nom ✘ MacGuffin. prénom ✘ Bearach. clan ✘ Le clan MacGuffin, à la tête des Lowlands. âge ✘ 23 ans. statut ✘ Fiancé à une femme dont j'ignore jusqu'au prénom. famille ✘ Fils de Gabran MacGuffin et Diane MacGuffin (hélas décédée), beau-fils de Sorcha MacGuffin (hélas toujours en vie), frère d'Eileen MacGuffin (que je ne parviens pas à aimer malgré tous mes efforts) et Rhona MacGuffin (bien différente de sa sorcière de mère, Dieu en soit remercié). métier/rang ✘ Héritier du clan MacGuffin. Et j'ai bien l'intention de le rester, n'en déplaise à une certaine femme de mon entourage. qualités ✘ Il me semble que l'on dit de moi que je suis courageux. Peut-être est-ce là la vérité, peut-être est-ce là une fausse idée. Ma jeunesse ne fait-elle pas de moi un homme plus sot que courageux ? Il est vrai que je donne l'impression de ne pas avoir peur de grand chose. C'est bien évidemment faux, j'ai simplement appris à dissimuler mon trouble lorsqu'il est nécessaire de le dissimuler. Montrer que l'on a peur, c'est s'exposer davantage. Cette nature téméraire fait cependant que je n'hésite guère à plonger la tête la première dans la gueule du loup, pour peu que des vies soient en jeu. À quoi bon mentir ? J'aime le danger, l'adrénaline, ce que l'on peut ressentir en mettant sa vie en danger. Néanmoins, cela ne fait pas de moi un fou. J'ai beau foncer tête baissée, je suis attentif à ce qui m'entoure, je laisse rarement qui que ce soit ou quoi que ce soit me prendre par surprise. Contradictoire vous dites ? Non. C'est tout simplement que je ne perds pas mon temps pour des broutilles. Combatif, je n'hésite pas à me battre pour ce qui me semble juste, quitte à rendre fou mon père avec l'entêtement qui est le mien. J'ai bien des défauts, mais je n'ai qu'une parole. Ce que je promets, je le fais. Il me semble que la droiture est une qualité essentielle pour un Laird. Je n'en suis pas un, pas encore, mais je préfère me comporter comme tel dès aujourd'hui. La droiture et sans oublier la loyauté. Ma loyauté et ma confiance, une fois accordées, semblent être à toute épreuve. Sans doute suis-je un peu trop passionné pour faire la part des choses ? C'est bien possible. Je suis également quelqu'un d'extrêmement protecteur avec les personnes qui me sont chères, tant elles sont rares. Je suis capable de beaucoup de douceur et d'empathie, que je suis capable de dissimuler lorsqu'il faut prétendre être un homme digne de ce nom. Les sentiments sont pour les femmes, parait-il. défauts ✘ Ah, mes défauts... Ils ne me semblent pas être insurmontables, mais m'empoisonnent tout de même la vie. J'ai conscience d'être quelqu'un d'excessivement secret, par exemple. Je parle très peu de moi, je ne me confie jamais, probablement parce que ce que j'enfouis en moi me semble trop laid pour que puisse en parler. Si l'on me pose une question personnelle, c'est inévitable, je vais perdre mon sourire et me murer dans le silence. Je fais également preuve d'un pessimisme sans limites. La vie m'a si peu gâté qu'il me semble que les choses ont toujours bien plus de chance d'empirer que de s'améliorer. Je n'y puis rien, je suis habitué à voir la vie de cette façon. Malgré ma douceur, je suis terriblement rancunier. Autrefois je pardonnais beaucoup, trop. À force de jouer avec le feu du pardon, je me suis brulé les doigts et j'ai décidé de cesser de pardonner. À quoi bon pardonner ceux qui ne méritent pas le pardon ? L'erreur est humaine, oui. La naïveté aussi, c'est pourquoi j'ai décidé de m'en débarrasser. Plus têtu qu'une mule, il en faut beaucoup pour me faire changer d'avis. Je suis du genre à camper sur mes positions quoi qu'il m'en coute, quand bien même j'aurais tort, par fierté. Ce n'est pas un trait de caractère dont je suis particulièrement fier, je l'avoue bien volontiers. Et en dépit des convenances, il m'arrive d'être insolent. Cela arrive principalement lorsqu'une certaine personne se plait à m'exaspérer. Mais n'ayant aucun respect pour cette personne, lui rendre ses piques et ses insultes ne me pose absolument aucun problème moral. loyal(e) envers ? ✘ J'aimerais pouvoir dire que je suis loyal envers ma famille, mais n'en possédant pas une digne de ce nom, ma loyauté ne va qu'à mon père, Gabran MacGuffin, ainsi qu'à nos clans vassaux. groupe ✘ Lowlands. avatar ✘ Sam Claflin.

QUE PENSES-TU DE CETTE GUERRE ?
Nulle guerre n'est nécessaire en soit. Elle ne l'est que dans le cœur des hommes, ceux qui veulent toujours plus, ceux qui pensent tenir entre leurs mains le pouvoir de changer la face du monde. Le monde n'est-il pas suffisamment plein de douleur et de malheur sans qu'il faille y ajouter les guerres pour les multiplier ? Il me semble que cette guerre n'a plus lieu d'être. Suffisamment d'hommes ont perdu la vie, en envoyer davantage à la mort n'a aucun sens. Et pourtant nous continuons à nous battre, car nous sommes enlisés dans le conflit. S'il le faut, je prendrai les armes pour me battre aux côtés de mon père et défendre nos terres et notre peuple. À y réfléchir de plus près, la guerre est une question à laquelle je ne m'intéresse que bien peu. J'ai une confiance aveugle en mon père à ce sujet. Je suis certain qu'il sait ce qu'il fait. Je ne pense pas être assez âgé pour pouvoir avoir un avis réellement objectif sur cette guerre. Lorsqu'elle a commencé, j'étais trop jeune pour comprendre. Je pense l'être toujours. Ce serait mentir que de dire que j'en comprends parfaitement les enjeux. À mon humble avis, tant de morts ne sont pas nécessaires, mais s'il n'y en avait pas ce ne serait sans doute pas une guerre. Moi, je ne veux que la paix. Peu m'importent les termes de cette paix. Je veux simplement la voir fleurir, enfin. Avant que le conflit ne m'arrache mon père et ainsi la dernière vraie famille qu'il me reste. Je ne suis pas prêt à devenir Laird. Je ne suis pas prêt, et je n'en ai pas envies. C'est une responsabilité encore trop importantes pour mes épaules déjà chargées de bien des tourments.
TU CROIS AUX LÉGENDES, À LA MAGIE ?
Ah, les légendes... Je les ai toujours aimées. Enfant, je cherchais les fées dans les buissons, chassais les feux-follets, guettais avec espoir les brownies dans les cuisines... Tant d'heures passées à rêver, tant de rêves déçus... Jamais aucune créature ne se révéla à ma vue. Du moins, aucune autre que l'ours maudit qui se révéla à la vue de tous lors du banquet de paix organisé par la reine. Si le doute s'était insinué en moi, il fut balayé par cette apparition terrible. Hélas, l'apparition de la bête me laissa un arrière goût bien amer. N'y a-t-il que les horreurs pour se réaliser ? Il semble que ce soit le cas. Car si l'ours s'est manifesté, qu'en est-il des fées et autres sylphides ? Restent-elles cachées par peur de l'homme et de sa nature terrible ? Ce ne serait pas moi qui les blâmerais. Cependant, je suis en colère. La magie elle même n'est pas en mesure d'adoucir un peu le goût si amer de mon existence ? Peu importe que je crois à la magie, que je crois à Dieu, même. Personne ne semble décidé à me venir en aide. Les feux-follets ne m'apparaissent pas, ils m'ignorent comme si je n'étais personne. Peut-être ne suis-je personne ? Parfois, il m'arrive de désespérer au point d'avoir envie de prier Dieu. Et puis, je me souviens que c'est ce même Dieu qui, il y a des années de cela, a ignoré mes prières et laissé ma mère mourir, tuant sur le coup mon âme d'enfant et réduisant en poussière le cœur de mon pauvre père. Je sais que les légendes sont vraies. Cela ne veut pas dire que je crois en elles. Il en va de même pour Dieu.
DES GOÛTS ET DES COULEURS, IL NE FAUT DISCUTER
La solitude est ma pire amie et ma meilleure ennemie. Si autrefois je la détestais, j'ai appris à m'en accommoder, à l'aimer. Dans la solitude je me retrouve, je m'apaise. Cette solitude est devenue nécessaire, salvatrice. Si peu de choses trouvent grâce à mes yeux... Les fêtes me fatiguent, les mascarades me dégoûtent. Tout me semble si fade, si triste... Ne pouvant trouver de quoi alléger mon cœur, je m'efforce d'alléger celui des autres. Il suffit parfois de bien peu. Une poignée d'écus, une miche de pain... Il n'en faut guère plus pour rendre le peuple heureux. N'ont-ils pas encore compris ? Le peuple se moque de qui est sur le trône, du moment où il ne meurt pas de faim. Alors parfois, j'aide. Peu m'importe ce que l'on peut dire de moi. Je n'ai ni honte de me promener dans les villages, ni honte de fréquenter le peuple. Un peu d'humilité ne fait pas de mal. Y-a-t-il autre chose que j'apprécie ? L'art du combat, je crois. Non pas parce que j'aime prendre des vies. Bien au contraire, c'est une chose que j'abhorre tout à fait. J'aime me battre, parce que cela m'aide à me débarrasser de toutes ces tensions. Tenir une épée ou un arc entre mes doigts me donne l'impression d'être plus vivant. Étrange, lorsque l'on tient en main un instrument capable de donner la mort.
ET DANS DIX ANS ?
Dix ans... J'ignore déjà ce que je ferais dans un jour, une semaine. Dans dix ans, tout laisse à penser que je serais marié, probablement père d'un ou deux enfants. Si je suis chanceux, dans dix ans, j'aurais réussi à me créer un semblant de famille. Qui sait, peut-être serais-je tombé amoureux... Ah, non, mieux vaut ne pas y penser, l'amour a tué davantage que toutes les guerres réunies. Si dans dix ans je n'ai pas goûté au bonheur, j'espère au moins avoir pu goûter à la paix de l'esprit. Je suis tellement fatigué d'être en colère et triste. Dans dix ans, la guerre aura certainement pris fin. Si nous seront perdants ou vainqueurs, nul moyen de le savoir. Une chose est sûre cependant : je ne veux pas voir mon père sur le trône, et encore moins sa sorcière de femme à ses côtés. Je veux simplement la paix. Une paix durable entre les clans, une paix qui ne pourrait être remise en cause avec n'importe quel prétexte bancal. La paix de l'esprit et du royaume, c'est finalement tout ce que je souhaite, n'ayant l'audace d'en demander davantage.

All that's happened to my family ever since, it's all because she couldn't love a motherless child. Je croyais que si je priais vraiment très fort, Dieu sauverait ma mère. Elle ne pouvait pas mourir, elle n'avait pas le droit de mourir. J'étais trop jeune pour ne plus avoir de mère. Qu'est-ce qu'un enfant peut bien comprendre à la mort ? Tout paraît si injuste, si incompréhensible. Une minute elle était là, souriante, l'autre elle était étendue sur un lit, à respirer de plus en plus doucement. Je l'aimais tellement, ma mère. Elle n'avait pas le droit de nous laisser, père et moi. Nous devions être heureux. C'était ainsi que les choses étaient censées se passer. Je devais avoir un petit frère sur lequel veiller. J'aurais été fier d'être un aîné. Je ne comprenais pas pourquoi ma mère était en train de mourir. Je n'avais pas compris ce que l'on m'avait dit. Comment aurais-je pu ? J'ignorais à l'époque que mettre un enfant au monde pouvait être aussi dangereux que de se trouver sur un champ de bataille. On ne chante pas assez les louanges des mère. On parle des rois, des chevaliers qui perdent la vie en se battant vaillamment, mais on ne dit rien des mères qui meurent en donnant la vie, de celles qui meurent pour leurs enfants. On m'avait dit que ma mère n'allait pas bien, que le petit frère tant attendu n'avait pas vécu... Je n'avais pas compris. J'avais voulu la voir, on m'avait donné une poignée de minutes pour lui dire au revoir. Elle qui était pourtant si belle ne ressemblait plus qu'au fantôme d'elle-même. Je me souviens encore de cette pièce sombre qui sentait le sang, de ses cheveux blonds étalés sur l'oreiller autour d'elle, de ses yeux clairs voilés. Je n'avais pas pleuré, parce que je voulais paraître brave. Elle avait pris ma main, et m'avait fait promettre d'être un bon garçon. « Ne laisse pas le monde salir ton cœur », avait-elle dit. « Sois brave, veille sur ton père, sois un homme juste. » J'avais acquiescé, dit oui à tout. Je lui avais alors demandé de ne pas partir, elle m'avait juste souri. J'avais embrassé son front fiévreux, et elle avait demandé à ce que l'on me fasse sortir. Je n'avais pas voulu, elle m'avait dit de ne pas avoir peur, qu'elle voulait simplement se reposer. Je l'avais cru, parce que ma mère ne mentait jamais. J'avais croisé mon père dans le couloir. Il avait passé une main dans mes cheveux distraitement, était entré dans la chambre. On m'avait conduit dans ma chambre. J'avais attendu, assis à la fenêtre à regarder la neige tomber. Et puis on avait toqué à la porte. « Dame Diane est morte » avait-on dit. J'avais pleuré. La seule chose que je comprenais de la mort, c'était sa finalité. Ma mère était morte. Jamais plus elle ne me prendrait dans ses bras, jamais plus elle ne me raconterait de légendes tandis que j'étais assis sur ses genoux et que mon père nous couvait du regard. Elle était partie. C'était tout. Elle était partie et toute la joie qui l'accompagnait était partie avec elle. Quelque chose m'avait quitté, je sais maintenant que c'était mon innocence. Et mon père... Il était mort avec elle. J'ai essayé d'être brave lorsqu'elle fut mise en terre. Mais ce jour là je n'ai pas réussi. J'ai pleuré, accroché de toutes mes forces à la main de mon père. Mon père, qui était alors tout ce qu'il me restait, mais qui hélas était aussi abattu que moi. Quelqu'un m'avait dit qu'il fallait que je prie pour ma mère. Du haut de mes sept ans, je m'étais mis dans une terrible colère. J'avais dit que non, je ne prierais pas, ni en ce jour, ni aucun autre. Parce qu'il était hors de question que je m'adresse une seule fois de plus à celui qui avait autorisé la personne que je m'aimais le plus à mourir. Il ne m'avait pas écouté, alors pourquoi m'adresser à lui ? Dieu n'était pas juste, il avait laissé une innocente et son enfant mourir. Alors, à quoi bon prier un être qui n'était pas juste ? Si je devais prier, alors ce serait ma mère que je prierais. Qui mieux qu'elle pour exaucer mes souhaits ? Mon âme d'enfant imaginait que peut-être, puisqu'elle n'était plus avec nous, elle veillerait sur nous d'une autre façon. Sur moi, au moins. Elle me l'avait promis. « Je serais toujours là » était ce qu'elle m'avait dit un jour. Avait-il senti que nous serions séparés plus vite que nous n'aurions dû ? Peut-être... Ce jour là, j'ai perdu mes deux parents. J'ai appris que la mort du cœur et de l'âme est bien pire que la mort du corps.

I would have loved her like a mother if she'd had the sense to love me like a son. « Je veux qu'elle meure. » Ma nourrice avait ouvert grands les yeux, et m'avait adressé un regard réprobateur. « Mais enfin, mon garçon ! Que dites vous ! Si votre père vous entendait ! » J'avais soutenu son regard, les bras croisés sur ma poitrine. Et lentement, j'avais répété : « Je veux qu'elle meure. » « Enfin, Bearach ! Vous ne pouvez pas dire de telles choses ! C'est la femme de votre père. Je suis sûre qu'il l'aime beaucoup. » « Non, c'est faux ! Il ne l'aime pas. » J'étais tellement sûr de ce que je disais. Cette femme, je la haïssais. Sorcha, la seconde épouse de mon père. Je l'avais détestée au moment où mes yeux s'étaient posés sur elle. J'avais détesté ses cheveux roux, son air plein d'orgueil... Plus encore, j'avais détesté la façon dont elle m'avait regardé le jour où nous nous étions rencontrés. Je n'avais pas compris pourquoi mon père avait dû se remarier si vite. Enfant, j'ignorais toutes les règles. Je ne savais pas que ses vassaux avaient poussé mon père à se remarier au plus vite. J'avais pris cela comme un affront, une trahison. Ma mère, ma mère adorée venait à peine de mourir qu'une autre prenait sa place dans le lit de mon père. Elle n'avait pas le droit, il n'avait pas le train. Il m'avait semblé qu'il salissait la mémoire de ma mère. Pendant très longtemps, je lui en ai voulu. Parfois, je lui en veux encore. Il m'arrive de me demander si il aurait épousé Sorcha malgré tout s'il avait su. Sorcha était ce qui pouvait arriver de pire à notre fille. J'en voulais à Dieu pour m'avoir privé de ma mère, mais aussi pour avoir envoyé cette sorcière dans notre famille. Une femme pareille pouvait vivre mais pas ma mère ? Sorcha ne m'avait laissé aucune chance. Pour elle, j'étais comme une tâche d'encre sur sa jolie robe de mariée. Hélas pour elle, une tâche indélébile. Elle me reprochait d'être née, alors que mon père ne savait pas qu'elle existait jusqu'à ce que ma mère meure. Elle me traitait comme un moins que rien, moins bien que les chiens. Pendant un temps, j'ai laissé sa méchanceté m'atteindre. Car je n'étais qu'un enfant blessé en mal d'affection. Je serais peut-être parvenu à l'aimer, si elle avait essayé de son côté. Ça n'est jamais arrivé. Au fil des années, la peine s'est transformée en haine. Et je me suis retrouvé à prier pour qu'elle disparaisse. J'avais oublié que Dieu semblait déterminé à exaucer le contraire de mes vœux. Elle n'a pas disparu, elle a eu un enfant. Et j'ai eu peur d'être remplacé dans le cœur de mon père par ce nouveau-né. Que je n'avais pas le droit de voir. Sorcha m'avait gardé aussi loin que possible du bébé. Une fille qu'ils... elle avait appelée Eileen. Moi qui avait été si enthousiaste à l'idée de devenir frère, je ne l'étais plus du tout. Je dus m'introduire dans sa chambre en cachette pour la voir. Et je fus totalement dégoûté par la vue de l'enfant. Pourtant j'ai essayé, j'ai vraiment essayé de l'aimer. Gardant en tête qu'Eileen était tout de même la fille de mon père, j'ai fait des efforts. Pour constater bien vite qu'elle n'était qu'une réplique de sa mère, ce qui m'attrista. Je ne pourrais dire que je la hais. Elle n'est à mes yeux que la victime de Sorcha. Hélas, je ne peux pas non plus dire que je l'aime. C'est triste, n'est-ce pas, de ne pas aimer sa propre sœur ? Plus triste encore de constater que mon père lui-même ne semble pas aimer Eileen comme un père doit aimer ses enfants. Mais au moins, ce n'était pas elle qui me détrônerait. Hélas, Eileen ne fut pas le seul enfant de Sorcha.

You will find that silence or very gentle words are the most exquisite revenge for insult. Eileen. Et puis Rhona. J'étais heureux que Sorcha ne donne pas de fils à mon père. Parce que je voulais être le seul, la peur enfantine d'être remplacé ne me quittant pas. Cependant, je ne fus que peu rassuré par la naissance de Rhona. Je ne voulais pas d'une seconde sœur avec laquelle je n'aurais même pas le droit de jouer. Car je me sentais seul, terriblement seul. J'avais toujours été un enfant solitaire, particulièrement après la mort de ma mère. Je ne fréquentais pas les enfants de mon âge, qu'ils soient filles ou garçons. Je restais seule, enfermé dans la bibliothèque ou la salle d'arme. Seul ou en compagnie d'adultes, j'étais un enfant silencieux. J'étais jeune lorsque je commençai à apprendre à me battre. Père l'avait autorisé, alors je mis toute ma rage dans le maniement des armes. Il me semblait plus raisonnable de canaliser cette colère qui était la mienne plutôt que de la déverser sur Sorcha et ses filles. Car cela aurait déçu mon père, et c'était une chose que voulais à tout prix éviter. Pendant des années et des années, je suis resté à l'écart, désireux de devenir enfin un homme dont mes parents pourraient enfin être fiers. Et je l'avoue, je le faisais également pour enrager Sorcha, qui ne supportait pas que je m'affirme comme futur Laird. J'avais bien compris ce qu'elle avait derrière la tête. Elle voulait que ce soit l'un de ses enfants qui héritent du Clan. Quel dommage pour elle que je ne sois pas décidé à laisser cela arriver... Mon père restait un homme juste, et je ne pensais pas qu'il oserait me priver du titre de successeur. D'autant plus que j'étais le seul enfant en vie qu'il avait eu de sa première épouse, son seul et unique amour. Sorcha devait être bien déçue de ne pas avoir réussi à prendre la place de ma mère. Et moi, j'en étais bien heureux. Avec les années, je ne priais plus pour la mort de cette sorcière rousse. Je fus quelque peu désolée lorsqu'elle perdit deux fils en couches, sans doute seulement parce que c'était ainsi que ma mère était morte, sans doute parce que je plaignais ces malheureux enfants qui étaient morts avant même d'avoir vu le jour. Et cependant,, une toute petite part de mon être se satisfaisait de cela, car mon père délaissa sa femme. Impossible de passer à côté du trouble et de la déception de Sorcha. Je supposais qu'elle n'avait pas encore dans l'idée de baisser les bras. Seulement, il est difficile de donner un fils à un homme qui vous fuit, n'est-ce pas ? Sa déconfiture m'amusait. Plus encore lorsque je remarquai que sa cadette, Rhona, avait fini par se rebeller pour échapper à son emprise. Je fus étonnée de la voir venir vers moi, car j'avais supposé qu'elle ne m'aimait pas, à l'instar de son aînée. Mais Rhona était pleine de surprises. Elle était douce, intelligente, un peu timide. Tellement différente de sa mère... C'est tout naturellement que je commençais à me comporter avec elle comme le frère aîné que j'avais toujours censé être. Je me découvris un caractère protecteur, taquin, que je ne me connaissais pas. N'en déplaise à Sorcha, je me rapprochai davantage de la jeune fille, sous le regard bienveillant de notre père, de toute évidence soulagé de voir un peu d'amour fraternel fleurir au sein de notre famille. C'est ainsi que je finis par passer la plupart de mon temps avec ma sœur, cédant à toutes ses demandes. Sa présence auprès de moi agissait comme un baume sur mon âme meurtrie. Rhona m'avait redonné espoir, en quelque sorte. Le monde n'était pas aussi noir qu'il le paraissait, il y avait finalement toujours un rayon de soleil pour percer à travers les nuages les plus épais. La seule chose qui puisse m'effrayer, c'est l'idée de la perdre avoir mis tant de temps à la trouver. Car une mère reste une mère, et je crains qu'avec les bons mots, Sorcha ne réussisse à la faire réintégrer sa sphère d'influence.

Some old wounds never truly heal, and bleed again at the slightest word. Mariage. Le mot avait sonné comme une sentence, une mise à mort attendue depuis fort longtemps, et que l'on accueille presque comme une délivrance. Je ne pouvais pas dire que je ne m'y attendais pas. Mes sœurs n'étaient les seuls à devoir se marier. En tant qu'héritier du Laird MacGuffin, une union d'intérêt était inévitable. Et je ne pouvais réellement dire que cela me dérangeait. Il me semblait qu'un mariage d'intérêt comportait moins de dangers qu'un mariage d'amour. Pas d'attentes, pas d'espérances, pas de regrets. De tout temps, je m'étais méfié de l'amour, trop conscient de la torture qu'il peut représenter. Pas d'amour, pas de cœur brisé. Le raisonnement est simpliste, facile. Si Rhona paniquait à l'idée d'être fiancée, cela ne me troublait guère. Je m'y étais préparé, et je savais mon père suffisamment habile pour me trouver une femme qui me correspondrait, tout du moins je l'espérais. Sans m'attendre au grand amour (sans l'espérer surtout), je souhaitais néanmoins éviter de me trouver lié à une femme ressemblant de près ou de loin à mon intrigante belle-mère. Il est drôle cependant, de se retrouver fiancé à une femme dont on ignore. Je ne connais même pas son prénom. J'imagine que les raisons de ce secret sont purement pratiques. Nous n'avons pas que des amis, et il serait dommage que je sois veuf avant même d'être marié. Néanmoins après des mois, je commence à m'impatienter. J'ai l'impression d'être planté devant une porte fermée, une porte que l'on m'aurait interdit d'ouvrir. Or c'est bien connu, l'interdit appelle à la transgression. Mais avec les tambours de guerre résonnant de nouveau, je pense que cela ne saurait plus trop tarder. Une union avant la bataille semble être prévue... Pour le meilleur, pour le pire ? L'avenir me le dira, mais mon expérience de témoin à la question me pousse à la méfiance. J'ignore ce que je crains le plus. De me trouver face à une femme que je détesterais, ou une femme que je risquerais bien d'aimer. C'est comme de demander à un homme s'il préfère la pendaison ou la décapitation. Peu importe le choix, le résultat est malheureusement toujours le même. Et autant dire que Sorcha n'est guère enthousiaste à l'idée de devoir accueillir une nouvelle femme dans notre "famille". Une femme plus jeune, peut-être plus belle, et surtout peut-être plus facile à aimer. Je crois qu'elle se sent menacée, comme si elle était au rebord d'un précipice. Ce serait avec plaisir que je la pousserais, si je ne respectais pas tant mon père. Qui sait, avec un peu de chance peut-être sautera-t-elle toute seule si ma future épouse se révèle être en mesure de lui faire de l'ombre.

pseudo ✘ Toujours le même . prénom ✘ Toujours le même âge ✘ Juste quelques semaines de plus que la dernière fois . où avez-vous trouvé le forum ? J'ai suivi un feu follet . comment le trouvez-vous ? ✘ . présence sur le forum ✘ 7j/7. Pas la peine de mentir, si je pouvais être là 8j/7, je le ferai autre chose à dire ? ✘ Mes deux papas sont des badass .

Comme je m'en doutais, la déception n'est pas au rendez-vous, et bougre de dieu ce qu'il me fait mal au coeur ce petit dépressif franchement bravo, c'est poignant sans être trop mélodramatique, comme toujours, tu sais donner tout ce qu'il faut, là où il faut, juste ce qu'il faut en somme, ce petit homme te va bien

Bravo à toi mon enfant, comme tu dois le deviner : tout est parfait pour que tu puisses tranquillement te balader sur les terres d’Écosse. Avant toute chose, il va falloir faire quelques petites manipulations. Et oui ! Alors, pour commencer, nous te prions s'il te plaît d'aller recenser ton avatar si tu ne veux pas te le faire sucrer, sans le faire nous ne pourrons pas mettre à jour le bottin, puis aussi ta famille si tu as choisis un clan dans les annexes. Pour continuer va donc faire un tour du côté des liens, qui sait ça pourra t'aider à forger des affinités pour ton personnage et dieu seul sait quoi d'autres ! D'ailleurs en parlant d'affinités, si tu as envie de créer un scénario, ça se passe dans ce petit coin là sait-on jamais si l'envie te dit ! Et plus qu'un petit point à savoir, jette toi à l'eau en ce qui concerne le flood, y faire un petit tour pour bien s'intégrer et décompresser un petit peu.

Sur ce, tout le staff de WOTW te souhaite de bien t'amuser sur ce forum !
L’Écosse n'attend plus que toi.