AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Forum fermé.
Le Deal du moment :
Pokémon EV06 : où acheter le Bundle Lot ...
Voir le deal

Partagez | 
 

 Eremon ₰ Just to remember

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Eremon Dunegan
Eremon Dunegan

Western Highlands and islands

▷ ÂGE IRL : 32
▷ MESSAGES : 1259
▷ INSCRIPTION : 02/01/2013
▷ LOCALISATION : Dans ma salle d'entrainement. Elle se trouve au château MacNeil, aux Western highlands et islands.
▷ ÂGE : 30 ans
▷ HUMEUR : En grand dilemme.
Eremon ₰ Just to remember Tumblr_mg4lymeDZw1qisd43o2_250

IT'S LIMITLESS
Si tu as rêvé dans les eaux sombres, dans la pénombre, si la lueur des profondeurs t’attire aussi, ne me retiens pas ; même si les bras froids du tendre océan te saisissent, englacent ton cœur, tu me rejoindras, ne me sauve pas, coule avec moi, ne me retiens pas...


« Il était comme mon frère, on n’aimait pas son frère de cette façon. »

« Si tu désires une chose, il n’y a que toi qui devras te démener pour l’obtenir. Personne ne le fera à ta place. Et si tu tombes, tu te relèves. Toujours. »
Esras Dunegan.

Eremon ₰ Just to remember Empty
MessageSujet: Eremon ₰ Just to remember   Eremon ₰ Just to remember EmptyMer 2 Jan - 13:09

Eremon Dunegan
Être ou ne pas être maître de son destin
nom ✘ Dunegan prénom ✘ Eremon clan ✘ Sa famille est rattachée au clan MacNeil âge ✘ 30 ans statut ✘ Célibataire, mais c’est relativement le boxon dans sa tête et dans son cœur… famille ✘ Eremon a une soeur cadette du nom d'Eireen Dunegan, elle a 24 ans. Ce sont les deux seuls enfants d'Esras Dunegan, leur père bien aimé et leur modèle, et d'Eanna Dunegan, leur mère et la femme qu'ils admirent le plus. métier/rang ✘ Eremon est un ancien chevalier. Suite à une blessure très grave qui l'empêcha de continuer cette activité, il devint Maître d’arme. qualités ✘ Il est indépendant, réfléchi, tolérant, plaisantin, modeste, productif et loyal. défauts ✘ C'est un grognon ; il est intransigeant, franc, trop confiant, et insistant. loyal envers ? ✘ Les MacNeil et par extension, les MacIntosh groupe ✘ Les blancs (trop long hide ) avatar ✘ Dean O’Gorman


QUE PENSES-TU DE CETTE GUERRE ? Je préfère ne pas y penser. Les guerres sont affreuses et dévastatrices, je le conçois bien. Mais me battre est tout ce que j’ai toujours connu. Alors quand il s’agit de me demander pourquoi je me bats, eh bien je dirais qu’en dehors du fait de défendre mon royaume et le clan, je le fais en pensant à mes compagnons. Je n’ai pas besoin d’une autre raison. La seule idée de les protéger me donne envie de me surpasser. Alors concernant cette guerre… je pense qu’elle n’a plus de raison d’être, tout compte fait. Si basiquement nous nous battions pour quelque chose, au fil des années, c’en est devenu futile. Mais personne ne sera capable d’arrêter, de dire que nous avons tort.
TU CROIS AUX LÉGENDES, À LA MAGIE ? Je n’ai jamais vraiment su si je croyais à ceci ou non. J’ai toujours été croyant, comme la quasi-totalité du royaume d’ailleurs. De fait, avant de me mettre à douter de Dieu à cause de ces choses que je ressens envers mon meilleur ami, je n’ai jamais douté. Les légendes, la magie, je n’y prêtais pas attention. Mais me dire que Dieu n’est peut-être pas réel, me fait penser que finalement, la magie elle pourrait se manifester réellement. Douter en Dieu me fait douter en tout. Alors oui, pourquoi pas ? Pourquoi ne pourrait-elle point être vraie ? Je n’attends qu’une démonstration pour être convaincu.
DES GOÛTS ET DES COULEURS, IL NE FAUT DISCUTER Je ne sais pas nous pouvons qualifier le combat comme une passion. Je ferais donc l’impasse sur ce sujet. Je suis plutôt friand des moments passés en d’agréables compagnies. J’entends par là me dégourdir les jambes avec Aindreas et Cailean, dans les champs de dryas. Ne penser à rien, prendre l'air et admirer la nature. On ne dirait pas au premier coup d'oeil, mais je suis quelqu'un de très sensible, surtout aux choses naturelles. Je ne montre juste pas vraiment ce côté de moi. J'aime également festoyer avec mes compagnons d'arme. Ou du moins, mes anciens compagnons. Ce sont des moments privilégier où je sais que je peux me divertir tout en parlant de tout et de rien. Je pense également avoir une jolie plume, du moins, j'apprécie pouvoir écrire. Mais ça, je ne crois pas que quiconque en soit au courant.
ET DANS DIX ANS ? Comment pourrais-je le savoir ? Je n'avais pas prévu les dix dernières années, je ne peux donc pas deviner ce qui pourrait bien m'arriver. Mais si je devais émettre un souhait... non, je ne peux pas. C'est égoïste et irréalisable. En ce qui concerne le trône, je ne le vise pas tellement. Je n'ai pas envie d'avoir une telle charge sur les épaules. Je ne me bats - ou battais - pas pour lui de toute les façons.

©️ will o' the wisp



Dernière édition par Eremon Dunegan le Mer 2 Jan - 18:39, édité 4 fois
Revenir en haut Aller en bas
Eremon Dunegan
Eremon Dunegan

Western Highlands and islands

▷ ÂGE IRL : 32
▷ MESSAGES : 1259
▷ INSCRIPTION : 02/01/2013
▷ LOCALISATION : Dans ma salle d'entrainement. Elle se trouve au château MacNeil, aux Western highlands et islands.
▷ ÂGE : 30 ans
▷ HUMEUR : En grand dilemme.
Eremon ₰ Just to remember Tumblr_mg4lymeDZw1qisd43o2_250

IT'S LIMITLESS
Si tu as rêvé dans les eaux sombres, dans la pénombre, si la lueur des profondeurs t’attire aussi, ne me retiens pas ; même si les bras froids du tendre océan te saisissent, englacent ton cœur, tu me rejoindras, ne me sauve pas, coule avec moi, ne me retiens pas...


« Il était comme mon frère, on n’aimait pas son frère de cette façon. »

« Si tu désires une chose, il n’y a que toi qui devras te démener pour l’obtenir. Personne ne le fera à ta place. Et si tu tombes, tu te relèves. Toujours. »
Esras Dunegan.

Eremon ₰ Just to remember Empty
MessageSujet: Re: Eremon ₰ Just to remember   Eremon ₰ Just to remember EmptyMer 2 Jan - 13:27

Une vie, une histoire
Dis moi juste que tu es ici,
sous l'océan enfoui dans les bras
d'une sirène qui te chantera toute la nuit

1122


C’était la bataille de trop. Celle qui allait tout changer. Mais de quelle façon aurais-je pu le savoir ? Jusque-là, je m’étais toujours vaillamment battu. Il en allait de mon honneur, de celle de mes compagnons, de celle des MacNeil. J’avais toujours été volontaire – bien que relativement obligé – pour les batailles, je ne pouvais pas deviner qu’il s’agissait-là de celle de trop, celle qui allait tout faire basculer. Je ne suis pas mort, j’en conviens, mais un tel événement vous change à vie. Je n’ai pas réellement de quoi me plaindre, je n’en ai par ailleurs aucun droit. Mais je me devais de vous relater ce qui m’arriva, ce jour-là. Une guerre, par définition, c’est un champ de massacre. Où vous faites le nécessaire pour sauver votre vie tout en arrachant celle des autres. Ça n’a rien d’amusant. C’est un devoir, un besoin, une reconnaissance. La chevalerie a toujours été une passion – on peut le dire, à ce stade. Certains préfèrent avoir une petite vie sans histoire, à cultiver leur potager et payer les impôts que le royaume demande. Je n’en vois pas là d’intérêt. Combattre est un moyen de savourer la vie – drôle de moyen, j’en conviens. De se rappeler ses valeurs, ses avantages, ce qu’elle nous offre. J’ai donc fini sur ce champ de bataille, Aindreas à mes côtés, comme toujours. Mon compagnon d’armes, mon meilleur ami, cet ami d’enfance que je ne voyais plus de la même façon. Mais ça n’était pas là le problème ce jour-là. Nous y reviendrons plus tard. Nous étions déjà épuisés et en sang lorsque cela se produisit. Epée dans une main, bouclier dans l’autre, j’avais alors déjà abandonné mon cheval depuis longtemps. Aindreas avait fini à terre également, et nous ne nous étions plus quittés. Ce qui, en réalité, ne nous changeait pas du quotidien dans lequel nous étions plongés. Un serpent sans venin, un aigle sans aile, une falaise sans rocher, un loup sans meute, voilà ce que j’étais sans lui. Autrement dit, pas grand-chose, si nous faisons le compte. Mais je devais tout de même confesser que j’étais particulièrement doué, épée en main. Ça n’était pas dans mes intentions de me vanter, mais j’étais conscient que j’avais des facilités là où d’autres traînaient la patte. J’étais même plus redoutable que ce cher Aindreas. Nous avions maintes fois pu échanger sur le sujet, il savait pertinemment qu’il ne faisait pas le poids. J’étais particulièrement friand des taquineries que je pouvais lui lancer, par ailleurs. Nous étions donc là, à défendre nos couleurs, pendant que les morts se multipliaient autour de nous. Nous avancions petit à petit, nous pouvions gagner, j’en étais fermement convaincu. C’est alors que nous arrivâmes en première ligne, à courir vers l’ennemi. Il y avait peu de combattants aussi survoltés que nous l’étions. Mais ça arriva sans que je ne voie quoi que ce soit venir. Qui l’avait vu ? Même Aindreas ne se doutait de rien. Un énorme piège de métal. Figurez-vous un piège à lièvre, mais à échelle humaine. Je ne sais pas si ce fut exactement pareil, bien évidemment, mais je n’eus pas le temps d’examiner la chose, vous vous en doutez certainement. Je m’y empêtrai la jambe gauche dans un même temps qu’un de nos ennemis arriva en face, à cheval, et m’assena un coup sur le crâne. Et puis, plus rien.

Je ne sais pas si vous pouvez vous imaginer tout ceci. En fait, je suppose aisément que non. C’est identifiable à… un grand vide. Ce n’est rien. Rien que de la douleur, des réflexions qui s’élèvent de votre enveloppe charnelle, un état second duquel vous ne pouvez vous échapper. Un état que vous pensez durer une éternité. Non, de fait, vous ne pensez même pas. Tout n’est qu’une succession d’étrangetés, d’attentes, de sons que vous ne pouvez reconnaître, quand bien même vous les discernez. Et puis des voix. Votre subconscient les reconnaît mais vous ne le savez pas. Pour vous, il ne s’agit que de distractions que vous ne pouvez atteindre. Vous ne pouvez pas bouger, vous ne pouvez pas parler, vous ne comprenez rien. Mais vous êtes là, et vous attendez. Vous êtes toujours en vie et vous avez mal, mais vous n’en avez pas conscience. Vous vous contentez de rester de marbre. Jusqu’à ce que tout devienne plus clair. Les voix finissent par amener un nom à votre réflexion qui revient. Elles vous apprennent votre état, vous rappellent ce qui vous est arrivé. Êtes-vous resté des heures ainsi ? Des jours ? Des semaines ? Vous ne le savez pas vraiment. Tout ce qui vous est évident, c’est la longueur du temps qui s’écoule sans jamais s’arrêter. Vous en venez lentement à vous demander si vous allez rester dans cette torpeur l’éternité durant. Vous vous demandez même, finalement, si vous êtes passé de l’autre côté. Si vous allez finir par vous éveiller dans l’autre monde, dans ce qu’on appelait l’au-delà. Cette chose en quoi vous n’étiez même pas certain de croire. Et puis vous vous rendez-compte que l’on s’occupe de vous. Et ça fini par arriver. Jusque-là, l’immense douleur que vous ressentiez était devenue trop constante pour que vous n’en preniez conscience. Mais elle se raviva, elle devint plus aiguë lorsqu’on vous bougea. On ne vous malmena pas, par ailleurs, le mouvement fut imperceptible. Cependant il suffit à vous démontrer que vous étiez bien vivant. Chose difficile à assimiler étant donné votre incapacité à bouger vous-même. Et ça vous revient. La bataille. Le piège. L’ennemi. Aindreas. Où était Aindreas ? Dans l’amas de voix, vous réalisez qu’il avait toujours été là. Il avait donc survécu là où vous vous étiez bêtement empêtré, blessant votre jambe. Vous eûtes envie de pleurer mais vous ne pouviez pas. De fait, vous ne vouliez même pas que cela se vit. Alors finalement, vous fûtes heureux d’être groggy au possible. Vous l’entendiez parler, à présent, à chacune de ses visites. Il vous fallut du temps pour émerger, mais au bout du compte… tout devint limpide.

Je me rendis compte que je revenais de loin. A présent, j’entendais clairement les soigneurs et les compagnons d’armes qui passaient dans la chambrée raconter l’événement. Aindreas venait souvent. Il râlait tout seul, me parlait, conscient que je ne pouvais pas répondre, me racontait ses journées même, quand il était à cours de nouveautés plus intéressantes à ses yeux. Et moi, je ne bougeais pas. Rien que l’idée de soulever ma tête me faisait mal. J’avais l’impression que mes paupières étaient cousues à ma peau, que je n’allais plus jamais pouvoir ouvrir les yeux. Cailean passa également, pour raconter des sottises ou me parler d’Aindreas, des choses que lui-même avait omis de me relater. Je me rétablissais, je l’avais bien compris, mais j’étais bien trop faible pour émettre le moindre son, exécuter le moindre mouvement. Avais-je perdu ma jambe ? Ou était-elle seulement amochée, attendant qu’elle guérisse ? Ça, je n’en avais pas la moindre idée. De fait, je ne bougeais pas. Je ne pouvais donc pas m’en apercevoir de moi-même. J’entendais simplement les soigneurs dire que j’allais être sur pieds sous peu. Ah ? N’avais-je point mon mot à dire dans cette histoire ? Si je ne me relevais pas, qu’allaient-ils en conclure ? Mais petit à petit, je reprenais confiance. Je n’étais toujours pas capable de montrer un quelconque signe de présence, mais je me sentais différent. Peut-être plus vivant, plus conscient des choses. Jusqu’à ce que je prenne mon courage à deux mains et que je me décide à ouvrir les yeux. L’effort fut ardu, mais payant. Je fixai le plafond pendant quelques longues secondes. Lentement, je décontractai les muscles de mon visage, afin de pouvoir parler une fois le moment venu. J’étais affreusement assoiffé. Et tellement affaibli. Je me rendormis bien rapidement d’un sommeil agréable cette fois. Ou plutôt, réparateur. Je savais que je pouvais réellement tenter de me manifester, à présent. Ce fut lorsqu’Aindreas revint me voir que cela se produisit. Il tournait en rond, ce qui ne le changeait pas totalement de ses habitudes, finalement. Quel ronchon il faisait. Je savais bien que je dormais depuis un temps dont je n’avais pas conscience, mais allez vous remettre d’une telle chose plus facilement que ceci. Je l’entendis se poser nonchalamment sur une chaise non loin du lit. Il soupira, attendit, encore, et toujours plus. Et puis… « Encore un jour à dormir. N'en as-tu pas marre ? Veux-tu bien te réveiller ? Tu sais, nous avons tous peur que tu ... Mais non. Bon sang Eremon, c'est stupide de passer ses journées dans un lit. » Entendre sa voix si distinctement fit mon cœur se serrer. Il s’inquiétait, je le percevais malgré les bougonnements. Il me confirma en tous cas que cela faisait vraiment longtemps que mon état était ainsi. J’en eu mal au cœur pour lui. Pour tous ceux qui attendaient que je me réveillasse, que je fus totalement rétabli. Alors… parler, maintenant. Pas plus tardivement, c’était le moment. Je pris de grandes inspirations et sentis ma cage thoracique se lever et s’abaisser lourdement, toujours un peu plus fort. Si je voulais qu’un son sorte, il ne fallait pas que j’y aille de main morte, je n’allais réussir qu’à grogner, et cet énergumène n’allait rien faire d’autre qu’en rire. Je ne comptais pas lui donner ce plaisir. J’ouvris doucement mes yeux, à demi seulement. Fixer le plafond, cette chose réelle qui me raccrochait à ce moment, et me poussait à faire les efforts nécessaires. Et finalement… « Vas-tu arrêter de geindre comme une femme ? » Je devais bien avouer que je n’avais nullement cherché à paraître plus sérieux. De toute façon, ce genre de boutade était notre lot quotidien, à Aindreas et moi. Ça n’était pas la situation actuelle qui allait changer ça. Je ne savais pas comment il pouvait le prendre dans une telle situation, il n’y avait pas de quoi en rire. Mais je ne m’inquiétais pas outre mesure. Dans le pire des cas, il allait se renfrogner et sortir, puis revenir plus tard comme si de rien n’était. Si je l’avais pu, j’ai haussé les épaules. « Sombre idiot. » J’avais envie de pouffer. D’ordinaire, je me serais ressaisi et aurais répliqué après lui. Mais j’étais tellement faible que je n’arrivai qu’à trouver la situation cocasse. Alors un sourire se dessina sur mes lèvres, sans que je ne parvienne à m’en empêcher. Mais il ne resta pas bien longtemps à sa place. Il fallait que je bouge. J’avais réussi à ouvrir les yeux, à parler – certes avec une voix qui m’angoissait terriblement – et même à paraître détaché. Ne me restait plus qu’à bouger. Ou du moins tenter de me redresser. Je n’en pouvais plus de rester dans cette position, j’allais finir par redouter d’aller me coucher, à l’avenir. J’avais mal de partout, et j’avais conscience qu’une grimace était venue remplacer mon sourire. Sans parler du fait que j’étais blessé, et que des maux de tête me lançaient, j’étais resté bien trop longtemps dans la même position ; mes muscles étaient engourdis. « Ta jambe a été touchée. » Je fronçai plus gravement les sourcils pendant que ma respiration se faisait de plus en plus forte. Bouger ? Ne pas bouger ? Attendre l’avis d’un des soigneurs, face à face ? Non, je ne pouvais pas attendre. J’avais trop attendu, j’avais même l’impression d’être un gosse, à présent. Avec un effort inconsidérable, je parvins finalement à remuer ma jambe. Grossière erreur. Un gémissement m’échappa sans que je n’aie ne serait-ce que le temps de penser à l’arrêter. Les yeux écarquillés, je fixai le plafond en me disant que me jambe était clouée au lit, que ça n’était pas réel. Qu’elle refusait tout simplement de me suivre, d’où l’effort et la douleur trop vive. Qu’une fois reposé, tout irait mieux. Mais je ne me voilais pas la face plus longtemps. Je tournai la tête vers Aindreas. « Merci bien, la douleur me l'a déjà fait remarquer. » Le pauvre, il n’y était pour rien. Mais je ne pouvais que me défouler sur lui. Je respirais fortement, encore sous le choc de la souffrance. J’avais perdu ma jambe, il ne pouvait en être autrement. Le piège dans lequel j’étais tombé avait dû faire plus de dégâts qu’il n’y paraissait. « Qui geint comme une femme as-tu dit ? » Le bougre, il me coupait dans ma réflexion pour brailler des âneries. Si je pouvais lui en retourner une, je ne me serais déjà pas gêné. Qui plus est, il faisait son cinéma. J’étais gâté. Une jambe déchiquetée, mon plus proche ami qui se foutait de moi, il ne manquait plus que les médecins m’annoncent que j’allais devoir passer des journées entières encore sur ce lit, et j’étais bon pour une dépression. « Rassurez-vous ma dame, je compte bien vous chercher un soigneur. » Je balayai les environs des yeux à la recherche d’un objet à lui envoyer à la figure, mais en vain. Je me contentai donc de soupirer pendant qu’il quittait la pièce. Il était incorrigible. Et mon cœur battait toujours aussi fortement. Je levai une main à ma tête pour la poser sur mon front dans un même temps que je me frottai les yeux, plus par éreintement que de fatigue. Même si ma jambe guérissait, ça allait prendre des mois avant que je ne pusse retourner sur le terrain. Qu’allais-je bien pouvoir faire pour m’occuper pendant tout ce temps ? J’allais devenir fou, sans me battre. Sans avoir cette activité, cette frénésie avec laquelle j’animais ma vie.

Si mon état finit par s’arranger, sur une question de quelques petits jours, et que je pus enfin manger, boire, me redresser et tout ce qui s’en suivait, la mauvaise nouvelle tomba, inévitablement. J’étais assis sur le lit, à finir un plat que l’on m’avait aimablement apporté, après que j’ai maintes fois demandé à aller aux cuisines moi-même. J’avais besoin de bouger, de sortir de cette pièce. L’un des soigneurs était là, à se tortiller sur place. « Diable, allez-vous enfin me dire ce que vous savez ? » Je n’avais rien perdu de ma réputée mauvaise humeur et ma répartie sans égale. Plus je le dévisageais, plus je me doutais que ça n’avait rien de bon. J’avais peur. Incroyablement peur, mais je n’en laissais rien paraître. Alors il prit une inspiration. « Maître Dunegan… Votre jambe ne sera plus jamais en état de vous porter pour aller au combat. » Je le regardai sans comprendre. Mes yeux passèrent frénétiquement du soigneur à ma jambe. Il devait avoir compris mon affolement et mon désarroi puisqu’il se sentit obligé de me donner plus amples détails. Détails que je ne souhaitais guère entendre. Pas maintenant. Je n’en pouvais plus. « Vous allez vous rétablir, nous ne doutons pas là-dessus. Votre jambe ne vous fera plus souffrir, ou qu’occasionnellement. Cependant… vous avez été gravement touché. Ses réactions pourront être imprévisibles, nous avons de bonnes raisons de croire qu’elle pourrait ne pas vouloir vous porter, à certains moments. C’est pourquoi vous ne serez plus apte à combattre. Nous ne pouvons pas risquer de vous perdre. Enfin, vous verrez par vous-même la façon dont elle se comporte… » Je le fixai toujours, ne disant rien. Les informations atteignaient mon esprit petit à petit, se faisaient leur place, telles des anguilles qui détruisent peu à peu votre santé, votre vie. Plus de jambe. Plus de batailles. Plus rien, en somme. Le pire dans tout ceci, était le fait que je n’allais plus pouvoir protéger Aindreas sur le terrain. Mon Dieu, que c’était cela, le pire… Il se racla la gorge. « Cependant, nous avons un compromis pour vous. Une chance de vous… offrir un semblant de vie. » Je l’écoutai me faire sa proposition. C’est ainsi que l’on me nomma Maître d’arme. Ce qui, au bout du compte, n’était pas si terrible. On me fabriqua une espèce de gros bâton au bout duquel il y avait un semblant de poignée, sur laquelle je devais m’appuyer pour avancer par mes propres moyens, si je voulais que ma jambe suive et qu’elle ne soit pas un poids. Je ne pouvais pas me déplacer sans. C’était agaçant, fatiguant, et humiliant. Je pus regagner mes quartiers avec cette béquille et finalement, je recommençai à me débrouiller par moi-même. C’est après un dîner que je croisai Aindreas en me dirigeant vers les escaliers qui menaient aux chambrées. Je le vis de loin, me stoppai dans mon élan de gravir la première marche. C’était plus dur que tout. Son regard ainsi sur moi, qui se portait à la fois sur mon visage, sur ma jambe, puis sur la béquille, était atroce. Je savais qu’il ne se voulait pas triste, mais je ne pouvais m’empêcher d’y voir de la pitié. Il le nierait très certainement, mais je ne voulais plus jamais voir ce regard. Alors je pris une inspiration et entamai mon ascension, disparaissant de son champ de vision. Lorsque je me posai sur mon lit, je n’eus le temps de rien que je me laissai déjà tomber sur l’oreiller. Je n’avais envie de rien, je ne pouvais même rien faire. Je ne pourrais plus protéger Aindreas, je ne pourrais plus venir en aide au clan, je ne pourrais plus me déplacer dans le royaume sans que l’on m’observe avec tristesse. Je ne savais que penser. J’avais perdu ma jambe, je ne pourrais à l’avenir m’empêcher d’éprouver du dégoût moi-même en la regardant. Je repensais à l’expression d’Aindreas… secouai ma tête, me la pris entre les mains. C’était impossible. Je devais tout faire pour qu’on ne me regarde pas ainsi. Maître d’arme, j’étais plutôt bien qualifié pour ça. Le compromis n’était pas trop mauvais, finalement. Je soupirai, tournai les yeux vers le ciel noir derrière la fenêtre. Et sentis une larme couler.

₰₰₰

Oh, ma jambe n’a pas été mon seul souci. Ou plutôt, réel souci, dans ma vie. Chacun a son lot de problèmes, de choses qui tracassent. Je n’en compte que deux qui rendent ma vie difficilement supportable, par moment. Si je vous ai d’ores et déjà relaté ce qui se passa pour ma jambe gauche, vous n’en savez rien en ce qui concerne… Aindreas. Le fait est que je ne sais moi-même pas quoi penser. Ça a commencé il y a quelques années déjà. Je devais avoir dans les vingt-deux, ou vingt-trois ans. A cette époque, j’avais déjà eu quelques partenaires, quelques aventures, des choses sans lendemain ou à peine sérieuses. Je m’amusais, qui ne le faisait pas à cet âge ? Mais il y avait autre chose. Une chose que je n’aurais certainement pas ne serait-ce qu’imaginé arriver. Ça ne se faisait pas. Ça ne se produisait pas. Et si c’était le cas, nous n’en étions absolument pas au courant. Aindreas était mon meilleur ami. Mon frère d’arme. La personne la plus proche de laquelle j’étais, si j’omettais Cailean, qui arrivait juste après. Je n’étais pas supposé ressentir ça. Jamais. Et pourtant c’était là, c’était réel. Bien évidemment, les premiers mois, je me disais que je me faisais des idées. Qu’il était inconcevable que ce à quoi je pensais fût vrai. J’ai donc mis tout ceci de côté et ai continué d’avancer, comme si de rien n’était. Il n’y avait rien, si ? J’ai continué à prendre des années sans me poser de questions, en me répétant incessamment que les battements de mon cœur se faisaient plus intenses lorsque j’étais avec lui simplement à cause de nos activités, qui étaient la plupart du temps des bagarres, des entrainements, ou des effusions de boutades qui déclenchaient des rires intarissables. Mais plus j’avançais, plus je savais que je me cachais la vérité. C’est à ce moment que j’ai commencé à douter de Dieu. Comment vous expliquer que le royaume était incroyablement croyant ? Que des pensées comme les miennes m’auraient valu la mort si elles s’étaient montrées au grand jour ? Mais si ce qu’on apprenait de la religion était vrai, pourquoi avais-je de telles pensées ? De tels… sentiments ? Ça n’était pas normal. Si Dieu avait bien fait les choses, je devais être une erreur. Un pécher tout entier. Un être qui ne devait pas exister. Mais loin de moi l’idée de vouloir mettre un terme à tout ceci en écourtant ma vie. Alors j’ai cherché, j’ai attendu, j’ai tenté de comprendre. Ce qui faisait que cela se produisait. C’était contre nature, contre tout, contre nos plus profondes convictions. Mais j’avais fini par l’accepter. Je nourrissais une affection bien trop poussée pour mon plus vieil ami.

Cette passion me dévorait autant qu’elle m’agaçait. Je tournais en rond, sans que cela ne se voie. Je continuais à avoir des doutes quant à la religion. J’étais convaincu que j’allais finir par me réveiller, que j’allais m’apercevoir que je m’en faisais pour rien, que je n’avais jamais été amoureux de cette personne qui comptait plus que tout. Il était comme mon frère, on n’aimait pas son frère de cette façon. Amoureux… drôle de mot. J’avais ressenti cela une seule fois, en fin d’adolescence, lorsque tous les sens sont en émoi. Pour une demoiselle, bien entendu. Et puis ça m’était passé. Alors j’avais espéré que l’effet fut le même avec Aindreas, au bout du compte. Mais il n’en fut rien. Alors je tentais de me vider la tête. J’enchaînais les conquêtes, sans pour autant m’établir une réputation de coureur de jupons qui n’était pas la mienne. Si Aindreas et Cailean me demandèrent quelques fois si j’allais bien, d’aucun ne se rendirent compte de ma supercherie. Malheureusement, ces charmantes demoiselles n’eurent pas l’effet escompté. Si j’avais voulu oublier tout ceci dans leurs draps, ça renforça au contraire mon intuition que ce que je faisais était mal. Que je n’étais pas sincère et que ça n’était pas juste. Je n’avais jamais autant douté en Dieu. Aujourd’hui encore je ne sais pas ce qu’il en est, à ce propos. Je n’étais donc pas « guéri » et il m’était de toute évidence impossible que je pusse l’être. Je me défoulais donc sur les champs de bataille. C’était réellement les uniques moments où, étant aux côtés d’Aindreas, je ne pensais pas à lui de cette manière, puisque je n’y pensais pas du tout. Tout ce que je savais, c’était le fait de me garder en vie, et lui également par la même occasion. Le protéger, sans aucune arrière-pensée. Imaginez donc le souci qui se posa lorsque je perdis ma jambe gauche, il y a une année de notre situation actuelle. Non seulement je n’allais plus pouvoir le protéger, mais j’avais perdu le moyen de ne plus penser à lui d’une mauvaise façon de surcroît. Heureusement, mon statut de Maître d’arme me permit, finalement, de détourner mon esprit. Moins bien, je devais le consentir, mais toujours. Ce qui me soulagea. Et puis tout bascula de nouveau.

J’allai tourner dans un couloir du château lorsque ça arriva. Je réussissais de mieux en mieux à marcher sans l’aide de ma béquille, à ce moment-là – cela fait quelques mois, maintenant, en réalité. Et j’aurais mieux fait de l’avoir pour les dissuader d’avoir cette conversation en m’entendant arriver. Je ne sais pas si j’avais voulu préférer l’ignorer, tout compte fait. Mais la chose de passa ainsi. Dans le couloir suivant se trouvaient Aindreas et Cailean. Le plus jeune émis l’idée de s’en aller du château avec la pupille. Qu’ils pouvaient s’enfuir tous les deux, que c’était ce qu’ils désiraient. Je mis un temps avant de réagir. Ou plutôt, de me passer de réaction. Je ne bougeais plus, n’émettais aucun son. Je ne compris les paroles que j’avais entendues seulement après quelques minutes, les affreux étaient déjà partis. Une idée me vint, mais je la chassai. Que ces deux-là nourrissent des sentiments partagés étaient inconcevable. Je me secouai la tête, poursuivant mon chemin tout en retournant les choses dans tous les sens. Ça ne pouvait pas être vrai. Sans penser au fait que c’était impossible, et que d’autre part, Aindreas venait tout juste de se marier – ce qui était un détail conséquent -, je venais de me faire remballer sans même avoir parlé de ce que je pouvais bien éprouver. Aindreas avait sa femme. Déjà là, j’aurais dû me poser des questions, me faire une raison. Mais en vain. Mais outre cela, qu’il commette le même pécher que moi, avec Cailean qui plus est… ça me dépassait. Le fils prodige oserait tromper sa femme ? Je pouvais bien concevoir que les hommes ne se faisaient pas prier pour aller voir à droite et à gauche, et que l’on ne leur disait pas du mal de ceci, mais une fois qu’ils étaient mariés… c’était plus grave. Surtout s’il s’agissait de personnes aussi haut placées. Le gamin devait avoir des ressources cachées… enfin, gamin, nous avions le même âge mais je ne pouvais m’empêcher de le voir encore et toujours comme la nouvelle petite recrue. Alors à partir de ce moment, je me mis à les observer. Me prouver que je n’avais pas fabulé, que ce que j’avais compris était bel et bien ce qu’il y avait à comprendre. Plusieurs fois, je les vis s’éclipser. Leur attitude me parut un peu plus claire, de fait. Même en repensant aux événements passés, je me rendis compte que finalement, ça ne devait pas dater d’hier. J’étais tellement préoccupé par mes propres sentiments que je n’avais rien vu venir. C’en était rageant. Que j’avais été bête… Alors que faire à présent ? Je ne savais pas vraiment. Je ne pouvais pas aller tout avouer à Aindreas, ni en parler à Cailean. Enfin, je ne pouvais en parler à quiconque, après réflexion. Personne ne devait savoir. Mais continuer à me torturer l’esprit sachant qu’ils ne se gênaient pas pour vivre ce que je souhaitais – il me semblait – vivre… c’était trop dur. La seule solution que je trouvai fut… un chantage. Mais là encore, je ne savais pas si je le voulais réellement. Faire du chantage à Aindreas à cause des sentiments que j’éprouvais n’était pas loyal. Lui dire que j’étais dans le secret les ferait peut-être se remettre en question. Arrêter ce manège. Cela ne me guérirait pas, j’en étais bien conscient. Mais au moins, je pouvais avoir ce poids en moins. Que son corps fut souillé par une femme qui, je venais de le comprends, n’était pas son désir, passait encore, mais l’imaginer avec Cailean m’était plus difficile que tout. Alors, me renfermer dans ma souffrance, ou jouer de ce que je sais… ?



pseudo ✘ Ysea, ou Mermaid. prénom ✘ Manon. âge ✘ 21 ans. où avez-vous trouvé le forum ? ✘ Sur Bazzart, il me semble, y'a un bon moment. comment le trouvez-vous ? ✘ OYEEYOIZBIYGOFIEE. Compris ? présence sur le forum ✘ 7/7 sauf imprévus m'dame. autre chose à dire ? ✘ AINDREAS CEY MA COUPINE ET EN PLUS LE TRIO IL TUE TOUT SA GRAND MERE ! :mouton: J'suis liée à deux des admins, vous pouvez pas test. :luv:
©️ will o' the wisp


Dernière édition par Eremon Dunegan le Mer 2 Jan - 14:31, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Cailean Findley
Cailean Findley

Western Highlands and islands

▷ MESSAGES : 522
▷ INSCRIPTION : 19/12/2012
▷ LOCALISATION : le nez plongé dans un vieil ouvrage
▷ ÂGE : 30 ans
▷ HUMEUR : soucieuse
Eremon ₰ Just to remember Tumblr_mjptrzcngr1qj73e2o1_500
Eremon ₰ Just to remember Empty
MessageSujet: Re: Eremon ₰ Just to remember   Eremon ₰ Just to remember EmptyMer 2 Jan - 14:09

BIEN SUR QU'IL DÉCHIRE TOUT CE TRIO, VU QUE JE SUIS DEDANS What a Face Arrow
Breeef, je n'ai pas encore fini de lire ton histoire, mais dios, il est énorme cet Eremon :fall: (même s'il va venir mettre un joli boxon). Bienvenue dans ta nouvelle demeure en tout cas, rien d'autre à ajouter en fait vu que tu as fini ta fiche à l'avance, comme un vil :huhu:
Revenir en haut Aller en bas
Eremon Dunegan
Eremon Dunegan

Western Highlands and islands

▷ ÂGE IRL : 32
▷ MESSAGES : 1259
▷ INSCRIPTION : 02/01/2013
▷ LOCALISATION : Dans ma salle d'entrainement. Elle se trouve au château MacNeil, aux Western highlands et islands.
▷ ÂGE : 30 ans
▷ HUMEUR : En grand dilemme.
Eremon ₰ Just to remember Tumblr_mg4lymeDZw1qisd43o2_250

IT'S LIMITLESS
Si tu as rêvé dans les eaux sombres, dans la pénombre, si la lueur des profondeurs t’attire aussi, ne me retiens pas ; même si les bras froids du tendre océan te saisissent, englacent ton cœur, tu me rejoindras, ne me sauve pas, coule avec moi, ne me retiens pas...


« Il était comme mon frère, on n’aimait pas son frère de cette façon. »

« Si tu désires une chose, il n’y a que toi qui devras te démener pour l’obtenir. Personne ne le fera à ta place. Et si tu tombes, tu te relèves. Toujours. »
Esras Dunegan.

Eremon ₰ Just to remember Empty
MessageSujet: Re: Eremon ₰ Just to remember   Eremon ₰ Just to remember EmptyMer 2 Jan - 14:33

Mama comment j'suis contente que ça te plaise :bril: (oui, il va foutre le dawa :vert: )
Je ne suis pas vil, mais vip, c'pas la même chose :hihi: /ZBAFF
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous

Invité

Eremon ₰ Just to remember Empty
MessageSujet: Re: Eremon ₰ Just to remember   Eremon ₰ Just to remember EmptyMer 2 Jan - 16:13

Du coup, jla refais :mdl:. Bienvenue sur le forum, et même pas besoin de te dire bonne chance pour ta fiche du coup Arrow. J'pense que je vais laisser l'honneur de te valider à Aindreas ou Cailean, vu que vous êtes tous liés si j'ai bien compris :mdl:
Revenir en haut Aller en bas
Eremon Dunegan
Eremon Dunegan

Western Highlands and islands

▷ ÂGE IRL : 32
▷ MESSAGES : 1259
▷ INSCRIPTION : 02/01/2013
▷ LOCALISATION : Dans ma salle d'entrainement. Elle se trouve au château MacNeil, aux Western highlands et islands.
▷ ÂGE : 30 ans
▷ HUMEUR : En grand dilemme.
Eremon ₰ Just to remember Tumblr_mg4lymeDZw1qisd43o2_250

IT'S LIMITLESS
Si tu as rêvé dans les eaux sombres, dans la pénombre, si la lueur des profondeurs t’attire aussi, ne me retiens pas ; même si les bras froids du tendre océan te saisissent, englacent ton cœur, tu me rejoindras, ne me sauve pas, coule avec moi, ne me retiens pas...


« Il était comme mon frère, on n’aimait pas son frère de cette façon. »

« Si tu désires une chose, il n’y a que toi qui devras te démener pour l’obtenir. Personne ne le fera à ta place. Et si tu tombes, tu te relèves. Toujours. »
Esras Dunegan.

Eremon ₰ Just to remember Empty
MessageSujet: Re: Eremon ₰ Just to remember   Eremon ₰ Just to remember EmptyMer 2 Jan - 19:07

Merchi beaucoup ♥️ Ravie d'être ici, évidemment :red:
Pour la validation, si la CB d'Aindreas ne se rétabli pas, je pense que ça ne dérangera pas Cailean de me valider, Aind' comprendra :mdl: Arrow
Revenir en haut Aller en bas
Cailean Findley
Cailean Findley

Western Highlands and islands

▷ MESSAGES : 522
▷ INSCRIPTION : 19/12/2012
▷ LOCALISATION : le nez plongé dans un vieil ouvrage
▷ ÂGE : 30 ans
▷ HUMEUR : soucieuse
Eremon ₰ Just to remember Tumblr_mjptrzcngr1qj73e2o1_500
Eremon ₰ Just to remember Empty
MessageSujet: Re: Eremon ₰ Just to remember   Eremon ₰ Just to remember EmptyMer 2 Jan - 20:39

Boooon.... et bien puisque c'est ainsi... What a Face

Meala naidheacht oirbh
Mes félicitations, tu es validé(e) !

Comment ne pas te valider franchement ? Je l'ai dit et je le répète, j'adore ta façon d'écrire ! Vil ou vip, j'ai hâte de voir le boxon que va mettre Eremon héhé je te valide avec grand plaisir (d'autant plus que pour un premier membre validé, tu es plutôt seksy ::3: )

Bravo à toi mon enfant, comme tu dois le deviner : tout est parfait pour que tu puisses tranquillement te balader sur les terres d’Écosse. Avant toute chose, il va falloir faire quelques petites manipulations. Et oui ! Alors, pour commencer, nous te prions s'il te plaît d'aller recenser ton avatar si tu ne veux pas te le faire sucrer, sans le faire nous ne pourrons pas mettre à jour le bottin. Pour continuer va donc faire un tour du côté des liens, qui sait ça pourra t'aider à forger des affinités pour ton personnage et dieu seul sait quoi d'autres ! D'ailleurs en parlant d'affinités, si tu as envie de créer un scénario, ça se passe dans ce petit coin sait-on jamais si l'envie te dit ! Et plus qu'un petit point à savoir, jette toi à l'eau en ce qui concerne le flood, y faire un petit tour pour bien s'intégrer et décompresser un petit peu.

Sur ce, tout le staff de WOTW te souhaite de bien t'amuser sur ce forum ! :v:
L’Écosse n'attend plus que toi. :huhu:

©️ will o' the wisp
Revenir en haut Aller en bas
Eremon Dunegan
Eremon Dunegan

Western Highlands and islands

▷ ÂGE IRL : 32
▷ MESSAGES : 1259
▷ INSCRIPTION : 02/01/2013
▷ LOCALISATION : Dans ma salle d'entrainement. Elle se trouve au château MacNeil, aux Western highlands et islands.
▷ ÂGE : 30 ans
▷ HUMEUR : En grand dilemme.
Eremon ₰ Just to remember Tumblr_mg4lymeDZw1qisd43o2_250

IT'S LIMITLESS
Si tu as rêvé dans les eaux sombres, dans la pénombre, si la lueur des profondeurs t’attire aussi, ne me retiens pas ; même si les bras froids du tendre océan te saisissent, englacent ton cœur, tu me rejoindras, ne me sauve pas, coule avec moi, ne me retiens pas...


« Il était comme mon frère, on n’aimait pas son frère de cette façon. »

« Si tu désires une chose, il n’y a que toi qui devras te démener pour l’obtenir. Personne ne le fera à ta place. Et si tu tombes, tu te relèves. Toujours. »
Esras Dunegan.

Eremon ₰ Just to remember Empty
MessageSujet: Re: Eremon ₰ Just to remember   Eremon ₰ Just to remember EmptyMer 2 Jan - 20:43

Et je le redis, MERCIIIIIIIIIII ♥️ Déjà pour les compliments, et pour la validation. J'suis juste trop fière de vous et du forum, et d'être la première validée, hanlalaaaa :bril:

(Et fais genre ça te fait chier de me valider xD)
Revenir en haut Aller en bas
Aindreas MacNeil
Aindreas MacNeil

Western Highlands and islands

▷ ÂGE IRL : 28
▷ MESSAGES : 1005
▷ INSCRIPTION : 14/09/2012
▷ LOCALISATION : dans un champs de dryas.
▷ ÂGE : 28 ans.
▷ HUMEUR : perplexe.
Eremon ₰ Just to remember Tumblr_mk8djfHUZK1r9hy9ho3_r1_250
THA GAOL AGAM ORT.
Premièrement, ne touche pas à tes aiguilles. Deuxièmement, maîtrise ta colère. Troisièmement, ne te laisse jamais, au grand jamais, tomber amoureux. Car alors pour toujours à l'horloge de ton coeur la grande aiguille des heures transpercera ta peau, tes os imploseront, et la mécanique de ton coeur sera brisée de nouveau.

Eremon ₰ Just to remember Empty
MessageSujet: Re: Eremon ₰ Just to remember   Eremon ₰ Just to remember EmptyJeu 3 Jan - 11:02

Je peux enfin faire mon bienvenue, MOTHEROFGOD. AAAAAAAAAAAAH EREMON ESPECE DE FOUTEUR DE MOUISE MAIS TU SAIS QUE JE T'AIME ET QUE TOUT SE FINIRA EN MARIAGE POLYGAMIIIISTE. :luv: :bril: :puppy: Bref ma poule, tu sais ô combien j'aime ta plume, ta fiche est parfaite et ihzkjajiasklwm. BIENVENUUUE. :red: :ah:
Revenir en haut Aller en bas
Eremon Dunegan
Eremon Dunegan

Western Highlands and islands

▷ ÂGE IRL : 32
▷ MESSAGES : 1259
▷ INSCRIPTION : 02/01/2013
▷ LOCALISATION : Dans ma salle d'entrainement. Elle se trouve au château MacNeil, aux Western highlands et islands.
▷ ÂGE : 30 ans
▷ HUMEUR : En grand dilemme.
Eremon ₰ Just to remember Tumblr_mg4lymeDZw1qisd43o2_250

IT'S LIMITLESS
Si tu as rêvé dans les eaux sombres, dans la pénombre, si la lueur des profondeurs t’attire aussi, ne me retiens pas ; même si les bras froids du tendre océan te saisissent, englacent ton cœur, tu me rejoindras, ne me sauve pas, coule avec moi, ne me retiens pas...


« Il était comme mon frère, on n’aimait pas son frère de cette façon. »

« Si tu désires une chose, il n’y a que toi qui devras te démener pour l’obtenir. Personne ne le fera à ta place. Et si tu tombes, tu te relèves. Toujours. »
Esras Dunegan.

Eremon ₰ Just to remember Empty
MessageSujet: Re: Eremon ₰ Just to remember   Eremon ₰ Just to remember EmptyJeu 3 Jan - 11:11

MA PATATE D'AMOUR ♥️ ♥️ ♥️
MOUA AUSSI JOTEM MAIS FORT FORT FORT ! Yé viens foutre la mierda, yah :frfr: (le mariage polygamiste, y'a que ça d'vrai :hihi: )
MERCIIIIII BEAUCOUP ça me touche itout :bril: :bril:

(Ah tiens, je viens de voir qu'il me manque mon rang :cute:)
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé


Eremon ₰ Just to remember Empty
MessageSujet: Re: Eremon ₰ Just to remember   Eremon ₰ Just to remember Empty

Revenir en haut Aller en bas
 

Eremon ₰ Just to remember

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 

 Sujets similaires

-
» Eremon ₰ It's limitless
» Eremon ₰ Homeland
» Love is poison ϟ EREMON & EIREEN
» I will keep you safe ϟ Esras ; Eanna ; Eremon
» LA JOUTE - sujet numéro 5 (Floki & Eremon)
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
▷ WILL O' THE WISP  :: Présentations validées-