nom ✘ Macintosh prénom ✘ Rowena clan ✘ Macintosh âge ✘ 25 printemps statut ✘ Célibataire. La guerre a légèrement fait valser les idées de mariage. Je m'en plains pas. famille ✘ Fille du regretté Daivhid Macintosh et de Eleasaid Macintosh ; soeur jumelle de Cinead, petite soeur de Aodhan, tous deux Macintosh ; belle-soeur de Moïra et tante de Eimhir. métier/rang ✘ Demoiselle de la maison Macintosh. qualités ✘ S'il y a une chose que l'on peut dire de moi c'est bien que je suis quelqu'un facilement de bonne humeur, vivante. On pourrait peut être même pousser encore un peu et me qualifier de extravertie. Je suis un bout-en-train, cela ne fait aucun doute et je suis également optimiste. Optimiste dans la vie de tous les jours, optimiste par rapport à la guerre, optimiste pour le futur. Oui après tout, il n'y a aucune raison que mon clan la perde alors pourquoi envisager le pire ? Il est aussi évident que je suis très loyale envers les miens et que je ferais n'importe quoi pour ma famille ou mon clan. Même si cela doit signifier me marier pour conclure une alliance et croyez moi, je n'aime pas tellement cette possibilité. Je ne devrais pourtant pas avoir de mal à me trouver un mari le jour où l'envie m'en prendra, ou plutôt qu'elle prendra Aodhan. Je sais me tenir en public, quand je le veux bien entendu. Et dans ces moments là, je deviens la petite lady parfaite que l'on attend que je sois : douce, posée, charismatique, au maintien parfait, avec de bonnes manières et j'en passe bien d'autres. J'y mets un soin tout particulier comme je peux mettre un soin tout particulier à essayer de faire sourire Cinead. défauts ✘ Je suis une tornade. Loin d'être malade, je renverse tout de même tout sur mon passage quand j'ai mes humeurs. Ma réputation me précède dans les couloirs du château et surement ailleurs. Je suis loin d'être la petite femme sage et posée que je montre devant ma mère ou nos invités. Je n'en fais qu'à ma tête, ej respecte les ordres de personne. Enfin si, quand je suis d'accord avec Aodhan et Cinead, je fais ce qu'ils me demandent. Le reste du temps ? Je n'en fais réellement qu'à ma tête. Je désobéis sans une once de regret. Une chose à savoir ? Evitez de me mettre en colère. Si je suis rarement de mauvaise humeur, quand je me mets en colère, me calmer devient un véritable défi. De toute façon, je fis quasiment toujours par obtenir ce que je veux, rien de sert de chercher à me tenir tête sauf si vous voulez vous faire écraser vivant. On me dit hautaine parfois, ou plutôt certaines rumeurs au château disent parce que bien sur, personne n'oserait me dire ce genre de chose en face. Je ne trouve pas particulièrement que je sois hautaine mais cela doit être une question de point de vue. Un défaut que j'avoue sans aucune honte, c'est ma curiosité excessive. Ca s'accorde au reste, me diriez-vous. Je ne peux m'empêcher de poser des questions, d'aller voir les choses par moi même quand c'est possible. En bref, je veux tout savoir. C'est souvent agaçant : pour moi de ne pas avoir de réponses, pour les autres de supporter mes questions. loyal(e) envers ? ✘ Mes deux frères et donc par extension ma famille. Je les suivrais quelques soient leur choix. groupe ✘ Western Highlands and Islands avatar ✘ Sarah Bolger

QUE PENSES-TU DE CETTE GUERRE ?
Je pense que si les femmes avaient le droit de se battre, voilà bien longtemps que nous l'aurions gagner cette guerre ! Si non, oui je pense cette guerre nécessaire. J'ai beaucoup de respecter pour la reine Merida mais elle ne sait pas tenir ce royaume, la guerre n'en est en soit que la preuve. Un royaume a besoin d'un roi. D'une reine également, je le nierais pas mais il faut un roi. Car seul un homme peut se faire entendre des autres hommes et que dans notre pays ce sont les hommes qui commandent. La preuve est faite avec la Reine Merida que personne ici n'écoute. Et l'ours en plein milieu d'une réunion ! Non mais n'importe quoi, elle ne peut que en avoir fait exprès. Ce ne peut être qu'une mauvaise blague n'est-ce pas ? Alors oui, cette guerre est nécessaire pour notre Ecosse, pour pouvoir changer ce qui ne va pas dans ce pays. Et je pense bien entendu, que mon clan, les Macintosh vont la remporter. J'en suis sure et certaine. Je ne peux envisager que cela se finisse d'une autre façon. Et bien entendu mon entière loyauté va à ma famille. J'aimerais juste qu'elle ne me prenne pas mes frères, que bien Moïra n'ait plus de raison de se ronger les sangs, que jamais Cinead ne subisse la moindre blessure, que Eimhir ne perde pas son père. Je prendrais volontiers la place de ma famille sur le champ de bataille pour la savoir saine et sauve. Cette guerre est nécessaire mais je ne serais pas contre la voir se finir rapidement.
TU CROIS AUX LÉGENDES, À LA MAGIE ?
Voilà une question dont je ne suis pas certaine de connaître la réponse. Comme la majorité des enfants écossais, j'ai grandit en entendant ces histoires contés que ce soit par ma mère, ma nourrice, un barbe de passage ou les autres enfants vivant dans le château. Il y avait aussi cette femme aux cuisines qui prenait toujours plaisir à m'en raconter une quand je venais piquer un biscuit en dehors des heures de repas. Que penseriez-vous de quelque chose que l'on vous dit vrai depuis votre plus tendre enfance ? Que c'est la réalité, que cela existe bien. Si Dieu existe, pourquoi les feux follets ne pourraient à l'occasion guider nos pas ? Mais j'ai tellement entendu de la bouche de mon père que ce ne sont que des « histoires de bonnes femmes » que ma conviction en fut ébranlée. Et si, encore une fois, mon père avait raison ? Je ne sais plus que penser de tout cela. Alors, stupidement je l'admet, en attendant d'avoir une réponse à mes questions à ce sujet, je continue de croire. Cela ne peut pas faire de mal de simplement croire à l'existence de quelque chose, que cette chose existe ou pas. Ce n'est que mon avis, surement que d'autres ne le partageraient pas.
DES GOÛTS ET DES COULEURS, IL NE FAUT DISCUTER
Mes goûts ? Je ne sais pas vraiment, enfin surtout par quoi commencer. J'aime bien quand y a du bruit, le silence a vite fait de m'agacer, c'est peut être pour cela que je parle au tant. J'aime bien quand y a du monde également. Cela ne veut pas dire que j'aime pas la solitude. Cela ne me gênerait pas de ne voir personnes pendant plusieurs jours d'affilés et quand je pars me promener, je peux passer la journée quasiment toute seule. Non, je ne suis pas gênée par la solitude, on pourrait même dire que j'apprécie. Toutefois, j'apprécie encore plus l'animation, le bruit causé par la vie du château et la présence de ma famille. A vrai dire, parmi les choses que j'aime le plus il y a ma famille bien entendu. Mon frère jumeaux, Cinead, notre frère aîné Aodhan. Je sais que je n'ai pas toujours été facile avec eux mais cela ne m'empêche pas de tenir à eux plus qu'à personne d'autre. Bien entendu, il y a aussi Moïra et Eimhir, mais ce n'est pas pareil. Comme déjà dit, j'aime me promener. Il m'arrive de trainer quelqu'un dans mes promenades à travers champs mais cela ne me gêne pas non plus d'être seule. Je profite du paysage, que je connais pourtant comme ma poche. Ces promenades me permettent de me défouler, de me canaliser en quelques sortes. Oh forcément, si vous questionnez mes frères, je ne suis jamais canalisé. Mais je sais bien que ce serait pire sans. Il y a autre chose que j'aime faire et qui me permets de passer mes humeurs c'est apprendre à me battre. Enfin, c'est peut-être ici un bien grand mot que de dire cela car je suis loin de savoir me battre comme le font les chevaliers au service de mon frère mais j'ai, depuis petite, toujours aimé chaparder une épée en bois pour aller croiser le fer avec mes frères ou notre pauvre maître d'arme. Ce qui aurait fortement déplu à Père et qui ne satisfait pas grandement Mère. Mais j'ai toujours détester que l'on me dicte ma conduite. Je ne supporte pas que l'on me donne des ordres, ce qui pourtant arrive de façon assez régulière. Cela m'exaspère au plus haut point. Encore plus que de devoir passer des heures assises à coudre, broder ou faire je ne sais quoi d'autres. Pas que je déteste la broderie, j'ai fini par m'y faire mais ces activités sont beaucoup trop passives à mon goût. Ce qui me plait le plus avec la broderie c'est que cela me permettait de ne pas écouter Mère sans qu'elle ne s'en vexe ou de ne pas écouter n'importe qui, faisant semblant de me concentrer sur mon ouvrage. Pourtant, j'ai vraiment eu du mal avec la broderie. Pendant des années, ce que je faisais ne ressembler à rien et j'en retirais une assez grande frustration. Je n'aime pas échouer, je n'aime pas que les choses ne soient pas comme je le voudrais. Père était toujours si exigeant et j'avais l'impression de constamment le décevoir, une autre chose que je n'aime vraiment pas. Je n'aime pas décevoir, particulièrement mes proches.
ET DANS DIX ANS ?
Je ne crois pas que je sache à quoi ressemblera ma vie à ce moment là. Probablement qu'elle ne sera pas très différente de celle d'aujourd'hui. Après tout, je resterais un lady et je doute que mon caractère change au point de faire de moi quelqu'un de sage, calme, posé et qui ne parle pas sans arrêt. Bien que cette perspective devrait plaire à quelques personnes de mon entourage. Dans dix ans ? Dans dix ans, je vois les Macintosh victorieux de cette guerre, Aodhan assis sur le trône d'Ecosse. C'est probablement la seule chose dont je suis sure et certaine, avec bien entendu le fait que Cinead sera à ses côtés et par extensions aux miens. J'espère de tout coeur que Moïra et Eimhir en seront aussi car j'avoue ne pas pouvoir imaginer ma vie sa la présence de ma famille. Je supposais aussi que je serais à ce moment là mariée, probablement mère. Avec les promesses de mon frère, je me dis que ce mariage, à défaut d'être un mariage heureux entre deux âme soeurs, ne pourra pas être si mauvais et avec une personne que je ne supporterais pas. Et je sais parfaitement bien que j'aimerais mes enfants. Peut-être serais-je de ces parents ne le montrant pas, comme le fut Père, mais je sais déjà que j'aurais pour eux une grande affection. Dans dix ans, stupidement, je me vois en vie au près des miens. C'est aussi simple que cela. Ce n'est peut-être pas une vision très nette des choses mais elle me suffit amplement.

Rowena, cessez donc de faire l'enfant ! Je tournais la tête vers ma mère et soupirais discrètement, pour éviter la réprimande, avant de me détourner de la fenêtre par laquelle j'observais mes deux frères dans la cour du château. J'aurais tellement voulu pour sortir et aller me joindre à eux bien que je savais que ce ne serait qu'un rêve tant que mon père surveillerait l'entrainement. S'il venait à savoir, bien que je sois sure qu'il se doutait de quelque chose, que je profitais qu'il avait affaire à traiter ailleurs pour voler, de façon temporaire, des épées dans la réserve et apprendre l'escrime aux côtés de mes frères, la sanction serait probablement des plus sévères. Je repris mon coussin de broderie que j'avais délaisser pour aller admirer le spectacle. Bien que parfaitement silencieuse, je ronchonnais. Cessez donc de l'enfant. Mais j'étais une enfant. J'avais neuf ans et aucune envie de me comporter comme une jeune fille de mon rang devrait le faire. Non, je voulais juste m'amuser comme le faisait la majorité des enfants de mon âge. Surtout que disons le, la broderie n'avait rien de passionnant. C'était même fichtrement ennuyeux. Si ennuyeux que je me prenais à rêver d'autre chose comme d'être libérée de mes obligation assez tôt pour avoir le temps de chaparder les épées en bois dans la réserve et d'aller rejoindre mes frères pour batailler avec. Mais ce ne fut pas le cas aujourd'hui, de même que ce ne l'était pas hier. Je commençais à me lasser au plus haut point de l'acharnement de ma mère, sur ordre de mon père je le savais bien, à me faire finir ce fichu coussin. Comme si ça changerait quelque chose que j'ai broder ce coussin moi même. Pourquoi soupirez-vous ? Il semblerait que j'ai soupiré... Je n'en avais même pas conscience tellement l'ennui était grand. Mon Dieu, que j'avais hâte qu'est lieu un banquet quelconque et que je sois, pas oubli de mes parents plus que par droit, libéré de mes devoirs et de mon étude. Je me dis que l'été est encore bien loin, Mère. Mensonge bien entendu. Je me moquais de l'été, dans une certaine mesure bien entendu. J'aimerais pouvoir diminuer la quantité de vêtements que j'avais sur le dos mais ce n'était pas ce qui me préoccupait le plus pour le moment. Ma mère hocha simplement la tête, retournant à sa dentelle. Si c'était sa la vie d'une Dame : dentelle, couture et broderie, je refuserais bien d'en être une. Qu'il était plus agréable de gambader dans les champs ou de s'exercer à l'escrime ou même au tir à l'arc. Retenant un nouveau soupire qui aurait probablement eu pour effet de m'attirer les foudres de ma génitrice, j'attrapais mon modèle et comparer ce dernier à ce que je venais de broder. Soyons honnêtes, ce que j'avais fait ne ressembler en rien à mon modèle. Les formes étaient moins bien décidés, moins nettes et moins artistiques. Même leurs couleurs, qui pourtant ne dépendaient pas de moi mais de la qualité des fils que l'on me donnait, semblait plus ternes. Oui, cela ne ressemblait à rien. Pourtant, je ne m'étais pas attaquée à un ouvrage bine difficile, je n'avais pas le talent pour. Je pouvais peut-être sauver le coussin en arrangeant quelque peu ce que j'avais fait. Un point de croix au fils rouge ici, et un autre là. On change pour du bleu et... Aie ! Douée comme je l'étais, je venais de me plantais l'aiguille dans l'index gauche. Je lachais mon aiguille qui tombait entre les plis de ma robe. Je vis ma mère relevait la tête bien que rester silencieuse alors que je mettais le doigt à la bouche pour essuyer le sang tout en tâtonnant prudemment pour retrouvé l'aiguille au milieu de mes jupons, sans me piquer à l'autre main. Je finis par la retrouver et la posais à côté, soupirant pour de bon cette fois-ci. Faites un effort Rowena. Je fais, je fais Mère. Ce n'est pas ma faute si je n'ai visiblement aucun talent pour la broderie. Comment ça, je ne faisais pas d'effort ? C'était faux, j'en faisais. J'aurais juste voulu être dehors avec Aodhan et Cinead, plutôt que enfermée dans cette pièce. D'ailleurs, la délivrance ne tarda pas à arriver quand mère reposa son ouvrage et soupira à son tour. Ah je savais de qui je la tenais alors cette mauvaise habitude, si détestable selon père ! Vous pouvez disposer. Soyez à l'heure pour le repas et n'oubliez pas votre leçon de chant cet après-midi. Un énorme sourire se posa sur mes lèvres. Je posais avec au tant de délicatesse que mon empressement pouvait avoir mon coussin sur une petite table et me levait, prenant bien soin de lisser le haut de ma jupe comme ma nourrice m'avait appris à le faire. Merci mère. Je m'inclinais rapidement et quittais la pièce en vitesse. Avant de me mettre à courir, je jetais un coup d'oeil à une fenêtre. C'était bon, ils étaient toujours dehors et visiblement Père avait arrêté de les surveiller. Je souris et me mis à courir dans les couloirs, bousculant un pauvre jeune homme au passage. Pourvu que personne n'apprenne rien de cela !

J'étais assise, silencieuse, sur ma couche. Je ne savais même plus depuis combien de temps j'étais dans cette position. Peut-être bien que cela faisait une heure, à moins que ce soit deux ou trois. J'avais peut-être également plus ou moins perdue la notion de temps. Oui, j'avais totalement perdu la notion de temps. Cela faisait-il que quelques heures ou plusieurs jours ? Non, je me souvenais être descendue aux cuisines aujourd'hui, bien après l'heure du premier repas de la journée, car même ma tristesse ne pouvait m'ôter le besoin de manger pour survivre. Je me souvenais, j'avais même croisé Moïra qui avait semblé surprise que je ne lui adresse pas la parole. Enfin, je ne l'avais pas réellement regarder : mes yeux passant sur elle sans la voir. J'étais dans une espèce d'état second : j'étais descendue aux cuisines, j'avais avaler quelque chose sans même profiter de son goût et j'étais remontée jusqu'à ma chambre. Cela faisait plusieurs jours que j'étais dans cet état. Moi qui était toujours si active, ne tenant pas en place sauf en présence de mes parents, j'étais devenue totalement passive. Je devais avoir dit quelque chose comme cinq ou six phrases. A vrai dire, c'était qu'une stupide estimation car je ne savais même pas combien j'en avais dit, c'était à peine si je me souvenais avoir pleuré. J'avais pas mis le château sans dessus dessous comme je savais le faire, comme on l'aurait probablement attendu de moi puisque c'était mon attitude habituelle. Je n'avais pas non pleurer, crier, comme on aurait pu l'attendre de quelqu'un dans ma position actuelle. J'avais à peine dormi, finissant par m'écrouler de fatigue au beau milieu de la nuit. Non, j'étais juste rester assise sur mon lit depuis plusieurs jours, refusant de sortir de ma chambre pour autre chose que les repas, et encore je préférais les éviter. Et en évitant les repas, j'évitais mes frères, ma belle-soeur et ma mère. Je préférais me rendre aux cuisines après, là où on ne me parlait pas sans mon accord, là où on ne me poserait pas une seule question. Et puis je remontais, longeant les murs dans l'espoir de ne croiser personne. J'étais à peu près tranquille avec cette méthode : comme si quelqu'un allait venir me déranger dans ma chambre. Peut-être parlais-je un peu trop vite car j'entendis quelqu'un frapper de faible coups contre la porte de bois. Je ne répondis pas, enfermée dans mon silence. Non, je n'eus pour unique réaction que de ramener mes genoux contre mon torse et de les entourer de mes bras. Pourtant, je vis la porte s'ouvrir et je fronçais les sourcils. Ce n'était que mon ancienne nourrice, toujours au service de la famille qui venait de rentrer dans ma pièce. Oui, ma pièce car j'étais la seule à venir ici. Mes parents n'avaient jamais pris la peine d'y poser les pieds et ce même quand j'étais malade. Les seuls personnes à y être venus à part moi étaient mes deux frères, une fois où j'avais attrapé une mauvaise angine, et ma nourrice. Donc, je pensais pouvoir dire ma pièce. Mademoiselle ? Je ne répondis pas, ne prenant même pas la peine de la regarder, encore perdue dans mes pensés sans but et sans sens. Mademoiselle, la cérémonie funéraire est dans une heure, il faut vous préparer. Je ne réponds toujours pas mais j'ai parfaitement entendu et la nouvelle est loin de me faire plaisir. Cela fait donc au tant de temps que cela que je suis plongée dans cet état second, enfermée dans une tristesse que je ne voulais pas laisser paraître. Je sens les mains douces de ma nourrice se posait sur mes épaules alors qu'elle me force, sans brutalité car cela ne lui ait pas permis, à me relever. Doucement toujours, elle défait les attaches de ma robe, la même que je porte depuis plusieurs jours, et la fais passer par dessus ma tête. Je me laisse faire comme un pantin alors qu'elle me mène à un bac d'eau, qu'elle me lave, me sèche et m'habille comme si j'étais encore une petite fille. Je n'étais pas bien vieille, âgée de seulement treize années, mais j'étais déjà à mon âge parfaitement cabale de faire cela seule. Je frisonnais juste au contact de l'eau froide. Et retenais ma respiration alors qu'elle ajustait ma robe. Vous voulez vous voir Mademoiselle ? Je hochais la tête te me dirigeais de moi même vers le miroir qui trônait contre un des murs de la pièce. J'étais vêtue d'une robe noire dont ne dépassait que mes mains, mon cou et mon visage. Je la vis passer une brosse dans mes cheveux et je la laissais faire, n'ayant pas envie de m'y opposer bien que j'aurais préféré rester assise sur mon lit, ne pas me lever, ne pas me rendre là bas. Bientôt mes cheveux furent tressés et attachés, mes soulier chaussés et moi, je fus prête. Mais je retournais m'assoir sur le bord de mon lit. Vous devez y aller Mademoiselle. Je sais, je sais. Mais je ne voulais pas. Y aller c'était admettre que cela existait et je ne voulais pas. Je ne voulais pas admettre que mon père était mort. Daivhid n'était pas un ange, il n'étais pas quelqu'un de très affectueux mais quelqu'un de terriblement exigeant. Je l'avais souvent déçu, je le savais. Mais malgré cela, malgré tout, il restait mon père. Il restait le père de mes frères, le mari de ma mère, la chef de mon clan, le Laird de nos gens. Il restait mon père. Je finis par me lever, voyant dans les yeux de ma nourrice cette supplication silencieuse de me rendre là-bas. Sans un autre regard pour elle, la tête haute et le visage grave, je sortis de ma chambre. Alors que j'entendais la porte se refermer derrière moi, je sentis une larme couler sur ma joue, la première depuis que j'avais appris la nouvelle.

Vous disiez mère ? Je relevais la tête de mon ouvrage, plantant mon aiguille dedans pour ne pas risquer de me la planter dans la main dans la minute qui suivrait. Avant d'accorder toute mon attention à ma mère, je me permis de jeter un coup d'oeil à ma broderie. Il était étonnant de voir comment j'avais pu progresser ces dernières années. Maintenant, ce que je faisais ressemblait presque à quelque chose. Oui, je disais presque parce que je continuais à trouver cela d'un ennui mortel, bien que je m'y pliais de bonne grâce pour satisfaire ma mère. Bien que je bouillais toujours au tant, j'avais appris, une fois sortie de la petite enfance, à me contrôler, à calmer mes envies d'activité plus physiques que celles réservées aux filles. Ou peut-être simplement avais-je plus souvent l'occasion de manier les armes avec mes frères, ou le maître d'arme, entre deux ce qui me permettait de plus me contenir le reste du temps. Oui, cela avait du jouer sur les quelques changements que je percevais dans mon comportement ou mon caractère. Je savais bien que Mère n'avait pas remarqué grand chose de ce côté ci, elle ne faisait pas tellement attention et j'avais toujours été un ange avec elle. Mais je me doutais que Aodhan et, surtout, Cinead l'avait vu eux. Vous n'écoutez donc jamais du premier coups ? Un sourire désolé vint se poser sur mes lèvres alors que je baissais les yeux comme pour me dérober à son regard. Il était vrai que je n'avais pas écouté ce que ma mère me disait. C'était l'avantage de la broderie : il me suffisait de prétexter être concentrée sur ce que je faisais pour que l'on me pardonne mon vagabondage mental. J'étais absorbée parce que je faisais, excusez moi. Vous me disiez ? Etrangement, Mère ne semblait s'en préoccuper pour une fois. Il faudrait savoir : avais-je le droit de me concentrer assez sur mon travail pour ne pas répondre quand on s'adressait à moi ou n'en avais-je pas le droit ? Bientôt, je ne saurais plus où donner de la tête. Mon fils vous a-t-il parler ? Je soupirais intérieurement. Se rendait-elle compte qu'elle avait deux fils et qu'ainsi quand elle ne me disait pas duquel elle me parlait, je ne pouvais pas le deviner ? Enfin si. Il m'arrivait de comprendre si elle me parlait de mon jumeaux ou de mon aîné selon le contexte de sa phrase mais pour cette fois-ci, je ne voyais pas qui de mes deux frère était concerné par cette question. Je parlais à mes frères au cours du repas de ce midi, auquel vous avez assisté Mère. Toutefois, je suppose que cette question concernait un sujet en particulier. Me tromperais-je ? Puisqu'elle savait pertinemment bien que je parlais tous les jours à mes frères, que je l'avais fait devant elle ce matin même, je me doutais que la question avait un double sens que je n'avais pas perçu. Vous voyez juste. Mais je suppose, à mon tour, que votre frère nous a pas parlé du sujet à propos duquel je vous questionnais. Vous le sauriez sinon. Je fronçais les sourcils. Elle parlait probablement de Aodhan. L'instinct aurais-je envie de dire. Sa phrase laissait à penser que le sujet dont mon frère, peu importe lequel, devait me parler avait une certaine importance. Et tout ce qui avait de l'importance de ce style, bien qu'elle ne soit que sous-entendu, au yeux de ma mère touchait aux affaires du clan. Et qui disait affaire du clan, disait avoir affaire à Aodhan plus particulièrement, bien que Cinead ne soit pas mis de côté. Mais non, j'avais un assez bon instinct. Et puis, Mère n'utilisait ce ton que quand elle savait que j'allais protester, que ma carapace d'ange se fissurerait quelque peu devant elle. De quoi mon frère devait-il me parler ? Mon ton était doux mais cela ne faisait pas de toute, cette question n'admettait pas que l'on ne lui donne pas de réponse. D'ailleurs, Mère ne tarda pas à y répondre. Je vis rouge bien que je gardais un calme apparent. Doucement, je posais ma broderie de côté et me levais de ma chaise, sans même demander l'autorisation de me retirer. Et je quittais la pièce d'un pas rapide, traversant le château jusqu'à me rendre à la salle du trône où je ne trouvais personne. Je ressortis de la pièce encore plus en colère que quand j'y étais arrivée. Vous ! Où est mon frère ? Je crois bien que je fis peur au pauvre garçon qui s'était arrêté en entendant ma voix claquée dans l'air. Soudainement privée de la sienne, il m'indiqua la cours. Ainsi mes frères étaient à l'entrainement, du moins l'un d'eux bien que les connaissant je ne doutais pas que ce fusse les deux. Ramassant mes jupons dans une main, je me mis en route d'un pas pressé pour débouler dans la cours de notre château la minute suivante. AODHAN ! Je vis des têtes se tourner vers moi mais je m'en moquais. Mon caractère était bien connus de tous dans ce château, à l'exception faite de Mère, et de Eimhir mais elle était beaucoup trop petite pour le savoir. Je me plantais, telle une furie en colère devant mes deux frères. Est-ce vrai ? Ma voix était haute et coléreuse, de mes que mes gestes alors que je me dégageais de la main que Cinead tentait de poser sur mon épaule. Il était surement celui le plus capable de me calmer dans cette maison mais je ne désirais pas le moins du monde être calmée. Quoi donc, Rowena ? Il se moquait de moi là ? Je fulminais, il n'y avait pas d'autres mots pour décrire l'état d'énervement dans lequel j'étais à cet instant. Est-ce vrai que l'on vous a demandé ma main ? Je vis le maître d'arme retenir ce qui me semblait bien être un rire, il ne savait pas ce qui pourrait passablement lui tomber dessus si on ne me donnait pas de bonnes raisons de ne pas m'énerver plus que je ne l'étais déjà. Et à vrai dire, ce jour-là, j'eus mériter amplement mon surnom de tornade et les rumeurs sur mon caractère bouillonnant. Car la réponse de mon frère ne se fit pas attendre très longtemps. C'est le cas. Comment ça ? Comment pouvez-vous ! J'ose espérer que vous avez poliment refuser cette offre. Rowena... Oh que non ! Vous ne pouvez pas simplement vous débarrasser de moi de cette manière. Je suis une Macintosh ! Et je ne suis pas une fille mariée ! Qui est-ce ? Qui a osé vous demander ma main ? Ce jour là, il leur fallut pas mal de temps pour me calmer. De toute façon, toute colère que j'étais à ce propos là, cela ne put durer. La guerre fut déclarer et la belle proposition de fiançailles d'un clan opposé partir aux oubliettes, tout du moins jusqu'à aujourd'hui. Ou oublier tout court puisque mon frère m'avait, suite à cet épisode entre autre, promis de ne jamais me marier contre mon gré, et encore moins à quelqu'un que je n'aurais pas préalablement approuvé, et que j'étais, et je reste quelque peu, convaincu que jamais je préfèrerais me marier à vivre avec eux.

Je descendais les différents étages de notre demeure, quatre marches par quatre marches, à la limite de sautiller comme une enfant. Quoique, sautiller de bonne humeur ou simplement de contentement, je ne l'avais pas fait que durant l'enfance. A vingt-cinq ans, il m'arrivait encore de sautiller après une bonne nouvelle, une mauvaise blague comme il me prenait encore de les faire parfois à ma mère, sans qu'elle sache que c'est moi. Je n'avais jamais eu aucun scrupule à dénoncer quelqu'un d'autre que moi, particulièrement si cette personne était l'un de mes deux frères. Je pouvais aussi me mettre à sautiller quand je passais un bon moment, en charmante compagnie ou même toute seule. Une petite promenade dans les alentours et voilà que la lady Macintosh sautiller sur la route du retour. Ou plutôt sur celle de l'aller parce que rentrer était généralement beaucoup moins plaisant que de quitter mon chez moi avec la perspective d'un bon moment justement. D'ailleurs c'était ce que je m'apprêtais à faire et c'était ce qui me rendait si empressée à cet instant. Ayant revêtue une robe que je n'avais peur ni de salir ni de déchirée, j'avais pris le chemin des cuisines. J'avais appris la couture au près de ma mère et je savais donc raccommoder mes robes moi même au besoin, ou le faire faire par la couturière de manière plus courante. Toutefois j'aurais été bien énervée d'abimer une de mes jolies robes, et bien embêté si j'avais du expliquer comment cela était arrivé à Mère, qui remarquait le moindre petit accroc réparé ou non sur mes vêtements. Et j'étais à cet instant bien heureuse de ne pas la croiser sur mon chemin car il était sure qu'elle aurait trouvé à redire en voyant sa seule fille ainsi vêtue, bien que tout à fait décente dans cette tenue, n'exagérons rien. De même que Mère n'appréciait pas mon habitude à aller flâner à l'extérieur bien qu'elle n'ait jamais vraiment eu de preuve de cette activité. Ce qui était pour m'arranger, je ne le cachais pas. Je rentrais dans les cuisines et passaient entre les serviteurs et les tables. Il était encore tôt dans la matinée, bien que l'heure du premier repas fut passé. Si bien que les cuisines n'étaient pas encore dans l'état d'effervescence qu'elles pouvaient avoir habituellement. Doucement, je dérobais un fruit ici, un petit pain par là et les mettaient dans le panier que j'avais en bout de bras. Dérober était un bien grand mot puisque tout le monde me laissait faire et que j'étais ici dans mes droits. Mais cela aurait probablement arranger la cuisinière que je passe moins souvent le piquer une partie de son panier de fruit pour le dessert du prochain repas. Elle n'aurait qu'à considérer que c'était ma part. S'il pouvait m'arriver de prendre quelque chose pour simplement grignoter entre deux repas, aujourd'hui c'était un panier repas pour aller manger en extérieur que je prévoyais. Mon chapardage effectuait, je quittais les cuisines dans le but de quitter le château. Cette fois-ci, et contrairement à ma descente des escaliers, je prenais mon temps. La petite tornade était rangée pour un moment dirions nous. Ou plutôt, j'avais envie de profiter de ma journée, alors pourquoi se presser ? J'avais décider de partir à pied, n'ayant pas envie de seller mon cheval, ni même de monter à vrai dire. Je me connaissais assez pour savoir que peu importe le bout de chemin que je ferais dans un sens, je serais capable de l'effectuer dans l'autre sens pour rentrer. J'aperçus mon frère, un peu plus loin devant moi, pas loin de la sortie du château. Cine ! Il se retourna en m'entendant et je me dépêchais de parcourir la petite distance nous séparant pour aller coller un baiser sur sa joue, dans cette attitude fraternelle à son égard qui était mon habitude. J'étais la seule personne qui pouvait se permettre ce genre de comportement avec lui et j'en abusais au tant que je le pouvais. Pourquoi me serais-je privée de laisser mon affection à l'égard de mon frère s'exprimer comme elle me venait alors qu'il me laissait le faire ? Pour aucune raison, comme pour aucune raison je me serais privée de sa présence à mes côtés. Quitte à perdre cette fâcheuse habitude de mon comporter de façon si familière avec lui devant tout le monde s'il le fallait. Rowena... Je lui offris un grand sourire. Tu disais ? Il leva les yeux au ciel et je riais. Passant mon bras sous le sien, je l'entrainais dans ma marche. Tu pars encore te promener beaucoup trop loin du château ? Je ne vois pas de quoi vous pouvez parler monseigneur. L'emploi du vouvoiement n'était là que pour prouver que je me moquais de lui, ou plutôt que je me moquais que les gens puissent penser que j'allais bien trop loin de chez moi quand je voulais juste me balader tranquillement. Je suppose qu'il ne sert à rien que je tente de t'en dissuader. Je me contentais de hocher la tête. Ce n'était pas comme s'il n'avait pas essayer de le faire à plusieurs reprises, m'expliquant qu'une demoiselle de mon rang ferait mieux de rester à l'abri à l'intérieur des murs d'un château ou de se faire accompagner d'un chevalier de confiance pour assurer sa protection. Il n'était d'ailleurs pas le seul à me l'avoir dit, mais peut-être bien l'une des rares personnes que j'avais écouter jusqu'au bout en ces occasions multiples. Toutefois, cela m'empêchait pas de recommencer à chaque fois. Rien ne sert de s'inquiéter. Il ne pourra rien m'arriver de plus grave que de croiser un lapin. Et tout le monde savait à quel point un lapin peut être dangereux pour la santé d'une demoiselle ! Non, je savais bien que je me trompais en disant cela. Tout aussi bien que je savais que notre Ecosse était un pays en guerre et que je risquais donc en sortant de chez moi et en m'éloignant trop de croiser des personnes mal intentionnées. Bien que ce risque devait exister en temps de paix mais celle ci était absente depuis assez longtemps pour que je puisse en douter. C'était probablement pour cela que j'emmenais toujours une arme avec moi dans mes promenades. Cela ne valait pas le bras d'un guerrier mais cela était toujours mieux que de se retrouver sans défense. Ne dis pas sottises. Visiblement, il n'avait pas trouvé ma tentative de trait d'humour, destiné à le rassurer plus qu'à me faire passer pour une inconsciente, à son goût. J'étais peut être sa soeur jumelle mais Cinead restait Cinead alors je savais dès le début que je n'obtiendrais pas de grands éclats de rire. Etait-ce la guerre qui avait rendu mon frère aussi froid et renfermé ? Je ne saurais dire : il avait après tout toujours était un peu moins enclin à la rigolade que je ne l'étais. Si tu tiens tant à t'assurer qu'il ne m'arrivera rien, pourquoi ne viendrais-tu pas avec moi ? J'ai assez à manger pour deux dans mon panier et nous passons que trop peu de temps tous les deux à mon goût. Je lui adressais un sourire encourageant et il ne répondit pas. A vrai dire, je savais très bien que je n'obtiendrais pas de réponse directe. Mais on continuait d'avancer et mon frère ne me laissait pas pour retourner à ses occupations alors je finis par considérer qu'il acceptait. Ce qui eut pour effet de voir mon sourire s'agrandir encore un peu plus. Merci. Je lui déposais un autre baiser sur la joue, toute contente de la perspective de ne l'avoir rien que pour moi un petit moment.

pseudo ✘ MiniBouh prénom ✘ Lily âge ✘ 18 pyjamas 8D. où avez-vous trouvé le forum ? ✘ Par le biais de Eireen <3. comment le trouvez-vous ? ✘ Tellement nul que je me suis inscrite... Non je blague, très bien *-* J'adore le contexte, l'actuel design, et tout le package ! présence sur le forum ✘ 7j/7... mais rp c'est autre chose. autre chose à dire ? ✘ On verre bien !

Je suis à la bouuuuurre, sorry Bon je t'aurais bien fait la blague du "je peux pas te valider" mais avec le formulaire de validation, ça marche pas trop trop Donc tu es validée ma chère Il me semble que tu as parfaitement saisi le caractère de cette petite tornade de Rowena Il y a quelques petites fautes par ci par là, tu feras attention dis ?

Bravo à toi mon enfant, comme tu dois le deviner : tout est parfait pour que tu puisses tranquillement te balader sur les terres d’Écosse. Avant toute chose, il va falloir faire quelques petites manipulations. Et oui ! Alors, pour commencer, nous te prions s'il te plaît d'aller recenser ton avatar si tu ne veux pas te le faire sucrer, sans le faire nous ne pourrons pas mettre à jour le bottin, puis aussi ta famille si tu as choisis un clan dans les annexes. Pour continuer va donc faire un tour du côté des liens, qui sait ça pourra t'aider à forger des affinités pour ton personnage et dieu seul sait quoi d'autres ! D'ailleurs en parlant d'affinités, si tu as envie de créer un scénario, ça se passe dans ce petit coin là sait-on jamais si l'envie te dit ! Et plus qu'un petit point à savoir, jette toi à l'eau en ce qui concerne le flood, y faire un petit tour pour bien s'intégrer et décompresser un petit peu.

Sur ce, tout le staff de WOTW te souhaite de bien t'amuser sur ce forum !
L’Écosse n'attend plus que toi.