AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Forum fermé.
-28%
Le deal à ne pas rater :
Brandt LVE127J – Lave-vaisselle encastrable 12 couverts – L60cm
279.99 € 390.99 €
Voir le deal

Partagez | 
 

 Un amour sur le fil du rasoir. || Moïra MacIntosh [END]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Aller à la page : 1, 2  Suivant
AuteurMessage
Aodhan Macintosh
Aodhan Macintosh

Western Highlands and islands

▷ MESSAGES : 1467
▷ INSCRIPTION : 01/03/2013
▷ LOCALISATION : Try to save his land, people.
▷ ÂGE : 33 ans
▷ HUMEUR : Exécrable !
Vi Veri Veniversum Vivus Vici.

Un amour sur le fil du rasoir. || Moïra MacIntosh [END] Tumblr_mutvunM9ij1rdyjx5o1_400

In peace there's nothing so becomes a man
As modest stillness and humility:
But when the blast of war blows in our ears,
Then imitate the action of the tiger;
Stiffen the sinews, summon up the blood,
Disguise fair nature with hard-favour'd rage.

Un amour sur le fil du rasoir. || Moïra MacIntosh [END] Empty
MessageSujet: Un amour sur le fil du rasoir. || Moïra MacIntosh [END]   Un amour sur le fil du rasoir. || Moïra MacIntosh [END] EmptySam 2 Mar - 0:39

I love you
Until the end

Aodhan était allé voir les clans alliés, cela faisait deux jours qu'il était partit. Il avait envoyé des lettres à son épouse en ne sachant pas si cette dernière allait répondre. Ils avaient encore eut une dispute avant qu'il ne parte. Les temps étaient dure, il fallait agir et vite pour éviter que des guerres ne frappent de nouveau le pays. C'était peine perdu certes mais Aodhan ne pouvait pas s'arrêter en si bon chemin et ça il aurait aimé que sa femme le comprenne même si pour elle cela était inconcevable que la guerre continue. L'aîné des MacIntosh le savait et il ne pensait pas à mal en allant contre le gré de son épouse. Moïra était importante pour lui, au même point que l'était Tamara si cela n'est plus. Malgré tout, il ne pouvait pas, il ne pouvait pas être ce qu'il avait toujours été : pion de son père. Ce dernier était peut-être mort, mais il hantait les murs du château à un tel point que parfois Aodhan se surprenait à le voir, à attendre ses sifflements de mécontentements qui avaient bercer son enfance. Il était partit du domaine en ayant embrasser sa fille et sa femme même si c'était tendu entre eux. Les routes n'étaient plus sûr à cette époque.
Ce soir-là, il rentrait enfin. Son cheval et sa petite escorte de trois hommes chevauchait à bride battue pour arriver au plus vite au château. La nuit était déjà tombée depuis longtemps, en arrivant dans la cours, il remarqua que la fenêtre de leur chambre était encore allumé. Moïra ne devait pas dormir... Celle de sa fille n'ont plus mais cela était évident : Aodhan était pareil à son âge. Il déposa son cheval à l'écurie, s'en occupa personnellement avant de monter directement les marches et arriver aux appartements de la famille. Il confia ses gants de voyage ainsi que sa cape à un valet avant de rentrer dans la chambre de sa fille pour l'embrasser délicatement sur le front. Elle faisait semblant de dormir, il le savait mais il n'avait pas le coeur à la sermonner. La porte de la chambre de son frère ainsi que celle de sa sœur étant fermée, il passa donc devant. Son attitude changea radicalement devant leur propre chambre à couché. Aodhan posa sa main sur la porte et frappa doucement :

« Moïra... ? » Chuchota-t-il.

Il ouvrit délicatement la porte, remarqua que deux chandelles éclairaient la pièce. Sa femme, à la fenêtre regardait au travers.

« Vous n'arrivez pas à dormir Milady ? »

Aodhan s'approcha doucement d'elle avant de la serrer dans ses bras alors qu'elle était toujours dos à lui et embrassa son épaule. Il laissa le silence s'installer, calquant sa respiration sur celle de son épouse en la serrant un peu plus contre lui. Il ne savait pas parler de ses sentiments mais il faisait sentir à Moïra qu'il l'aimait. A sa façon certes mais tout de même.

© will o' the wisp


Dernière édition par Aodhan Macintosh le Lun 29 Avr - 10:40, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous

Invité

Un amour sur le fil du rasoir. || Moïra MacIntosh [END] Empty
MessageSujet: Re: Un amour sur le fil du rasoir. || Moïra MacIntosh [END]   Un amour sur le fil du rasoir. || Moïra MacIntosh [END] EmptyDim 3 Mar - 19:54


what if sometimes love isn't easy,
what if sometimes love hurts
Aodhan & Moira

Assise à une petite table dans sa chambre, Moira tenait dans ses mains une lettre de son père qu’elle relisait à la lumière des bougies. Cette lettre parlait essentiellement d’une chose : le futur mariage de Connor avec la fille unique du clan Dingwall. Son père y exprimait le souhait que Moira aille rendre visite à la fiancée de son frère afin de régler les derniers détails avant le mariage, lui-même étant trop occupé par la gestion du domaine, et la santé de la mère de Moira étant trop fragile pour qu’elle entreprenne ce long voyage. Songeuse, la jeune femme réfléchissait s’il n’y avait pas un moyen d’échapper à cette visite. Non pas qu’elle ne veuille pas rendre un service à son père. Le problème n’était pas vraiment là. Seulement la jeune femme était parfaitement consciente que le fait que l’épouse d’Aodhan Macintosh rendant visite aux Dingwalls allait certainement être perçue comme une provocation. D’autant plus qu’avec ce mariage, beaucoup devaient craindre une alliance entre les deux clans, et en se rendant sur les terres de l’est, elle n’allait faire que conforter ces rumeurs. Et elle était persuadée que son père soit également conscient de cela… Alors pourquoi lui demander cela ?
Le bruit de sabots dans la cour sortit la jolie brune de ses pensées. Rapidement, elle posa la lettre sur la table avant de se lever d’un geste souple et de s’approcher de la fenêtre. La nuit était tombée depuis longtemps, si bien qu’à la lumière des torches allumées dans la cours, elle ne pouvait distinguer que de vagues formes. Une dizaine d’hommes, peut-être plus se tenaient dans la cours, bien que certains d’entre eux devaient être les soldats de garde qui accueillaient les nouveaux arrivants. Et comme à chaque fois lorsque des cavaliers arrivaient au château, Moira sentit l’angoisse monter à elle. A chaque fois, elle craignait que ce soit un messager venant lui apporter la pire des nouvelles… Depuis la mort de son frère aîné huit ans auparavant, la peur de perdre de nouveau un être cher était devenu un compagnon constant de la jeune femme. En même temps, elle espérait qu’Aodhan soit revenu, bien que cela lui semblait finalement peu logique. Il était parti voir les clans alliés, cela allait certainement lui prendre encore quelques jours. La jolie brune hésita encore si elle devait descendre dans la grande salle pour satisfaire sa curiosité ou non quand elle entendit quelqu’un frapper à sa porte. Était-ce donc vraiment ce qu’elle craignait le plus ? On était donc vraiment venu pour lui annoncer la mort de son mari ? Non, elle ne voulait pas y croire, elle ne pouvait pas y croire. Elle entendit la porte de la chambre s’offrir, mais restait debout à la fenêtre, immobile et angoissée. Ce n’était finalement qu’en entendant la voix bien familière d’Aodhan qu’elle se détendit. Il était donc vraiment rentré… du moins cette fois. Avant qu’elle ne puisse se décider à se retourner pour lui faire face, elle sentit ses bras s’enrouler tendrement autour de ses hanches. Ils avaient beau s’être quittés en mauvais terme, il semblait bien décider à oublier leur dispute, et à vrai dire, Moira en était bien contente. Bien qu’elle ne le montrait pas, ces éternelles disputes la faisaient souffrir. Peut-être qu’au fond, ils se ressemblaient plus qu’on pourrait le croire en les voyant côte à côte. Ces ressemblances faisaient qu’ils s’entendaient parfaitement, mais également qu’ils se disputaient de plus belle à d’autres moments. Chacun d’eux avait beaucoup de caractère, et aucun n’était prêt à céder. Sauf que depuis leur dernière dispute, un peu plus de deux jours avaient passés. Deux jours durant lesquels chacun avait eu le temps de se calmer. Et à vrai dire, Moira ne songeait même pas à ruiner ce moment de tendresse. Au contraire, elle s’adossa délicatement à Aodhan. « Je suis heureuse de vous savoir de retour. » Sain et sauf. Du moins pour cette fois, pensa-t-elle bien qu’elle préféra le garder pour elle, histoire de ne pas provoquer une autre dispute. La jolie brune resta immobile, profitant du moment. Elle finit tout de même par se retourner pour faire face à son époux. « Votre voyage s’est-il bien passé ? » Elle avait choisi cette formulation avec précaution, après tout, elle aurait tout à fait pu lui demander si son voyage s’était passé à souhait, mais sans doute que cela les aurait mené directement au sujet épineux, à savoir la guerre. Sans doute qu’elle aurait aussi pu éviter de poser cette question tout court, mais cela ne lui avait même pas traversé l’esprit. Aux yeux de Moira, il était parfaitement normal de poser cette question à quelqu’un qui revenait d’un voyage, peu importe si celui-ci avait été long ou non. La lettre de son père revint une fois de plus à l’esprit de la jeune femme. « Avez-vous également vu mon père ? » Comme ils s’étaient quitté en mauvais terme, la jolie brune n’avait finalement pas la moindre idée où son mari avait été ces derniers jours, ni à quel clan il avait bien pu rendre visite. Peut-être que son père lui avait déjà parlé du fait qu’il souhaitait que Moira se rende auprès des Dingwalls ? Voyant le visage fatigué de son époux, la mine de la jeune femme s’adoucit encore plus. « Je suis désolée, je vous pose toutes ces questions alors que vous devez être affamé. Souhaitez-vous que j’aille vous quérir de quoi manger ? » Sans doute avait-il du chevaucher toute la soirée sans prendre le temps de manger...
Revenir en haut Aller en bas
Aodhan Macintosh
Aodhan Macintosh

Western Highlands and islands

▷ MESSAGES : 1467
▷ INSCRIPTION : 01/03/2013
▷ LOCALISATION : Try to save his land, people.
▷ ÂGE : 33 ans
▷ HUMEUR : Exécrable !
Vi Veri Veniversum Vivus Vici.

Un amour sur le fil du rasoir. || Moïra MacIntosh [END] Tumblr_mutvunM9ij1rdyjx5o1_400

In peace there's nothing so becomes a man
As modest stillness and humility:
But when the blast of war blows in our ears,
Then imitate the action of the tiger;
Stiffen the sinews, summon up the blood,
Disguise fair nature with hard-favour'd rage.

Un amour sur le fil du rasoir. || Moïra MacIntosh [END] Empty
MessageSujet: Re: Un amour sur le fil du rasoir. || Moïra MacIntosh [END]   Un amour sur le fil du rasoir. || Moïra MacIntosh [END] EmptyDim 3 Mar - 21:13

I love you
Until the end

Aodhan ferma doucement ses yeux, il se sentait chez lui, il se sentait bien. Il pouvait enfin se détendre, ses muscles comprirent le message. Il la serra un peu plus contre lui. Tout semblait être redevenu comme avant. Plus de tension, juste une sorte de paix, de calme qu'Aodhan savait apprécié. Douce sensation, depuis combien de temps n'avaient-ils pas prit le temps de profiter de l'un et de l'autre ? Lorsque Moïra répondit à ses avances en se reposant sur lui, il ne pût s'empêcher de sourire doucement. Il était heureux.

« Et moi d'être rentré plus tôt que prévu. »

Aodhan était sincère et tout dans sa voix soulignait ce détail. A la lueur des chandelles, dans l'obscurité, ils recréaient un monde, leur monde. Aucune guerre dans ce dernier, juste du plaisir, de la tendresse, de l'amour. Lorsqu'elle lui fit face, il caressa sa joue tendrement :

« Fatiguant. Aodhan remonta ses doigts pour les glisser dans les boucles de sa femme. Je voulais revenir plus tôt, mais je n'ai pas pût. Par conséquent j'ai chevauché toute la nuit juste pour pouvoir dormir à vos côtés. »

Pour ne pas que la situation s'envenime de nouveau, il préféra omettre les détails de sa visite. Parler de la réunion à sa femme ne serait pas judicieux. Non pas qu'il n'avait pas confiance en elle mais cela la concernait d'une certaine façon. En effet, durant ces deux jours une grande partie de la réunion était réservé à la demande en mariage du frère de Moïra envers Liudsaidh Dingwall. C'est pourquoi, Aodhan préféra garder cela pour lui à moins que sa femme ne veuille vraiment en parler. Pour l'heure, il avait juste envie de profiter un peu d'elle. Malheureusement, sa femme était le portrait craché de Lord MacDonald, rapidement la curiosité la pousse à poser la question dont il n'avait pas envie de donner une réponse : las des histoires d'Etat, il soupira et inspira profondément après avoir embrasser le front de sa femme :

« Non, j'avais convoqué mes conseillers, mais on m'a dit pour votre mère et je souhaite de tout cœur qu'elle retrouve la santé. Vous devriez aller la voir d'ailleurs, cela vous ferait du bien et à Eimhir aussi. »

Ce n'était pas un mensonge en soit, loin de là. Il omettait juste de dire qu'ils avaient parlé de sa famille. Il avait dévié la conservation de telle sorte qu'elle soit moins sérieuse, lourde. Il n'avait décidément pas envie que sa femme aille chez les Dingwall. Même venant d'elle : Aodhan prendre cela pour une trahison. Lorsque Moïra lui demanda s'il avait faim, il caressa de nouveau son visage, déposa un tendre baiser sur ses lèvres :

« Je souhaite que vous restiez à mes côtés. Est-ce possible ? »

Aodhan fit de nouveau glisser sa main sur son corps pour qu'elle reprenne sa place sur la hanche de la brune avant de l'attirer un peu plus contre lui : ce qui lui permit d'embrasser son cou. Le lord passa ensuite ses mains sous ses cuisses pour délicatement la porter jusqu'au lit où il l'allongea tout aussi doucement avant de se mettre sur elle et de caresser son visage.

© will o' the wisp
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous

Invité

Un amour sur le fil du rasoir. || Moïra MacIntosh [END] Empty
MessageSujet: Re: Un amour sur le fil du rasoir. || Moïra MacIntosh [END]   Un amour sur le fil du rasoir. || Moïra MacIntosh [END] EmptyLun 4 Mar - 16:45


what if sometimes love isn't easy,
what if sometimes love hurts
Aodhan & Moira

Debout face à son mari, un sourire heureux se dessinait sur le visage de la jeune femme. Comment ne pas être touchée par les marques d’affection et la tendresse dont il faisait preuve à son égard ? Malgré leurs nombreuses disputes, Aodhan ne l’avait jamais fait douter de l’affection qu’il éprouvait toujours pour elle. Au début de son mariage, Moira n’aurait jamais osé croire quelle trouverait en lui un ami, un confident, un amant. Elle ne se souvenait que trop bien de la jeune mariée timide, craignant son époux et surtout la nuit de noce qu’elle avait été à l’époque. Depuis, les choses avaient beaucoup changées, elle avait rapidement fini par s’attacher à cet homme, et malgré toutes les années qui avaient passés, l’amour qu’elle lui portait n’avait pas changé, si ce n’est qu’il était sans doute devenu encore plus fort. Elle était consciente de la chance qu’elle avait. Pas beaucoup d’hommes supporteraient que leur épouse leur tenait tête comme elle avait tendance à le faire à Aodhan lorsqu’il était sujet de la guerre. Mais jamais il ne penserait à lever main sur elle, comme le père de la jeune femme aurait certainement voulu le faire lorsqu’il avait appris les rumeurs au sujet des disputes du couple Macintosh. En tant que belle-famille de l’aîné du clan Macintosh, les Macdonalds avaient gagné en influence au sein des Wester Highlands, influence que Duncan MacDonald ne voulait pas perdre uniquement parce que sa fille était trop têtue pour se plier à son époux, ou du moins pour garder ses opinions pour elle. En temps normal, Duncan n’était pas un homme violent, mais dans cette situation la colère et la crainte avaient pris le dessus. Seul la crainte de la réaction d’Aodhan s’il venait à l’apprendre l’avait finalement empêché de châtier Moira. Plusieurs années avaient passées depuis, et bien que la jeune femme avait depuis longtemps pardonné cet excès de colère à son père, elle ne l’avait pas oublié pour autant. La leçon avait été efficace, et elle avait permis à la jeune femme d’apprécier encore plus le caractère de son époux, bien plus tendre à son égard que leur première rencontre ne l’avait laissé penser. Mais rares étaient les personnes qui voyaient ce côté de sa personnalité. « Je songeais justement à vous demander la permission de m’absenter pendant quelques jours. » Aodhan avait beau la traiter comme une égale, il restait son époux, et en occurrence il avait tous les droits sur elle. Une seule parole de sa part l’obligerait à rester au château. Mais heureusement ce n’était pas le cas, Aodhan lui laissait beaucoup de libertés, si bien que lui demander permission s’agissait plutôt d’une formalité qu’autre chose. De toute manière, elles n’allaient pas partir si rapidement. Pas avant le banquet de la reine en tout cas, et peut-être qu’avant elle devrait se rendre dans les Eastern Highlands auprès des Dingwalls… Enfin, ce dernier point n’était pas encore sûr, et vu le ton d’Aodhan, elle préférait garder cette discussion pour un autre jour. Il semblait fatigué, alors autant ne pas l’importuner avec des questions politiques. D’ailleurs quelque chose lui disait qu’il ne lui disait pas tout, qu’il avait volontairement omis des informations dans sa réponse et tourné le sujet vers la mère de Moira, mais la jeune femme ne fit pas l’erreur de poser d’autres questions à ce sujet. Certainement il avait des raisons pour cela, donc autant se contenter de cette réponse, surtout que pour une fois, cela semblait si bien se passer entre eux. D’ailleurs si Moira lui avait proposé de lui chercher à manger, ce n’était pas par envie de fuir sa compagnie, mais tout simplement parce qu’elle connaissait assez bien son époux pour savoir que lorsque quelque chose lui prenait la tête – que ce soit l’élaboration d’un stratagème pour une bataille ou une autre affaire politique – il avait tendance à oublier de se reposer ou même de manger. Si bien qu’elle fut agréablement surprise qu’il lui demande de rester. « Oui » murmura-t-elle avant de répondre au baiser de son mari. La réponse de la jolie brune à ses avances semblait encourager Aodhan puisqu’il n’hésita pas à la soulever pour la porter au lit conjugal. Un sourire était dessinée sur le visage de la jeune femme, tandis qu’elle ne lâchait pas Aodhan du regard. Même si aucun d’eux ne parlait vraiment des sentiments qu’ils éprouvaient pour l’autre, dans des moments pareils, on pouvait lire l’amour qu’ils se portaient sur leur visage, dans chacun de leurs regards. Allongée sur leur couche, elle resta un instant immobile, prenant plaisir à recevoir les caresses de la part de son mari. Il semblait presque hésitant, comme s’il craignait qu’elle ne le repousse. Il lui laissait le choix de continuer ou non, et sans doute attendait-il une réaction de sa part… Si bien qu’elle se redressa un peu, juste assez pour être en mesure d’attraper les lèvres du beau brun et de l’embrasser une fois de plus. Une autorisation ou plutôt un encouragement pour continuer ce qu’il venait de commencer.
Revenir en haut Aller en bas
Aodhan Macintosh
Aodhan Macintosh

Western Highlands and islands

▷ MESSAGES : 1467
▷ INSCRIPTION : 01/03/2013
▷ LOCALISATION : Try to save his land, people.
▷ ÂGE : 33 ans
▷ HUMEUR : Exécrable !
Vi Veri Veniversum Vivus Vici.

Un amour sur le fil du rasoir. || Moïra MacIntosh [END] Tumblr_mutvunM9ij1rdyjx5o1_400

In peace there's nothing so becomes a man
As modest stillness and humility:
But when the blast of war blows in our ears,
Then imitate the action of the tiger;
Stiffen the sinews, summon up the blood,
Disguise fair nature with hard-favour'd rage.

Un amour sur le fil du rasoir. || Moïra MacIntosh [END] Empty
MessageSujet: Re: Un amour sur le fil du rasoir. || Moïra MacIntosh [END]   Un amour sur le fil du rasoir. || Moïra MacIntosh [END] EmptyLun 4 Mar - 21:12

I love you
Until the end

Le sourire de sa femme valait tout l'or du monde, peut-être pas un royaume mais il laissait volontier sa place en tant que chef de clan pour sa femme et sa fille. Le fait de voir Moïra heureuse le rendait inévitablement heureux : aller savoir pourquoi. Peut-être que ces deux-la étaient plus liés qu'ils ne le disaient. En tout cas, ce n'était certainement pas les disputes qui allaient ternir l'amour d'Aodhan pour sa femme. Jamais. Il ne pourrait pas vivre sans elle, elle devait être à ses côtés même s'il ne devait plus partager sa couche. Son absence serait comme un manque affreux, une torture silencieuse d'un cœur séparé de sa moitié, de son double. Qui l'aurait cru ? Certainement pas lui, au début elle n'était que le reflet de son amie, Tamara. Pourtant, avec sa tendresse, sa voix douce, elle à réussit à dompter le loup qu'il était devenu à cause de son père. Un solitaire qui n'aimait personne, ne montrait pas de sentiment autre qu'un masque plus froid que les neiges en hiver. Aodhan savait néanmoins réserver son visage chaleureux, son sourire et son regard amoureux pour sa femme et sa fille. De multiples personnalités définissaient le chef de clan, à la fin, Aodhan sait que lui-même se perdrait mais pour l'instant cela marche et c'est le plus important. Il fallait gagner cette guerre coûte que coûte même s'il devait y laisser sa vie ! A l'heure actuelle, seule sa femme occupait ses pensées, pour une fois : son cerveau de leader était éteint pour se consacrer entièrement à Moïra. Combien de fois lui avait-on dit qu'elle ne devait pas lui parler ainsi ? Qu'elle devait rester à son rang ? A sa place ? Tellement de fois qu'il ne les comptait plus. Aodhan entendait bien gouverner comme il le voulait mais surtout agir ou laisser agir ses proches comme bon lui semblait. Au moins, sa femme avait de l'esprit, des opinions et converser avec elle était agréable. Tous le monde dans son domaine et dans les terres voisines savaient très bien que le chef Macintosh serait prêt à tuer quiconque oserait frapper sa femme, sa fille ou bien sa sœur. C'est pourquoi lorsqu'elle lui demanda la permission de s'absenter, il ne pût s'empêcher de rire un peu : chose qu'il ne lui était pas arrivé depuis des jours :

« Depuis quand me demandez-vous l'autorisation ma mie ? Il garda un sourire sincère. Du moment que vous me prévenez, me revenez et que vous acceptez la garde de mes chevaliers : vous êtes libre de vos mouvements. »

Aodhan annonçait la couleur : il n'avait pas envie de parler de politique. Cette nuit il était époux et non chef de guerre. C'était souvent le cas quand il rentrait dans la chambre. Si son père n'avait jamais sût faire la différence, lui la faisait et sa mère était fière de lui pour ce trait de caractère bien qu'elle ne lui ait dit qu'une seule fois. Moïra, toujours au petit soin, savait que son mari n'avait pas dû beaucoup manger et elle avait raison. Il n'avait pas le temps à ses yeux de manger et dormir. La vie passait vite, chaque minute comptait et pouvait être décisive pour gagner la guerre ! Lorsqu'elle répondit favorablement à sa requête en l'embrassant, le rythme de son cœur se calma. Aodhan avait vraiment l'impression d'être revenue au premier jour de leur mariage, quand il n'était alors que l'héritier des Macintosh. Une douce sensation qui le poussa à aller plus loin et emmener Moïra jusqu'au lit. Comme il n'était pas une brute, tout du moins pas avec sa femme et sa fille, il laisse le soin à la demoiselle de ses pensées de poursuivre ou non ses avances. Un nouveau baiser de sa part réveilla son désir qui n'était pas bien loin à vrai dire. Il prolongea le baiser en y mettant plus de passion tandis que ses mains se glissaient sous la chemise de sa femme : lui était encore en tenue de voyage mais s'en moquait. Aodhan souleva le bassin de Moïra pour enlever complètement le linge qui couvrait son corps et le jeter plus loin. Il se redressa, l'admira et avec un sourire au lèvre avoua tout en se plongeant dans son regard :

« Je crois que je retombe amoureux de vous Milady... Est-ce un crime ? »

© will o' the wisp
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous

Invité

Un amour sur le fil du rasoir. || Moïra MacIntosh [END] Empty
MessageSujet: Re: Un amour sur le fil du rasoir. || Moïra MacIntosh [END]   Un amour sur le fil du rasoir. || Moïra MacIntosh [END] EmptyLun 4 Mar - 22:58


what if sometimes love isn't easy,
what if sometimes love hurts
Aodhan & Moira

Moira avait eu la faculté de rapidement comprendre ce qu’elle pouvait se permettre avec son époux. Elle avait compris qu’il lui laissait beaucoup de libertés, qu’il lui laissait faire ses propres opinions, et surtout qu’il acceptait qu’elle défende celles-ci, même si elles ne lui plaisaient pas forcement. En un mot, il la traitait comme un égal, et en échange, Moira faisait de sorte à ne lui tenir tête que lorsqu’ils étaient en privé. Faire remarquer à son époux qu’il était en tort – ou du moins qu’on pensait qu’il était en tort – était une chose. Le faire en publique était autre chose, et Moira ne se rabaisserait jamais à ça, ce n’était pas digne de l’épouse d’Aodhan Macintosh, tout simplement. Mais il n’empêche que le froid que jetaient leurs nombreuses disputes ne passaient pas inaperçues aux yeux des domestiques, ou mêmes de certains vassaux. Sans doute que Moira connaissait Aodhan mieux que quiconque, voilà justement pourquoi elle tentait de le préserver de ses défauts. Et elle était persuadée que son ambition le mènerait à sa perte. La guerre avait déjà duré dix ans, et pourtant, les choses n’avaient pas vraiment changées. L’Écosse était teintée de sang, et pourtant, aucun clan ne pouvait clamer victoire. Combien de temps ce carnage devait-il continuer pour qu’Aodhan ne comprenne qu’il ne pouvait pas vraiment y avoir de vainqueur ? Que cette année n’allait pas apporter la victoire, ni la suivante, et sans doute pas non plus celle d’après. Combien de guerriers, de pères, de fils, de frères, devaient encore mourir pour que cela cesse enfin ? Sauf que visiblement, la jeune femme s’était mal pris en parlant à son époux de toutes les choses, puisque rapidement, ils s’étaient échauffés, et cela avait fini en dispute. Au fur et à mesure du temps qui passait, cette discussion s’était de plus en plus enfoncée, chacun s’était tellement braqué sur son point de vue qu’en parler normalement était devenu impossible. Cela avait tout de même une certaine ironie : le fait de vouloir garder Aodhan encore longtemps à ses côtés les avait finalement poussés à s’éloigner de plus en plus, avait détruit en grande partie leur ancienne complicité et même leur famille puisqu’Eimhir avait choisi le parti de son père, s’éloignant de plus en plus de sa mère sans que celle-ci ne puisse y faire quelque chose. Mais peu importe les soucis que chacun pouvait avoir ou encore les querelles qu’ils avaient pu avoir dans le passé, ça ne semblait pas avoir d’importance ce soir. Ils semblaient avoir retrouvé leur ancienne complicité, du moins en partie. Peut-être était-ce parce que chacun prenait soin d’éviter les sujets épineux, peut-être parce que chacun avait trop souffert de l’absence de l’autre. La raison n’avait finalement que peu d’importance. La jolie brune posa un regard tendre sur son époux. « Je reviendrais toujours à vous, soyez en assuré. Ma vie est ici, à vos côtés tant que vous voudrez de moi. » Il lui était arrivé de sortir de la chambre en colère et blessée, voir même partir pour une longue balade à cheval pour se calmer après s’être disputée avec son époux, mais jamais, jamais n’avait-elle songé à partir pour du bon. Non pas parce que cela était impensable, qu’une femme ne pouvait pas quitter son époux, mais tout simplement parce qu’elle tenait bien trop à lui, qu’elle l’avait toujours fait. Être à ses côtés pouvait être douloureux, voir même très douloureux, en particulier quand ils venaient d’avoir un de leurs différends, mais être séparée de lui l’était encore plus. Donc non, Aodhan n’avait pas de soucis à se faire sur ce point. Comme pour souligner ce qu’elle venait de dire, elle répondit à ses lèvres et le laissa la porter jusqu’au lit. Aodhan était un guerrier, un homme d’action et non de paroles. En conséquence, il ne parlait peut-être pas de ses sentiments, mais chaque regard qu’il posait sur elle, ou encore la manière dont il la touchait montrait qu’il ne voyait pas en sa femme uniquement un ventre pour porter ses enfants, mais qu’il tenait réellement à elle, qu’il l’aimait. Et puisque Moira l’avait encouragé dans ses avances, elle s’était rapidement trouvée allongée sur le lit, nue. Un léger sourire se dessina sur le visage de la jolie brune quand son regard croisait celui de son époux. Ce regard plein de tendresse, mais également teinté de désir, elle ne le connaissait que trop bien pour l’avoir vu à de nombreuses reprises pendant leur jeunesse, à l’époque où tout allait si bien entre eux. « Pensez-vous que c'est un crime que d’aimer sa femme ? » finit-elle de répondre avant de lui lancer un regard coquet, regard qu’elle réservait pour leur chambre d’ailleurs et qu’Aodhan était bien le seul à connaitre. Et bien qu'elle avait répondu par une question, il n'était certainement pas bien difficile à comprendre que la confession de son époux était loin de la gêner, bien au contraire d'ailleurs. Doucement, elle se redressa et plongea son regard dans celui de son époux, reprendrant sur un ton plus sérieux. « Je vous aime Aodhan, et je crois bien que je vous aimerais toujours. » Tout comme Aodhan, la jeune femme ne parlait pas souvent de ses sentiments, du moins pas d’une façon aussi explicite. Mais elle voulait qu’il sache que malgré leurs disputes, malgré le fait qu’ils s’étaient de plus en plus éloignés au cours des dernières années, son affection pour lui n’avait pas changé, et sans doute ne changera-t-elle jamais.
Revenir en haut Aller en bas
Aodhan Macintosh
Aodhan Macintosh

Western Highlands and islands

▷ MESSAGES : 1467
▷ INSCRIPTION : 01/03/2013
▷ LOCALISATION : Try to save his land, people.
▷ ÂGE : 33 ans
▷ HUMEUR : Exécrable !
Vi Veri Veniversum Vivus Vici.

Un amour sur le fil du rasoir. || Moïra MacIntosh [END] Tumblr_mutvunM9ij1rdyjx5o1_400

In peace there's nothing so becomes a man
As modest stillness and humility:
But when the blast of war blows in our ears,
Then imitate the action of the tiger;
Stiffen the sinews, summon up the blood,
Disguise fair nature with hard-favour'd rage.

Un amour sur le fil du rasoir. || Moïra MacIntosh [END] Empty
MessageSujet: Re: Un amour sur le fil du rasoir. || Moïra MacIntosh [END]   Un amour sur le fil du rasoir. || Moïra MacIntosh [END] EmptyMar 5 Mar - 17:10

I love you
Until the end

Aodhan regardait amoureusement sa femme, au de-là de l'attirance physique, il y avait ce quelque chose chez elle qui le rendait fou, qui le rendait accro à son odeur, sa voix, son regard, la douceur de sa peau... Il aurait tellement de choses à dire sur elle s'il le pouvait. Mais même avec les années il n'arrivait pas à parler de ses sentiments. La voix de son père répétait sans cesse dans son esprit que les sentiments ne sont pas digne d'un chef de clan et encore moins d'un Roi d'Ecosse. S'il se laissait faire, s'il acceptait les critiques de Moïra, Cinead et Esras, les autres n'avaient pas le droit d'aller contre son avis au risque de finir pendu dans la cour du château. Parfois, quand il était vraiment plongé dans les affaires d'état : il n'arrivait pas à enlever le masque de chef de guerre même avec sa femme. C'est généralement dans ces cas que les disputes arrivaient divisant la famille Macintosh. Eimhir était toujours du côté de son père, elle avait ça dans le sang : la guerre était dans son esprit. Aodhan lui apprends d'ailleurs en cachette à monter à cheval et à se battre, elle devait un jour pouvoir se défendre si jamais les événements venaient à mal tourner. Il fallait toujours se préparer à toute éventualité. Malgré tout, ce soir n'était pas sous le signe de la tension, il voulait juste profiter de sa femme sans avoir à se quereller avec elle. Aodhan avait envie que Moïra comprenne pour une fois qu'il n'était pas question de dispute. Il voulait qu'elle comprenne que ce soir il était tout à elle.

« Alors soyez sûr que jamais vous ne quitterez ma vie, chère et tendre Milady car il n'y à rien de plus douloureux que d'être séparé de vous. »

Et pourtant, Aodhan en avait vécu des choses, les cicatrices sur son corps étaient le témoin de ses nombreux combats, de ses années de luttes acharnées qu'il faisait au côté de son père puis en tant que chef de clan. Leader des armées, chef de guerres : il ne pouvait pas se passer de cette douce amie. La souffrance, il la connaissait depuis qu'il était enfant quand tous ses muscles criaient à son cerveau d'arrêter de s’entraîner et que lui continuait. Aodhan se mit à rire, un rire franc :

« Si cela est un crime, je veux bien être châtier tous les jours. »

Son regard entreprenant permit à Aodhan de garder son sourire, son regard changea de la même façon. La déclaration que Moïra lui fit toucha le chef de guerre, qui aurait pût croire qu'une simple personne puisse ébranler le Leader des Macintosh ? Un simple regard d'elle et le voilà sans armure, mettant son cœur à nu.

« Voilà un sujet de plus sur lequel nous sommes d'accord. »

Petite taquinerie en référence aux nombreux débats qu'ils avaient pût avoir et qu'ils auraient probablement. Moïra était aussi têtue que son mari alors de toute façon le temps de paix n'est que temporaire. Aodhan embrassa tendrement sa femme et entreprit en même temps de se déshabiller à son tour laissant apparaître les traces de son apprentissage à l'art de la guerre. Il se souvient que lors de leur première nuit de noce il n'avait pas osé les dévoiler, il avait peur que Moïra ne prenne peur. Aujourd'hui, il en avait encore plus qu'autrefois, certaines encore rose venaient à peine de guérir.

Ce soir-là, il fit l'amour à sa femme, la couvrant de baiser, rattrapant tout le temps qu'ils avaient perdus à se quereller, à s'éviter, à ne pas dormir dans le même lit par orgueil, fierté. D'une douceur que seule Moïra bénéficiait, on était bien loin d'un guerrier. Aodhan avait fait sentir

Essoufflé, il ne se reposa pas de tout son poids sur le corps délicat de sa femme. Les bras tendu de chaque côté de la tête de Moïra, Aodhan souriait tout en la regardant. Il l'embrassa une nouvelle fois avant de s'écarter et de s'allonger à côté d'elle. Devaient-ils vraiment parler ? Le seigneur n'en avait pas envie et ouvrit ses bras pour que sa femme vienne s'y loger. Bientôt il devrait se lever pour retourner à ses devoirs de chef mais pour l'instant il était encore un mari sans responsabilité. Aodhan appartenait encore à Lady Macintosh.

© will o' the wisp
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous

Invité

Un amour sur le fil du rasoir. || Moïra MacIntosh [END] Empty
MessageSujet: Re: Un amour sur le fil du rasoir. || Moïra MacIntosh [END]   Un amour sur le fil du rasoir. || Moïra MacIntosh [END] EmptyMar 5 Mar - 20:51


what if sometimes love isn't easy,
what if sometimes love hurts
Aodhan & Moira


Moira souriait tendrement à son époux. Elle était touchée par ce qu’il venait de dire, touchée que malgré toutes les tensions qu’il y avait eu entre eux ces derniers temps, il veuille tout de même la garder à ses côtés. Et ce qu’il venait de dire s’approchait certainement le plus d’une confession de sa part. Bien qu’Aodhan soit capable de se montrer tendre, amoureux même, il était bien incapable de parler de ses sentiments. Mais à vrai dire, il n’avait pas réellement besoin de le faire, ses regards, ces gestes le faisaient pour lui. Peut-être que cette soirée marquait un nouveau départ entre eux, la fin de leurs disputes. Mais peut-importe finalement à quel point la jolie brune aurait espéré que cela soit possible, elle savait au fond d’elle que cela n’allait pas être le cas. Ce soir, ils arrivaient peut-être à mettre leurs différends de côté, de ne pas parler des sujets épineux, mais rapidement la réalité allait finir par les rattraper. Le prochain éventuel sujet de dispute était peut-être déjà posé sur la table, non loin d’eux. Moira ne savait pas ce qu’Aodhan pensait du futur mariage entre les Macdonalds et les Dingwalls, bien que si son père lui avait demandé de se rendre auprès du clan ennemi, Aodhan ne devait pas être opposé à cette union… Mais que sa femme se rende en territoire ennemi était certainement autre chose. Moira était assez intelligente pour ne pas aborder le sujet, pas ce soir en tout cas, pas quand pour une fois, tout allait si bien entre eux.
Désormais assise sur le lit au côté de son époux, la jolie brune venait de faire sa déclaration à elle. En vue de leur relation quelque peu difficile ces derniers temps – relation qui ne semblait finalement pas prête à redevenir telle qu’elle avait été au début de leur mariage, à l’époque où le poids de chef de clan ne reposait pas encore sur les épaules d’Aodhan. Une époque où des moments de tendresse comme celui-ci n’avaient finalement pas été si rares. A vrai dire, Moira aurait aimé rire avec son mari, mais à la place, un sourire triste se dessina sur son visage. « Peut-être le sommes-nous déjà. » Peut-être que leurs éternelles disputes et surtout la douleur que celles-ci infligeaient étaient en quelque sorte leur châtiment… Mais châtiment pour quoi ? Certainement pas pour ce qu’ils éprouvaient pour l’autre. Peut-être le châtiment pour être tous les deux aussi têtus, pour être incapables de mettre leurs désaccords de côté une bonne fois pour toute. « Mais ne parlons pas de ça ce soir. » rajouta-t-elle rapidement, voulant éviter de lancer la discussion sur ce sujet et finalement gâcher ce moment qui n’appartenait rien qu’à eux, préférant à la place confesser à son tour ses sentiments, pour montrer que si son comportement avait peut-être changé depuis le début de son mariage et que même si désormais elle tenait tête bien plus souvent à Aodhan, son cœur lui n’avait pas changé et ne semblait pas prêt de le faire. Lorsqu’on l’avait fiancée à l’héritier du clan Macintosh, Moira avait pensé qu’elle l’aimerait parce que c’était son devoir d’épouse. Mais la vérité avait été bien autre, bien plus douce et plus cruelle à la fois. Elle était sincèrement tombée amoureuse, et cela rendait leurs disputes encore plus difficiles à vivre pour elle. Dans les yeux d’Aodhan, elle pouvait lire le plaisir que semblait lui procurer ces quelques mots. « La liste commence à se rallonger. » répondit-elle sur le ton de la plaisanterie. A vrai dire, la liste de leurs points communs était certainement bien plus longue que la liste de leurs différends qui se résumait finalement à un seul mot : la guerre. Mais malheureusement, il était tout simplement impossible d’ignorer ce dernier par les temps qui courraient. Pas quand Aodhan quittait leur demeure en armure, accompagné par ses chevaliers, ou, lorsqu’il était au château, se réunissait avec ses conseillers pour élaborer de nouveaux stratagèmes. Mais pour l’histoire d’une soirée, ils avaient pour la première fois depuis longtemps réussi à mettre leurs différends de côté. Alors quand Aodhan l’embrassa de nouveau, la jolie brune pressa un peu plus ses lèvres contres celles de son époux, répondant à son baiser tout en lui aidant à se défaire de ses habits. Peu de temps plus tard, elle se trouva une fois de plus allongée sur le lit, sauf que cette fois, Aodhan l’était également. Et aussi agréable que fut ce moment, il était avant tout de l’ordre du privé.
Incapable de dire combien de temps avait passé depuis le moment où le dernier habit d’Aodhan était tombé à terre, la jolie brune était allongée sur le lit, un sourire bien heureux sur le visage, tandis que sa respiration commençait lentement à se calmer. Silencieuse, la jeune femme accepta la proposition de son époux et vint se blottir tendrement contre lui. Elle ne voulait pas rompre ce moment de tendresse, de calme si bien qu’elle resta silencieuse plusieurs minutes, avant de se décider enfin à rompre le silence. « Vous me manquez. » Bien sûr, elle était parfaitement consciente qu’il était à ses côtés à ce moment précis, mais elle parlait en général. Leurs moments de complicité, de tendresse, mais également leur amitié. Tout ce qui avait rendu leur vie commune si agréable, mais également tout ce que la guerre leur avait fait perdre, et finalement tout ce que Moira souhaitait retrouver. Mais leur orgueil, leur fierté les en empêchait.
Revenir en haut Aller en bas
Aodhan Macintosh
Aodhan Macintosh

Western Highlands and islands

▷ MESSAGES : 1467
▷ INSCRIPTION : 01/03/2013
▷ LOCALISATION : Try to save his land, people.
▷ ÂGE : 33 ans
▷ HUMEUR : Exécrable !
Vi Veri Veniversum Vivus Vici.

Un amour sur le fil du rasoir. || Moïra MacIntosh [END] Tumblr_mutvunM9ij1rdyjx5o1_400

In peace there's nothing so becomes a man
As modest stillness and humility:
But when the blast of war blows in our ears,
Then imitate the action of the tiger;
Stiffen the sinews, summon up the blood,
Disguise fair nature with hard-favour'd rage.

Un amour sur le fil du rasoir. || Moïra MacIntosh [END] Empty
MessageSujet: Re: Un amour sur le fil du rasoir. || Moïra MacIntosh [END]   Un amour sur le fil du rasoir. || Moïra MacIntosh [END] EmptyMer 6 Mar - 23:09

I love you
Until the end

Il y eut l'avant et l'après Moïra. Pour ses ennemis, rien n'a changé mais pour sa famille, ses alliés : c'était une sorte de nouvel homme. Mais cela fut de courte durée : rapidement Aodhan était redevenu comme son père. Esras le ramenait souvent sur terre, lui permettant de ne pas sombrer dans la tyrannie ayant connut le règne de son père. Lady Macdonald avait changé beaucoup de chose chez le jeune homme qu'il était à l'époque, elle à sût mettre le doigts sur ses émotions, tirer les bons fils pour le faire pleurer, parler, pour ressortir ce côté sentimental qu'avait crée Tamara. C'est pour cela qu'Aodhan ne voulait plus jamais se séparer d'elle, maintenant qu'elle était à lui : ils allaient rester ensemble pour le meilleur et pour le pire. Bon d'accord le pire était à venir mais ça, rien n'était sûr. Peut-être que le pire était derrière eu, l'avenir devant eux. Ils étaient jeune, peut-être qu'un autre enfant agrandirait la famille... Il y avait tellement de possibilités pour que la vie soit belle même si l'ombre de la guerre était là. Le chef du clan MacIntosh était prêt à faire des concessions pour que tout ce passe bien, il était prêt à faire beaucoup de chose sauf d'arrêter la guerre. Ca il ne le pouvait pas et il espérait que Moïra le comprenne un jour. Aodhan voulait montrer à sa femme que rien n'avait changé au fond entre eux, cette nuit était l'image des nuits passés avant sa monter sur le trône des MacIntosh. Qu'il était loin maintenant le temps de l'insouciance, le temps où tout semblait beau, frais, neuf, où il y avait encore des tas de choses à découvrir. La guerre prends des vies, détruits des vies, les dirigeants ne sont pas épargnés : pourquoi le seraient-ils ? Aodhan, qui ne voulait vraiment pas rentrer en conflit, ne releva pas la phrase pessimiste de Moïra. Heureusement pour elle, elle rajouta qu'il ne fallait pas en parler, dans le cas contraire : cela aurait profondément blesser le chef qui faisait un effort en consacrant du temps à sa femme : il avait tout un tas de choses à faire pour continuer cette guerre et la gagner. Malgré tout, il voulait montrer à Moïra que quoiqu'il arrive, elle passerait toujours avant. De son rire aquilin, elle reprit positivement les paroles d'Aodhan qui était finalement soulagé de voir qu'ils n'allaient pas rentrer en conflit ce soir bien que pour une fois il n'aurait pas été le fautif dans l'histoire.
Heureux que sa femme vienne se blottir dans ses bras, il la serra tendrement en embrassant ses cheveux et en faisant glisser ses doigts le long de sa colonne vertébrale. Il ferma doucement les yeux et ne s'attendait pas aux paroles poignantes de Moïra.

« Vous me manquez. »

Sa femme aurait pût le poignarder que cela lui aurait moins fait mal, il se sentait tout d'un coup idiot. Un moins que rien incapable de rassurer sa femme sur ses sentiments vis à vis d'elle, sur son avenir, sur l'avenir de leur clan. Incapable de passer du temps avec elle au lieu de poursuivre sa quête pour le trône d'Ecosse. Aodhan se prit alors la vérité en pleine face, comme s'il s'était réveillé d'un mauvais rêve : il était devenu comme son père. Lentement, il réouvrit ses yeux pour s'écarter un peu de sa femme tout en la gardant dans ses bras. A vrai dire, il s'éloigna juste assez, pour pouvoir la regarder.

« Je suis désolé. »

Aodhan s'éloigna un peu plus, son regard toujours plongé dans celui de sa femme. Ce regard qui faisait fondre son armure de glace.

« Je... Je sais que je ne suis pas un époux modèle... Je suis toujours absent mais... Je ne peux pas faire autrement, je ne le peux pas. Même avec toute la volonté du monde. J'ai été fait ainsi. Aodhan se mit à taper sur sa tempe avec sa main, qui quelques secondes avant caressait le dos de sa femme. Je l'entends, Moïra, j'entends mon père, j'entends ses sifflements, ses incessantes leçon de moral, je sens encore les coups que j'ai reçu car je n'étais pas parfait. Je ne le suis pas encore, je ne le serai jamais, et même dans notre mariage je n'y arrive pas. »

Triste constat, ses yeux s'étaient emplis de larmes tandis qu'il se mettait à nu, tandis qu'une fois de plus il offrait à sa femme son cœur sur un plateau. Sa voix ne pouvait pas être plus désespère.

« Je suis comme un chien fou qui court après un os invisible. Et pourtant... Aodhan attrapa ses mains pour les porter à ses lèvres. Vous m'apaisez, vous arrivez à calmer mes démons. Je ne serai pas là aujourd'hui sans vous. On m'a dit étant petit que derrière chaque grand homme se cachait une femme. Si aujourd'hui on me voit comme un grand homme c'est grâce à vous Milady. »

Dans les rares instants où Aodhan était tendre, il déballait tout ce qu'il avait à dire pour se refermer comme une huître au lever du soleil, en faisant naturellement comme si rien ne s'était passé. Trop d'orgueil et de fierté pour avouer qu'il était faible devant sa femme. Qu'il n'hésitait pas à pleurer après avoir surmonter de nombreuses disputes, batailles, après avoir fait plusieurs nuits blanche. Comme dans le cas présent. Le seigneur MacIntosh essuya d'un revers de bras les quelques larmes qui étaient tombés. Elles n'étaient pas nombreuses mais elles étaient là tout de même. Il y en avait même trop pour Aodhan. Elles partirent aussi vite qu'elles étaient venues, se cachant honteusement dans les yeux vides et fatigués du seigneur.

« Des jours meilleurs viendront, je vous le promets. »

Et comme pour sceller cette promesse, il embrassa tendrement le front de sa femme en tentant de se calmer par la même occasion se rendant compte que ce n'était pas digne d'un chef de guerre.

© will o' the wisp
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous

Invité

Un amour sur le fil du rasoir. || Moïra MacIntosh [END] Empty
MessageSujet: Re: Un amour sur le fil du rasoir. || Moïra MacIntosh [END]   Un amour sur le fil du rasoir. || Moïra MacIntosh [END] EmptyJeu 7 Mar - 12:30


what if sometimes love isn't easy,
what if sometimes love hurts
Aodhan & Moira


Au même moment où elle avait dit ces quelques mots, qu’elle avait dit qu’il lui manquait, elle le regrettait déjà. Ses paroles avaient sonné comme un reproche, alors que cela n’avait pas été son intention. Elle avait parlé trop rapidement, sans réellement penser à l’impact que pourraient avoir ses mots sur Aodhan, et voyant la réaction de son époux, elle se sentait encore plus mal. Au moment même où il se décolla légèrement d’elle, elle avait compris qu’elle venait de commettre une erreur, de détruire un moment presque parfait. Presque parce qu’ils savaient tous les deux que cela resterait certainement une exception, que rapidement ils allaient se remettre à se disputer comme ils l’avaient fait si souvent ces dernières années. Après tout, les causes de leurs querelles n’avaient pas disparues, et elles n’allaient certainement pas le faire dans un avenir proche. Doucement, Moira se roula un peu le ventre pour pouvoir s’accouder et mieux pouvoir faire face à son époux. Avec un geste tendre, elle intercepta la main d’Aodhan. Bien sûr, elle n’avait pas la moindre chance de le tenir s’il ne le voulait pas, mais elle espérait que le simple contact puisse le calmer, l’adoucir. Voilà bien des années qu’elle ne l’avait pas vu dans un tel état. Dans le passé, il avait été comme ça lorsque la pression imposée par son père avait une fois de plus été trop grande pour lui, qu’il avait fini par s’effondrer à l’abri des regards indiscrets. A cette époque, elle avait été à ses côtés pour tenter de le conforter, et même aujourd’hui elle l’était toujours. La seule chose qui était nouvelle était tout simplement que cette fois-ci, elle était elle-même la cause de ses larmes. Doucement, elle caresse les joues de son époux, essuyant par la même occasion les quelques larmes qui y avaient coulé. Pendant un moment, elle restait silencieuse avant de répondre, et de tenter de réparer le mal qu’elle avait fait avec quelques paroles bien trop peu réfléchies. « Je ne veux pas manquer de respect envers votre défunt père, je sais à quel point vous le respectiez, mais j’aime penser que vous êtes devenu un homme plus grand qu’il ne l’a été. Vous avez réussi que non seulement les gens vous craignent, mais vous avez également réussi à gagner leur respect. Vous êtes un grand chef, mais un encore meilleur père et époux. Peut-être auriez-vous mérité une épouse qui puisse pleinement vous soutenir, et non pas une qui vous fait de la peine avec ses paroles irréfléchies. » Le regard de que la jolie brune posait sur son mari était empli de tendresse, mais également d’une part de tristesse. Elle aurait aimé pouvoir soutenir Aodhan dans tout ce qu’il entreprenait, de rester à ses côtés, mais tout comme lui était incapable de mettre de côté son envie de conquête, elle était bien incapable de mettre de côté ses craintes pour son époux, et son envie de paix. Sans doute qu’il méritait vraiment une épouse plus soumise qui se contentait d’être à ses côtés dans des moments de faiblesse comme il en faisait preuve maintenant, qui apportait de la douceur à la vie d’un guerrier. Ce dernier point, Moira était parfaitement capable de remplir, et sans doute était-elle la seule ou au moins une des rares personnes devant laquelle Aodhan ne cachait pas ses émotions derrière le masque indéchiffrable du chef du clan Macintosh. Sauf que ces derniers temps, elle n’avait été que trop rarement à ces côtés, et elle venait de se rendre compte qu’il avait dû souffrir de cette situation tout autant qu’elle. Lorsqu’il continuait de parler, de s’autoflageller en comparant ses convictions à un os invisible, la jeune femme resta immobile, se contentant de regarder son époux d’un air calme, attentif. Elle attendit qu’il se taise pour sceller ses lèvres avec un baiser, voulant l’empêcher de continuer à parler de la sorte et par la même occasion lui montrer une fois de plus toute la tendresse qu’elle éprouvait à son égard. Oui, elle voulait que la guerre cesse, elle voulait qu’Aodhan et ses hommes se tiennent loin des champs de bataille, et pourtant, voir son époux qui semblait perdre toute confiance en soi, et surtout perdre ses convictions, la chagrinait. Après tout, cette détermination, cette ambition était aussi ce qui déterminait Aodhan… Alors oui, peut-être qu’elle aurait pu tenter de profiter de cet instant de faiblesse pour tenter de le convaincre que son rêve de devenir roi était tout simplement irréalisable, qu’il l’amènerait à sa perte. Mais elle était également consciente que si elle faisait cela, quelque chose se briserait entre eux, et sans doute qu’Aodhan ne serait jamais capable de lui pardonner d’avoir voulu profiter d’un de ses moments de faiblesse. Après tout, le fait qu’il montre ses émotions, qu’il se mette à nue devant elle, était une preuve de confiance, confiance que la jolie brune n’avait nullement envie de perdre. Au bout de quelques instants, elle finit par se décoller de nouveau un peu de lui. Pendant quelques secondes, elle se contentait de regarder son époux, cherchant ses mots. « Si vous êtes devenu un grand homme, c’est grâce à vous-même, parce que vous suivez toujours vos convictions jusqu’au bout. » Moira avait beau ne pas apprécier le fait que son époux soit si obsédé par cette guerre, n’empêche que s’il devait se battre, elle préférait qu’il le fasse par conviction et non pas par habitude. Après tout, s’il avait gagné la loyauté sans faille de ses soldats, c’était certainement parce que ces derniers étaient comme leur chef persuadé de se battre pour la juste cause. Si Aodhan perdait la fois en la guerre, il ne se passerait certainement pas longtemps avant que cela soit également le cas de ses hommes. Alors oui, peut-être que cela mènerait tôt ou tard à la paix, mais à quel prix ? Tentant de détendre un peu la situation, la jolie brune adressa un sourire à son époux. « Mais je me sens flattée que vous pensez être devenu celui que vous êtes grâce à moi. » Moira observait les changements sur le visage de son époux, changements qui lui indiquaient que ce moment de confidence, voir même de faiblesse d’Aodhan, prenait aussi rapidement fin qu’il n’avait commencé. Comme bien trop souvent, il se refermait, cachant de nouveau ses pensées au plus fond de lui, et son visage devint de nouveau impassible. Cette fois, Moira se contentait de sourire à son mari en guise de réponse à sa promesse, avant de reprendre sa place en se blottissant tendrement contre lui. Allongée à ses côtés, elle écoutait sa respiration se calmer, elle entendit les battements de son coeur, et cette musique finit par la bercer jusqu'à ce qu'elle finisse par s'endormir...
Revenir en haut Aller en bas
Aodhan Macintosh
Aodhan Macintosh

Western Highlands and islands

▷ MESSAGES : 1467
▷ INSCRIPTION : 01/03/2013
▷ LOCALISATION : Try to save his land, people.
▷ ÂGE : 33 ans
▷ HUMEUR : Exécrable !
Vi Veri Veniversum Vivus Vici.

Un amour sur le fil du rasoir. || Moïra MacIntosh [END] Tumblr_mutvunM9ij1rdyjx5o1_400

In peace there's nothing so becomes a man
As modest stillness and humility:
But when the blast of war blows in our ears,
Then imitate the action of the tiger;
Stiffen the sinews, summon up the blood,
Disguise fair nature with hard-favour'd rage.

Un amour sur le fil du rasoir. || Moïra MacIntosh [END] Empty
MessageSujet: Re: Un amour sur le fil du rasoir. || Moïra MacIntosh [END]   Un amour sur le fil du rasoir. || Moïra MacIntosh [END] EmptyDim 10 Mar - 18:19

I love you
Until the end

Aodhan n'avait jamais pût expliquer ces crises de faiblesses, bien avant de prendre sur ses épaules la charge du rang de Chef des MacIntosh, il était en proie à ses crises que seule Moïra connaissait. Jamais elle n'en avait été la cause, mais il y avait toujours une première à tout. Il ne lui en voulait pas, lui-même n'avait pas pensé que ces quelques mots le toucheraient autant. D'ordinaire, ils auraient passer leur chemin, il aurait probablement dit que lui aussi : car c'était vrai, mais l'histoire se serait arrêté là. Pourtant, rien ne se passa comme d'habitude. Il se laissa donc aller à ses sentiments, à laisser parler un cœur qui était tout le temps bridé. Il soufflait, il disait tout, dévoilait tout à celle qui partageait sa vie. Aodhan ne se sentait pas mieux en parlant, en se confiant pourtant il le faisait. Les mots sortaient de sa bouche sans l'autorisation de son cerveau qui pourtant n'était pas d'accord ! Sa main intercepter, c'est à peine s'il sentit ce contact chaleureux, il ne sentait même pas le regard tendre de sa femme. Il ne pensait plus à rien, il ne pensait plus qu'à ses démons qui se réveillaient doucement en lui. Une partie de lui qu'Aodhan combattait sans cesse pour que jamais elle ne sorte. La voix de Moïra retentit enfin calmant les pleurs du chef de guerre : tout du moins ses larmes. Elle le faisait revenir à la réalité, cette réalité qu'il avait envie de fuir. Ces responsabilités qui le tuaient à petit feu même s'il était fier de les avoir. Aodhan hocha négativement et violemment la tête lorsque Moïra dénigra sa place à ses côtés :

« Non. Je vous interdis de dire cela. Les idées ont besoin d'être confrontées pour grandir et devenir des projets qui sont menés à bien. Vos paroles ne me font pas de la peine, elles mettent en valeur des vérités que je refuse d'accepter comme j'ai refusé d'avouer que Tamara à été assassinée parce qu'elle était gênante. Non ma Mie. Je ne vous changerais pas pour tout l'or de l'Ecosse. »

Aodhan embrassa la main de sa femme en gardant ses lèvres contre sa paume. Mais très vite, il commença un nouveau monologue sans pouvoir se contrôler. La présence de Moïra lui avait atrocement manqué, ces disputes à répétitions fatiguaient le chef de clan qui n'était parfois pas à ce qu'il faisait. Son esprit était devenu dépendant à la présence de sa femme, il ne pouvait plus se passer d'elle, mais il ne pourrait jamais l'avouer. Même si dans un sens c'est ce qu'il était en train de faire de façon détourner. Les lèvres de Moïra sur les siennes, Aodhan savoura cet instant et le prolongea un peu mettant définitivement un terme à son moment de faiblesse. Les mots de sa femme étaient comme du baume sur son cœur même si cela ne tiendrait qu'un temps. Moïra eut le dernier mot pour une fois, Aodhan la serra tendrement contre lui tandis qu'il réfléchissait toujours à ce qu'elle venait de lui dire. Serait-il vraiment devenu meilleur que son père ? Après toutes ses années à lui ressembler, avait-il finalement prit une autre direction que lui ? Si Moïra le pensait, cela devait être vraie. Aodhan se sentait perturbé, encore plus mal qu'avant sans savoir pourquoi. D'habitude ce genre de discussion le calmait, l'apaisait mais là rien n'y faisait. Heureusement, ses pensées finirent d'achever le chef de guerre. Aodhan se réveilla quelques heures plus tard en sursaut, heureusement, sa femme avait quitté ses bras. Moïra dormait encore paisiblement. Il se leva en prenant soin de la recouvrir avant de s'habiller et de descendre dans les cuisines. Son réveil mit tout le monde sur le pied de guerre. Aodhan rassura rapidement ses servants et leur demanda de préparer quelque chose de simple à manger pour le déjeuner mais surtout facile à transporter. Il avait décidé de passer un peu de temps avec sa femme même si cela voulait dire l'emmener avec lui voir les autres chefs de clan. Il remonta dans la salle de guerre, remplit des papiers, envoya des lettres avant de partir en laissant ces quelques mots à sa femme :

Je vous attends à la lisière de la forêt des sylphides. Prenez avec vous ce que vous donneront les cuisiniers. Aodhan.

Aodhan partit par la suite vers le domaine des Stewart avec quelques uns de ses plus fidèles chevaliers. A l'heure du déjeuner, il était à la lisière de la forêt, ses hommes attendaient plus loin et avaient leur propre repas. Il descendit de son cheval pour attendre sa femme adosser contre un arbre tout en lisant des contres-rendus écrit par ses espions.


© will o' the wisp
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous

Invité

Un amour sur le fil du rasoir. || Moïra MacIntosh [END] Empty
MessageSujet: Re: Un amour sur le fil du rasoir. || Moïra MacIntosh [END]   Un amour sur le fil du rasoir. || Moïra MacIntosh [END] EmptyLun 11 Mar - 18:21


what if sometimes love isn't easy,
what if sometimes love hurts
Aodhan & Moira


C’était la première fois qu’Aodhan parlait aussi ouvertement de ses « démons » comment il les appelait. Moira avait toujours su l’influence que le feu Davhid avait eu sur son fils, à quel point Aodhan avait toujours craint de décevoir son père. Plus d’une fois, il lui avait confié craindre qu’il allait déçu son père dans telle ou telle chose. D’ailleurs c’était parce qu’il l’avait gravement déçu une fois que Davhid Macintosh avait arrangé les fiançailles d’Aodhan et Moira. Si ce dernier n’aurait pas échoué au tir à l’arc, sans doute que leur histoire aurait été une toute autre. Elle n’avait finalement été qu’un second choix, une façon de tirer le mieux d’une situation dans laquelle on avait espéré ne jamais tomber. Comme quoi, au moins une fois quelque chose de bien était arrivée après une déception de Sir Davhid. Quoiqu’elle ne fût pas sûre qu’Aodhan soit en mesure de voir les choses sous cet angle. Sans doute que la méprise de son père à cette époque avait dû l’atteindre bien plus qu’il ne voulait l’avouer, qu’elle l’avait marqué au fer rouge pour qu’il soit incapable de l’oublier, l’obligeant à sans cesse tenter de se surpasser pour atteindre un idéal qui n’avait pas été le sien au départ. L’ambition d’Aodhan lui avait été transmise par son père, elle lui avait été inculquée depuis sa plus tendre enfance jusqu’à ce que l’enfant ne la confonde avec la sienne. Et au cours des années, avec chaque nouvelle bataille, l’opinion d’Aodhan semblait se fortifier à ce sujet, au point de devenir une véritable obsession. Et avec chaque jour qui passait, il ressemblait un peu plus à son père. Même si leur relation avait été froide, tendue même pendant ces dernières années, ce changement n’avait pas échappé à la jeune femme. Mais ce qui faisait finalement la plus grande différence entre le feu Davhid et son fils, c’était bien que d’aimer et même d’éprouver de la compassion, choses que son père avait toujours considérées comme faiblesse. Sauf qu’aux yeux de Moira, cela était une force. Cela empêchait Aodhan de franchir la limite entre chef de clan sévère et chef tyrannique. La jeune femme observa son époux, songeuse. Était-ce de sa faute ? Comme Aodhan l’avait si bien souligné, elle était mieux que quiconque capable à calmer ses démons. Si elle était restée à ses côtés comme pendant les premières années de leur mariage, les choses auraient-elles été différentes ? Aurait-il moins changé ? Elle ressentait comme un sentiment de culpabilité. Après tout, sa place n’était-elle pas à ses côtés ? Sauf que malgré tout l’amour qu’elle lui portait, elle était incapable de soutenir cette obsession malsaine qu’il avait pour la guerre, d’autant plus que celle-ci allait certainement un jour le mener à sa perte. C’était ça le point de départ de leurs disputes, et inlassablement, leurs discussions finissaient toujours par revenir vers ce sujet. Quoique, ce soir ils avaient réussi à l’éviter, ou du moins à éviter que cela ne finisse en dispute. En guise de réponse, la jeune femme lui adressant un sourire, ne sachant pas ce qu’elle pourrait y répondre. A vrai dire, de tels moments lui avaient manqués. Des moments où ils parlaient de ce qu’ils avaient sur le cœur, des choses qui les tracassaient. Peut-être qu’aux yeux de certains, cela pouvait paraitre peu important, mais cette confiance avait été la base de leur relation, de leur complicité, et il était bien agréable de voir qu’elle n’avait pas disparue, de voir que malgré tout Aodhan soit toujours capable de faire part de ses soucis, et qu’elle semblait toujours en mesure de le calmer, de l’apaiser voir même de le rassurer. Pourtant, comme dans le passée, il arrivait toujours le moment où Aodhan se refermait sur lui-même, et Moira savait par expérience qu’il ne servait à rien de continuer sur ce sujet. Voilà pourquoi elle avait choisi de rester silencieuse, de se blottir tendrement contre son époux, de tenter de l’apaiser d’une autre manière. Et même s’il y avait beaucoup de questions qui se bousculaient dans sa tête, elle finit par rapidement sombrer dans les bras de Morphée.

Le lendemain matin, la jeune femme se réveilla avec les premiers rayons de soleil. Encore à moitié endormie, elle se tourna vers le côté droit du lit où s’était trouvé Aodhan quelques heures plus tôt, mais il était vide. Voilà rien de vraiment anormal, au contraire. Souvent il était debout dès l’aube pour s’occuper de ses devoirs de chef de clan, et depuis le début de la guerre, cette habitude n’avait pas changée, bien au contraire même. Et pourtant, elle ne pouvait pas s’empêcher de se sentir un peu déçue. Elle aurait voulu le voir ne serait-ce que quelques courts instants avant que chacun ne reparte de son côté. Avec un léger soupire, elle finit par se lever. Et lorsque sa servante entra dans la chambre quelque temps plus tard pour réveiller sa maîtresse comme elle avait coutume de le faire chaque matin, Moira était déjà habillée. Une fois de plus, la jolie brune tenait la lettre de son père dans les mains. A vrai dire, elle aurait aimé avoir une occasion pour en parler à Aodhan, même si elle se doutait que cette discussion allait certainement mal finir. Sauf que c’était une de ces situations qui ne pourraient finalement que s’empirer plus vous la repoussez… Comme quoi, même après leur nuit ensemble, la réalité les avait rapidement rattrapés… Et même si elle aurait préféré ne pas risquer une nouvelle dispute, elle savait qu’elle ne pouvait pas y échapper. Non, elle allait devoir lui en parler entre quatre yeux la prochaine fois qu’elle le verrait, après tout ce n’était pas la peine que tout le monde assiste à cette scène…
Quelques heures plus tard alors que Moira était en train de se promener dans le jardin du château avec son amie Aileen, profitant des derniers rayons de soleil que l’automne leur offrait, un servant arriva vers elles en courant. « Un message de laird Aodhan, Mylady. » Le jeune garçon à peine sorti de l’adolescence s’inclina maladroitement devant la maitresse de maison avant de lui tendre un morceau de papier. « Merci. » dit-elle d’un air absent avant de rapidement déplier le bout de papier sans accorder un nouveau regard au serviteur qui attendait patiemment l’autorisation de s’éloigner. Un léger sourire se dessina sur le visage de la jolie brune en lisant les quelques mots écrits par la main de son époux. Son regard se posa de nouveau sur le serviteur. « Demandez à Duncan de faire seller mon cheval. Je souhaite partir dans l’heure. » Une fois de plus, le garçon s’inclina avant de partir en direction des écuries d’un pas rapide. « Une bonne nouvelle ? » demanda Aileen qui s’était tut jusqu’à maintenant. « Très bonne. Enfin, je suppose. » finit par répondre Moira à son amie, un air songeur dessiné sur le visage. Elle reconnaissait l’écriture de son époux, il n’y avait pas de doutes possibles à ce sujet, mais cela ne lui ressemblait pas de lui donner rendez-vous de la sorte… Voulait-il simplement la voir ? C’était l’impression qu’elle avait, et le repas qu’il avait demandé aux cuisiniers semblaient le confirmer. Autant dire que cette pensée la réjouissait.

Quelque temps plus tard, la forêt des sylphides se dressa devant Moira et la petite escorte qui l’accompagnait. A peine s’en étaient-ils approché d’avantage qu’ils virent déjà un petit groupe d’hommes, visiblement alerté par l’arrivée du petit groupe. Ce n’était finalement que lorsque leurs regards tombèrent sur le blason que portaient les nouveaux arrivants sur leurs capes et sur la femme dans leur milieu qu’ils se détendirent à nouveau. Aodhan n’était pas parmi eux, sans doute s’était-il éloigné du groupe pour chercher la solitude. Rapidement, la jeune femme se laissa glisser de sa jument, tendant les rênes à un de ses gardes. « Occupez-vous d’elle s’il vous plait. Je compte faire le reste du chemin seule. » Elle attrapa le paquet de nourriture qu’un des hommes lui, tandis qu’un des hommes lui indiqua dans quel direction leur chef s’était éloigné. Laissant ses gardes avec les hommes qui avaient accompagnés, la jeune femme partit à la recherche de son mari. Elle le vit quelques dizaines de mètres plus loin, adossé contre un arbre. Doucement, la jeune femme s’approcha. Cet air grave qui était dessiné sur le visage d’Aodhan, elle ne le connaissait que trop bien. C’était le même air qu’il n’affichait que trop souvent quand il était absorbé par une de ses taches. « Quelque chose vous tracasse ? » dit-elle, profitant pour signaler son arrivée avant de s’approcher d’avantage. Sans doute que dans le passé, elle aurait attendu d’être à ses côtés pour lui adresser la parole, mais elle avait appris qu’il était mieux de ne pas surprendre un guerrier… Apporter son repas à Aodhan avait quelque chose de familier pour Moira. Elle avait eu l'habitude de le faire régulièrement. A l'époque, Aodhan venait tout juste de devenir chef de clan, et avait passé beaucoup de temps à gérer les différentes affaires du royaume. Et comme souvent lorsqu'il était absorbé dans quelque chose, il avait tendance à oublier l'heure... Lui apporter le repas avait donc semblé être une bonne idée, puisque cela avait permis à la jeune femme de passer un peu de temps avec son époux. Des minutes où il n'était rien qu'à elle, avant que ses devoirs ne le rappellent à l'ordre.
Revenir en haut Aller en bas
Aodhan Macintosh
Aodhan Macintosh

Western Highlands and islands

▷ MESSAGES : 1467
▷ INSCRIPTION : 01/03/2013
▷ LOCALISATION : Try to save his land, people.
▷ ÂGE : 33 ans
▷ HUMEUR : Exécrable !
Vi Veri Veniversum Vivus Vici.

Un amour sur le fil du rasoir. || Moïra MacIntosh [END] Tumblr_mutvunM9ij1rdyjx5o1_400

In peace there's nothing so becomes a man
As modest stillness and humility:
But when the blast of war blows in our ears,
Then imitate the action of the tiger;
Stiffen the sinews, summon up the blood,
Disguise fair nature with hard-favour'd rage.

Un amour sur le fil du rasoir. || Moïra MacIntosh [END] Empty
MessageSujet: Re: Un amour sur le fil du rasoir. || Moïra MacIntosh [END]   Un amour sur le fil du rasoir. || Moïra MacIntosh [END] EmptyMer 13 Mar - 13:58

I love you
Until the end

Se mettre à nu psychologiquement devant sa femme, un exercice d'ordinaire pas très difficile et pourtant là c'était une épreuve. Aodhan savait qu'il devait la passer pour être plus fort, pour avoir l'impression de finalement contrôler la situation alors que ce n'est pas le cas. Le temps lui filait entre les doigts tandis que les morts passaient devant lui. Il avait sur ses mains le sang d'innocent et ça parfois il ne le supportait plus. Ce n'était qu'une passade, cela ne durait jamais longtemps car il n'avait pas de le temps de se lamenter sur son sort : il avait un clan à tenir et un royaume à conquérir. Ce que Moïra n'aimait pas, ce qui impliquait toujours des disputes entre eux et des tensions qui détruisaient petit à petit le chef des MacIntosh. Mais ça, il ne l'avouerait jamais. Ils étaient tous les deux fiers bien qu'ici, aucuns de ces défauts ne transparaissent. En se réveillant en sursaut, Aodhan ne se sentait pas mieux que la veille, il avait toujours cette morosité dans son esprit. Ce dernier, était toujours remplit de questions dont il n'avait pas de réponses. Il ne supportait pas de rester au lit sans rien faire, Moïra dormait, il s'est donc levé pour ne pas la réveiller à tourner dans tous les sens. De plus, il devait reprendre son rôle de Chef de Guerre et Chef de Clan. Pourtant, ils avaient des choses à se dire encore, notamment vis à vis du mariage de son frère. Il se doutait qu'elle était au courant, qu'elle allait devoir peut-être -dans le pire des cas- y aller. Il redoutait cette discussion comme la peste mais voilà : cette discussion était inévitable. C'est pourquoi, il décida de passer un peu de temps avec elle en l'invitant à déjeuner avec lui. Aodhan devrait repartir après, pourquoi pas accompagner de sa dame, mais au moins il passerait un moment d'intimité. Cela pourrait également faire taire les rumeurs sur une pseudo séparation possible entre Sire et Lady MacIntosh qu'il avait pût entendre.
Aodhan attendait sa dulcinée en lisant des rapports, cela lui permettait de passer le temps mais surtout de prendre de l'avance dans le travail et ainsi profiter un peu plus de sa femme. Les moments de « paix » étaient trop rare et il reprendrait fièrement la guerre une fois le banquet passé. Il n'avait pas demandé à ses gardes d'être près d'eux. Aodhan pouvait défendre tout seul sa femme. Ce n'était pas un problème et puis, ils étaient sur leur territoire. Tous le monde savait que cela revenait à du suicide que de s'attaquer à un chef de Clan, surtout pendant une période encore profondément marqué par la guerre. Lorsque Moïra lui demanda si quelque chose le tracassait, sa main était venue directement sur le pommeau de son épée par sécurité avant de s'enlever. Aodhan se retourna pour la regarder et ne répondit pas à la question. Il attrapa sa main à la place et la baisa tendrement :

« Vous êtes en beauté Milady. »

Puis il rangea les papiers qu'il glissa dans la petite sacoche accrochée à sa ceinture avant de la fermer soigneusement. Il retourna vers sa moitié, regarda à droite et à gauche avant de l'embrasser :

« Avez-vous bien dormi ? »

Aodhan lui souriait tendrement, il remit une de ses mèches en place. Il préféra ne pas parler pour l'instant de ce qui fâchait, de ce qui pouvait ébranler leur couple. Il enleva son armure pour manger et la posa contre l'arbre avant de s’asseoir.

« Qu'avez-vous fait ce matin ? »



© will o' the wisp
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous

Invité

Un amour sur le fil du rasoir. || Moïra MacIntosh [END] Empty
MessageSujet: Re: Un amour sur le fil du rasoir. || Moïra MacIntosh [END]   Un amour sur le fil du rasoir. || Moïra MacIntosh [END] EmptyVen 15 Mar - 21:26


what if sometimes love isn't easy,
what if sometimes love hurts
Aodhan & Moira


Le geste de son époux en l’entendant n’échappa pas à la jeune femme, qui se félicita intérieurement de ne pas s’être approchée d’avantage avant de s’annoncer. Elle savait qu’Aodhan était un très bon guerrier, que bien des gestes étaient certainement devenus instinctif chez lui. Comme par exemple se défendre quand quelqu’un voulait l’attaquer par surprise. Et à vrai dire, la jeune femme n’avait pas vraiment eu envie de se retrouver avec un poignard ou son épée à la gorge… Cela aurait été un mauvais commencement pour cette après-midi. Heureusement pour elle, Aodhan la reconnu de sitôt, si bien que son arme ne sortit même pas de son fourreau. Un sourire illumina le visage de la jolie brune en entendant le compliment que lui faisait son époux. Comme la plupart des femmes, elle n’était pas complètement insensible aux flatteries, encore moins quand celles-ci venaient de la part de l’homme qu’elle aimait depuis bien des années maintenant. Pourtant la robe qu’elle portait aujourd’hui n’était pas particulièrement somptueuse. Faite avec un tissu bien plus épais et robuste que ses robes habituelles, celle-ci était plutôt faite pour les promenades à cheval que pour les grandes réceptions. Et pourtant, le vert de la robe mettait en valeur les yeux de la jeune femme, ainsi que son teint clair, presque blanc. « Vous me flattez » Elle avait compris que visiblement Aodhan ne voulait pas lui faire part de ce qui le tracassait, alors elle se taisait. Pour l’instant. Ils n’allaient pas toujours pouvoir continuer à éviter tous les sujets susceptibles de mener à une nouvelle dispute. Mais ils pouvaient au moins l’essayer. Du moins pour quelque temps.
Doucement la jolie brune passa ses bras derrière la nuque de son époux, appuyant un peu plus ses lèvres contre les siennes pour l’embrasser en retour. Ce n’était certainement pas un comportement digne d’une lady que d’embrasser un homme – même s’il s’agissait de son époux- dans un endroit où ils pouvaient être surpris à tout moment. Mais ici, ils étaient à l’abri des regards indiscrets, leurs gardes étaient assez loin et des buissons leur voilaient la vue. « Très bien » finit-elle par répondre à sa question, lui souriant en retour. « Votre présence a pour effet de m’apaiser. » rajouta-t-elle, un sourire amusé sur le visage. Elle se sentait bien en sa présence, c’était comme si elle n’était elle-même qu’en sa présence, que sans lui, il lui manquait quelque chose. Mais une petite voix lui disait qu’il y en avait plus à cette histoire. Que si elle appréciait tant l’avoir à ses côtés, c’était en partie dû au fait que les rares moments passés ensemble étaient les rares moments où elle ne s’inquiétait pas pour sa vie. « Mais ça ne semble pas être votre cas, vous semblez las. » Ce n’était pas une question, mais un simple constat. Malgré le sourire d’Aodhan, on pouvait clairement lire dans son visage qu’il ne s’était pas accordé beaucoup de sommeil ces derniers temps. Sans doute que Moira aurait pu tenter d’en apprendre plus sur ce qui tracassait le chef des Macintoshs, mais vu la réponse d’Aodhan à sa question, ou plutôt l’absence de réponse, la jeune femme préféra se taire sur le sujet. Elle avait beau avoir un paquet de défauts, mais la curiosité n’en faisait pas partie. Ou du moins celle-ci n’était pas démesurée puisqu’elle était parfaitement en mesure de se taire dans un moment pareil et préféra accepter le changement de sujet fait par son époux. « Rien de bien intéressant. J’ai écrit à ma mère pour lui dire que je viendrais lui rendre visite dès que je pourrais m’absenter ici. » De toute manière pour le moment, cela n’était pas vraiment possible pour Moira de quitter le domaine des Macintosh. Bientôt, ils devraient se rendre dans le Nord pour les festivités organisés par la reine. Et peut-être que d’ici peu, elle allait devoir se rendre auprès des Dingwall… Mais ça, ce n’était pas encore décidé. Aodhan allait avoir le dernier mot dans cette histoire, et d’ailleurs la lettre de Moira à ses parents attendait encore la réponse du chef de clan, mais voilà quelque chose qu’elle préférait omettre de dire à son époux, du moins pour l’instant. Non pas parce qu’elle voulait lui mentir, mais tout simplement parce qu’elle préférait ne pas aborder tout de suite un sujet sensible. Pas quand ce moment s’annonçait si bien. « Et ensuite avec Aileen nous nous sommes promenés dans le jardin pour profiter des derniers rayons de soleil. Dieu seul sait quand l’hiver arrivera. » Et l’hiver était rude en général, si bien qu’en règle général on évitait de sortir du château à moins que cela ne soit nécessaire. A vrai dire, Moira n’était pas vraiment sûre si Aodhan s’interessait vraiment à ce qu’elle lui racontait, ou s’il souhaitait seulement ne plus devoir penser au contenu des papiers qu’il venait de ranger et qui avait semblé tracasser, si bien qu’elle enchaîna, tout en lui aidant à se débarasser de son armure. « J’avais l’impression qu’elle voulait me dire quelque chose… mais nous avions été interrompues avant. » Elles avaient été interrompues par l'arrivée du servant qui avait apporté à Moira la lettre d'Aodhan. Aileen était la belle-sœur de Moira, la veuve d’Allen. Depuis la mort de son époux, elle était venue vivre à la demeure des Macintosh où elle vivait en tant que dame de compagnie et surtout qu’en tant qu’amie et confidente de Moira. La jolie brune finit par se s'asseoir avec grace dans l'herbe, avant de déballer ce qu'Aodhan leur avait fait préparer. Du vin, différentes pâtés, du fromage, du pain ainsi que le gâteau favoris de Moira... La jolie brune avait toujours un mal fou de résister aux pâtisseries, et Aodhan ne semblait pas l'avoir oublié. Le gâteau n'était certainement qu'un petit geste, et pourtant, c'était ce détail qui touchait encore plus la jeune femme puisqu'il montrait à quel point il s'était donné du mal pour lui faire plaisir. Doucement, elle se pencha vers lui « Merci. » murmura-t-elle avant de déposer un tendre baiser sur ses lèvres. Une fois de nouveau décollée de lui, elle ne put pas s'empêcher de demander « Y a-t-il une raison spéciale pour me gâter de la sorte ? » Est-ce qu'il avait demandé à la voir pour une raison particulière, ou désirait-il "seulement" passer du temps avec elle ? A vrai dire, elle espérait qu'il voulait simplement l'avoir à ses côtés, mais Aodhan était un homme occupé, surtout à cause de la guerre, alors ce ne serait certainement pas étonnant s'il voulait allier l'agréable à l'utile...
Revenir en haut Aller en bas
Aodhan Macintosh
Aodhan Macintosh

Western Highlands and islands

▷ MESSAGES : 1467
▷ INSCRIPTION : 01/03/2013
▷ LOCALISATION : Try to save his land, people.
▷ ÂGE : 33 ans
▷ HUMEUR : Exécrable !
Vi Veri Veniversum Vivus Vici.

Un amour sur le fil du rasoir. || Moïra MacIntosh [END] Tumblr_mutvunM9ij1rdyjx5o1_400

In peace there's nothing so becomes a man
As modest stillness and humility:
But when the blast of war blows in our ears,
Then imitate the action of the tiger;
Stiffen the sinews, summon up the blood,
Disguise fair nature with hard-favour'd rage.

Un amour sur le fil du rasoir. || Moïra MacIntosh [END] Empty
MessageSujet: Re: Un amour sur le fil du rasoir. || Moïra MacIntosh [END]   Un amour sur le fil du rasoir. || Moïra MacIntosh [END] EmptyVen 22 Mar - 18:02

I love you
Until the end

Aodhan n'aurait jamais fait de mal à sa chère et tendre, il n'était pas ce genre d'homme. Elle était sa précieuse femme, le premier qui la touchait ne fera rien d'autre de sa vie. Il n'aimait pas que Moïra le voit dans un état agressifs, dans un état de guerrier. Pour rapidement passer à autre chose, il la complimenta sincèrement sur sa tenue, Aodhan ne disait jamais les choses s'il ne le pensait pas. Ce n'était pas un trait de caractère qu'on lui connaissait de toute manière. Si vous voulez des compliments venant de sa bouche il faut le mériter.

« Je vous flatte car vous le méritez Milady. »

Il lui souriait tendrement, son regard dans le sien lui fit presque oublié tous ses problèmes. Mais voilà, ils étaient bels et bien là. Tendrement il l'embrassa et serra un peu plus le corps de sa femme alors que cette dernière passait ses bras derrière sa nuque. Aodhan lui demanda si elle avait bien dormir, il fut soulagé d'entendre ce que fut le cas. Elle rajouta que sa présence la rassurait ce qui serra son cœur et remua le couteau dans la plaie :

« Je le sais... Je devrais être plus là. »

Répondit-il d'une toute petite voix comme si elle venait de le gronder. Son sourire amusé fit également sourire Aodhan qui admirait cette femme qui savait toujours garder son si beau sourire et sa joie de vivre la majeure partie du temps. Comme à l'ordinaire elle avait remarquer qu'il n'allait pas bien. Elle avait ce don, ce pouvoir, elle était divine. Il la rassura en passant son pouce sur ses lèvres :

« Ne vous en faites pas, je vais bien ma Dame. »

Moira avait écrit à sa mère, elle devait être au courant pour son frère : peut-être même avant Aodhan. Bientôt, elle devrait aller chez les Dingwall et cela embêtait énormément le chef de clan. Il ne voulait pas qu'elle aille chez l'ennemi même si cela était pour faire des alliances ! L'hiver arrivera bientôt et avec la fameuse trêve, les terres étaient trop gelés pour les traverser, les soldats risquaient de s'embourber. Il faisait relativement doux, le soleil était encore là même si sa chaleur n'était pas intense. La belle-sœur de sa femme semblait vouloir lui dire quelque chose, Aodhan fronça les sourcils :

« N'avez-vous pas une idée ? Peut-être qu'elle à fait le deuil de feu votre frère. »

La mort faisait partie du lot, du quotidien, malgré tout voir sa femme effondrée à cause de son frère avait profondément blessé Aodhan qui ne pouvait rien faire pour calmer son chagrin. Il ne savait pas gérer ce genre de crise. Il n'était pas un homme de parole mais un homme d'action. Une fois le repas déballé, il regarda le sourire de Moïra : il était heureux de lui faire plaisir. Ces temps étaient rare, ils disparaîtraient probablement tout aussi rapidement. Aodhan prolongea ce baiser en y mettant un peu plus d'ardeur. Il s'étira, fit craquer ses bras et en entendant la question de sa femme fronça les sourcils :

« Faut-il une raison pour que je passe du temps avec ma femme ? »

Aodhan passa sa main dans ses cheveux et servit un verre de vin à sa femme :

« Avez-vous reçu une lettre de votre père récemment ? J'en ai reçu une ce matin et j'ai appris que votre frère allait se marier avec Liusaidh... Dingwall. Il me demande de vous laissez aller sur le domaine. Qu'en pensez-vous ? »

Aodhan voulait avoir l'avis de sa femme sur le mariage ainsi que sur ce voyage qui était long, épuisant et dangereux. Aodhan n'avait aucune confiance en les Dingwall.


© will o' the wisp
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous

Invité

Un amour sur le fil du rasoir. || Moïra MacIntosh [END] Empty
MessageSujet: Re: Un amour sur le fil du rasoir. || Moïra MacIntosh [END]   Un amour sur le fil du rasoir. || Moïra MacIntosh [END] EmptySam 23 Mar - 19:33


what if sometimes love isn't easy,
what if sometimes love hurts
Aodhan & Moira


Doucement, la jolie brune se décolla de son époux, juste assez pour pouvoir lui regarder dans les yeux. « Pourquoi vous torturez-vous de la sorte Aodhan ? Je n’ai fait que constater, ce n’était point une complainte ou un reproche. Si la question serait si je voulais passer plus de temps en votre compagnie, la réponse est oui, mais n’est-ce pas aussi votre cas ? Vous ne pouvez pas être partout. Vous avez fait un choix. Et même si je ne puis le soutenir, je les respecte puisque vous faites ce qui vous semble le mieux pour vous, votre famille et votre clan. Et comme vous l’avez vous-même dit hier : de meilleurs jours viendront, et je serais à vos côtés » La voix de la jeune femme était douce. Même si cela pouvait en avoir l’air, elle ne cherchait pas à lui faire à lui faire la leçon. Elle voulait juste éviter qu’Aodhan ne prenne chacun de ses mots comme un reproche. Oui, elle s’inquiétait pour lui, et oui, elle détestait le voir partir avec ses hommes pour se battre. Et pourtant, il n’avait pas été son intention que de lui reprocher de la laisser seule trop souvent. Après tout, elle était parfaitement consciente qu’elle avait de la chance d’avoir un époux qui la chérissait et la respectait de la sorte. C’était un privilège réservé à bien peu de femmes, alors elle n’était certainement pas en position de se plaindre, juste parce que son époux ne passait moins de temps avec elle qu’elle aurait pu l’espérer. Après tout, il avait beaucoup de responsabilités, envers sa famille et envers ses vassaux, et il aurait été bien égoïste de la part de Moira que de tenter de le faire rester avec elle. Non, elle espérait sincèrement qu’il ait raison, et que des jours meilleurs viendront pour qu’ils puissent se voir plus régulièrement, qu’ils puissent retrouver une relation comme ils l’avaient pu avoir pendant les premières années de leur mariage. Bien sûr, ce ne sera plus jamais pareil, chacun d’eux avait trop changé pour cela. Mais cela n’empêchait pas qu’ils puissent de nouveau connaitre une complicité similaire à celle de l’époque. Moira voulait sincèrement croire que c’était possible, mais au fond d’elle, une petite voix lui répétait sans cesse qu’Aodhan pouvait parfaitement mourir sur le champ de bataille demain, et dans ce cas, pourquoi se contenter d’un avenir plus qu’incertain ? Mais en même temps, ce n’était pas comme si elle avait réellement le choix. Plus elle tenterait de le convaincre de son point de vue, de cesser la guerre, plus elle le forcerait à s’éloigner. Pour le moment, ils avaient réussi à trouver une sorte d’équilibre, mais celui-ci était fragile et aucun d’eux ne savait combien de temps cela allait tenir. Certainement pas bien longtemps, malheureusement.
Étonnée, la jolie brune se tourna vers son époux. Pourquoi parlait-il tout à coup de deuil, et surtout d’Allen ? Il ne voulait tout de même pas dire que… non, ce n’était pas possible. Pas Aileen. « Pensez-vous que l’on puisse faire si rapidement le deuil de son époux ? » Moira était plus curieuse qu’autre chose. L’avis d’Aodhan sur ce point l’intéressait. « Pour ma part, je ne pense pas en être capable. » C’était un constat, mais également une déclaration qui montrait à quel point elle tenait à son mari. Si un jour elle venait à le perdre, elle était persuadée que ce n’était pas quelque chose que l’on surmonterait si rapidement. Qui sait, peut-être avait-elle un point de vue trop romantique de la chose. Après tout, elle avait la chance d’aimer son époux. Mais dans bien des cas, lorsqu’on perdait son mari ou sa femme, il était coutume de se remarier. Si jamais elle devait mourir avant Aodhan, il reprendrait certainement une femme, tout simplement parce que c’était ce que l’on attendait de lui. Pour le moment, ils n’avaient eu qu’un enfant… il devait donc avant tout penser à sa lignée, à l’avenir du clan Macintosh. Quant à elle, sa position lui permettait de ne pas devoir se remarier si jamais elle deviendrait veuve. En tant que mère de l’héritière des Macintosh, elle pourrait rester au château en tant que membre de la famille… Mais elle préférait ne pas continuer ces pensées morbides, et plutôt se concentrer sur le présent, et le contenu du fameux panier.
Quelque chose dans l’attitude d’Aodhan lui disait qu’elle avait visé en plein dans le mille. Il n’avait pas juste voulu la voir. Il y avait plus, et il ne tarda pas à le lui dire. La jeune femme se retint pour ne pas soupirer lorsqu’il parla de la fameuse lettre de son père. A vrai dire, elle aurait préféré attendre la fin de leur repas en tête à tête avant de l’évoquer, mais maintenant c’était fait. « J’ai en effet reçu une lettre de mon père hier où il m’a fait part des fiançailles de mon frère. » Pendant un moment, elle resta silencieuse, songeant une fois de plus à la demande de son père. « Pour être franche, je ne suis pas sûre de comprendre ce qu'il vise en me demandant de me rendre auprès des Dingwalls. D’autant plus que je crains que cela risque d’être vu comme une provocation pour les autres clans puisqu’ils risqueront de croire que vous m’envoyez auprès de Raghnall pour former une alliance avec les clans de l’Est… » Est-ce que cela n'arrangerait pas justement Aodhan ? De faire douter ses ennemis de ses véritables intentions ?Songeuse, la jeune femme s’arrêta de parler et resta un moment silencieuse avant d’ajouter : « Et pourtant, à moins que vous vous y opposez, je ne vois pas comment je pourrais refuser la demande de mon père… » Même si la loyauté de Moira allait avant tout à Aodhan et au clan Macintosh, elle demeurait tout de même loyale envers sa propre famille, envers le clan qui l'avait vu naître…
Revenir en haut Aller en bas
Aodhan Macintosh
Aodhan Macintosh

Western Highlands and islands

▷ MESSAGES : 1467
▷ INSCRIPTION : 01/03/2013
▷ LOCALISATION : Try to save his land, people.
▷ ÂGE : 33 ans
▷ HUMEUR : Exécrable !
Vi Veri Veniversum Vivus Vici.

Un amour sur le fil du rasoir. || Moïra MacIntosh [END] Tumblr_mutvunM9ij1rdyjx5o1_400

In peace there's nothing so becomes a man
As modest stillness and humility:
But when the blast of war blows in our ears,
Then imitate the action of the tiger;
Stiffen the sinews, summon up the blood,
Disguise fair nature with hard-favour'd rage.

Un amour sur le fil du rasoir. || Moïra MacIntosh [END] Empty
MessageSujet: Re: Un amour sur le fil du rasoir. || Moïra MacIntosh [END]   Un amour sur le fil du rasoir. || Moïra MacIntosh [END] EmptyLun 25 Mar - 16:03

I love you
Until the end

Pourquoi il se torturait ainsi ? Excellente question. Aodhan aimerait donner une réponse à sa femme, la rassurer sur son état d'esprit mais il ne le pouvait pas. Rien n'était certain. Même cette guerre était parfois quelque chose de futile dans son esprit. Pourtant, cela faisait partie de lui. Le fait de continuer cette guerre coulait dans son sang et était le fondement même de ses racines. Il garda le silence sur les paroles de sa femme, préférant ne pas dire ses peurs : ils n'étaient plus dans leur monde au moment présent. Aodhan était un chef de guerre avec sa femme, il n'était pas complètement lui-même. Avoir plusieurs personnalités le protégeait en quelques sortes de toutes les attaques, changer de masque était une des premières leçons que son père lui avait apprise. Évoquer sa belle-soeur veuve rappelait au Laird que la mort était partout et qu'un jour il reviendrait dans son domaine mort sur son cheval.

« Je pense que l'on ne fait jamais le deuil d'une personne. On aime différemment après, mais jamais du même amour. »

L'avis de Moïra par la suite confirma les suppositions du Laird, il fallait qu'il parle de ce cas éventuel. Il soupira, eut un triste sourire :

« De cela, vous ne pouvez pas en être sûr ma Mie. Mais vous n'aurez pas à le vivre, je puis vous l'assurez. »

Tant que la vie coulera dans ses veines, il fera tout pour revenir en vie au château. Malheureusement parfois, son optimiste légendaire ne pouvait rien faire face à la réalité. Les paroles de sa dulcinée le touchait, il se permit de caresser son visage avec sa main. Aodhan n'avait jamais sût la rassurer, c'était un trait de caractère qu'il n'arrivait pas à changer et pourtant il aimerait. Les intrigues des alliances spoliaient leur couple. L'idée qu'on se serve de son mariage avec Moïra pour une alliance lui déplaisait fortement. Il était avantageux pour Raghnall de lier sa famille à celle de la femme du Laird des Western Lands. Ils devaient en parler, c'était inévitable, il n'y avait plus de marche arrière possible maintenant. Aodhan tendit le verre de vin à sa femme tout en réfléchissant à ce qu'elle disait.

« Je le crains aussi. La rumeur d'une possible alliance avec le clan de l'Est ne me dérange point. Là n'est pas le problème. Le problème est que votre père me demande de vous laissez partir pour aller à la rencontre de votre future belle soeur. »

Il s'approcha un peu plus d'elle :

« Croyez bien Milady que j'ai le pouvoir de refuser cette visite si je le souhaite et cela même votre père ne pourra rien dire. La question que vous devez vous poser est : souhaitez-vous y aller ? Je peux ordonner à mes meilleurs hommes de vous protéger mais je ne peux pas vous promettre que tout ce passera bien une fois que vous serez là-bas. Qui sait, ce rat de Ragnhall à peut-être un plan en tête, un guet-apens ? Je m'attends à tout venant de lui. »

Aodhan attrapa délicatement sa main :

« S'il vous arrivait quelque chose, jamais je ne me le pardonnerai et je raserai le royaume des Dingwall. »

Il y déposa un baiser avant de redresser sa tête :

« Vous parliez plus tôt des histoires de deuil, jamais je ne ferai le mien si je venais à vous perdre. Aucune femme ne pourra jamais prendre la place que vous avez dans mon cœur. Votre fidélité à votre famille est remarque, c'est une qualité que j'admire chez vous, mais si pour que vous restiez en vie je dois vous interdire d'y aller : alors je le ferai sans hésiter même si pour cela je dois aller voir en personne votre père ou bien Ragnhall. »


© will o' the wisp
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous

Invité

Un amour sur le fil du rasoir. || Moïra MacIntosh [END] Empty
MessageSujet: Re: Un amour sur le fil du rasoir. || Moïra MacIntosh [END]   Un amour sur le fil du rasoir. || Moïra MacIntosh [END] EmptyMer 27 Mar - 10:26


what if sometimes love isn't easy,
what if sometimes love hurts
Aodhan & Moira

Moira observa attentivement son époux. Il avait beau dire qu’elle apaisait ses démons, mais bien souvent, elle avait l’impression de ne faire que remuer le couteau dans la plaie sans forcément le vouloir. Ils se connaissaient bien, très bien, et pourtant, cela n’empêchait pas qu’ils prenaient fréquemment les remarques de l’autre de travers. Elle voulait lui faire comprendre que oui, leur relation n’était certainement pas parfaite, mais là où bien des couples se seraient brisés, ils avaient réussi à tenir. Certes, par moment, cette entente était fragile, et pourtant, malgré leurs nombreuses disputes, aucun d’eux ne pouvait vraiment douter des sentiments que l’autre lui portait. Et dans de tels moments, on pouvait voir à quel point cette situation blessait Aodhan. Moira aurait aimé pouvoir céder, lui être une épouse bien plus docile comme il l’aurait certainement mérité. Une épouse aux côtés de laquelle il pouvait venir se reposer après une longue journée sans avoir à peser chacun de ses mots pour éviter que cela ne dégénère en dispute. Mais elle était autant entêtée de l’idée de vivre en paix que lui l’était par l’idée de devenir roi d’Écosse. Et puis, si elle ne lui faisait pas comprendre que son ambition ne pouvait mener qu’à sa propre perte, qui le ferait ? Cinead ? Moira avait beau apprécier et respecter son beau-frère, mais à ses yeux il n’avait pas la carrure pour tenir tête à son aîné. Il ne semblait pas être bien enthousiaste à l’idée de guerroyer, et pourtant, il ne semblait pas être en mesure de défendre son opinion devant son frère. Il avait été éduqué en bon soldat, on lui avait appris à suivre des ordres, à suivre le chef du clan qui se trouvait être son frère. Quant aux autres personnes qui étaient assez proches d’Aodhan pour pouvoir se permettre de lui dire librement leur opinion… ils semblaient tous apprécier l’idée de la guerre ou alors craignaient bien trop leur seigneur pour oser de le contrarier. Si elle souhaitait tellement la paix, ce n’était pas uniquement parce qu’elle voyait les dégâts que celle-ci faisait à travers toute l’Écosse. Tout le monde pouvait le voir. Non, ce qu’elle craignait le plus, c’était qu’un jour on ramène le corps d’Aodhan sans vie au château. Cette idée la terrorisait, surtout depuis qu’elle avait perdu son frère. C’était devenu un cauchemar qui hantait régulièrement ses nuits. Aujourd’hui était sans doute la première fois qu’ils parlaient aussi calmement de ce sujet, dans le passé il avait fait surface de temps à autre dans leurs disputes. En entendant la promesse d’Aodhan, un sourire triste se dessina sur le visage de Moira. Elle avait beau vouloir lui croire, mais voilà bien quelque chose qu’on ne pouvait pas promettre. Bien des hommes étaient morts en batailles, des guerriers accomplis mourraient aussi bien que des paysans qu’on avait sortis de leurs champs pour les envoyer se battre. Personne n’était à l’abri d’un coup fatal, même pas Aodhan, bien que pour l’instant il ait toujours eu de la chance comme le prouvaient ses nombreuses cicatrices. « Je l’espère. » Tentant de faire prendre un tournant un peu plus joyeux à leur conversation, elle tenta de plaisanter, ajoutant « De toute manière, je suis bien trop jeune pour devenir veuve. » Sans doute que cette petite plaisanterie n’était pas des meilleures, mais vu leur sujet de conversation, la jeune femme ne se voyait pas vraiment rire. Mais leur prochain sujet de conversation n’était sans doute pas beaucoup mieux. Certes, celui-ci était moins pessimiste, mais à la place il était bien plus sujet à dispute. Elle regarda Aodhan s’approcher, ne faisant rien pour l’en empêcher. Non, elle se contentait de rester à sa place et d’écouter attentivement ses paroles. Comme elle l’avait pensé, d’éventuelles rumeurs entre une possible alliance étaient loin de le déranger. Voulait-elle vraiment y aller ? Certes, elle était loyale envers son père, envers la famille qui l’avait vu naître, mais l’était-elle au point de se rendre en territoire ennemi ? Pendant quelques instants, elle resta silencieuse, réfléchissant à ce que son époux venait de lui dire. Ses projets de vengeance s’il devait lui arriver quelque chose avaient beau être touchants, mais ils n’étaient guère surprenant pour la jolie brune, ni devaient-ils l’être pour les autres chefs de clans. Doucement, elle serra la main d’Aodhan dans la sienne avant de répondre d’une voix songeuse. « Ne pensez-vous pas que même Ragnhall se doute de votre réaction s’il devait m’arriver quelque chose sur ses terres ? La question est donc s’il est assez inconscient que de risquer de faire de vous son ennemi principal ? Sans doute êtes-vous bien plus à mène que moi de répondre à cette question » Après tout, pour le moment, les quatre grands clans combattaient chacun de son côté pour le moment, tout le monde contre tout le monde. Chacun voulait le pouvoir pour lui, mais il n’y avait rien de personnel dans la guerre des clans de l’est, de l’ouest et des lowlands. Si Ragnhall cherchait à s’en prendre à elle ouvertement, il risquerait cette balance, et se trouver face à une grande majorité des troupes d’Aodhan en plus des attaques des autres clans – qui eux continueraient certainement la guerre comme avant. Avait-il vraiment décidé de prendre ce risque ? Ou l’ignorait-il ? Était-il inconscient ou ignorant ? Moira n’avait finalement pas la moindre idée. Elle ne participait pas au conseil de guerre, ni avait-elle une idée de ce que pouvaient bien rapporter ses espions à Aodhan. Elle ne connaissait donc que les on-dits, autant dire que cela était bien peu fiable… Elle espérait donc qu’il en sache plus. Elle s’approcha doucement un peu plus de lui, leurs visages n’étant plus que séparés par une trentaine de centimètres. « J’espère bien que vous n’ayez jamais à le vivre. » répondit-elle d’une voix douce, plongeant son regard dans celui de son mari. Après tout, ce que Moira craignait, ce n’était pas tellement que Ragnhall souhaite la voir morte. Si cela avait été le cas, il aurait parfaitement pu se contenter d’envoyer un assassin. En revanche, elle ferait certainement un otage de choix… si on souhaitait réussir à contraindre Aodhan à quelque chose, la meilleure chance de réussite était certainement de prendre en otage sa fille ou sa femme… quoique, peut-être que les rumeurs qui circulaient sur leur soi-disant séparation risquait d’en faire douter plus d’un. La jeune femme resta un moment silencieuse, avant de continuer sur un ton songeur. « Je suis persuadée que mon père n’aurait jamais émis une telle demande s’il n’était pas sûr que je revienne saine et sauve. Ne s’est-il pas prouvé être un homme loyal durant toutes ces années où il s’est battu sous vos ordres ou vous n’a-t-il pas été un bon conseiller ? Je ne vous demande pas d’accepter, seulement d’y réfléchir. » Bien sûr, il aurait été imaginable qu’il s’agissait d’une trahison du clan Macdonald. Mais leur terres étaient bien trop éloignées du domaine de Ragnhall pour qu’une liaison avec les Dingwall leur puisse être profitable. Au contraire, les domaines de Duncan Macdonald étaient entourées de vassaux fidèles à Aodhan… Et même si le père de Moira avait certainement pas mal de défaut, on ne pouvait pas nier qu’il avait un bon sens de la politique. L’alliance avec les Macintosh était bien trop précieuse pour songer à entreprendre quoique ce soit pour la risquer, sans parler du fait que comme pratiquement tous les autres chefs de clan, il avait appris à redouter Aodhan qui n’était pas vraiment connu pour sa facilité à pardonner… En revanche, ce que Moira avait bien plus de mal à comprendre, c’était bien pourquoi Aodhan avait choisi d’autoriser cette union. Un mot de lui, et l’ancien contrat aurait perdu sa valeur. « Cela ne me regarde certainement pas, mais pourquoi avez-vous autorisé ce mariage ? Je suis sûre que mon frère ne vous en aurait pas voulu si vous vous y étiez opposé. » La dernière phrase avait été dit sur un ton quelque peu ironique. Aucun d’entre eux n’ignorait le caractère volage de l’héritier des Macdonald, et Moira se surprit même à avoir pitié de la jeune femme qui devrait épouser son frère puisque ce dernier n’allait certainement pas changer son comportement uniquement à cause d’une union devant Dieu…
Revenir en haut Aller en bas
Aodhan Macintosh
Aodhan Macintosh

Western Highlands and islands

▷ MESSAGES : 1467
▷ INSCRIPTION : 01/03/2013
▷ LOCALISATION : Try to save his land, people.
▷ ÂGE : 33 ans
▷ HUMEUR : Exécrable !
Vi Veri Veniversum Vivus Vici.

Un amour sur le fil du rasoir. || Moïra MacIntosh [END] Tumblr_mutvunM9ij1rdyjx5o1_400

In peace there's nothing so becomes a man
As modest stillness and humility:
But when the blast of war blows in our ears,
Then imitate the action of the tiger;
Stiffen the sinews, summon up the blood,
Disguise fair nature with hard-favour'd rage.

Un amour sur le fil du rasoir. || Moïra MacIntosh [END] Empty
MessageSujet: Re: Un amour sur le fil du rasoir. || Moïra MacIntosh [END]   Un amour sur le fil du rasoir. || Moïra MacIntosh [END] EmptyMer 27 Mar - 18:17

I love you
Until the end

L'avenir était incertain, le destin changeait constamment jouant comme une partie d'échec avec le présent. Aucun coup ne pouvait être prévu. Aodhan ne savait pas ce qui allait arriver à l'Ecosse. S'il allait prendre le pouvoir, le laisser à MacGuffin ou bien le laisser à Mérida. Non, Ragnhall n'avait pas assez d'ambitions à ses yeux mais également de caractère pour prendre le pouvoir. Moïra fit une sorte de blague qui fit presque rire jaune Aodhan, elle était trop jeune pour être veuve, lui trop jeune pour mourir mais est-ce que la mort se souciait de ce détail ? Non pas le moins du monde. Elle aimait juste prendre des vies même si cela en détruisait. Sa femme avait raison, Ragnhall était un idiot mais sûrement pas à ce point, il savait que cela était dangereux de toucher ne serait-ce qu'à un cheveux de sa femme ou bien de sa fille. Une prise d'otage effleurait souvent son esprit mais cela le rendait fou. Il serait obligé de faire un choix entre les amours de sa vie et son devoir auprès de ses vassaux et des habitants de son domaine.

"Je ne le sais pas Milady. Je sais juste que faire cet affront serait une terrible erreur pour lui."

Aodhan n'était pas le genre d'homme à pardonner, à faire impasse sur ses paroles. C'était un homme d'honneur, qui n'avait qu'une seule parole et qui la tenait coûte que coûte. Le chef de clan regardait sa femme tendrement, comme si son regard pouvait la protéger de tout danger alors qu'il savait très bien que ce n'était pas le cas. Il ne répondit pas, n'affirma pas que lui aussi espérait ne jamais vivre le veuvage mais le fit comprendre par un glissement de son pousse sur la main de Moïra. Cette dernière semblait confiante sur le faite que son père ne l'aurait jamais envoyé dans un traquenard. Aodhan garda le silence avant de répondre :

"Avec tout le respect que je dois à Duncan, il ne sait pas les intrigues, les idées que peut avoir ce fou de Ragnhall. Je ne remettrai jamais en doute son allégeance, sa parole ou bien les services qu'il à rendu aux MacIntosh. Je ne vous retiendrai pas de toute façon. Cela ne servirait à rien, peut-être que cela nous fixera sur les attentions de Dingwall vis à vis de ce mariage."

Aodhan préférait voir les choses sous cet angle. Duncan MacDonald était un fin stratège, notamment en politique, mais accepter un contrat pareil était dangereux. Moïra lui posa la question que tout le monde lui posait en ce moment. Le chef soupira avant d'attraper un morceau de viande séché avec un morceau de pain. Il se permit d'en prendre une bouchée et de prendre le temps de manger avant de répondre :

"Ce que font les clans ne me regarde pas plus que ça. C'est une histoire entre votre famille et celle des Dingwall. Les MacIntosh ne sont que les fédérateurs des clans sur leurs terres. J'aurai très bien pût empêcher ce mariage, oui j'en ai le pouvoir, si je ne l'ai pas fait c'est que pour l'instant il ne me dérange pas. Avoir une Dingwall sous notre coupe peut-être un avantage au final. D'autant plus que sa condition de femme va l'obliger à me porter allégeance. Elle n'aura plus à faire à ses frères et devra écouter Connor qui m'est fidèle."

Aodhan prit une gorgée de vin :

"Oh je suis sûr que votre frère ne saurait s'arrêter à une conquête. Aucune loi interdit un homme d'avoir des aventures extra-conjugales. Ce n'est pas mon cas, ni celui d'Esras mais je sais que c'est chose courante."


Il continua de manger par la suite, il se plongea un peu dans ses pensées pour laisser le temps aux deux tourtereaux d'avaler quelque chose. Le temps d'Aodhan était compté :

"Je suis persuadé que vous saurez en temps voulut rassurer Lady Liusaidh, je pense qu'il sera bon, quand le mariage sera officiel, que vous alliez la voir et la soutenir un peu lorsque Connor devra s'absenter. Se retrouver dans un clan ennemi de sa famille ne sera pas évident. Si vous avez sût trouver votre place presque naturellement, sa situation est différente. J'espère que votre frère saura la traiter aussi bien que je vous traite."

Ce n'était pas les affaires d'Aodhan qui avait des idées modernes et qui n'avait que pour maîtresse la guerre. Une maîtresse qui le conduirait à sa perte mais c'était un risque à prendre. Il eut un petit sourire tandis qu'il regardait ce qu'il allait manger :

"Avez-vous eut des craintes avant notre mariage ? Je veux dire, sur votre vie d'épouse, de mère, de châtelaine ?"


© will o' the wisp
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous

Invité

Un amour sur le fil du rasoir. || Moïra MacIntosh [END] Empty
MessageSujet: Re: Un amour sur le fil du rasoir. || Moïra MacIntosh [END]   Un amour sur le fil du rasoir. || Moïra MacIntosh [END] EmptyJeu 28 Mar - 19:06


what if sometimes love isn't easy,
what if sometimes love hurts
Aodhan & Moira

Même si Aodhan semblait avoir accepté la requête de son beau-père, Moira finit par ajouter : « Bien sûr, il ne peut pas les connaitre. Personne ne le peut. Je ne voulais point dire que mon père est infaillible. Il n’est qu’humain. Mais il a connu le feu Laird Dingwall, et même Ragnhall lorsqu’il était encore enfant si je ne me trompe. Bien sûr, ce dernier n’a sans aucun doute changé depuis, mais cela n’empêche que je fais confiance au jugement de mon père. » Elle n’était pas naïve, même si l’on pouvait sans doute lui reprocher par moment de faire un peu trop confiance aux personnes de sa famille. Se rappelant qu’Aodhan avait évoqué que cette rencontre leur servirait. « Vous disiez que cette visite vous serviera peut-être. Qu’attendez-vous de moi si je me rends chez les Dingwalls ? » Sans doute qu’Aodhan ne lui demanderait pas d’espionner pour lui. Même si ils n’en parlaient jamais, elle se doutait qu’il avait certainement des espions au sein des autres clans. En quoi ce voyage pouvait se montrer utile alors ? Savoir ce que les Dingwalls se promettaient de ce mariage ? En tout cas, elle ne pouvait pas s’empêcher de plaindre cette jeune femme qu’elle n’avait jamais rencontrée. « Un triste sort pour une femme de son rang de devoir épouser un membre d’un clan ennemi au sien. » Elle serait séparée de sa famille, et sans doute devra-t-elle craindre qu’un de ses frères ou proches ne soit tué par la main de son époux, ou inversement, que son époux ne soit tué par un membre de sa propre famille. Dans le passé, il avait été coutume de sceller des négociations de paix par un mariage, mais dans ce cas, le mariage ne changera strictement rien à la relation entre les clans…
Moira souri à la remarque de son époux. En effet, Connor n’allait certainement pas mettre un terme à sa vie quelque peu volage, et sa future femme était certainement à plaindre. « Je l’espère aussi, mais à vrai dire, j’en doute fort. Il n’est pas aussi prévenant que vous, il ne l’a jamais été. » Moira resta un moment silencieuse avant de répondre à la question suivante de son époux. Si elle avait redouté le mariage ? Bien sûr qu’elle l’avait fait. Elle aussi avait dû quitter sa famille, ses amis, tout ce qu’elle avait connu jusque-là pour aller rejoindre un homme qu’elle ne connaissait à peine et qui avait été bien froid envers elle à leur seule rencontre… bien que contrairement à sa future belle-sœur, elle n’avait jamais eu à craindre de ne jamais revoir sa famille. Sans doute n’était-ce pas un sujet dont on parlait ouvertement, mais puisqu’il lui avait posé la question, il n’y avait pas de raison pour Moira de ne pas y répondre. « Pour dire vrai… oui, je redoutais ce mariage. Je craignais ne pas être à la hauteur du rôle que l’on me prévoyait… » La jolie brune marqua une petite pause, avant de rajouter avec un petit sourire sur les lèvres. « Et je craignais ne pas vous plaire. Pendant longtemps, tout le monde croyait que vous épouserez la princesse, et je craignais que vous ne pensiez avoir perdu au change en épousant la fille d’un de vos vassaux. Mais vous avez toujours été là pour me rendre ma nouvelle vie le plus agréable possible. » Sans parler du fait qu’elle avait craint leur nuit de noce. Les paroles de sa gouvernante étaient encore présentes dans son esprit. « Priez mon enfant pour rapidement tomber enceinte, cela vous évitera certainement que votre époux ne vienne visiter votre couche par la suite… » Aujourd’hui, de telles remarques faisaient sourire Moira, mais à l’époque, elles n’avaient fait qu’agrandir les craintes qu’elle avait déjà éprouvées. Elle avait eu la chance de tomber sur Aodhan qui s’était efforcé à être le plus doux possible avec elle. « Et vous ? Avez-vous redouté ce mariage ? Si l’on juge par les paroles de mon frère, un mariage est la pire des choses qui puisse arriver à un homme. » La dernière phrase avait été dite sur un ton quelque peu amusé. Après tout, ce n’était pas un secret que Connor n’appréciait pas réellement le fait de devoir se marier… Et qui sait, peut-être qu’Aodhan avait éprouvé quelque chose de similaire à l’époque ? Quoique, contrairement à Connor, il n’avait pas eu la réputation d’être un coureur de jupons invétéré… Certainement qu’il avait eu des liaisons, Moira ne se faisait pas d’illusions à ce sujet, mais il semblait avoir fait preuve de bien plus de discrétion que son beau-frère. Et puisqu’ils étaient en train de parler mariage, la jolie brune ne pouvait pas s’empêcher de demander : « Puisque nous parlons mariage, avez-vous déjà des plans à ce sujet pour Eimhir ? » Après tout, celle-ci avait désormais l’âge de se marier, ou du moins pour se fiancer, bien que Moira aurait préféré la garder plus longtemps à ses côtés… mais ce choix appartenait à Aodhan, et il était coutume d’utiliser le mariage de sa fille pour forger de nouvelles alliances. Et comme Eimhir était l’héritière du clan Macintosh… Elle espérait juste qu’elle aurait aussi la chance d’avoir un homme à ses côtés qu’elle pourra aimer. L’idée qu’Eimhir ne soit donnée à un ennemi comme c’était le cas de Liusaidh Dingwall l’horrifiait, tout simplement. Mais si l’on en jugeait par l’attachement qu’Aodhan avait pour sa fille, il allait certainement choisir son futur époux avec soin…
Revenir en haut Aller en bas
Aodhan Macintosh
Aodhan Macintosh

Western Highlands and islands

▷ MESSAGES : 1467
▷ INSCRIPTION : 01/03/2013
▷ LOCALISATION : Try to save his land, people.
▷ ÂGE : 33 ans
▷ HUMEUR : Exécrable !
Vi Veri Veniversum Vivus Vici.

Un amour sur le fil du rasoir. || Moïra MacIntosh [END] Tumblr_mutvunM9ij1rdyjx5o1_400

In peace there's nothing so becomes a man
As modest stillness and humility:
But when the blast of war blows in our ears,
Then imitate the action of the tiger;
Stiffen the sinews, summon up the blood,
Disguise fair nature with hard-favour'd rage.

Un amour sur le fil du rasoir. || Moïra MacIntosh [END] Empty
MessageSujet: Re: Un amour sur le fil du rasoir. || Moïra MacIntosh [END]   Un amour sur le fil du rasoir. || Moïra MacIntosh [END] EmptyJeu 28 Mar - 23:08

I love you
Until the end

Connaître les gens depuis leur enfance ne changeait absolument rien. Il n'y avait qu'à prendre l'exemple d'Aodhan. Il était bien différent de l'enfant qu'il avait été. Il savait maintenant jongler entre ses différentes personnalités pour ne réserver que le bon à ses proches. Moïra n'avait jamais vu le chef des MacIntosh sur un champs de bataille alors que la lueur de l'adrénaline brillait dans ses yeux bleus. Elle ne l'avait jamais vu mené un conseil de guerre, parler à ses guerriers ou bien torturé des prisonniers pour leur arracher leur secret avant de les exécuter froidement ? Non. Elle ne connaissait que le côté aimant et chaleureux d'Aodhan et ce dernier voulait que cela reste ainsi. C'est pourquoi il ne releva pas ses paroles, préférant laisser couler les paroles sur lui. La question qu'elle lui posa sur ce qu'il attendait d'elle lui fit froncer les sourcils une nouvelle fois.

« Rien du tout. Jamais je ne vous demanderai une telle chose ! Vous y allez pour le compte de votre père, pas pour le mien. Je ne ferai pas une telle chose avec vous Milady, vous n'êtes pas un corbeau et encore moins un espion. Vous êtes une dame, la femme du laird MacIntosh et de ce fait vous n'avez pas à faire ce genre de besogne. Soyez rassurer sur ce sujet. »

Moïra n'était pas formée pour de toute façon, il y avait des détails inutiles, d'autres qui étaient utiles et il fallait des années à ses yeux pour qu'un espion soit bon. Sa femme allait en tant que MacDonald, sœur de Connor chez les Dingwalls.

« Ce n'est pas moi qui veut ce voyage, gardez ça en tête je vous prie. S'il n'y aurait que moi vous resteriez ici, sur nos terres. »

Sa voix quelque peu froide et sec voulait bien montrer sa désapprobation pourtant, il ne s'opposerait pas à la volonté de sa femme. Si elle voulait y aller, qu'elle y aille. Mais qu'elle prenne conscience des risques qu'elle encourrait bien qu'il ne faudrait pas longtemps à son époux pour aller la délivrer. Moïra ne pensait pas avec son esprit, elle pensait avec son cœur. Aodhan aimait ce côté sentimental de sa femme et pourtant parfois ce dernier l'agaçait.

« Ragnhall n'en à strictement rien à faire. Son sort n'est pas exceptionnel, il est courant. »

Aodhan pouvait paraître dur dans ses propos, il n'était pas forcément pour les mariages avec les clans ennemis mais parfois cela était un mal nécessaire. Connor ne serait peut-être pas un mari fidèle mais c'était un homme d'honneur qui traiterait bien sa femme. Il pouvait certes se tromper mais dans le pire des cas, le Laird n'hésiterait pas en discuter avec lui. De toute façon, il était évident qu'ils viendraient un jour à parler de ce mariage. C'est justement en parlant de mariage avec sa femme qu'il posa une question qui lui brûlait les lèvres depuis longtemps. Il écouta attentivement Moïra puis reprit une nouvelle gorgée de vin.

« Mon père aussi pensait que j'épouserai la princesse. En rentrant du concours, j'ai eu ce que je méritais, mon père m'a fait sentir toute sa déception. Pourtant, je me dis aujourd'hui que c'était le destin que je rate cette cible, je devais vous rencontrez ma Mie. »

La question que lui posa Moïra le fit rire, il garda un sourire presque enfantin tout en répondant !

« Vous m'avez plutôt sauvé. Si j'avais l'impression d'être un homme froid et distant lors de notre première rencontre c'est que vous me perturbiez et qu'à cette époque je n'étais pas assez mûre pour montrer d'autres sentiments que ceux que voulaient voir mon père. Vous avez permit à une partie de moi-même de ressortir de l'ombre ma Dame. »

Aodhan s'inclina respectueusement pour cela. Moïra était sa lumière et tel un papillon il reviendrait toujours vers elle. La discussion continua sur le mariage, celui de leur fille semblait soucier sa femme. Eimhir était leur pupille, la voir partir serait dur mais tels étaient les traditions. Il tenta de rassurer sa femme avec un sourire confiant et aimant à la fois :

« Je ne donnerai pas notre enfant à n'importe quel homme je peux vous l'assurez. Elle ne connaîtra pas le même destin que Liusaidh. Pour l'instant, il n'est pas question que je la marie. Eimhir n'est pas prête à passer cette étape. Je n'ai pas envie de la fiancer puis d'annuler les fiançailles et ainsi de suite. La décision viendra en temps voulut et nous en discuterons Milady. Après tout, vous lui avez donner la vie. »

Aodhan posa le verre sur le sol, puis plaça sa main sur le ventre de Moïra tout en le regardant. Il n'exprima pas clairement ses pensées mais le désir d'être de nouveau père lui tenait à cœur. Pourtant, ce n'était pas encore un sujet qu'ils pouvaient parler librement. Il se contenta donc de relever sa tête et d'embrasser passionnément sa femme.


© will o' the wisp
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous

Invité

Un amour sur le fil du rasoir. || Moïra MacIntosh [END] Empty
MessageSujet: Re: Un amour sur le fil du rasoir. || Moïra MacIntosh [END]   Un amour sur le fil du rasoir. || Moïra MacIntosh [END] EmptyVen 29 Mar - 19:40


what if sometimes love isn't easy,
what if sometimes love hurts
Aodhan & Moira

Moira écoutait attentivement la réponse de son époux. A vrai dire, elle n’avait pas voulu jouer aux espions. Ce n’était pas son domaine, et si elle se faisait prendre… elle préférait ne même pas penser aux conséquences que cela aurait. En revanche, rien n’empêchait qu’elle tente de mener la future conversation avec Ragnhall sur un certain point pour peut-être en apprendre un peu plus sur un certain point. Quoique même Ragnhall ne devait pas être si stupide que de ne pas peser ses mots en présence d’un membre d’un clan ennemi. Mais sans doute qu’Aodhan avait raison. Si elle acceptait vraiment la requête de son père, sans doute serait-il préférable qu’elle ne se tienne strictement à son rôle en tant qu’envoyée des Macdonalds. Cela allait déjà être assez risqué comme ça, alors autant éviter d’en rajouter d’avantage de risques. Vu la voix froide de son époux, la jolie brune préféra ne pas répondre. Mais le message d’Aodhan était passé. Elle attrapa sa main pour la serrer doucement dans la sienne, tentant de détendre un peu l’atmosphère. Elle n’avait pas souhaité le vexer. Sans doute que dans un autre contexte, elle lui aurait répondu. Mais à vrai dire, elle était lasse de leur disputes, et vue l’humeur d’Aodhan, il était certainement mieux de rester silencieuse pour ne pas verses de l’huile sur le feu. En tout cas, ils ne semblaient pas avoir le même point de vue sur la situation de Liusaidh Dingwall. Certes, il était habituel que le père ou le frère choisisse l’époux, mais en général, de tels mariages avaient un but politique. On formait de nouvelles alliances, ou s’assurait de la loyauté d’un de ses vassaux par mariage. Mais donner la main de sa sœur à un membre d’un clan ennemi sans même qu’il n’y ait espoir que cette union change quelque chose ? Aux yeux de Moira, cela n’était pas monnaie courante, mais peut-être se trompait-elle. Toujours silencieuse, elle finit par attraper un morceau de gâteau. A vrai dire, parler de leurs craintes qu’ils avaient pu éprouver avant leur mariage avait quelque chose de bizarre, autant plus lui confier – du moins en partie - les craintes qu’elle avait pu éprouver à l’époque. Il n’empêche qu’ils avaient une chance que beaucoup d’autres n’avaient pas : ce qui au départ avait été purement un mariage politique s’était rapidement transformé en mariage d’amour. Et malgré leurs nombreuses disputes, ce point n’avait pas changé.
Elle sourit à la remarque d’Aodhan. Le destin ? C’était bien beau de penser ainsi. Mais dans ce cas, est-ce que cela ne signifiait pas également qu’il n’avait pas été destiné à devenir roi d’Écosse ? Quoique, Aodhan y voyait certainement un signe comme quoi il était destiné à devenir Roi de ses propres forces, et non pas par mariage. Après tout, on lui avait appris dès le plus jeune âge qu’un plus grand destin l’attendait que d’être simplement Laird du clan Macintosh. Est-ce que cela expliquait peut-être au moins en partie l’obsession qu’il portait à cette guerre, à cette conquête de pouvoir. Comme quoi, l’éducation de feu Daivhid Macintosh avait porté ses fruits. Parfois, Moira venait même à se demander si Aodhan désirait réellement le trône, ou si l’ambition de son père était devenue la sienne sans qu’il ne s’en rende réellement compte. Bien sûr, elle gardait de telles pensées pour elle, il était tout simplement inimaginable qu’elle ne les dise à haute voix. Car même si Moira avait assez de caractère pour s’opposer de temps à autre à son époux, elle connaissait également les limites à ne pas franchir. Et ça en était une. « Je vois que mes craintes à l’époque étaient infondées. » répondit-elle avec un sourire aux lèvres. Aodhan ne lui avait jamais fait ressentir qu’elle n’était qu’une sorte de plan de secours puisque ses plans de mariage avec la famille royale avaient échoués, et vu ce qu’il venait de dire, il ne semblait jamais l’avoir éprouvé comme tel. Et si elle lui avait permis de sortir de l’ombre, il avait fait de même, seulement pas de la même manière. Pendant leurs années de mariage, la mariée apeurée s’était lentement transformée en jeune femme de caractère. Parfois elle se demandait si elle avait vraiment l’étoffe d’une châtelaine. Elle faisait pourtant de son mieux pour remplir le rôle, et pourtant, par moment elle avait l’impression que son comportement ne faisait que jeter une mauvaise lumière sur Aodhan. Après tout, certains devaient ou avaient dû se demander comment un homme qui n’arrivait pas à dompter sa femme pouvait-il mener des hommes ? Heureusement que le jeune laird n’avait plus à faire ses preuves. Ses alliés autant que ses ennemis le connaissaient pour être in homme impitoyable, largement capable de gouverner. Le fait qu’il laisse passer les caprices de sa femme devait donc tout au plus lui valoir quelques moqueries. Et ce n’était pas comme si Moira s’opposait à lui par pur plaisir. Si elle le faisait, c’était uniquement parce qu’elle était persuadée d’être en droit, qu’elle tentait de l’empêcher de commettre une erreur et de mourir au combat. Peut-être était-ce arrogant de sa part d’assumer qu’elle avait raison et que son époux était en tort. Mais tant que cela lui ramènerait Aodhan à la maison en vie, cela lui était finalement bien égal. « Vous vous l’êtes permis vous-même en vous autorisant à aimer et surtout à agir en conséquence. » Elle était peut-être la femme dont il avait fini par tomber amoureux, mais le changement dans son caractère – du moins lorsqu’il était avec elle – n’était finalement que dû à lui-même puisqu’il s’était enfin autorisé à éprouver d’autres émotions que celles dictées par son père, et surtout il avait commencé à agir en conséquence. Sans doute que sa relation avec sa fille était la meilleure preuve du changement qui s’était opéré en lui. Après tout, qui – après avoir vu le Laird Macintosh – pouvait s’imaginer en père prévenant et même un peu trop laxiste avec sa fille unique ? Sans doute était-ce une des raisons pour lesquelles il n’avait pas encore songé à un éventuel mari pour Eimhir. « Merci. » La jolie brune était parfaitement consciente que toutes les femmes ne jouissaient pas du droit d’avoir un mot à dire dans le choix du mari pour leurs filles. Sa propre mère par exemple. Duncan Macdonald était revenu d’un voyage en déclarant qu’il avait trouvé un mari pour sa fille. Il avait eu le bon flair si l’on puisse dire pour rappeler à feu Daividh Macintosh au bon moment qu’il avait une fille en âge d’être mariée… et lorsqu’il était revenu sur l'île de Skye, l’affaire avait déjà été décidée. Après, Moira était parfaitement consciente que le dernier mot appartenait à Aodhan, mais elle savait parfaitement apprécier le fait qu’il semblait vouloir entendre son avis lorsque ce sujet sera d’actualité. « Vous avez raison, elle est encore bien trop jeune, ce n’est qu’un enfant. » D’autres femmes étaient mariées à cet âge, mais Eimhir ne semblait pas encore assez mûre pour endosser le rôle d’épouse. Sentant la main de son époux se poser sur son ventre – un ventre qui était bien trop plat au grand désespoir de la jeune femme – la jolie brune serra les dents. Un simple geste de la part d’Aodhan avait suffi pour remuer le couteau dans la plaie. Sans doute qu’il n’aurait pas pu la blesser plus avec des paroles. Ces dernières années, Moira avait souvent souffert du fait de ne pas avoir été capable de lui donner d’autres enfants, même s’il ne lui en avait jamais fait le reproche. Mais depuis la naissance d’Eimhir, treize ans auparavant, elle avait seulement faite deux fausses couches… « Je suis désolée » murmura-t-elle avant de répondre au baiser de son époux.
Revenir en haut Aller en bas
Aodhan Macintosh
Aodhan Macintosh

Western Highlands and islands

▷ MESSAGES : 1467
▷ INSCRIPTION : 01/03/2013
▷ LOCALISATION : Try to save his land, people.
▷ ÂGE : 33 ans
▷ HUMEUR : Exécrable !
Vi Veri Veniversum Vivus Vici.

Un amour sur le fil du rasoir. || Moïra MacIntosh [END] Tumblr_mutvunM9ij1rdyjx5o1_400

In peace there's nothing so becomes a man
As modest stillness and humility:
But when the blast of war blows in our ears,
Then imitate the action of the tiger;
Stiffen the sinews, summon up the blood,
Disguise fair nature with hard-favour'd rage.

Un amour sur le fil du rasoir. || Moïra MacIntosh [END] Empty
MessageSujet: Re: Un amour sur le fil du rasoir. || Moïra MacIntosh [END]   Un amour sur le fil du rasoir. || Moïra MacIntosh [END] EmptyDim 31 Mar - 22:58

I love you
Until the end

Aodhan n'aurait jamais demandé à Moïra de jouer l'espion, il y avait des gens former pour cela. Elle ne saurait probablement pas prendre l'essentiel : ce qui intéressait le plus le chef. Non pas que c'était un défaut mais Aodhan avait besoin de choses certaines et non approximatives. Le risque tait multiplié par deux, si Ragnhall découvrait que Moïra espionnait pour le compte de son mari la situation pourrait facilement dégénéré. La hantise du Laird : perdre sa femme sans avoir eut une chance de la protéger. Cela le rongerait intérieurement un peu comme si c'était lui qui lui avait donné le coup de grâce. Probablement que le frère aîné de Liusaidh avait un projet en tête avec ce mariage : c'était probablement le cas mais Aodhan ne savait pas encore les tenants et les aboutissants. Il saurait tout cela en temps et en heure. En attendant, il fallait attendre et laisser se passer les événements pour aviser au mieux en temps et en heure. Oui sur le coup il avait été déçu de ne pas avoir la main de la princesse mais avec du recul il préfère se dire qu'au moins il pourrait régner à sa façon et non derrière une femme. Mérida aurait pût être une bonne souveraine mais malheureusement son histoire à fait qu'elle s'est retrouvée trop vite toute seule, son acte inconscient d'utiliser la magie pour échapper à la tradition lui avait coûté cher. Son âme probablement car aux yeux d'Aodhan la jeune femme avait sombré dans la folie. Moïra avait permit à l'aîné des MacIntosh de devenir un peu plus doux, moins guerrier, moins violent, elle à calmer la colère qui était permanente en lui et qui revient bien souvent en ce moment. Il ne regrettait pas de s'être mariée à elle, bien au contraire. Elle affirma qu'elle n'y était pour rien ce qui fit sourire Aodhan :

« Et modeste en plus de cela, j'avais oublié ce trait de caractère. »

Le chef couvait du regard sa femme, malgré le faite qu'ils ne soient pas dans le château, dans leur chambre ou bien dans une pièce à l'abri des regards : le chef se sentait joviale. Heureux. Marier Eimhir n'était pas une de ses priorités, pas en ce moment. Il fallait qu'elle prenne du coffre, de l'assurance et qu'elle calme ce caractère de garçon manqué bien que cela lui sciait à merveille et faisait rire Aodhan. Il savait que cela ne lui passerait mais il était rassuré de savoir qu'elle saurait se défendre en cas d'attaque. Une châtelaine qui défendrait sa demeure jusqu'à la mort. Sa fille était le bijoux de sa vie, il n'avait pas encore penser à l'idée de la voir partir. Il ne préférait pas souffrir maintenant et préférait profiter de chaque instant.

« Vous le dites vous-même : ce n'est qu'une enfant. Laissez lui encore son insouciance, en temps voulut je suis persuadé qu'elle sera prête à être une Lady aussi digne que vous. »

Par un geste qui se voulait tendre, il posa sa main sur le ventre de sa femme. Ce n'était pas un reproche, les deux fausses couches de Moïra avait donné des sueurs froides au chef qui avait eut peur de perdre sa femme. Ils pouvaient retenter de faire un enfant mais s'il venait à perdre sa femme pour avoir un héritier : il ne le supporterait pas. Aodhan arrêta le baiser lorsque Moïra s'excusa. Il comprit alors immédiatement qu'il avait fait une erreur en disant cela. Il soupira donc et l'allongea doucement pour se mettre à côté d'elle. Son visage au dessus du sien, il expliqua alors d'une voix que seule Moïra avait la chance d'entendre :

« Ne vous excusez pas. Vous savoir en vie et en bonne santé est primordial à mes yeux ne vous méprenez pas. Certes j'aimerai que nous ayons un autre enfant mais l'idée de vous perdre est bien plus atroce que de ne pas avoir de fils. »

Aodhan remit une mèche de Moïra derrière son oreille, un petit sourire en coin se dessina sur son visage :

« Nous avons encore le temps Milady, nous sommes encore jeune et en bonne santé. Et puis, nous avons une jolie fille déjà n'est-ce pas ? Un garçon ravirait mon cœur mais... Je ne suis pas ce genre de seigneur à quitter sa femme pour avoir un héritier. Je vous resterai fidèle comme je l'ai promis devant le Dieu notre créateur. »

Il embrassa par la suite sa femme avant de descendre l'ardeur de ses baisers au niveau de son cou puis chuchota doucement :

« Je suis convaincu que nous aurons un autre enfant. Ayez confiance. »


© will o' the wisp
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous

Invité

Un amour sur le fil du rasoir. || Moïra MacIntosh [END] Empty
MessageSujet: Re: Un amour sur le fil du rasoir. || Moïra MacIntosh [END]   Un amour sur le fil du rasoir. || Moïra MacIntosh [END] EmptyMar 2 Avr - 18:37


what if sometimes love isn't easy,
what if sometimes love hurts
Aodhan & Moira

Moira rigola, amusée par la remarque de son époux. Elle, modeste ? Sans doute qu’un bon nombre de personnes diraient autrement. Les paroles d’Aodhan semblaient être en parfaite inéquation avec les robes que Moira avait pour habitude de porter. La modestie était sans doute une des vertus avec lesquelles elle avait le plus de mal. Non pas qu’elle ne savait pas se contenter de ce qu’elle avait. Après tout, à moins d’être reine d’Écosse, elle ne pourrait certainement pas être plus influente. « Je ne pense pas que reconnaitre les qualités de quelqu’un d’autre puisse être considéré comme de la modestie. » Qui sait, peut-être avait-elle vraiment été la personne qui avait fait changer Aodhan, dans le sens où son arrivée à l’époque semblait avoir enclenché ce changement. Et pourtant, rien n’avait obligé le beau brun de l’accepter, cela aurait parfaitement pu partir dans le sens contraire. Il avait fait le choix de s’ouvrir à elle, et pas inversement. Mais peu importe finalement qui d’entre eux à raison. L’important était justement que pour l’espace de quelques heures, ils semblaient avoir retrouvé leur complicité d’antan, pouvant de nouveau parler de tout – ou presque – sans avoir besoin de retourner chaque mot dix fois dans sa tête pour éviter que la formulation ne soit mal prise par l’autre. Du moins tant que cela ne touchait pas à la guerre. Le mariage de leur fille était un sujet duquel ils devaient parler, même si d’après Aodhan, cela ne semblait pas encore être d’actualité. « Vous êtes bien trop indulgent avec elle. » répondit-elle avec un sourire aux lèvres. A vrai dire, elle n’était pas toujours d’accord avec la façon qu’il traitait sa fille, qu’elle avait tendance à trouver qu’il la gâtait bien trop en lui laissant pratiquement tout passer, elle ne pouvait pas s’empêcher de trouver cela touchant. Mais ça elle ne le disait pas à haute voix. « En toute logique, ce serait d’abord au tour de Rowena de toute manière. » Sa belle-sœur avait déjà vingt-quatre ans. A cet âge, Moira avait déjà été mère d’une fille de 8 ans… mais pour Rowena, il ne semblait même pas avoir de mariage en vue. Et vue le caractère de sa belle-sœur, cela n’allait certainement pas être prêt à arriver, même si elle commençait à se faire vieille. Mais Moira préféra ne pas insister sur le sujet, sachant parfaitement que cela ne mènerait certainement qu’à des disputes avec Aodhan, puisqu’il voudra certainement défendre sa sœur. Il avait beau ressembler à son père, mais il y avait une différence fondamentale que lui-même ne semblait pas voir : Aodhan laissait beaucoup de libertés aux gens, ou du moins à ses proches. Feu Daivhid Macintosh n’aurait certainement pas hésité à se servir de sa fille pour créer une alliance. Peut-être qu’un jour il allait devoir en dire un mot s’il ne voulait pas que sa sœur ne finisse vieille-fille… mais finalement, cela ne regardait pas Moira, si bien qu’elle préférait garder son opinion pour elle.

Même s’ils n’étaient pas au château, ils étaient plus proches qu’ils ne l’avaient été depuis bien longtemps. Comme quoi, même si désormais ils étaient mariés depuis bien des années et que leurs nombreuses disputes venaient perturber leur vie de couple, l’attachement qu’ils se portaient n’avait pas changé. Moira laissa Aodhan la pousser doucement pour l’allonger dans l’herbe. A vrai dire, les paroles de son époux ne la consolaient qu’à moitié. Le fait de ne pas avoir pu donner un autre enfant à son époux était une douleur qui la tourmentait depuis des années. Bien sûr, ils avaient une fille en bonne santé, ils avaient toutes les raisons pour être heureux, et pourtant… elle avait toujours su à quel point Aodhan souhaitait avoir un fils. Elle resta silencieuse, sentant les doigts d’Aodhan caresser tendrement sa joue avant de remettre en place une de ses mèches. A vrai dire, elle ne craignait pas qu’il la répudie. Leur mariage avait porté ses fruits, si bien qu’il ne pourrait pas le faire annuler si facilement. A vrai dire, elle n’avait jamais pensé à cette éventualité. Non, ce qu’elle craignait plutôt c’était de le décevoir, tout simplement, car avec chaque année qui passait, leur chance d’avoir un autre enfant s’amenuisait. Et même les paroles d’Aodhan et la douceur que l’on pouvait lire dans les yeux ne pouvaient réellement apaiser la jolie brune. Couchée dans l’herbe, elle se força de sourire à son époux. Elle n’avait jamais vraiment remis en question la fidélité de son époux, bien qu’elle doive avouer que de temps à autre, les piques bien placés de Connor l’avaient fait douter. Elle n’était pas particulièrement fière, mais il lui était arrivé de se demander où est-ce qu’Aodhan avait passé les nombreuses nuits où ils n’avaient pas partagé une couche… Sans doute aurait-elle pu douter de ses paroles, mais elle connaissait assez bien Aodhan pour savoir qu’il refusait peut-être de lui dire certaines choses ou ne lui dirait pas tout, mais aussi qu’il ne lui mentirait pas. Même si leur relation n’était pas toute rose, il n’y avait pas de mensonges entre eux, du moins pas que Moira en était consciente. Et une part d’elle avait toujours été consciente qu’elle était injuste envers son époux pour douter de lui. « Je n’ai jamais eu raison de douter de votre fidélité. Ni de votre attachement. Comme vous n’aurez pas à douter du mien. » Si pour un homme, il n’était pas anormal d’avoir des relations hors mariage, cela était inimaginable pour des femmes mariées. Ou presque, puisque certaines prenaient tout de même le risque. Mais à vrai dire, c’était bien une tentation à laquelle Moira n’avait jamais eu du mal à résister. Pas par crainte des conséquences, mais tout simplement parce qu’elle aimait sincèrement son époux et qu’elle n’avait jamais ressenti l’envie d’aller voir ailleurs. La jolie brune tressaillit au contact des lèvres d’Aodhan sur sa peau. Elle aurait aimé lui demander d’où il prenait cette confiance dans l’avenir, mais à ce moment, cela ne semblait pas vraiment avoir d’importance. D’un geste tendre, elle passa ses doigts dans les cheveux de son époux avant de l’obliger à remonter un peu plus la tête pour attraper une fois de plus ses lèvres. ‘Pourvu que personne n’arrive’ pensa-t-elle. Sans doute n’était-ce pas très digne pour le couple Macintosh d’être couchés dans l’herbe de la sorte dans un endroit où ils pouvaient être surpris à chaque moment, mais à cet instant, cela semblait bien peu important…
Revenir en haut Aller en bas
Aodhan Macintosh
Aodhan Macintosh

Western Highlands and islands

▷ MESSAGES : 1467
▷ INSCRIPTION : 01/03/2013
▷ LOCALISATION : Try to save his land, people.
▷ ÂGE : 33 ans
▷ HUMEUR : Exécrable !
Vi Veri Veniversum Vivus Vici.

Un amour sur le fil du rasoir. || Moïra MacIntosh [END] Tumblr_mutvunM9ij1rdyjx5o1_400

In peace there's nothing so becomes a man
As modest stillness and humility:
But when the blast of war blows in our ears,
Then imitate the action of the tiger;
Stiffen the sinews, summon up the blood,
Disguise fair nature with hard-favour'd rage.

Un amour sur le fil du rasoir. || Moïra MacIntosh [END] Empty
MessageSujet: Re: Un amour sur le fil du rasoir. || Moïra MacIntosh [END]   Un amour sur le fil du rasoir. || Moïra MacIntosh [END] EmptyMer 3 Avr - 13:17

I love you
Until the end

Ce que pensaient les autres importait peu le seigneur, si Aodhan avait décidé que sa femme était comme ça : elle l'était à ses yeux et personne ne pourrait lui faire changer d'avis. Oui il était un peu têtu sur les bords, il n'aimait pas qu'on le contredise ou bien qu'on essaye de le changer. Si Moïra avait autant pût s'impliquer dans sa vie c'est qu'elle avait sût trouver les mots pour décoincé ce jeune homme qui ne vivait que pour la guerre et l’accession au trône. Certes cela est encore le cas mais il sait se montrer plus attentionné aussi. Il ne mâchait pas ses mots, à vrai dire il ne le faisait jamais avec sa femme sauf quand ils devaient parler de la guerre. La discussion allait et venait, tantôt sur des sujets sérieux, tantôt sur des sujets un peu plus grave. Le faite que sa femme l'accuse d'être trop indulgent avec sa fille le fit rire jaune. C'est Moïra qui disait cela ?

« Je sais également être dur quand il le faut. Vous êtes ma chère trop perfectionniste avec elle. »

Nullement une critique, une constatation comme elle venait de dire qu'il était trop indulgent avec sa fille. Elle la prunelle de ses yeux, sa princesse, il la chérissait de tout son cœur. Aodhan savait pourtant mettre des barrières et elle l'écoutait parfaitement sans qu'il est le besoin d’élever la voix trop longtemps. Il savait que faire respecter par sa fille, la remettre à sa place même si elle avait beaucoup de liberté. Le sujet Rowena arriva en même temps. Normal. Eimhir n'avait pas encore l'âge de se marier -au yeux de son père- mais sa sœur oui. Il était même plus que temps qu'elle trouve chaussure à son pied. Malgré tout, il ne savait pas avec quel prétendant choisir pour elle, il ne savait même pas si elle avait quelqu'un en vu. Aodhan n'aimait pas gérer ces affaires, il détestait devoir choisir tout. Les mariages : ce n'était pas son truc. Les alliances avaient beau être importante : un mariage ne voulait strictement rien dire. La personne donner en échange -notamment les femmes- pouvait être tuée après consommation du mariage. Le chef n'avait clairement pas envie de savoir sa sœur morte par la main de son mari. Feu Daivhid avait le don pour gérer tous cela, Aodhan aurait dût probablement plus apprendre à ce moment le jeu des alliances. Après tout, il avait sût retomber sur ses pattes en mariant son aîné à la fille des MacDonald sans savoir que cela rendrait son fils heureux. Sinon il ne l'aurait pas fait.
Le Laird poussa sa femme pour qu'elle s'allonge dans l'herbe, il avait bien sentit que ce qu'il avait dit l'avait blessé alors que ce n'était pas le but. Loin de là. Aodhan ne pensait pas à mal en touchant le ventre de Moïra, il pensait sincèrement que tôt ou tard ils auraient un deuxième enfant. Il pouvait presque se vanter d'être fidèle à sa femme, beaucoup de seigneurs ne l'étaient pas. Il n'était pas comme Connor, il n'avait pas envie d'aller voir n'importe ou tout cela pour assouvir un désir humain. Moïra le satisfaisait, il n'avait pas besoin de faire tous les lits du royaume pour être combler. A chaque fois qu'il ne dormait pas dans le lit conjugal c'était parce qu'il était blessé et ne voulait pas embêter sa femme avec sa guérison ou bien il dormait dans la salle du conseil sur des plans et des papiers. Au lieu de remuer tout ces questions, car il savait que sa femme ne le croyait pas parfois quand il disait qu'il avait dormit dans la salle du conseil, Aodhan embrassa dans le cou sa femme avant de lui obéir et de remonter sa tête pour l'embrasser doucement puis passionnément. Le chef savait que le coin n'était pas plus fréquenter que cela, ses hommes étaient autour et préviendraient le seigneur si jamais il y à un seul mouvement. Il voulait profiter de sa femme avant de devoir partir. Si la décence et la pudeur n'était pas de rigueur à cette époque, il aurait déjà arraché cette robe pour toucher le corps de sa femme mais ravala cette pulsion. Aodhan s'éloigna un peu pour arrêter le baiser et calmer ses ardeurs, il garda les yeux fermés pour respirer profondément :

« Moïra... »

Chuchota-t-il sensuellement avant de sourire, de rouvrir ses yeux et d'embrasser son front :

« Cessez d'être aussi désirable. »


Aodhan était sérieux en disant cela mais gardait un petit sourire en coin, il se redressa et lui tendit la man pour aider sa femme à se relever à son tour. Il but son verre cul sec pour tenter de retrouver ses esprits. Il fallait qu'il chasse toutes les idées qu'il avait en tête. Oui il le fallait même s'il ne voulait pas.


© will o' the wisp
[/quote]
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé


Un amour sur le fil du rasoir. || Moïra MacIntosh [END] Empty
MessageSujet: Re: Un amour sur le fil du rasoir. || Moïra MacIntosh [END]   Un amour sur le fil du rasoir. || Moïra MacIntosh [END] Empty

Revenir en haut Aller en bas
 

Un amour sur le fil du rasoir. || Moïra MacIntosh [END]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 

 Sujets similaires

-
» L'anxiété est une forme d'amour * Moïra Macintosh *
» Il n'y a rien de plus fort que l'amour d'un frère pour sa soeur. || Rowena [END]
» Prédefs/ Moïra Macintosh
» L'amour d'une mère est inconditionnel. || Eireen
» Deoridh Macneil ϟ Qui rêve son amour, un cauchemar le réveille.
Page 1 sur 2Aller à la page : 1, 2  Suivant

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
▷ WILL O' THE WISP  :: Les topics-