✘ Hélène. âge ✘ 22. où avez-vous trouvé le forum ? ✘ Par hasard. comment le trouvez-vous ? ✘ Magnifique, vraiment bravo au staff   présence sur le forum ✘ 5j/7. autre chose à dire ? ✘ J'aime déjà, j'ai hâte de rp