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 SEUMAS&SIOBHAN ▽ Believe in me. In us.

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SEUMAS&SIOBHAN ▽ Believe in me. In us. Empty
MessageSujet: SEUMAS&SIOBHAN ▽ Believe in me. In us.   SEUMAS&SIOBHAN ▽ Believe in me. In us. EmptyMer 21 Aoû - 7:35




Le cœur lourd, Siobhàn hoche la tête. L’ordre est clair : Si elle n’en a nullement envie – bien qu’elle ne l’ait pas manifesté – la belle sera obligée une fois encore de chasser. De tuer. Elle a l’habitude… Il faut bien vivre. Mais pour être honnête, la jeune femme préférerait qu’ils envoient quelqu’un d’autre s’occuper de leur basse besogne. Qu’elle continue de les servir, que ce soit en tant que femme de chambre ou pour leur servir leur diner… Tout était préférable au fait de tuer un être vivant. Et encore ! L’on ne parle même pas des gens qui font ça pour s’amuser. Ceux-là la débectent. Elle a envie de vomir lorsqu’elle les voit exposer leurs trophées avec fierté. Envie de leur coller son poing dans les gencives, parce que Siobhàn a beau être patiente, elle ne l’est pas lorsque cela concerne certaines choses. Comme la faune, par exemple. Enfin… Ce n’est pas comme si elle ferait très mal si elle tâtait de ses poings de la chair. La belle ne sait, après tout, pas du tout se battre. La seule chose qu’elle puisse faire pour se défendre est de mordre, lorsque son arc n’est pas à portée.

Toujours est-il que sur son visage se lit tout le poids de la responsabilité qui lui a été donné. Son impassibilité se craquèle de temps à autres pour afficher la peine qui lui incombe. Intérieurement, elle s’excuse déjà auprès de la Nature, s’expliquant à elle-même pourquoi il faut qu’elle le fasse. Après tout, les McGuffin l’ont recueillie. Elle leur doit tout… Et si elle estime que les selliers sont pleins, ce n’est pas à elle de décider si oui ou non elle doit les remplir. Pauvres bêtes… Elle ne serait pas contre de ne vivre qu’avec des légumes cultivés, si seulement elle savait comment faire. Mais les riches, les lords, eux, préfèrent la bonne nourriture bien grasse. Du pain, du vin, des raisins… Des repas qui n’en finissent pas. Des repas qui durent toute la journée tant il y a de mets raffinés à avaler. En fin de compte, même si Siobhàn est reconnaissante, elle ne l’est réellement qu’auprès de Bearach. C’est le seul dans le domaine qu’elle apprécie véritablement, même si leurs conversations ne sont pas très… meublées. Souvent, lorsqu’ils passent des moments ensembles, ce n’est que pour se complaire dans le silence. Parce qu’elle n’a pas besoin de bavasser, parce qu’elle estime ne devoir ouvrir la bouche que lorsque c’est nécessaire.

Toujours est-il que la jeune femme part, attrapant son arc. Sur son visage est cependant perceptible la contrariété qu’elle éprouve. Un écuyer lui prête un cheval, murmurant que les lords le lui ont demandé. D’un regard un poil dédaigneux, la brune passe à côté sans s’arrêter. D’une main distraite, elle caresse la dague figée dans sa ceinture. De l’autre, elle tend le bras pour caresser les plumes de ses flèches. Ce n’est pas une « Lady », elle n’a nul besoin de cheval pour ne pas encrasser sa robe. D’ailleurs, si ça n’a jamais plût à personne, ça ne l’a pas empêché de couper le bas de toutes ces robes trop longues qui lui ont été confiées en arrivant chez les McGuffin, laissant apercevoir un peu trop ses chevilles. Et lorsqu’un malotru se permet un commentaire, peu importe son grade, ce n’est que pour mieux se faire envoyer sur les roses avec un « Si vous deviez chasser, vous aussi, vous apprécieriez d’avoir de la liberté de mouvement. » Et puisque les pantalons n’étaient pas autorisés pour les femmes, elle faisait à sa manière.

Au bout d’une petite heure de marche, alors que le soleil montait haut dans le ciel, elle arriva au Bois des Songes. Si la plupart des habitants de Lowlands disent qu’il y règne une atmosphère particulièrement apaisante, dans le cas de Siobhàn, l’endroit met ses nerfs à fleur de peau. Elle ne saurait pourtant pas expliquer son sentiment, si elle en avait envie. Et puis, ça n’empêchait pas quelques animaux dociles de traîner dans les parages. Pas d’ours dans le coin, mais des lapins et des daims ou des biches. Des animaux pas réellement dangereux, que la servante préférait éviter de tuer. Elle attrape néanmoins une flèche de son carquois et la calle contre son arc. Avançant d’un pas prudent, elle ouvre l’œil et tente de ne pas faire le moindre bruit qui pourrait faire fuir un potentiel dîné. Faut-il bien qu’elle leur soit vraiment reconnaissante… Et elle l’est, sans aucun doute.

Son cœur manque un battement, et ralentit doucement. Cible en vue.

Elle expire lentement l’air de ses poumons et attend avant d’en reprendre. Retenant sa respiration pour ne pas bouger du tout, elle bande son arc et décoche une flèche qui vient se ficher dans les côtes du lapin. Elle autorise l’arrivée d’air dans ses poumons à nouveau & s’approche du petit animal qui glapit. L’herbe  autour de lui se tâche peu à peu de liquide carmin, et dans un élan de compassion, une larme échappe à la vigilance de la chasseuse, roulant jusqu’à son menton.


    « Je suis désolée. Ton sacrifice ne sera pas vain. »


Murmure-t-elle. Cependant, elle n’est pas tout à fait sûre de la deuxième partie de sa phrase… Et cela lui fend encore davantage le cœur. Elle attrape sa dague et la brandit au dessus de l’être chétif. Sa main tremble.


    « Je le dois. »


Chuchote-t-elle, plus pour elle-même que pour l’animal. Si elle ne fait rien, il va continuer à mourir en souffrant… Il faut qu’elle abrège ses souffrances.


    « Non ! Je refuse ! »


Hurle-t-elle, bien plus fort qu’elle ne l’escomptait. Elle se retourne pour jeter un coup d’œil dans les parages, espérant ne pas avoir été entendue. Elle attrape alors la bestiole dans ses bras, déchirant un pan de sa robe – ce qui ne manquera pas de troubler une fois de plus les gens qui devront lui en fournir une nouvelle – pour entourer le lapin et arrêter le sang, une fois la flèche enlevée.


    « Qu’ils aillent au diable. »


Déclare-t-elle entre ses dents. Elle bouge alors, s’apprêtant à chercher des plantes médicinales pour atténuer la douleur du petit animal alors qu’un craquement de branche retentit. Elle tente de trouver l’origine du bruit, regardant tantôt à droite, tantôt à gauche. Mais ce n’est d’aucun côté… Soudain, elle voit plus qu’elle n’entend un homme tomber, juste devant elle, la tête la première. Sa première réaction ? Elle rit. Comme elle l’avait rarement fait depuis la mort de sa mère. Elle éclate de rire, se moquant sans vergogne de l’homme, face contre terre, dont le postérieur est légèrement remonté. Au bout de quelques minutes et une fois calmée, elle tend une main, serrant l’animal dans son autre bras. Elle recouvre immédiatement son sérieux et son expression impassible.


    « Un coup de main… ? »


La méfiance est de nouveau de mise avec cet inconnu – après tout, elle ne peut pas voir son visage – d’autant qu’il pourrait l’avoir suivie, et entendu parler de manière pas très correct des lords. Ca craint, elle le sent… Mais si elle est froide, elle n’en est pas moins gentille et elle ne le laissera pas se débrouiller seul. Peut-être même qu’il s’est cassé quelque chose !
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Seumas Morgan
Seumas Morgan


▷ MESSAGES : 658
▷ INSCRIPTION : 03/06/2013
▷ LOCALISATION : Dans le domaine des MacGuffin
▷ ÂGE : 27 années
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Je suis les ténèbres recouvrant le monde.
Je suis les eaux assassines.
Je suis le sang de la vie.
Tu expieras tes crimes dans la souffrance.


FINNTROLL - NATTFODD

« Une fois, je marchais avec la peau sur les os. Une autre fois, j'embrassais chaleureusement. A présent, je me promène sur un long chemin. Je suis la piste des tombes. Le ver dévorait et le gel mordait. Je suis la piste des tombes. Une fois, je suivais le chemin d'un pas vif. Une autre fois, je portais une armure et une lame. À présent, je me promène sur une longue route. Je suis la piste des tombes. Le gel glacé et les flammes brulantes. Je suis la piste des tombes. Une fois, un homme fier et juste. Une autre fois, j'abattais traitreusement. À présent, je me promène sur une longue route. Je suis la piste des tombes. » FINNTROLL - GALGASANG
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MessageSujet: Re: SEUMAS&SIOBHAN ▽ Believe in me. In us.   SEUMAS&SIOBHAN ▽ Believe in me. In us. EmptyLun 26 Aoû - 9:13




Siobhàn & Seumas


Être bourreau, aussi curieux que cela puisse paraître, comportait quelques avantages que je chérissais. La simple vue de ma silhouette sombre suffisait pour qu'on s'écarte de mon passage ce qui, en soi, m'évitait de devoir jouer des coudes pour m’extirper d'une foule compacte dans laquelle je paniquais rapidement. La crainte que j'inspirais laissait libre court à mon être pour se plonger dans la solitude que je réclamais bien souvent. Ainsi, quand je ne me retrouvais pas à tourmenter quelques âmes dans les tréfonds des cachots des MacGuffin, il n'était pas rare de me retrouver à errer sur leurs terres, comme un spectre macabre dont la simple aura suffisait à faire fuir les plus téméraires. Car, malgré le cœur brave de certains hommes, je savais que la mort restait l'ultime peur de beaucoup d'entre eux. Oh, l'idée de mourir, finalement, ils s'y faisaient plutôt rapidement ; c'était le supplice qui les dérangeait. Ce dernier enlevait tout l'honneur d'une grande mort, refoulant l'homme dans sa plus basse forme ; celle d'une créature sauvage effarouchée. Pour quelques uns, il suffisait même d'aborder la question pour qu'ils se décomposent là, oubliant leur condition d'homme et leurs honneurs, les abandonnant sous la menace des démons qui m'entouraient ; j'étais cette terrible ombre qui planait sur leurs misérables existences. J'étais le bras de la Faucheuse, ce qui me reléguait au rang de monstre, malgré certaines de mes attentions qui me rendaient plus respectable que beaucoup de mes confrères. Je m'efforçais à ne pas me montrer cruel ; c'était un point auquel je tenais particulièrement et je m'évertuais à tenir mes promesses vis-à-vis de ce dernier. Si bien que le laird Gabran MacGuffin lui-même avait approuvé mes méthodes, si terribles pouvaient-elles encore se montrer. Car malgré tout, nous parlions tout de même encore de torture. Une chose, infâme, je le savais mais qui en soi, réussissait à garder une fébrile justice, encerclant le peuple d'un cordon de sécurité que j'aimais à entretenir. Cela était mon devoir. En guise de reconnaissance et d'échappatoire. L'attachement que je portais à mes fonctions restait pour beaucoup un épineux mystère, l'entièreté du monde ignorant mes motivations. Il n'y avait que Floki, assurément, qui pouvait prétendre avoir élucidé la question mais je doutais fort que le viking aille en discuter avec l'un des sujets de ces terres. Et à vrai dire, cela était mieux ainsi ; je préférais préserver cette aura de mystère planant autour de mon être, peu importait que les gens en soient dégoûtés ou effrayés.  

Ce que beaucoup ignoraient, était sans aucun doute qu'au-delà d'être un macabre tourmenteur, j'étais un fervent adorateur de la nature. Quand les martyres n’apaisaient point mon âme ou qu'au contraire, ils la meurtrissaient - car mes propres démons ne s'éloignaient guère jamais loin -, j'appréciais m'éloigner du quotidien, me délectant d'un arrêt passager dans le temps parmi les bois figés d'une autre réalité que je chérissais. Juste un peu de calme, dans ce silence hivernal. Debout, arrêté au milieu d'une clairière, je restais dressé des heures durant parfois, laissant l'air frais s'immiscer au sein de mes poumons, le vent balayer les mèches sombres de mes cheveux que je laissais libres, frissonnant au contact du froid. Immobile. A peu de choses près, l'on m'aurait pris pour un arbre mort, restant planté dans le sol éternellement, encerclé de cette lugubre aura propre à ces végétaux éteints. Stoïque comme la roche, imperturbable comme le temps. Jusqu'à ce que je me laisse choir, comme une simple petite feuille d'automne, m'écrasant dans la neige, assis en tailleur, ignorant la froideur et l'humidité du sol. Je gardais cette position si longtemps que l'on aurait pu me prendre à nouveau pour un objet du décor ; une simple illusion d'un spectre fantomatique. Puis vint l'instant où, lentement, j'avais détourné le regard du vide que je fixai depuis tant de temps, perdu dans les limbes de mes propres pensées. Si je m'étais enfin mis à me mouvoir, c'est qu'un hurlement soudain m'avait dérangé. Cependant, mon visage n'en fut pas réellement perturbé, restant encré dans cette éternelle impassibilité que j'avais depuis longtemps apprise à maîtriser. Me relevant doucement, je tâchai d'être le plus discret possible ; j'ignorais tout de ce bruit inattendu, aux attraits tragiques. Ma curiosité étant d'ordinaire quasiment inexistante, je me surpris à être intrigué par l'émois que je discernais dans cette voix ayant retenti.

Prostré derrière un tronc, je me félicitai d'avoir rapidement trouvé la source du bruit. Scrutant la curieuse scène, il me parut reconnaître cette silhouette. Me semblait-il que j'avais déjà croisé cette jeune demoiselle à maintes reprises, durant mes escapades forestières sans cependant juger utile de lui adresser la parole. Nous nous croisions et recroisions sans jamais s'arrêter l'un sur l'autre, comme deux spectres énigmatiques. Légèrement déconcentré par son apparition, je sursautai moi-même quand je fis craquer une branche, preuve de ma maladresse me poursuivant éternellement. Fronçant les sourcils, me crispant violemment, je me collai le plus possible à cet énorme arbre, seule cachette à ma disposition. Soupirant de ma réussite de dissimulation, je me maudis intérieurement. Elle était armée d'un arc et semblait le maîtriser parfaitement alors que la seule défense que je possédais était un coutelas dont je doutais de l'efficacité contre une telle créature. Néanmoins mon soulagement fut de bien courte durée ; à peine avais-je pris le temps de me rassurer, que je pris l'initiative de reprendre mon observation, scrutant la demoiselle dans le secret avant de lamentablement trébucher sur ma propre jambe. Aussi stupide cela puisse paraître, j'avais été l'origine de ma propre chute, mon pied s'accrochant sans raison dans les tissus recouvrant sa jambe voisine, me retrouvant alors piteusement étalé sur le sol, face contre terre. Recouvrant mes esprits je fus surpris d'entendre la jeune femme rire avec une franchise sans pareille tandis que je tentai de retrouver un peu dignité en me retournant, me retrouvant alors allongé de tout mon long sur le dos, les bras écartés, mirant la jeune femme d'un air suspicieux. Au moins, elle ne semblait pas hostile, ce qui eut le don de me rassurer, du moins pour un instant. Je vins délicatement poser ma dextre sur ma lèvre qui devait assurément avoir rencontré une pierre sur sa route étant donné le liquide pourpre que je découvris au bout de mes doigts et la douleur aiguë qui s'élançait de cet endroit, couvrant mon visage d'une certaine tension que je chassai rapidement. Ce n'était rien de grave, rien de terrible comparé à ce que j'avais vécu auparavant. Scrutant cette main se tendant subitement vers mon être avec méfiance, je me retournai, me remettant sur pieds par mes propres moyens, refusant catégoriquement l'aide de cette femme s'étant ouvertement moquée de mon être. Pas que j'étais vexé ; quand bien même aurait-elle pu s'agenouiller à mes côtés afin de me venir en aide, que j'aurais refusé, ma méfiance étant bien trop développée. Dressé face à elle, le regard sombre et les traits fermés, je fis quelques pas en arrière, ne la lâchant pourtant pas des yeux. Jetant un œil mauvais contre l'arme de celle que j'avais identifiée être la chasseuse des MacGuffin, mon attention se dirigea rapidement sur la pauvre petite bête blessée que l'inconnue tenait dans ses bras. Détendant quelques uns de mes muscles, je fis doucement pencher ma tête sur le côté, oubliant presque toute la menace que la demoiselle pouvait représenter, faisant résonner mon timbre, osant braver mon habituel silence. « Que lui est-il arrivé ? » Continuant de scruter l'animal apeuré et meurtri, une once de peine vint s'immiscer parmi mes traits de marbre, perturbant ce faciès d'ordinaire inébranlable. Je ne m'approchai pourtant pas, préférant éviter toute brusquerie, n'accordant en rien ma confiance à la femme tenant ce lapin teinté de pourpre, dont les jours étaient assurément en danger. A vrai dire, j'hésitais encore à partir ; maintenant que je l'avais en face de moi, je reconnaissais sans plus aucune hésitation cette demoiselle que je croisais parfois sur ma route, sans pour autant lui accorder plus d'attention que cela. Il nous était même parfois arrivé de rester à proximité l'un de l'autre, en se détaillant chacun sans pour autant aller plus loin. Le destin nous avait peut-être finalement poussé à ce que notre rencontre s'exécute ; nous étions chacun deux êtres secrets, dont la méfiance et le mystère nous couvraient d'une étrange aura souvent rejetée.  

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