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 Seumas • After the night when I wake up, I'll see what tomorrow brings.

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Seumas Morgan
Seumas Morgan


▷ MESSAGES : 658
▷ INSCRIPTION : 03/06/2013
▷ LOCALISATION : Dans le domaine des MacGuffin
▷ ÂGE : 27 années
Seumas • After the night when I wake up, I'll see what tomorrow brings. Tumblr_lxho9z5ZmV1qzi6s9o7_250

Je suis les ténèbres recouvrant le monde.
Je suis les eaux assassines.
Je suis le sang de la vie.
Tu expieras tes crimes dans la souffrance.


FINNTROLL - NATTFODD

« Une fois, je marchais avec la peau sur les os. Une autre fois, j'embrassais chaleureusement. A présent, je me promène sur un long chemin. Je suis la piste des tombes. Le ver dévorait et le gel mordait. Je suis la piste des tombes. Une fois, je suivais le chemin d'un pas vif. Une autre fois, je portais une armure et une lame. À présent, je me promène sur une longue route. Je suis la piste des tombes. Le gel glacé et les flammes brulantes. Je suis la piste des tombes. Une fois, un homme fier et juste. Une autre fois, j'abattais traitreusement. À présent, je me promène sur une longue route. Je suis la piste des tombes. » FINNTROLL - GALGASANG
Seumas • After the night when I wake up, I'll see what tomorrow brings. 411364MATHIAS1

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MessageSujet: Seumas • After the night when I wake up, I'll see what tomorrow brings.   Seumas • After the night when I wake up, I'll see what tomorrow brings. EmptyLun 3 Juin - 19:29

Seumas Morgan

« Les bourreaux ne parlent pas ; ils n’ont pas de paroles. »
nom ✘ Morgan. prénom ✘ Seumas. clan ✘ MacGuffin. âge ✘ 27 ans. statut ✘ Célibataire. famille ✘ Bruce Morgan (père, 1071 - 1113), Mairy Morgan (mère, 1073 - 1119), Allan Morgan (frère, 1090 - 1114), Lily Morgan (sœur, 1093) et Caoimhe Morgan (1110 - 1113) métier/rang ✘ Bourreau. qualités ✘ Brave - Patient - Minutieux - Appliqué - Docile - Juste - Observateur - Impassible - Solide - Lucide défauts ✘ Introverti - Distant - Discret - Méfiant - Désintéressé - Vicieux - Maladroit - Sombre - Déstabilisant - Solitaire - Insensible loyal(e) envers ? ✘ Envers ce qui est juste. S'il doit choisir un des quatre lairds principaux, il vous déclara sans doute que sa préférence se tourne vers MacGuffin. groupe ✘ Lowlands avatar ✘ Mathias Lillmåns.

QUE PENSES-TU DE CETTE GUERRE ? La guerre est une chose dangereuse habitant le cœur des hommes, dévoilant à la lumière du jour les pires choses grouillant dans leurs entrailles - dans tous les sens du terme, à vrai dire. Ce qui est triste dans cela c'est que la soif de sang des hommes fait disparaître toute humanité chez eux, celle pour qui, pourtant, la plus part d'entre eux se battent. C'est plutôt quelque chose de paradoxale. En fait, ça n'a quasiment aucun sens quand on y pense. Un homme exige quelque chose d'un autre qui, percevant cela comme une agression, finira par prendre les armes et vouloir arracher les yeux de son vis-à-vis qui, au final, en voudra de même pour sa part. Ils enverront chacun leurs hommes vers une mort certaine, affreusement douloureuse et pénible et cela... oh, pour rétablir la paix? Il y a quelque chose dans cette phrase qui me dérange profondément. Que ces lairds osent me faire croire qu'ils désirent le bien de leur peuple! Certes, certes, Mérida DunBroch n'avait plus rien à faire sur le trône d’Écosse mais pourquoi ne pas l'avoir gentiment faîte dégager en supprimant le titre de roi? Cela aurait évité de perdre dix années de nos vies. Car, à ce que j'ai saisi de ce grand désordre national c'est bien que tout les problèmes dont nous faisons les frais prennent source d'une façon ou d'une autre dans la royauté. Ces lairds m’insupportent ; ils ne pensent qu'à reprendre des terres incultivables tellement elles sont jonchées de cadavre, à défendre un honneur trop souillé pour être rétabli ou juste se venger d'une vengeance. Le plus respectable d'entre eux reste tout de même MacGuffin car au-delà de tout ce que je peux penser des êtres dirigeants nos terres et nos vies, il reste le plus juste à mes yeux. J'anime pour lui un profond respect, voir une certaine reconnaissance. Mais je reste vigilent ; dans ce jeu où seuls les grands peuvent décider des règles, je me méfierai même de ma propre ombre, ne connaissant que trop bien les horreurs de la guerre. Ceci dit, je n'espère pas qu'elle se termine. Si celle-ci s'achève, ce ne sera que pour mieux accueillir une autre, peut-être encore plus terrible bien que je doute qu'on puisse réellement faire mieux.

TU CROIS AUX LÉGENDES, À LA MAGIE ? Beaucoup de gens me prennent pour un superstitieux et contrairement à la plus grandes partie des ragots, celui-ci est fondé. Il ne me faut aucune preuve pour croire en ces légendes, en ces mauvais présages, en ces histoires de sorcellerie. A ceux qui me traitent de fou je leur réponds que je crois tout aussi bien en leur Seigneur, bien que, jusqu'à preuve du contraire, il ne se soit jamais manifesté devant mes yeux. Car je crois en Dieu. Mais je ne le prie pas. Enfin, je veux dire par là, que je ne le fais jamais pour ma propre personne ; je suis condamné à périr en Enfer, pêcheur que je suis. Au lieu de ça, je préfère le supplier d'accorder un peu de miséricorde aux âmes que je sépare de leur corps. A vrai dire, cela est la version officielle des faits. Ma véritable foi se tourne vers les esprits de notre monde ; j'entends les montagnes murmurer, le vent hurler et vois l'eau miroiter un destin incertain. La Terre vit, nous guide vers notre destinée, qu'elle soit de lumière ou d'ombre. Et je crois avant tout en elle ; elle est la source de toutes mes inspirations. La nature et les spectres l'habitant sont pour moi un refuge où j'aime me terrer et rêvasser longuement, loin de tout les tourments que la vie m'a si gracieusement offert - même si je suis parfois terrorisé à l'idée de rencontrer, par exemple, un each suig ou toutes autres bêtes toutes aussi charmantes. Même les feux follets m'effraient ; la dernière grande apparition de ces derniers a mené notre patrie à sa perte.

DES GOÛTS ET DES COULEURS, IL NE FAUT DISCUTER Dire que je ne m'intéresse pas à la mort serait vous mentir, au même titre que la vie ne suscite pas un certain intérêt en mon être. Qui a-t-il de pire ; avoir de la considération pour la mort ou n'en posséder aucune pour la vie? Etant maître des hautes œuvres depuis désormais cinq années, je me sais connu et détesté par la plus part des gens du peuple et ce n'est pas pour me déplaire car la solitude reste une de mes meilleurs compagnes. Ainsi, il n'est pas rare de me retrouver seul dans les bois quand je ne suis pas entrain de chasser les charognards ou faire couler le sang des moins innocents. Ce n'est pas la torture qui me fascine, ni même l'instant imperceptible qui fait quitter le monde aux vivants mais plutôt l'humanité se trouvant en face d'eux - et pour beaucoup, en face de mon propre être. Si le laird MacGuffin ne me demande que pour les plus vils ennemis d'user de supplices que je sais douloureux, voir insupportables, j'aspire à une certaine fierté en sachant qu'aucun ne m'a jamais résisté dans ses aveux. Ah mais quelle triste reconnaissance d'être dévisagé et montré du doigt! Si j'avais démontré mes talents dans une quelconque autre forme de besogne, on m'aurait sans doute acclamé. Mais je ne suis pas du genre à m'en plaindre ; l'on ne m'a jamais obligé à exécuter ces tâches ingrates et ma propre satisfaction de me savoir utile dans l'ombre de la société suffit à me réjouir. Bien sûr quand le temps me le permet, il me reste quelque passion telle que la pêche, bien que je ne me sente toujours que trop éloigné de l'eau. J’arbore l'idée de me faire enfermé à tel point que je ne peux rester longtemps dans une pièce étroite sans sentir une certaine forme de panique s'emparer de mon être. Etant d'un naturel discret et calme, je supporte très mal le bruit au même titre que je peux rester des heures dans un silence seulement perturbé par quelques bruits quotidiens. Ainsi, je préfère la pâle lumière de l'astre de la nuit à celui du soleil, à l'instar des longues pluies que le ciel aime déverser sur l'Ecosse réputée pluvieuse, berçant de sa douce mélodie notre pays meurtri.

ET DANS DIX ANS ? Dans dix années, si cette guerre maudite par de nombreuses âmes s'est soldée par la paix ce ne sera que pour mieux en accueillir une autre. Je n'ai guère de soucis à me faire ; de mémoire d'homme, la mort et ses bras ont toujours eu à être présents et même s'ils sont souvent méprisés, ils sont avant tout craints. Je ne risque donc rien, au cœur des terres des Lowlands et je continuerai à maintenir une délicate justice dictée par les jugements du laird ou par son héritier qui, je le sais, a encore de quoi nous étonner. Du reste, je resterai éternellement l'ombre macabre dont le peuple supplie le Seigneur de ne jamais avoir à en croiser la route, marqué à vie par la mort. Je n'espère que peu me marier, n'aspirant guère à une vie de famille bien qu'il m'arrive parfois encore d'accorder de l'importance au pâle rêve de retrouver mes sœurs.

© will o' the wisp


Dernière édition par Seumas Morgan le Mar 4 Juin - 15:08, édité 4 fois
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Seumas Morgan
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Je suis les ténèbres recouvrant le monde.
Je suis les eaux assassines.
Je suis le sang de la vie.
Tu expieras tes crimes dans la souffrance.


FINNTROLL - NATTFODD

« Une fois, je marchais avec la peau sur les os. Une autre fois, j'embrassais chaleureusement. A présent, je me promène sur un long chemin. Je suis la piste des tombes. Le ver dévorait et le gel mordait. Je suis la piste des tombes. Une fois, je suivais le chemin d'un pas vif. Une autre fois, je portais une armure et une lame. À présent, je me promène sur une longue route. Je suis la piste des tombes. Le gel glacé et les flammes brulantes. Je suis la piste des tombes. Une fois, un homme fier et juste. Une autre fois, j'abattais traitreusement. À présent, je me promène sur une longue route. Je suis la piste des tombes. » FINNTROLL - GALGASANG
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MessageSujet: Re: Seumas • After the night when I wake up, I'll see what tomorrow brings.   Seumas • After the night when I wake up, I'll see what tomorrow brings. EmptyLun 3 Juin - 19:37

Une vie, une histoire

« La pitié du bourreau consiste à frapper d'un coup sûr. »


Chapitre 1
un héros n'est pas plus brave qu'un homme ordinaire
Les flammes brûlaient ; elles étaient chaudes, flamboyantes et vivaces. Au loin, on pouvait deviner leur ravageuse présence par l'énorme colonne de fumée qui s'en dégageait. Mais également des cris qui s'évanouissaient au loin, les hennissements effrayés des chevaux, les sabots fracassant le sol. Prostré devant l'entrée du village, face à ces langues de feu, le vent virevoltant dans mes cheveux me fouettant le visage, je scrutais la scène me semblant irréelle. Je ne m'étais jamais montré grandement expressif et je ne dérogeais pas à la règle ; ce fut dans le plus grand silence et le plus grand manque de démonstration sentimentale que je fixais le brasier entrain de dévorer nos maisons et leurs habitants. Ce fut la main de ma sœur venant s'écraser contre ma joue qui me rappela à l'ordre ; je levais alors les yeux vers elle, la bouche légèrement entrouverte tandis qu'elle me hurlait des choses dont je ne saisis pas le sens. J'étais un idiot. Fort bien, j'irais donc beaucoup plus loin en sachant une telle chose. Elle était hystérique, au comble d'un état nerveux qui me promettait que bientôt, l'entièreté de son corps frêle de jeune fille allait succomber. Lily m'agrippa fermement par les épaules avant de me pousser violemment, continuant de vociférer, de gesticuler, déstabilisée par mon éternel manque de réaction. Elle fut rapidement calmée en sentant autour de sa taille l'étreinte musclée des bras de mon père qui la tirait vers lui en me hurlant ces mots « VA CHERCHER CAOIMHE! » La panique que je lus dans ses yeux fous, roulant dans une terreur sans nom, me fit soudain réagir. Je sentis l'air brûlant s'engouffrer en ma cage thoracique, les paillettes du feu venir grignoter les parcelles de peau où elles se déposaient, les cris perçant mes tympans, la chaleur irritant mes yeux d'où s'échappaient quelques larmes. « SEUMAS! » le hurlement de désespoir de mon père qui, dans sa voix, me suppliait d'être à la hauteur des espoirs qu'il mettait en moi me fit me heurter violemment à la réalité de la scène. Je ne réfléchis pas. Mes jambes s'étaient mises seules à cavaler, ignorant la pointe venant s'immiscer entre mes côtés, mon souffle court et la peur se glissant au creux de ma gorge. J'arrivai rapidement en notre demeure et, ne sachant par où commencer, pris l'initiative de tout retourner, hurlant le prénom de notre benjamine, de ma toute petite sœur que je trouvai finalement cachée en-dessous d'un lit. La serrant dans mes bras, sentant ses petites mains agripper ma nuque, je lui demandai où était mère et l'enfant intensifia un peu plus son étreinte sur ma peau. Elle l'ignorait. Je soupirai, l'air s'échappant de ma bouche tremblant fébrilement, avant de me relever et de déguerpir aussi vite que la charge que représentait ma sœur me le permettait. Je fus soulagé en retrouvant rapidement mon père et ne pus m'empêcher d'esquisser un sourire en remarquant la fine silhouette de ma propre mère. Je lui confiai la petite chose dont les ongles avaient écorché ma peau à force de s'y enfoncer avant que mon paternel ne lui ordonne de monter sur la jument qui partageait nos vies depuis quelques années déjà. Les trois femmes de nos vies n'acceptaient pas de partir mais elles le firent, disparaissant dans l'ombre de la nuit rougeoyante.

« Où est Allan? » la question de mon père fût prononcée sur un ton si plat qu'elle ne me heurta pas de suite. Allan était l'aîné de notre famille et son absence m'étonna soudainement, comme si personne ne l'avait remarquée jusque là. Alors que nous nous apprêtions à fuir nous aussi, à la recherche d'une quelconque monture pouvant augmenter nos chances de survie, nous tombâmes d'accord sur la fait qu'il fallait le retrouver. Mais je ne voulais en aucun cas me séparer de mon géniteur ; je craignais trop de ne plus jamais le retrouver. Autour de nous régnait le chaos et l'angoisse que mon frère ne se soit déjà éteint me rongeait les entrailles ; le village n'était pas grand, il était dors et déjà saccagé. Ces cavaliers de l'Enfer étaient venu apporter la mort et nous fuyons, telles des fourmis abandonnant leur fourmilière écrasée par un pas de géant. Le battement effréné de mon cœur se stoppa soudainement quand je perçus un cris étouffé dans lequel je reconnus la voix de mon père ; me retournant vers la source du bruit, je découvris avec horreur que son corps jonchait le sol et qu'il était décoré d'une flèche ayant transpercé son omoplate. « PÈRE! » ce cris, déchirant la nuit, j'aurais souhaité que ce soit le mien, mais ce fut bien les cordes vocales de mon frère qui s'étaient déchirées en le poussant, apparaissant dans l'épaisse fumée se dégageant du brasier brûlant partout autour de nous. Mon frère, affolé, s'accroupit auprès de notre paternel tandis que je restai immobile, soudainement tétanisé. Devant moi se dressait cette ombre, dont la démarche lente mais sûre me glaçait le sang, devinant sans peine un sourire dont le sadisme n'était plus à prouver sous ce heaume cachant son visage. Le geste que je m’apprêtais à faire, aussi ridiculement désespéré que courageux, allait sceller le reste de mon avenir sans même que j'en ai conscience. Ramassant une fourche qu'un fermier devait avoir abandonnée durant sa fuite désespérée, je l'agrippai fermement, ne voyant plus rien que cette silhouette présageant la mort, n'entendant plus rien que le battement sourd de mon cœur faisant écho en mon crâne. Je crois que mon frère fut aussi étonné que ce chevalier de me voir me jeter sur ce dernier, au même titre que je ne pouvais me résoudre à croire sincèrement ce que j'étais entrain de faire. Ça relevait du suicide à vrai dire. J'étais pêcheur, fils de pêcheur, petit-fils de pêcheur, arrière-petit fils de pêcheur même et jamais je n'avais eu la prétention de savoir me battre. M'élancer à corps perdu sur cet adversaire était insensé et aujourd'hui encore je suis incapable d'expliquer concrètement mon geste ; il était aussi fou que l'amour que je portais à mon père était important. Il nous avait toujours protégé et même si je n'étais que le troisième de ses enfants, il me sembla soudainement qu'il était normal que j'en fasse de même avec lui. La surprise, autant que la sous-estimation de mon être - ne doutez jamais de ce que l'amour d'un fils peut commettre pour un père - , eurent raison de cet homme, recevant au bout milieu de sa cuisse, les pointes rouillées de l'arme de fortune dont je m'étais saisi. Il hurla autant de rage que de douleur mais à peine eus-je le temps réaliser mon acte que je me faisais jeter au sol par l'un de ses compères, recevant quelques coups bien placés afin de me tenir tranquille. Le souffle coupé par le choc d'avoir été si violemment saisi et mis à terre, je relevai cependant la tête, hurlant dans un cris muet, mes cordes vocales s'enrouant soudainement, quand mes pupilles tombèrent sur le corps de mon père s'écroulant, achevé.

Ils traînèrent mon frère jusqu'à moi qui lui, beaucoup plus téméraire que ma personne, se débattait comme un beau diable. Il finit par cesser toutes tentatives à force de recevoir des coups et se tint à genoux à mes côtés, me lançant un regard noir que je ne compris pas. J'étais tout simplement effrayé, tremblotant de peur et la tristesse de savoir le corps de mon propre père entrain de brûler un peu plus loin faisant rouler sur mes joues quelques perles salées comme la mer que je connaissais si bien. J'avais d'abord eu peur de l'eau, refusant de m'approcher d'elle à moins de deux mètres. Mais à force que mon père eut vainement tenté de me convaincre qu'il n'y avait rien à craindre, j'avais finis par lui faire confiance et découvris étonnement que ce liquide pouvant s'avérer aussi limpide que sombre était une source de vie et de bien être. Je ne pouvais plus vivre loin des côtes désormais, passant le plus clair de mon temps les pieds dans l'eau et un filet à la main, récoltant les présents que l'océan nous confiait. Mais la peur qui me rongeait à cet instant était tout autre ; la mort nous guettait. Mais pas n'importe laquelle ; celle qui nous promettait d'être aussi affreusement longue que douloureuse.


Chapitre 2
Nul ami tel qu'un frère ; nul ennemi comme un frère.

Je ne connaissais de la douleur que le nom et peut-être les prémices d'une chose dont je ne pouvais imaginer les limites. C'était simple ; elles n'existaient pas. Et ni les cris, ni les pleurs, ne pouvaient lui faire changer d'avis. Elle rampait lentement mais intensément dans les moindres recoins d'un corps affaibli, meurtri et amaigri. Et jamais - jamais - elle ne s'évanouissait, s'arrangeant pour raviver quelque sensation désagréable, dés que l'occasion s'en présentait. Quand ce n'était pas ma chair qui me hurlait son malheur, c'était ma gorge qui le criait, donnant une voix à l'esprit torturé que j'étais devenu. J'ignorais la signification que pouvait prendre vengeance mais celle qu'on avait révélée à mes yeux était de loin une des pires atrocités que ce monde ait porté. Je ne mourrais pas, je ne vivais pas et cet entre-monde était la pire des choses qu'une quelconque puissance ait pu créer - à moins que ce ne soit simplement les hommes qui l'aient fabriqué de leurs petites mains cruelles.

Me voyant défaillir chaque jour un peu plus, ils avaient fini par me laisser croupir au fond d'une cellule que je partageais avec mon frère. Voir la silhouette de ce dernier, si amochée fut-elle, me réconforta avant que le tout dernier de mes espoirs, ultime trace de conscience en mon être, ne s'efface violemment. J'avais tant souhaité sentir sa présence tout contre moi, reconnaître quelque chose de familier en ce monde de ténèbres et de souffrances. Le choc d'être si sèchement repoussé fut la plus brûlante des douleurs que j'eus à endurer, tremblotant, seul, dans le coin de cette geôle humide, à être dévoré par un regard plus froid que la glace recouvrant nos lochs durant les rudes hivers écossais. Quelle terrible vérité qui venait en ce jour me frapper ; mon propre frère, issu de la même chair que moi, m'accusait de l’entièreté des maux recouvrant son corps et son esprit. Quand je tentais vainement de m'approcher de lui, espérant encore sottement pouvoir me blottir contre sa personne, il vociférait contre moi, me hurlant que si j'avais tenu ma place comme je l'avais toujours fait, démontrant avec quelle platitude je me montrais toujours si docile, nous n'en serions pas là. Si seulement il en avait été ainsi, si seulement. Nous serions morts, tombés dans les limbes d'un oubli salvateur, promettant d'atténuer toutes les souffrances de nos vies. Mais il avait fallu que le peu de courage habitant mon cœur se révèle face au sort de mon père, blessant un noble à l'orgueil disproportionné dont le fils se délectait d'une vengeance odieuse sur deux simples fils de pêcheur.

Il fallut cependant nous trouver une utilité. Les temps étaient durs pour tout le monde, même s'il semblait que pour ma personne, ils se relevaient un peu plus rudes. Je fus néanmoins heureux de retrouver l'air frais et l'occasion de me nourrir un peu, me laissant voler la plus part de mes rares repas par Allan, sans même penser à esquisser le moindre geste de défense. Il était mon frère! Du moins, il l'eut été, un jour.

La plus part des habitants des appartements du tout petit seigneur m'ayant fait esclave s'étonnaient de me voir si peu démonstratif, quelque fut la situation dans laquelle je me retrouvais. Ils dévisageaient ce frère qui était le mien, lui qui créait quelques scandales au détour de l'un ou l'autre coin de couloir et se retrouvait une fois de plus sous la cruauté humaine tandis que je l'observais impuissant, sentant chaque jour la culpabilité de l'avoir effectivement entraîné avec moi me ronger un peu plus. J'avais toujours été un homme simple et pour le peu qu'on me demande quelque chose avec un peu d'autorité, je le faisais. Parce que je n'avais pas la prétention d'être supérieur car, à mes yeux, chaque homme se valait. Et puis, en cette situation, je n'avais pas grand-chose à espérer pouvoir faire de plus. Si bien que certains serviteurs libres, voir quelques nobles, finirent par avoir pitié de moi, voir me prendre en sympathie. Certes, j'avais blessé l'un de leur confrère mais quand ils y faisaient allusion, je rétorquai qu'il avait ôté la vie de mon père. En ces instants, mon interlocuteur m'observait toujours avec la même pointe d'étonnement en son regard rond de stupeur ; je haussai la voix, meurtri au plus profond de mon être par le sort qui était le mien. J'acceptais les tortures, l'humiliation et la souffrance d'être moins que rien mais la simple idée de ne pas respecter la mémoire de notre père me mettait hors de moi, si faible fut ma rébellion. Je pensais souvent à ma mère et mes sœurs, priant pour que leurs vies aient été épargnées, me disant qu'elles au moins, devaient connaître un peu de paix dans cette guerre ayant éclatée si brutalement. Mais j'étais chaque jour un peu plus déçu par le gouffre se creusant entre mon aîné et ma propre personne.

▬▬▬

« Mon frère, je t'en supplie, reprends donc tes esprits! » J'avais beau supplier, espérer que ma voix se fasse entendre de ce sourd enragé qu'Allan était devenu à l'instant mais la seule réponse que je reçus fut deux mains serrant ma gorge avec une ferveur que je ne pensais plus présente en cet être maigre et fatigué. Il voulait achever la destruction que ces hommes avaient commencée, anéantir celui qui était pour lui symbole de sa soumission, de l'entièreté du malheur l'habitant. Il n'avait aucune raison de vivre, juste une seule pour mourir ; ma propre disparition. Quel horrible mal dévora mon âme quand enfin je perçus la gravité de la situation. Ah, tu aurais dû mourir Seumas, là, à côté de ton père sans jamais prétendre pouvoir tenir tête à un chevalier! Ah, maudit sois-tu impertinent insecte! Poussière, tu n'es que poussière et éternellement, tu resteras poussière. Mais je ne pouvais me résoudre au dramatisme de la situation, découvrant amèrement que le geste héroïque d'un des gardes fut sèchement coupé par l’initiative de son supérieur de nous laisser nous entre-tuer. Même le regard que je lui lançai, étouffant sous son emprise, ne le fit pas réagir, bête qu'il était à mes yeux. Puisant dans une force que l'angoisse dans laquelle je me trouvais me procura, je réussis tout de même à me défaire de son étreinte meurtrière avant de tenter de récupérer mon souffle, haletant. Le prédateur qu'il était devenu ne perdit pas une seconde pour se ruer à nouveau sur ma personne mais je réussis à l'esquiver au dernier moment, incapable de me résoudre à l'affronter. « Si tu ne péris pas par leur main, tu mourras de la mienne! » m'avait-il alors lâché, terriblement froidement. Il ne me laissait pas de choix. J'étais au pied d'un mûr dont les deux seules issues me semblaient terribles ; ma mort ou la sienne.

Nous étions à l'extérieur et la seule arme que je pus déceler pour défendre mon frêle corps fut une simple pierre dont un bout s'avérait particulièrement pointu. Je ne pouvais attaquer le premier ; juste riposter. Ainsi, j'attendis, dressé sur mes jambes me hurlant de déguerpir, le tronc droit et les yeux perçant, tandis que mon cœur battait une macabre chamade que je détestais. Allan n'était plus qu'une odieuse créature, une ombre monstrueuse dont les griffes et les crocs sortis me meurtrissaient juste par leur vue. Je n'avais jamais réussi à saisir le sens de sa haine envers mon être mais en ce jour, il m'y obligeait. Alors j'avais profité de son élan, de l'aveuglement de sa rage, de la surprise qu'avait causée mon initiative et... j'ai frappé. Comme le marteau bat le fer encore chaud, j'avais répété le coup jusqu'à ce que plus rien entre mes mains ne frémisse, si ce n'était que ce liquide vitale qui se répandait en un flot rapide et brûlant sur ma peau et mes vêtements. Je n'aimais pas l'odeur âcre du sang, la connaissant pourtant si bien, elle et son arrière goût métallique. Les yeux écarquillés par l'horreur de mon propre geste, je m'étais effondré dans la flaque pourpre recouvrant le sol, face tournée vers le ciel, ne prêtant guère attention à l'attroupement venant se former autour de mon être et du cadavre abîmé de celui qui, un jour, avait été un frère. Mon seul frère. L'unique être qui persistait familier dans ce monde cruel et sombre. Mon pire bourreau.


Chapitre 3
this will never end, 'cause I want more
« Qu'il soit torturé, battu, brûlé, que sa mort soit longue et douloureuse, je veux que l'écho de ses cris soit si fort qu'il pénètre à jamais ces lieux! » J'étais maladroit. Dieu, que j'étais maladroit. A l'instant même où je m'étais senti trébucher, je savais que ce geste, si mal indiqué, si mal organisé, allait me coûter plus que ma pauvre peau qui au final, ne faisait que couvrir mes os dont quelques uns étaient fendus. Je suivais depuis quelques jours déjà, un voyage auquel participait le chevalier qui se plaisait à dire que j'étais son éternel prisonnier serviteur - alors qu'au final, je n'étais après tout qu'un fils de pêcheur qui avait blessé son père grâce à une fourche rouillée. Et, sans doute parce que j'étais un être maudit par toutes les divinités que ce monde pouvait abriter, j'avais eu l'audace d'oser renverser l'entièreté de la cruche que j'apportais à ce détestable maître sur un être encore plus noble plus que lui-même - à vrai dire, il relevait plutôt de l'ignoble. Cet incident faisait de moi un être infâme, dont la médiocre vie devait être achevée dans la même optique de ces quatre dernières années ; la souffrance.

▬▬▬

Les yeux plantés dans la voûte céleste sans même la voir, je laissai enfin l'air brûlant s'engouffrer dans ma gorge douloureuse jusqu'à ce qu'il pénètre violemment ma cage thoracique qui se souleva promptement. J'avais refusé de respirer, des minutes entières, cessant à plusieurs reprises jusqu'à ce que mon corps me hurle de laisser la vie s'immiscer dans cette carcasse mourante. Je fermai ensuite les yeux avant de lentement calmer ma respiration bruyante et suffocante, tendant l'oreille afin de percevoir ce qui pouvait bien se tramer aux alentours. Quelques bruissements de feuilles venant parfaire le tapis forestier automnale, deux trois craquements de branches causés par une bête ou l'autre passant prudemment, le chant élégant de quelques oiseaux et le son rassurant d'une rivière s'écoulant paisiblement dans son lit. La mer me manquait. L'eau en général me manquait, ma gorge sèche en témoignant. Je relevais doucement la tête, incapable de me brusquer, observant ce corps meurtri et nu, trouvant encore assez de force que pour trembler de froid. Puis, je levai dans une lenteur presque irréelle le bras, observant le sang séché mêlé à la boue qui le recouvrait. Mes pupilles scrutèrent ensuite longuement la paume de ma main rougie par l'hémoglobine, noircie par le feu et luisante de cette blessure infâme qui me tiraillait à trois autres endroits ; sa jumelle y avait eu droit, au même titre que mes plantes de pied. Marcher était un martyre insupportable, quand bien même toutes mes autres plaies eurent été fermées. Mais le cours d'eau m'appelait par son tranquille écoulement, si bien que j'en fus obnubilé durant un long moment, ne cessant de me remémorer la sensation de ce liquide pur et limpide. Je me relevais alors péniblement de l'endroit où l'on m'avait jeté, laissé pour mort, à l'aide de mes coudes, n'osant user de mes mains meurtries. Malgré cela, je dus tout de même en déposer une sur le tapis forestier dont les nombreuses irrégularités m'arrachèrent une violente grimace de douleur. Je me mordis la lèvre inférieure en tentant d'ôter la plus part des impuretés s'étant glissées dans la blessure, le souffle écourté par la douleur et la crainte de raviver cette dernière. Ce que je fis, indéniablement. J'essuyais distraitement l'humidité s'étant formé aux abords de mes globes oculaires avant de scruter l'endroit. Je me tournai complètement, ignorant mon échine endolorie, au même titre que la totalité de mon corps couvert d'ecchymoses et autres maux afin de mieux percevoir d'où venait l'écoulement enchanteur. Déglutissant difficilement à l'idée de ce que j'allais me faire endurer, je pris précautionneusement l'initiative de me tourner sur le ventre, projetant de ramper sur mes avant-bras et mes genoux, non sans deviner le mal que cela me causerait. Mais au point où celui-ci pourrissait mon être, j'étais persuadé de ne sentir aucune différence, mes nerfs restant tendus sur l'idée de la douleur sans plus juger utile d'en altérer l'intensité.

Avançant lamentablement à la manière d'une carcasse au bord de l'agonie, je fus réconforté par les petites gouttelettes venant éclabousser mon visage dont le front était couvert de sueur et où quelques mèches de mes sombres et sales cheveux restaient collées. Le plus dur n'était pas passé. Retenant ma respiration, je redressai mon torse, prenant appui sur mon avant bras avant de diriger ma dextre vers l'eau cristalline s'écoulant dans un torrent calme et paisible. La rivière relevait en fait plutôt du ruisseau, étant donné sa profondeur de petite taille et la largeur restreinte de son lit. Je dus étouffer un hurlement quand, d'une fois, je plongeai entièrement la main, voulant la nettoyer et espérant pouvoir apaiser par après cette brûlure me mangeant le corps. Profitant de l'élan irréfléchi que j'avais pris, j'imitai mon initiative en venant glisser dans la froideur du courant l'autre main formant la paire avec la première. Tarabusté par une douleur lancinante et piquante, je ne pus empêcher mes larmes de braver la barrière de mes paupières fermées, malgré cette lèvre inférieure mordue jusqu'au sang. Sortant lentement les mains de l'eau, je profitai de leur humidité pour venir frotter de leur dos mon visage que je finis par poser à la surface de l'eau, profitant par la même occasion de laisser quelques gorgées du liquide passer entre mes lippes. Aussi infime fut mon réconfort, je me sentis mieux, pourtant conscient que ma mort était imminente. Si ce n'était pas ces blessures qui m'achevaient, ce serait le froid automnale, la faim me tiraillant dors et déjà l'estomac - mais assurément pas la soif, à moins que cette eau fut empoisonnée - ou encore les loups ou toute autre prédateurs rôdant dans ces bois. Y compris l'homme.

L'humain était même celui que je craignais le plus. Et quand je perçus le bruit familier d'une démarche appartenant à un bipède, je ne pus empêcher une angoisse sans nom de s'emparer de mon être. Mes tourmenteurs étaient revenus. Conscients que leur décision de me laisser agoniser dans les bois me laissait une chance de survie, ils avaient jugé utile de remettre en cause leur décision et de venir m'achever eux-même. Ma gorge fut prise d'un étaux permettant à peine à ce souffle saccadé de passer tandis que mes iris cerclés d'appréhension cherchaient vainement la source du bruit tant redouté. Je ne m'étais pas trompé. Une silhouette, ce qui avait de plus viril, se dressait devant mon regard apeuré, un visage rude et marqué par les épreuves du temps. Qu'il devait me trouver pitoyable à trembloter autant de froid que de peur - à moins que la douleur et l'affaiblissement n'en rajoutent davantage. Me redressant subitement, je dus à nouveau réprimer une plainte quasi bestiale en réponse à la douleur aiguë que causa la pose de mes paumes sur la berge. Assis, les jambes étalées piteusement devant mon être, je mirais la source principal de mon dernier émois, mon corps étant assailli de plus bel par de nombreux spasmes que je ne pouvais contrôler. Mais j'avais relevé les yeux, défiant presque de ce simple agissement cette grande ombre devant moi, dans ma plus simple condition d'homme, dans ma plus grande souffrance et dans ma plus basse faiblesse. « Frappez fort. Et précisément. » C'était l'unique chose que j'osais demander d'une voix fébrile et tremblante, l'unique imploration que je pouvais me permettre. Ce n'était pas grand-chose et j'espérais de tout mon être que ce bourreau écouterait mes supplications, qu'enfin quelqu'un m'accorderait un peu de pitié, un peu de respect même peut-être. Ce fut au-delà de mes espérances.

Quand il s'approcha de moi, je baissai le regard, unissant mes paupières, me préparant à recevoir le dernier coup que mon corps aurait à supporter mais je dus bientôt me risquer à ouvrir un œil, ne sentant ni le tranchant d'une lame, ni même le coup d'une poing. L'étranger s'était agenouillé à mes côtés et semblait observer mon corps avec une certaine attention, voir une once de compassion et j'en restai bouche bée, le mirant d'un air étonné, tombant des nues. Mais ma peur n'en fit que plus grande ; s'il me gardait, ce serait pour me faire esclave. A cette idée un voile embrumé vint recouvrir mes cristallins, haïssant mon destin, maudissant mille fois notre Seigneur vers qui je ne m'étais plus tourné depuis peut-être trop longtemps, ressentant soudain l'envie écrasante d'hurler. Mais il n'en était rien. « Si j'avais trouvé un intérêt à vous tuer, vous ne seriez déjà plus de ce monde. » Plantant à nouveau mes sombres pupilles dans les siennes, non sans qu'une once d'espoir vienne naître en leur fond, bien que masquée par une terrible angoisse, je répliquai, d'une voix légèrement plus assurée que précédemment « Et trouvez-vous en un à m'épargner? » Il sembla songer un instant avant d'ouvrir à nouveau la bouche « Seul le temps pourra me le dire. » Le curieux accent venant résonner au creux de mes tympans m'intriguait, ne l'ayant à ma connaissance encore jamais entendu. L'inconnu avait une prestance incroyable, un seul regard sur lui suffisait à me fasciner. Ses propos éveillaient chez moi une curiosité que je ne me connaissais que très peu, espérant de tout mon être qu'enfin, en ce monde, je puisse imaginer un peu de paix.

S'il y a un homme pour qui je donnerais plus que ma propre vie si j'en avais eu la capacité, ce serait sans aucun doute, sans même un instant d'hésitation, Floki. Ce nom un peu barbare aux consonances peu gaéliques éveillait en mon être une reconnaissance sans fin ni limite et un respect indéfinissable. Il était cette ombre que j'avais cru être celle de la faucheuse, celui que j'avais crains, celui qui m'avait anéanti finalement. Mais il n'avait pas abattu sa rage sur mon frêle corps, non, il l'avait soulevé de ses bras forts après m'avoir recouvert pour qu'enfin je retrouve un peu de décence et surtout de chaleur. Il m'avait mené jusqu'à son campement et là, il avait pris soin de mon être meurtri, le soignant et le réconfortant par sa simple présence humaine. Peu de gens peuvent me croire sur ces propos car il était aux yeux de la plus grande partie de l'Ecosse un infâme barbare, païen qui plus est, avide de sang. Le mien, il l'avait essuyé, il l'avait même empêché de ruisseler à nouveau le long de ma peau. Il avait partagé ses repas avec moi, son feu m'avait réchauffé, ses mains s'étaient chargées de panser mes plaies. De nature peu envahissant et plutôt placide - mais surement aussi parce qu'il m'impressionnait grandement -, je n'osais longtemps rien dire, sauf s'il lui arrivait de me poser une question ou du moins d'attendre une quelconque réponse de ma part. Au fil du temps, nous nous sommes découverts un triste point commun ; l'un comme l'autre étions des torturés, des âmes vouées à être damnées. Et c'est sans aucun doute cela qui nous tint si proches l'un de l'autre, l'assassin et le bourreau, c'est plutôt un drôle de couple, je l'avoue. Il est très certainement un des seuls hommes à ne pas me fuir comme la peste, à ne pas redouter de me toucher avec la crainte de trépasser, à ne pas me lorgner avec un regard teinté de crainte et de dégoût à la fois. Il est le frère que mon âme a choisi, bien que jamais je ne lui ai avoué avoir occis celui qui partageait mon sang. J'ai bien l'impression que j’emmènerai ce lourd secret dans ma tombe car il est inavouable, impensable même. Plutôt paradoxale pour un maître des hautes œuvres que de redouter d'avouer un meurtre. Mais il y a un monde entre ce premier macchabée mort de mes mains et tous ceux qui suivirent ; ces derniers étaient là sous le joug de la justice qui devait être rendue et maintenue. La disparition de mon aîné est une horrible tragédie qui me tourmente depuis le jour même où elle a eu lieu, rongeant mes entrailles de son angoisse et m'interdisant d'extérioriser ma peine, pour peu qu'un jour je me décide à me montrer démonstratif.

Chapitre 4
if i had a heart i could love you, if i had a voice I would sing

Mes deux bras se levèrent, puissants, ayant recouverts toute l'hardiesse dont ils avaient un jour été propriétaires avant de rester un fragment de seconde pendus dans le vide. La lame fendit l'air dans un silence de mort, la foule retenait son souffle, attendant avec une impatience quasi malsaine le verdict. Le masque avait beau être le même, la carrure était plus jeune, se tenant plus droite, plus fièrement. Un nouvel exécuteur qui éveillait chez eux une curiosité sans pareille. J'entendis pour la première fois de si près le craquement singulier d'un cou se détachant de son corps et je fus presque étonné de son tintement, écarquillant subtilement les yeux avant de jeter un regard au peuple dont la moitié se galvanisait de ma réussite et l'autre quémandait plus de sang, plus de violence, plus d'horreur encore. Mon échine fut parcourue par un long frisson, glacial et brûlant à la fois, mêlant ces deux sensations dans un étrange cocktail. Aidant à se débarrasser du corps écourté que je devrai moi-même me charger d'enterrer, je jetai tout de même un regard au-dessus de mon épaule, à l'adresse du Laird MacGuffin. J'espérais de tout mon être qu'il soit satisfait, qu'il me sente capable de reprendre le flambeau de cette macabre besogne pourtant nécessaire, le précédent homme faisant office se trouvant dans un âge trop avancé pour pouvoir continuer. Wallace. Il m'avait tout appris. Du nœud de la corde aux points les plus douloureux et les plus sensibles - bien que je n'eus en vérité nul besoin de son aide pour les deviner - jusqu'à comment creuser une tombe rapidement et efficacement. Il m'avait rassuré sur les doutes me rongeant les entrailles prenant source dans l'angoisse ultime de l'échec de ma première exécution. A l'inverse de certains de mes collègues, je ne pourrais jamais supporter cela, surtout en craignant que notre laird m'en tienne rigueur. Il avait choisi Wallace avec beaucoup de précaution et espérait que je sois à la hauteur de ce dernier. Comment je m'étais retrouvé là? Ah! En voilà une question aussi intéressante que logique. C'était ma maladresse devenue quasi légendaire qui m'y avait conduit.

J'étais rentré avec l'homme que je pouvais justement nommé mon sauveur sur les terres des MacGuffin en personne, laird suprême des terres que j'avais toujours habitées. Après m'avoir laissé le temps de me remettre physiquement de mes troubles - car ceux s'en étant pris à mon subconscient resteraient éternels -, je m'étais planté dans le crâne qu'il fallait que je me montre utile à ce peuple me dévisageant comme l'étranger que j'étais. C'est ainsi que, vaillant, je m'étais rendu dans les cuisines du château des MacGuffin, accompagnant l'épouse de Floki, convaincu que je pourrais prouver à ce monde de quoi j'étais capable. Or, après avoir fendu l'un ou l'autre récipient et manqué d'embraser le lieu à deux reprises, je me fis chasser comme un mal propre, anéanti et tordu d'incompréhension devant les deux mains gauches dont j'avais héritées. Pourtant, je m'appliquais. Je ne me souvenais pas avoir eu tant de mal à apprendre à pêcher, aussi loin mes souvenirs pouvaient-ils me mener. Après cet incident, je fus surpris de me faire solliciter par un vieillard aux traits sévères et à la réputation aussi sombre que ses pupilles ; mon Dieu, le maître des Hautes Œuvres lui-même me demandait de lui venir en aide. Je n'avais d'abord pas su comment réagir ; pour avoir été sous les mains des pires bourreaux que je pouvais m'imaginer, la nouvelle m'avait d'abord rendu malade. Puis, une idée naissante en mon esprit vint tirer mon cœur de cette lourde angoisse qui le noyait ; je connaissais la souffrance et la cruauté des hommes. Autant ne pas faire les mêmes erreurs. Et pour ceux qui vraiment le méritaient, ah, ils paieront pour deux! Quel pire bourreau qu'un torturé lui-même? Je ne m'en vante qu'en de très rares occasions mais j'ai toujours su tirer toutes les informations des hommes que le suzerain des terres du sud m'a autorisé à malmener de la plus vile façon. Mais ce qui me plaît en ce dirigeant c'est sa justesse ; il a trouvé un équilibre frôlant une perfection qui borde mon cœur d'une admiration sans fin. Reconnaissant qu'il m'a permis de suivre les pas de ce professeur un peu particulier que fut Wallace, privé de fils capable de reprendre ses fonctions - le pauvre jeune homme avait succombé au suite d'une gangrène dont l'amputation de sa jambe fut peu fructueuse -, il m'avait épaulé de la même manière qu'il l'aurait fait avec ce dernier. Je n'étais pas le fruit de ses entrailles et il ne m'avait jamais considéré comme tel, au même titre que j'étais loin de le prendre pour un père. Mais il m'avait enseigné de la même façon qu'il avait commencé à le faire avec son gamin, avant que le sort ne s'acharne sur le bougre.

Aujourd'hui, je suis un homme. Pas aux yeux de la société qui me prend pour la Mort elle-même. Mais quand les lèvres s'agitent derrière mon passage, un unique regard un peu plus insistant suffit à les rendre muettes. La peur est une puissance dont j'ai déjà été témoin à maintes reprises même si je n'en profite guère - ou que très peu souvent. Il m'est déjà arrivé de menacer quelques hommes me traitant d'une telle manière que même l'être impassible que je suis ne peux le supporter. C'est en ces cas que je me réjouis de les retrouver entre mes doigts venant doucement glisser la corde de la fatalité autour de leur cou pâle. Mes fonctions m'obligent à être solitaire mais l'étant déjà de nature, c'est presque un privilège de n'être dérangé qu'à de rares occasions. Beaucoup de gens se laissent à dire que je n'ai pas de cœur et je ne serais pas le premier à prétendre le contraire. Les sentiments ne peuvent être de mise quand vous pendez au bout d'une corde raide un homme dont les enfants pleurent parfois dans la foule. Peut-être que, quelques fois, je l'avoue, je me délecte d'une certaine satisfaction de la misère humaine mais je le fais en silence, sous le masque que la justice m'a octroyé, celle que je n'ai de cesse de vouloir faire résonner. Car au même titre que la mort, je suis sa main, celle qui abat les peines et tient l'instinct bestial de l'humanité au creux de sa paume.



pseudo ✘ Psychotroll / Viima - j'ai toujours pas décidé. prénom ✘ Céline. âge ✘ 17 années. où avez-vous trouvé le forum ? ✘ Oh c'est une longue histoire, j'ai d'abord croisé un ours scandant qu'il était une licorne avant de me faire harponner par un bébé viking tentant de me convaincre de rejoindre ses rangs en me promettant du whisky à foison. Je l'ai donc suivi et me voici. Encore. comment le trouvez-vous ? ✘ Vous voulez vraiment le savoir? Hin hin Je vous ai surement déjà parlé de ce forum qui a fermé subitement *Se souvient du pâté sur la fiche d'Esras* eh bien... vous êtes encore mieux. Et je pèse mes mots parce que ce forum éteint était à mes yeux un des meilleurs que j'ai connu. Mais Willow, c'est carrément une histoire d'amour maintenant eyes Regardez, j'ai dû me battre pour départager les 9154681 idées qui naissaient dans mon esprit pour accoucher de ce tordu-ci. Mais oui je l'aime :mrow: présence sur le forum ✘ 7/7 jours parce que vous le valez bien, même si les rps ne sont pas toujours quotidiens, qu'on s'entende bien. autre chose à dire ? ✘ Vous désirez une séance de torture? Une exécution? Votre belle-mère vous enquiquine et vous voulez une façon propre de le lui faire payer (comment ça j'envoie des messages incitants à la haine à certaines personnes dans ce forum? Pas du tout)? Envoyez un corbeau à Seumas, grand maître des hautes œuvres, un peu torturé mais gentil quand même :huhu: Bon, gentil, on repassera. Mais il travaille bien, personne ne s'est jamais plaint smile ignoble
©️ will o' the wisp


Dernière édition par Seumas Morgan le Lun 3 Juin - 21:11, édité 2 fois
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Bearach MacGuffin
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Fear cuts deeper
Than swords.

There's no shame in fear, my father told me, what matters is how we face it.
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So many vows. They make you swear and swear. Defend the King, obey the King, obey your father, protect the innocent, defend the weak. But what if your father despises the King? What if the King massacres the innocent? It's too much. No matter what you do, you're forsaking one vow or another.

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MessageSujet: Re: Seumas • After the night when I wake up, I'll see what tomorrow brings.   Seumas • After the night when I wake up, I'll see what tomorrow brings. EmptyLun 3 Juin - 20:00

Bourreau... :own: Bourreau... :noes: C'est donc toi que j'ai privé d'une jolie décapitation la dernière fois :noes: Toutes mes excuses, je le referai plus, c'est promis ! PAPA :red: encore un personnage qui déchire, je m'occupe de cette fiche demain sans faute Hin hin (et sinon, pour assassiner sa belle-mère discrètement, c'est combien ? :huhu: )
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Seumas Morgan
Seumas Morgan


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Je suis les ténèbres recouvrant le monde.
Je suis les eaux assassines.
Je suis le sang de la vie.
Tu expieras tes crimes dans la souffrance.


FINNTROLL - NATTFODD

« Une fois, je marchais avec la peau sur les os. Une autre fois, j'embrassais chaleureusement. A présent, je me promène sur un long chemin. Je suis la piste des tombes. Le ver dévorait et le gel mordait. Je suis la piste des tombes. Une fois, je suivais le chemin d'un pas vif. Une autre fois, je portais une armure et une lame. À présent, je me promène sur une longue route. Je suis la piste des tombes. Le gel glacé et les flammes brulantes. Je suis la piste des tombes. Une fois, un homme fier et juste. Une autre fois, j'abattais traitreusement. À présent, je me promène sur une longue route. Je suis la piste des tombes. » FINNTROLL - GALGASANG
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MessageSujet: Re: Seumas • After the night when I wake up, I'll see what tomorrow brings.   Seumas • After the night when I wake up, I'll see what tomorrow brings. EmptyLun 3 Juin - 20:24

Ouais c'est toi. :boude: Tu es tout pardonné si tu me promets qu'on fera un rp sur le sujet :own: J'attendrai même si j'aurais du mal à dormir han
Assassiner? Qui a parlé de ça? :noes: ... On peut s'arranger Hin hin
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Rachael Seton
Rachael Seton

Lowlands

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REQUIEM AETERNAM.
Libera me, Domine, de morte æterna, in die illa tremenda, quando coeli movendi sunt et terra, dum veneris iudicare sæculum per ignem.

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MessageSujet: Re: Seumas • After the night when I wake up, I'll see what tomorrow brings.   Seumas • After the night when I wake up, I'll see what tomorrow brings. EmptyLun 3 Juin - 20:45

Le personnage promet de tout faire péter - j'ai pas encore lu mais j'suis convaincue que tu vas encore faire un massacre. :puppy: REBIENVENUUUE ET TON AVATAR A LA GRAAAANDE CLASSE. han
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Eremon Dunegan
Eremon Dunegan

Western Highlands and islands

▷ ÂGE IRL : 32
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▷ ÂGE : 30 ans
▷ HUMEUR : En grand dilemme.
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IT'S LIMITLESS
Si tu as rêvé dans les eaux sombres, dans la pénombre, si la lueur des profondeurs t’attire aussi, ne me retiens pas ; même si les bras froids du tendre océan te saisissent, englacent ton cœur, tu me rejoindras, ne me sauve pas, coule avec moi, ne me retiens pas...


« Il était comme mon frère, on n’aimait pas son frère de cette façon. »

« Si tu désires une chose, il n’y a que toi qui devras te démener pour l’obtenir. Personne ne le fera à ta place. Et si tu tombes, tu te relèves. Toujours. »
Esras Dunegan.

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MessageSujet: Re: Seumas • After the night when I wake up, I'll see what tomorrow brings.   Seumas • After the night when I wake up, I'll see what tomorrow brings. EmptyLun 3 Juin - 20:51

HANWAI TUE FUTURE BELLE-MOMAN SITEUPLÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉ :puppy:






Hin hin
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Seumas Morgan
Seumas Morgan


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Je suis les ténèbres recouvrant le monde.
Je suis les eaux assassines.
Je suis le sang de la vie.
Tu expieras tes crimes dans la souffrance.


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« Une fois, je marchais avec la peau sur les os. Une autre fois, j'embrassais chaleureusement. A présent, je me promène sur un long chemin. Je suis la piste des tombes. Le ver dévorait et le gel mordait. Je suis la piste des tombes. Une fois, je suivais le chemin d'un pas vif. Une autre fois, je portais une armure et une lame. À présent, je me promène sur une longue route. Je suis la piste des tombes. Le gel glacé et les flammes brulantes. Je suis la piste des tombes. Une fois, un homme fier et juste. Une autre fois, j'abattais traitreusement. À présent, je me promène sur une longue route. Je suis la piste des tombes. » FINNTROLL - GALGASANG
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MessageSujet: Re: Seumas • After the night when I wake up, I'll see what tomorrow brings.   Seumas • After the night when I wake up, I'll see what tomorrow brings. EmptyMar 4 Juin - 6:11

Rachael • Maaaaaah merci :mrow: J'ai pas fait de massacre moi *Cache les cadavres derrière elle* Hum, enfin... :hm: Eh ouais Mathias il gère la fougère :luv: Et Finntroll aussi gère, son groupe :fire: Et... je vais m'arrêter là parce que je leur voue un cutle :mdl: J'ai chanté dans son micro :hellyeah:

Eremon • C'est pas gentil de souhaiter la mort des gens comme ça, franchement... :noes: ... Mais si vous insistez. Hin hin
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Gabran MacGuffin
Gabran MacGuffin

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« La parole humaine est un chaudron fêlé où nous battons des mélodies à en faire danser les ours, quand on voudrait attendrir les étoiles. »

Seumas • After the night when I wake up, I'll see what tomorrow brings. 27990569877
♠️ Guidé par la Force ♠️

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MessageSujet: Re: Seumas • After the night when I wake up, I'll see what tomorrow brings.   Seumas • After the night when I wake up, I'll see what tomorrow brings. EmptyMar 4 Juin - 7:18

Ouuuh, ça c'est du rapide ! :own: Mais rebienvenuuuuuuuuuue ! :red: :red:
C'est mon bourreau namoiiiiiiii ! eyes qui fait tout bien son travail sauf quand je le lui demande pas Hin hin

Bon par contre... Touchez pas à Sorcha, bande de sacripants ! Papa Guffin vous a à l'oeil :noes:
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Aodhan Macintosh
Aodhan Macintosh

Western Highlands and islands

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Vi Veri Veniversum Vivus Vici.

Seumas • After the night when I wake up, I'll see what tomorrow brings. Tumblr_mutvunM9ij1rdyjx5o1_400

In peace there's nothing so becomes a man
As modest stillness and humility:
But when the blast of war blows in our ears,
Then imitate the action of the tiger;
Stiffen the sinews, summon up the blood,
Disguise fair nature with hard-favour'd rage.

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MessageSujet: Re: Seumas • After the night when I wake up, I'll see what tomorrow brings.   Seumas • After the night when I wake up, I'll see what tomorrow brings. EmptyMar 4 Juin - 11:47

You're the best, of the best, of the best et cette fiche ROXE du poney comme toujours <3
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Seumas Morgan
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▷ MESSAGES : 658
▷ INSCRIPTION : 03/06/2013
▷ LOCALISATION : Dans le domaine des MacGuffin
▷ ÂGE : 27 années
Seumas • After the night when I wake up, I'll see what tomorrow brings. Tumblr_lxho9z5ZmV1qzi6s9o7_250

Je suis les ténèbres recouvrant le monde.
Je suis les eaux assassines.
Je suis le sang de la vie.
Tu expieras tes crimes dans la souffrance.


FINNTROLL - NATTFODD

« Une fois, je marchais avec la peau sur les os. Une autre fois, j'embrassais chaleureusement. A présent, je me promène sur un long chemin. Je suis la piste des tombes. Le ver dévorait et le gel mordait. Je suis la piste des tombes. Une fois, je suivais le chemin d'un pas vif. Une autre fois, je portais une armure et une lame. À présent, je me promène sur une longue route. Je suis la piste des tombes. Le gel glacé et les flammes brulantes. Je suis la piste des tombes. Une fois, un homme fier et juste. Une autre fois, j'abattais traitreusement. À présent, je me promène sur une longue route. Je suis la piste des tombes. » FINNTROLL - GALGASANG
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MessageSujet: Re: Seumas • After the night when I wake up, I'll see what tomorrow brings.   Seumas • After the night when I wake up, I'll see what tomorrow brings. EmptyMar 4 Juin - 15:04

Gabran • Seumas est le fruit d'une inspiration prédatrice, perturbant toutes autres formes d'activités, grignotant ma concentration, torturant mes méninges... La seule façon d'assouvir ses envies dévorantes a été d'écrire cette fiche, quand bien même je n'en avais parlé à personne. Donc ce n'est pas vraiment du rapide, plutôt du préparé à l'avance :)

Sorcha? Qui a parlé de... ouais ça va, j'avoue. :noes: Mais je fais que les écouter moi :own:

Aodhan • Oh, tu m'émeus et me laisse sans voix :puppy: Merci mille fois :luv:
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Bearach MacGuffin
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Fear cuts deeper
Than swords.

There's no shame in fear, my father told me, what matters is how we face it.
Seumas • After the night when I wake up, I'll see what tomorrow brings. 995303tumblrmjygpsIBAm1rswapvo1250
So many vows. They make you swear and swear. Defend the King, obey the King, obey your father, protect the innocent, defend the weak. But what if your father despises the King? What if the King massacres the innocent? It's too much. No matter what you do, you're forsaking one vow or another.

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MessageSujet: Re: Seumas • After the night when I wake up, I'll see what tomorrow brings.   Seumas • After the night when I wake up, I'll see what tomorrow brings. EmptyMar 4 Juin - 17:29

Meala naidheacht oirbh
Mes félicitations, tu es validé(e) !

Oh gosh, cette VDM :cute: Bienvenue dans le top 10 des VDM omg han Le pauvre garçon :cry: Bref comme d'habitude tout est absolument parfait ! Bienvenue dans les Lowlands, bourreau de mon coeur eyes

Bravo à toi mon enfant, comme tu dois le deviner : tout est parfait pour que tu puisses tranquillement te balader sur les terres d’Écosse. Avant toute chose, il va falloir faire quelques petites manipulations. Et oui ! Alors, pour commencer, nous te prions s'il te plaît d'aller recenser ton avatar si tu ne veux pas te le faire sucrer, sans le faire nous ne pourrons pas mettre à jour le bottin, puis aussi ta famille si tu as choisis un clan dans les annexes. Pour continuer va donc faire un tour du côté des liens, qui sait ça pourra t'aider à forger des affinités pour ton personnage et dieu seul sait quoi d'autres ! D'ailleurs en parlant d'affinités, si tu as envie de créer un scénario, ça se passe dans ce petit coin sait-on jamais si l'envie te dit ! Et plus qu'un petit point à savoir, jette toi à l'eau en ce qui concerne le flood, y faire un petit tour pour bien s'intégrer et décompresser un petit peu.

Sur ce, tout le staff de WOTW te souhaite de bien t'amuser sur ce forum ! :v:
L’Écosse n'attend plus que toi. :huhu:

©️ will o' the wisp
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Seumas Morgan
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Je suis les ténèbres recouvrant le monde.
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Je suis le sang de la vie.
Tu expieras tes crimes dans la souffrance.


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MessageSujet: Re: Seumas • After the night when I wake up, I'll see what tomorrow brings.   Seumas • After the night when I wake up, I'll see what tomorrow brings. EmptyMar 4 Juin - 17:58

Bearach MacGuffin a écrit:
Oh gosh, cette VDM :cute: Bienvenue dans le top 10 des VDM omg han Le pauvre garçon :cry: Bref comme d'habitude tout est absolument parfait ! Bienvenue dans les Lowlands, bourreau de mon coeur eyes

Ah ah ah ah :mdl: Mais non Seumas a une très belle vie. Il est vivant, il a un travail et... il habite les terres des MacGuffin, c'est pas mal du tout, je trouve smile ignoble Faudrait mettre en place ce top 10, certains persos risquent d'être difficiles à départager :mdl:

Merci beaucoup à toi, je vais faire tout ça (maintenant je connais le chemin xD) :luv:
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MessageSujet: Re: Seumas • After the night when I wake up, I'll see what tomorrow brings.   Seumas • After the night when I wake up, I'll see what tomorrow brings. Empty

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