nom ✘ Dunegan née Haughey. prénom ✘ Eanna. clan ✘ Les Dunegan sont rattachés au clan MacNeil. âge ✘ 45 ans. statut ✘ Mariée, heureuse dans son ménage. famille ✘ Son mari est Esras Dunegan. Ensemble, ils ont eu un fils, Eremon, 30 ans, puis une fille, Eireen, 24 ans. Elle à un frère : Calhoun qui à aujourd'hui 35 ans. métier/rang ✘ Dentellière pour les MacNeil. qualités ✘ Forte – digne – maternelle – patiente – honnête - généreuse - franche - aimante - respectueuse des traditions et de son rang ainsi que de sa place en tant que femme. défauts ✘ Bornée - silencieuse - déterminée - indépendante - silencieuse - moderne - curieuse - énervante avec son grand calme - maniaque loyal(e) envers ? ✘ Sa famille principalement et de ce fait envers les MacNeil et les MacIntosh. groupe ✘ Western highlands and islands. avatar ✘ Cate Blanchett.

QUE PENSES-TU DE CETTE GUERRE ? Eanna n'est pas pour cette guerre. Si les actes guerriers de son fils et de son mari ont apportés de la gloire aux Dunegan, son fils Eremon à faillit perdre la vie à cause de cette course pour le trône. Il avait perdu sa jambe, ce qui est un mal pour un bien, mieux valait sa jambe que sa vie. La mort fait partie du quotidien d'Eanna, très jeune elle a appris à vivre avec la faucheuse et depuis s'attend tous les jours à ce qu'on lui annonce qu'"Esras à succombé aux combats. Malgré tout, elle comprend le point de vue de son souverain et de son mari, elle-même à des réserves quant à la Mérida, mais elle essaye de se mettre à sa place. Elle ne prend donc pas sa défense clairement mais à demi-mot. Néanmoins elle sait la place qu'est la sienne, jamais elle n'ira dire à Aodhan que cette guerre est idiote, qu'il le mènerait à sa perte et laisserait une veuve et un enfant privé de son père. Parfois elle en parle avec son mari et si parfois elle ne mâche pas ses mots : elle préfère l'écouter et si besoin le conseiller.

TU CROIS AUX LÉGENDES, À LA MAGIE ? Certaines choses peuvent être expliquées, mais Eanna croit dur comme fer que ce qui est inexplicable est de l'ordre du surnaturel. Naturellement, comme tout enfant, son père lui a raconté l'histoire de Mord'Du, elle se souvient également l'avoir entendu au détour d'une rue, cet ours terrifiant qui avait mangé la jambe de Feu le roi Fergus. Son père prenait un malin à plaisir à terrifier sa fille avec les each uisge, ces chevaux d'eau qui dévoraient les gens après les avoir noyés. Pendant longtemps Eanna avait dû mal à s'approcher des Lacs, de tous les points d'eau à vrai dire. Banshee quant à elle, présente partout, terrifiait également Eanna qui avait cru la voir à la mort de sa soeur puis de son jeune frère. Au fond d'elle, encore aujourd'hui, elle est persuadée l'avoir vu. Quant aux feux follets, Eanna ne sait pas vraiment s'ils existent. Elle n'en a jamais vu et personne autour d'elle à eut cette chance. Petite, elle coupait le pain à la main et le mettait au pied de sa couche pour tenter de voir des Brownies ou pour avoir de la chance. On peut donc dire en général qu'Eanna croit en la magie et en toutes les créatures des légendes.

DES GOÛTS ET DES COULEURS, IL NE FAUT DISCUTER Eanna déteste tous les points d'eau ayant été traumatisée dans son enfance à cause des each uisge. Elle ne supporte pas les gens hypocrites et à une sorte de don pour les reconnaître, le cas échéant, elle n'hésitera pas à chasser cette personne. Elle ne tolère pas qu'on fasse du mal à un animal. Elle savoure chaque instant de la vie, chaque petit moment de paix en sachant pertinemment que cela ne durera pas longtemps. Les choses ne sont pas faites pour durer, elle le sait, en est consciente.
Eanna aime parler de tout et de rien avec les personnes qu'elle juge intéressant. Réputée pour travailler rapidement et efficacement, il n'est pas rare qu'elle garde le silence lorsqu'elle doit faire une pièce de vêtements. Elle adore se lever un peu plus tôt et marcher dans la campagne Ecossaise ou bien monter à cheval, en Amazone s'il vous plaît. Eanna apprécie également passer du temps avec ses enfants, malgré qu'elle soit triste que son fils ait perdu sa jambe : elle est soulagée de le savoir maintenant près d'elle. D'ailleurs elle s'en veut de penser cela, mais son instinct maternel est tel que si l'un de ses enfants venaient à mourir : elle ne pourrait jamais s'en remettre.
Eanna aime ranger les appartements Dunegan ne supportant pas le désordre, il arrive même qu'elle le fasse discrètement chez les autres seigneurs. De toute façon, avant de dormir dans une chambre, vous pouvez être sûr qu'elle inspectera chaque recoin et si besoin fera le ménage. Mais ce qu'elle apprécie par-dessus tout c'est de garder son calme dans n'importe quelle situation -qui ne touche pas sa famille- pour énerver son interlocuteur.

ET DANS DIX ANS ? Eireen mariée et heureuse, Eremon également. Elle aimerait avoir des petits-enfants à élever. Elle voit son avenir auprès de son époux, vieillir avec lui et le chérir. Eanna se voit retirer du monde politique, s'éloigner du château Dunegan un peu et vivre un peu plus loin. Elle estime que la vie l'a comblé avec deux merveilleux enfants, un mari formidable, elle ne demande rien de plus que de vivre une fin de vie paisible. Dans tous les cas, son voeux le plus cher reste que dans dix ans elle aimerait que sa famille soit encore en vie et en bonne santé.

Je ne me suis jamais plainte de ma condition originelle, fille de paysans, petite-fille de paysans, arrière-arrière petite-fille de paysans : c'était une tradition qui était ancrée dans les racines de ma famille. Mon père, sans le dire vraiment, a toujours été déçu que je sois une femme et non un homme. A l'instant où ma mère m'a présenté, mon père à montrer son mécontentement en grognant comme il sait si bien le faire. C'est ma mère qui m'a rapporté ce fait qui l'avait étonné : après tout mon père était apparemment réjouit de cette grossesse. Quoi qu'il en soit, je suis née dans une famille modeste, plus que modeste, mais pas pauvre pour autant. Rien ne me prédisposais à une vie palpitante, toute petite déjà j'ai montré une grande attention et un dévouement sans faille envers ma famille. Malgré mon jeune âge, j'aidais comme je le pouvais ma mère bien qu'à la seconde où elle ne me regardait pas, j'allais courir dans les champs ou bien rejoindre mon père à l'extérieur. Autrement, je passais mon temps dans la cuisine, à m'occuper de la maison ou bien des écuries de la Famille MacNeil même si j'étais une fille de paysan. Cela faisait mon bonheur puisque j'aime ces animaux, calme et intelligent, ils peuvent se faire discret comme peuvent être brutal et violent. Ils sont le reflet de l'Homme en général à mes yeux. Petit à petit cacher mes émotions étaient devenues un jeu, j'ai rapidement compris que les personnes que je rencontrais étaient déstabilisés de ne pas savoir ce que je pensais derrière mon visage de porcelaine. Ma mère vantait dès qu'elle pouvait ma beauté, notamment lorsque nous allions au marché pour vendre nos produits. Dans un pays où être roux est communs, les enfants blonds ne courraient pas les rues et mes cheveux couleur de paille ne passaient jamais inaperçu. Polie, calme, réfléchie, jamais mes parents ont eu à se faire un sang d'encre pour moi. L'arrivée de mes deux petits frères allaient changer cette paix familiale. J'étais et je suis comme une mère pour eux, l'aîné des fils à 5 ans d'écart avec moi et le cadet 10 ans. Les hivers trop froids, le manque parfois de denrées avaient eu raison de ma soeur et de mon frère qui sont morts avant d'avoir connu un été. La mort est partout, c'est un fait que j'ai rapidement compris et même si je gardais mes larmes pour moi : la perte de mon frère et de ma soeur m'a profondément marqué alors qu'en soit c'était quelque chose de commun. Je pense que pour parfaire ce portrait de mon enfance, je dois vous parler de celui qui partage ma vie à l'heure actuelle : Esras Dunegan.


La première fois que j'ai vu cet homme, il n'était pas plus grand que moi, mais il avait ce regard qui le différenciait des autres. Mon regard c'est posé sur lui alors que je revenais des écuries pour apporter un repas à mon père comme tous les jours. Dans la cour, se tenait le maître d'arme de la famille MacNeil, deux garçons se battaient. Je ne cautionnais pas et ne cautionne toujours pas les combats, mais je dois avouer que ce jour-là ma curiosité a pris le dessus.. J'entendis les paroles du maître d'arme que l'on disait tyrannique avec ses élèves, lorsque je vis ce jeune garçon esquiver de façon naturelle ce coup : je n'ai pas pût m'empêcher de sourire. Cela redonnait de l'espoir aux enfants qui étaient autour : l'un des leurs portaient dignement une épée malgré sa condition sociale. Je pense que c'est ce jour-là où j'ai compris que cet homme ferait partie de ma vie d'une quelconque façon. Je voulais faire partie de la sienne et je ne suis pas le genre de femme à ne pas avoir ce qu'elle veut. Esras est rentré au service des MacNeil, je connaissais son nom, car la ferme des Dunegan était voisine à la nôtre. Au fond, je me rends compte qu'il avait toujours fait partie de mon monde mais j'étais tellement occupée à aider ma famille que je ne regardais pas les gens autour de moi si ces derniers ne venaient pas me parler. Tous les prétextes étaient bons pour aller au château, ne serait-ce que pour croiser Esras. Mon coeur manquait de s'arrêter à chaque fois que je croisais son regard qui faisait baisser le mien. Une amie qui avait grandi avec moi n'arrêtait pas de se railler d'ailleurs, car seul mon père arrivait à me faire baisser les yeux. Par je ne sais quel miracle, on m'annonça le jour de mes 15 ans que j'allais me marier avec ce futur Chevalier. Mon père savait-il que c'était cet homme que mon coeur avait choisit ? Qu'en me donnant à lui il me comblait ? Peut-être après tout, il a toujours sût lire en moi comme dans un livre et peut se vanter d'être un des seuls.


Esras me donna la chance d'être mère, c'est lors de notre première année de mariage que mon fils est né : Eremon. Il était aussi blond que je l'avais été au dire de mère. Je me souviendrais toujours du regard de mon mari lorsqu'on lui a annoncé que c'était un garçon et que j'allais bien. Un regard qui ne réservait que pour notre famille, un regard doux et tendre qui exaspérait parfois Isran comme j'avais pût l'entendre une fois. Esras à toujours cette double personnalité, à l'instant où nous nous sommes mariés : il a gardé son côté bourru et d'ours mal léché pour les autres, pour me réserver que son « bon » côté si je puis dire. Quitter ma famille était un déchirement, mais au fond cela ne pouvait m'être que bénéfique. Je pouvais enfin sortir de ce carcan, avoir un autre avenir que ce que l'on avait prévu pour moi. C'était une sorte de soulagement même si mes frères voulaient que je reste après tout : notre mère avait d'autres chats à fouetter. Peu de temps après la naissance d'Eremon, je rentrais au service des MacNeil en tant que dentellière. Ayant passé mon enfance à aider ma mère dans les tâches ménagères, la broderie n'avait plus de secret pour moi. Notre famille et celle des MacNeil sommes devenus de plus en plus proche. Mon métier est bien moins excitant que mes longues ballades que je pouvais faire une fois les tâches agricoles faites, mais une fois de plus je ne me suis jamais dit que ma place était autre part. On apprend avec le temps. Quatre hivers plus tard une jolie petite fille est née, nous l'avons appelé Eireen. Elle était aussi brune que son papa, à vrai dire, même au niveau du caractère plus tard il s'est avéré qu'aucun des deux ne me ressemblait. Ils ont tous les deux ce caractère qui définit parfaitement les Dunegan. Je pensais que ma petite-fille serait plus calme que son frère, mais ce ne fut pas le cas. J'avais beau tenter de lui inculper les valeurs que ma mère m'avaient apprises à son âge : rien n'y faisait. Néanmoins, même si je ne cautionne toujours pas les armes, la guerre je dois avouer que mon fils m'a rendu fière de lui. Ses exploits sur le champs de bataille étaient égaux à ceux de son père, quant à ma chère et tendre fille, elle préférait fuir le château que d'être avec moi en train de travailler la dentelle. Je comprenais, j'avais été comme ça mais je savais également la place qu'était la mienne. Naître femme n'était pas une chance, n'était pas juste en sois : les hommes seraient toujours supérieurs à nous. Même si je ne l'acceptais pas forcément, je devais inculper ce fait à ma fille.

Pourtant... Et pourtant tout changea un jour, un jour gris, à jamais marquer dans ma mémoire.

Ce fut d'abord les cris de ma fille qui m'alertèrent, avant que j'ai eut le temps de me lever on m'annonçait déjà que mon fils était revenu mais qu'il était gravement blessé. Mon coeur s'est serré comme jamais, je n'arrivais plus à respirer et pourtant j'ai couru comme le je pouvais avec ma robe pour arriver dans la cour. Esras et Eireen se querellaient, car ils souffraient tous les deux : je connaissais mon mari et ma fille. Je les laissais donc tous les deux pour regarder le chevalier qui avait rapporté mon fils. Lorsque mon regard se posa sur le corps de mon enfant, l'impression que j'allais mourir s'empara de mon corps. Ma chair et mon sang étaient ensanglanté, à terre, peut-être mort. En quelques secondes mon monde s'était écroulée, j'étais à ses côtés, je le serrais tendrement dans mes bras tandis que mon coeur se déchirait un peu plus. Je moquais que ma robe soit sale, mon fils était inconscient, peut-être sur le point de mourir. J'espérais de tout mon coeur qu'il allait ouvrir ses yeux, qu'il allait me sourire, me dire que j'en faisais toujours trop, mais non. J'avais beau l'appeler, le supplier de revenir, de ne pas dire oui au dieu de la Mort et de lutter Ses yeux restèrent fermés et ce pendant longtemps.Esras et moi ne dormions plus, je tentais de rassurer mon mari, d'être là pour lui mais moi-même n'arrivais pas à surmonter ce drame. Je tentais de rester forte, mais tous les deux nous ne le pouvions pas lorsque nous étions en privé. J'étais désespérée, je l'avoue, certes ma fille était encore en vie, mais perdre un enfant était le pire drame pour une mère, mais également pour un père comme Esras qui chérit autant que moi nos deux perles. Aucun jour n'était heureux, quand on pensait qu'Eremon allait se réveiller : nos espoirs retombaient bien vite. On vivait au rythme de la convalescence de notre fils, du frère d'Eireen. Quant à ma fille, je l'ai rarement vue aussi anéantie à vrai dire jamais je ne l'avais vu comme ça. Cela m'a achevé un peu plus et quand j'y repense mon coeur se serrer de nouveau. J'avais l'impression de ne pas pouvoir protéger mes enfants. J'essayais d'être là pour elle, j'arrivais à être forte et elle aussi. J'aurais aimé qu'elle me parle, mais je n'arrivais pas à trouver les mots. Les Dunegan traversaient une crise et je ne savais pas à ce moment si nous allions nous en remettre. Et puis un jour Eremon à ouvert ses yeux. Je me suis remise à respirer à l'instant où Esras m'a annoncé la nouvelle.


Les jours sont redevenus comme avant. Ou presque. Eremon à perdu sa jambe, plus jamais il ne pourra défendre les MacNeil et les MacIntosh, plus jamais il ne pourra se battre au côté de son père et de ses compagnons d'armes. Cela me fendait le coeur de le voir comme cela et pourtant la mère que j'étais étais presque rassurée. Cet accident m'avait montré une chose : la mort était partout. Elle avait pris mon frère et ma soeur, Ewen mon plus jeune frère était également mort suite à une bagarre dans une taverne pour de l'argent, puis mon père suite à un accident idiot dans le champs et elle avait faillit prendre mon fils. Je redoute le jour où elle reviendra frapper à ma porte pour prendre mon mari, ma fille ou finir le travail qu'elle avait commencé avec Eremon. Je me sacrifierai mille fois pour les sauver. Mourir pour ceux qu'on aime et la plus belle des morts.

pseudo ✘ Rockette Queen or Nightmare Sin. prénom ✘ Ingrid. âge ✘ 21 ans. où avez-vous trouvé le forum ? ✘Par une des déesses du forum que j'affectionne particulièrement <3. comment le trouvez-vous ? ✘ Orgasmique ! Génialement absolument divin ! Addictif ! présence sur le forum ✘ 7j/7. autre chose à dire ? ✘ Si vous saviez comme je vous aimes <3.